Pourquoi l’inceste ?

Certaines personnes arrivent sur ce site parce qu’elles ont recherché les causes de l’inceste…

Il y a des multiples causes à l’inceste, je devrais dire aux incestes car on ne peut pas comparer l’inceste père/fille qui se passe chaque nuit dans une chambre de la maisonnée avec l’inceste nièces/neveux qui se passe dans l’herbe un après midi d’été au camping et cela même si les impacts pour la victime seront de même niveau, les raisons ne sont pas les mêmes.

Les recherches des internautes portent principalement sur l’inceste père/fille. Je vais revenir sur ce sujet, même si je tiens à rappeler que les garçons sont tout autant victimes de leur père comme de leur mère, mais qu’ils le taisent encore plus.

Qu’est-ce qui pousse un père à s’intéresser à sa fille ?

D’abord en général, un père tout puissant, patriarcal, qui fait la loi au sein de la famille. Pas nécessairement violent, mais dominant, auquel on obéit et avec une compagne qui n’est pas dans l’opposition.

Puis une désaffection de la sexualité par la compagne. Et ne venez surtout pas me dire que la mère ne savait pas, je n’y crois plus depuis longtemps. La mère sait et fait semblant de ne pas savoir nuance. Ca l’arrange bien, pendant que le père fait « ses petites affaires » avec sa fille, elle dort tranquille et n’a plus à répondre à la demande de sexualité qui l’ennuie ou la dégoûte. Mais c’est une autre histoire.

Ensuite, la fille est encensée. Le père la trouve magnifique, superbe, parfaite. Il la chouchoute, c’est sa préférée. Il peut lui acheter des robes, l’accompagner dans les magasins pour l’aider à choisir ses vêtements… Dans tous les cas, c’est la plus belle. La princesse qui prend la place de la reine.

Le père ne regarde plus sa fille comme une enfant mais comme une adulte. Et cela même si la fille à 7 ans. Il voit en elle la fille, la femme idéale. Belle, gentille, souriante, parfaite. Elle devient l’idéal féminin.

Il finit par la désirer. Une fille si parfaite et si belle qu’on regarde comme une adulte et qui parfois/souvent est dans la séduction afin de garder le père pour elle (Œdipe) fait que le regard du père se sexualise. Comment ne pas désirer une femme si belle ?

Il a de l’ascendant sur elle, dans la mesure où en tant qu’adulte et père sa fille lui obéit et le croit, il peut donc en toute tranquillité imposer sa vision et son désir en étant persuadé que sa fille est consentante. Et comme la victime ne peut pas ou n’ose pas dire non -et quand bien même serait il exprimer il n’a pas d’effet- l’inceste peur perdurer pendant des années.

Il y a différents types d’incestueux : par exemple celui qui va préférer sa fille tant qu’elle n’est pas pubère et qui présentait sans doute des tendances pédophiliques qui vont trouver la voie pour s’exprimer et ceux qui vont préférer leur fille pubère, ce qui leur permet de regarder leur fille comme une femme et de minimiser leur acte en se disant que leur fille est en âge d’accéder à la sexualité. Il y a celui qui va commencer tôt et se contentera au début d’attouchements et de baisers et qui, une fois la puberté atteinte, passera un cap dans ses agressions sexuelles.

Pour rappel, en général le pédophile n’est pas incestueux et l’incestueux n’est pas pédophile. L’incestueux aime sa fille d’amour, comme il aimerait sa compagne et il n’est pas spécialement attiré par les enfants. Le pédophile apprécient une sexualité avec les enfants mais pas avec les siens. On trouvera toujours des cas mixtes, mais ils sont rares.

Il y a aussi des incestes par opportunité. C’est à dire que la situation facilite le passage à l’acte. Ainsi des parents qui sous couvert de manque de place font dormir le frère et la sœur dans le même lit ou pendant les vacances acceptent que les enfants dorment tous ensemble, facilitent les passages à l’acte entre enfants et ados de la même famille. Les parents s’obstinant à croire que les ados et encore plus les enfants ne peuvent être excités par la promiscuité. Certains enfants n’y voyant pas à mal ou ne sachant résister à leurs pulsions. On pourra alors se demander pourquoi et qu’est-ce qui dans leur milieu familial ne leur a pas permis de faire l’apprentissage de ces limites, des limites entre leur corps et celui de l’autre… Mais chaque parent est persuadé que sa famille va bien n’est-ce pas ?

Dans l’inceste mère/fille, je rencontre plutôt des mères qui elles mêmes ont été abusées sexuellement par leur mère, parfois sur plusieurs générations, et qui reproduisent ce qu’elles ont connu sous couvert d’initiation, de préparation à ce qu’elles vivront à l’âge adulte voire de sadisme.

Dans l’inceste mère/fils, je parlerais d’une mère généralement dépressive, avec un compagnon souvent absent et qui voit dans l’enfant à la fois le « doudou » qui viendra compenser le manque affectif et le substitutif qui viendra prendre la place du compagnon manquant. Lors de l’éveil sexuel de l’ado, il va naturellement se tourner vers la mère à proximité qui ne s’opposera pas à cette sexualité rassurante car avec une personne connue et prévenante.

Tiens je vais vous donner un exemple. Un homme me racontait que dans son enfance, le soir devant la télé tout le monde était nu. le père, la mère, lui et sa sœur d’un an de moins que lui. Le soir, ils regardaient la télé tous sur le lit, la mère nue assise avec son fils assis entre ses jambes et la tête entre ses seins et la fille assise entre les jambes du père nu lui aussi. Et pendant le film, on se caressait mutuellement. Mais m’a t il dit, « ça n’a jamais été incestueux, je n’ai jamais pénétré ma mère et mon père n’a jamais pénétré ma sœur ! ». Voui, voui je vois….

 

L’enfant est par nature demandeur d’affection qui peut se traduire par des comportements de séduction. L’adulte sain va en être conscient et y mettre le hola et ne pas atteindre un niveau d’excitation. A l’adolescence, la demande oedipienne fait que l’enfant cherche à séduire le parent de sexe opposé. Le parent sain, va s’y opposer en rappelant mine de rien l’interdit de l’inceste -interdit qui devrait avoir été énoncé depuis longtemps et être clair pour tous- et en poussant l’ado à aller se chercher un(e) partenaire hors de la famille. C’est donc l’adulte qui ne répond pas et repousse les sollicitations de l’enfant, l’enfant et même l’ado ne sont pas aptes à le faire d’eux mêmes. Or dans l’inceste, l’adulte répond à la demande affective de l’enfant par de la sexualité et aux sollicitations de l’ado par un accord de partage de la sexualité. Dans l’inceste, l’adulte ne tient pas sa place et ne tient pas son rôle parental mais surtout il ne donne pas sa place à l’enfant qu’il confond avec un adulte exprimant une demande sexuelle adulte. Il n’en n’est rien, il faut le marteler.

L’inceste cela peut être aussi pour des parents faire l’amour devant leurs enfants. Cela peut être aussi des enfants que l’on laisse se masturber devant les parents, la fratrie ou même le reste de la famille. Ce type d’inceste psychologique repose sur une sexualisation des relations entre membres de la famille, sur une ambiance sexualisée… Et bien sûr l’inceste s’applique à tous les degrés familiaux, même par alliance selon la loi.

Certains adultes perçoivent leur propre attirance pour l’enfant ou l’ado qui se trouve face à eux. Cette attirance leur est insupportable. Et cela va s’exprimer par de la violence contre l’enfant. La violence n’est pas retourné contre soi car l’attirance ne veut pas être perçue consciemment, aussi le parent au désir incestueux va tenter de « tuer » son objet de désir afin de ne plus souffrir et l’enfant/l’ado deviendra un enfant battu. Taper, c’est aussi un moyen d’être en contact physique, charnel avec l’enfant. Pendant que l’adulte frappe il touche l’enfant, il assouvit une partie du désir mais ce désir est infernal car sa perception déclenche un accès de fureur. Il faut détruire l’enfant qui déclenche le désir incestueux et en frappant l’enfant le désir monte, il faut alors frapper plus fort en espérant tuer le déclencheur. Il y a donc de nombreux enfants battus qui ont en fait vécu avec un parent qui combattait dans la violence un fort désir incestueux interne.

L’inceste, les incestes prennent donc bien des formes diverses et reposent sur des causes variées. Quelques soient les causes, les impacts restent par contre les mêmes pour les victimes, filles comme garçons.

Ces impacts sont inter générationnels, d’autant qu’on sait aujourd’hui au travers de l’épigénétique combien les traumas influent sur nos gènes et donc sur ce que nous transmettons. Le vécu de l’inceste, comme tout trauma, ne doit pas non plus être minimisé. Certain(e)s diront « oui mais moi je n’ai été qu’attouché(e), ça n’a rien à voir avec le vécus d’autres qui ont été violé(e)s », ce n’est pas au niveau de la gravité des actes que cela se situe. Comme dans tout trauma, il n’y a pas de niveau d’horreur, mais une perception individuelle. Ainsi certaines victimes d’attouchements seront plus traumatisées que des victimes de viol, parce que leur force psychique est moindre, parce que ces victimes n’ont pas rencontré de forces résilientes en cours de route, parce que les expériences de la vie ne les ont pas aidé à accepter pour avancer. Alors dans l’inceste, il n’y a pas de plus ou de moins traumatique, il y a ce que les victimes ont ressenti et les impacts actuels. Et pour laisser le passé là où il devrait être, cela demande un long travail psychologique bien accompagné.

 

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57 réflexions sur “Pourquoi l’inceste ?

  1. Donc la fille remplace la femme dans l’inceste père/fille. J’ai l’impression que le remplacement de la femme par la fille est très spécifique au père mais dans les autres types d’incestes quels en sont les causes ou la raison du passage à l’acte? En dehors de l’inceste père/fille, on trouve peu d’articles voir pas du tout dans certains cas. Est ce que du coup il y aurait plus de tendances pédophiles chez les autres membres ascendant d’une famille? Qu’est ce qui pourrait amener un père incestueux ou pas à continuer ou commencer avec la génération suivante? Au cas où il n’y aurait jamais eut de passage à l’acte avec la fille qu’est ce qui pourrait l’amener à le faire avec la petite fille? L’attitude de l’enfant?

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    1. L attitude de l enfant ne suffit pas. En effet l enfznt peut vouloir séduire, je l ai dit par recherche d affzction, mais l adulte doit soit savoir retenir sa pulsion soit affirmer qu’il ne peut rien se.passer.
      Dans le cas du père incestueux qui continue avec sa petite fille, on est sur une substitution de l’une par l’autre. L enfant est la continuité de sa propre fille et le père a compris que si sa fille n a rien dit alors qu’elle avait été victimisée, elle ne dira rien non plus pour la victimisation dr la génèration suivant, d’autabt que la 1ère victime amène la seconde sur un.plateau d’argent, comme une victime sacrificielle et souvent dans le déni que cette nouvelle génération pourrait étre elle aussi victimisée.
      Il y a des causes multiples, certains ascendants y verront en effet la facilitè d accès aux enfants, permettant ainsi aux tendance pèdophiliques de s exprimer. D autres simplement parce que l enfant dans sa maladroite demande affective éveille une excitation auquel l’adulte immature n’arrive pas a résister alors qu’en temps « normal » jamais il ne.passerait à l’acte avec un enfant et ni avec un descendant. D’autres, y voient la substitution. Une petite fille qui s’occupe tendrement de son gtand père va être substituer a la compagne vieillissante et aigrie.

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  2. Bonsoir Vergi, merci bcp pour cet article qui m’intéresse beaucoup…Je m’intéresse plus à l’inceste entre enfants parce que c’est un vécu personnel et aussi parce que je ne trouve pas grand chose. Vous parlez des causes de l’inceste du père envers sa fille, pourriez vous me donner quelques pistes pour l’inceste entre les enfants…par exemple, une fille de 9 ans qui abuse régulièrement des petits garçons de 2/3 ans…
    Quand vous dîtes qu’on peut s’interroger sur le fait que les enfants n’ont pu apprendre l’apprentissage de leur limite, ça peut être à cause de la dépression d’un parent ? Ou alors, une enfant qui aurait voulu être un garçon qui se « vengerait » d’eux…ca peut se tenir comme hypothèse?
    Merci beaucoup d’avance pour vos éclairage..

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    1. Un enfant ne s intèresse pas naturellemeng à la sexualité, enfin si mais pas dans une vision adulte. La masturbation qui apparait vers 3 ou 4 ans vise à découvrir son corps, à se donner du plaisir mais surtout a faire diminuer des tensions internes. Ca l enfant le découvre seul.
      Le besoin d aller voir et parfois toucher si les autres enfants sont « fabriqués » comme lui sont normales… tant que ça ne devient pas répétitif et ne met pas l autre en souffrance.
      A 9 ans les interdits ont été intégrés depuis longtemps aussi on peut se demandet en effet ce qui dans l entouragr de l enfant fait qu elle puissr avoir eu besoin d abuser d autres enfants plus petits. Mais « abuser » quand on a 9 ans ça veut dire quoi ? Devant un jeu de séduction peut être présent chez un.plus petit, une enfant de 9 ans est elle capable de mettre de la distance ou de résister à ce que cela éveille ? Il faut analyser cela au niveau des enfants et pas avec un regard adulte.

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  3. Merci pour cet article.
    Quel peut être l’impact d’attouchements par le père sur le développement de la sexualité de la fille?
    Confusion? Difficultés à identifier des sentiments érotiques comme tels, puisque l’aspect érotique des attouchements a été nié par le père? Repli vers l’asexualité? La pornographie? Sexualité excessive ou mal placée?

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    1. L aspect erotique n est pas niè par le père puisque c est bien pour lui un acte de sexualité afin d’avoir et de donner du plaisir.
      L impact est en général une hypersexualisation des relations. L enfant a appris à confondre demande affective et sexualité et plus tard l ado puis la femme va multiplier les partenaires dans une demande sexuelle logiquement jamais satisfaisante car en fait ce n’est pas un retour sexuel qui est attendu.
      Ces impacts sont différents de ceux issus du viol incestueux, où on aura plutôt un refus de la sexualité ou un refus de l homme dans la sexualité.

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      1. Je ne comprend pas la spécificité de l’inceste père /fille. C’est Pcq le père est celui qui apporte l’affection quil donnera sous forme sexuel que la fille confond affection et sexualité ? Et ça donne des filles que multipliés les aventures sexuel en quête d’affection ? Pcq pourquoi cette demande d’affection sexualise ne peut pas se faire avec une autre personne que le père ? Et avoir les même séquelles ? Et si le père commet l’inceste sans affection p-e ds la violence ? Les séquelles sont tjs les mêmes, ou la manière de faire change les choses ?

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        1. La mère aussi apporte l’affection. Mais là le père répond àla demande affective de l’enfant par la sexualité. Adulte, la fille va multiolier led partenaires parce qu’elle cherche l’affection (du père) dans chaque homme or ceux ci vont lui répondre en tznt que partenaire par de la sexualité, ce qui ne la satisfait pas donc elle change de partenaire.
          Le père ne comment pas l’inceste dans l’affection c’est l’enfant qui demande de l’affection. Le père peut amener la sexualité gentiment ou dans la violence, ca reste de la sexualitè alors que l’enfanr attend de l’affection.

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      2. C’est étrange pcq c’est pas du tout mon cas. Je ne suis pas du tout dans l’hypersexualité, que du contraire, et j’ai encore moins multiplié les partenaires dans mon passé. J’ai toujours recherché la stabilité avec les hommes, et surtout je demandais bcp de tps, d’assurance, de confiance quand je passais à l’étape sexualité avec un homme. Je cherchais tjs un homme trés timide, coincé qui ne faisait surtout pas le premier pas et qqu sans expérience avec les femmes. Par contre j’ai compris très vite que je séparais mes sentiments/émotions de mes critères théorique ds mes choix. Il me fallait un homme bien dans une bonne situation, intelligent, de bonne famille, qui est sérieux avec moi, que voulait de l’engagement, mais je ne me préoccupais pas de mes sentiments. Je ne cherchais pas l’affection. avec personne d’ailleurs. Il répondait aux critères théorique de garçon bien donc je m’engageais. Puis ca coinçais, et en générale dans la 4°année de relation. lol Je ne me forcais pas à avoir une sexualité qui je n’aimais pas. Et comme je cherchai ( involontairement/inconsciemment ) des hommes qui n’étaient pas eux même très sexuel, ca marchait qd même. Un certain tps.
        Comment ca se fait que je n’ai pas une hypersexualité alors.? Par contre j’ai une amie qui n’à un vecu d’inceste avec son pére, mais avec son oncle et son frère et elle multiplies les partenaires à l ‘exagéré. Elle ne se respecte pas elle même je trouve.

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        1. Parce que l inceste que tu as vècu ne repose pas sur les mêmes causes. Je l ai dit il y a diffèrentes raisons, j ai donné les principales. Maintenant il y a en effet des femmes qui fuit les hommes ou plutôt qui fuit le pénis, souvent lorsqu’il y a eu non seulement des violences sexuelles mais de la violence.physique conjointr.

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      3. Mais je me demande si ce n’est pas l’intervention d’une psychologue très jeune qui à changé les choses pour moi. Après l’inceste avec un oncle, j’ai rapidement été prise en charge par une psy. J’avais 7-8 ans lors de la thérapie. Je me vois encore faire des jeux de rôle et des petites scènes ou elle me montre la place que chaque personne doit prendre dans une famille. Et que ce genre de chose c’était interdit, que c’était pas de ma faute, …. Elle m’a apprit a dire NON aussi.
        Puis qd mon pére s’est mis a faire pareil peu de tps après, je savais que c’était mal, que ca ne se faisais pas. j’ai fuis mon père d’ailleurs. Je me suis arrangée pour retourner voir cette psychologue pour arrêter ce cauchemard.
        Du coup, c’est très étrange, j’ai l’impression qu’un trauma me protège de l’autre… La culpabilité, la honte du premier où j’avais pas compris que c’était mal donc j’ai joué le jeux, ( bon à 3 ans j’aurais pas pu non plus ) puis le deuxième où j’ai dis NON, j’avais compris et j’ai fuis.
        C’est très étrange. Je ne m’en sortirai jms si j’ai besoin d’un pour l’autre… C’est surtout le deuxieme avec mon pére que j’ai l’impression qu’il me protége, vu que c’est celui qui me fait fuir des hommes. Cette impression qu’un me protège de l’autre est arrivé à moi en thérapie. Je ne sais pas si je suis clair. Ca s’explique?

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      4. N’y a-t-il pas des cas où le père joue d’une façon très ambigue avec des attouchements tout en prétendant qu’ils n’ont rien de sexuel, qu’il s’agit là de régions « normales » du corps que tout le monde peut toucher?
        Un tel comportement ne pourrait-il pas porter à confusion chez la fille, qui le croit quand il nie le caractère érotique de la chose?

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        1. C’est systématiquement le cas ! Le parent, que ce soit le père ou la mère d’ailleurs ou même un oncle ou une grand mère, fait croire que ce qu’il fait est normal et que dans les autres familles ça se passe de la même façon.
          L’enfant ne peut pas nier l’aspect érotique des actes, il ressent que ce n’est pas normal, mais il fait confiance à l’adulte. Après tout si on ne peut pas faire confiance à sa famille à qui peut on faire confiance ? C’est bien pour cela qu’on parle d’abus, c’est parce qu’on abuse de la naïveté, de la confiance de l’enfant. Il y a donc un double trauma : physique et psychologique.

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      5. « Je cherchais tjs un homme trés timide, coincé »
        c’est intéressant. Moi, garçon manqué (pour me protéger?), je suis finalement tombée sur un homme provenant d’une culture beaucoup plus « érotique » que la mienne, qui cherchait une femme non menaçante, justement pas érotiques comme celles de son pays… Il s’était fait violer par une fille de 18 ans quand il avait 5 ans, mais il ne comprend pas jusqu’à ce jour que c’était un viol…
        Mais ça n’a pas marché. je me sentais trop emprisonnée par lui…

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  4. Bonjour,
    dans le cas ou la grand-mère donne le sein à son petit fils pour le calmer (environ 8 mois), ne l’a pas fait devant moi et a eu de la peine à l’avouer, ressentait comme une gêne comme si ça avait l’air d’être plus fort qu’elle… je n’ai rien dit de peur de la heurter mais ai été très choquée qu’elle « s’autorise » cela. Du coup je me pose la question si elle sait où sont ses limites et ma culpabilité puisque je n’ai rien dit.
    je ne sais pas si c’est très clair..

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    1. Avoir l impression que la grand mère est abusive et la protéger en ne voulant pas la heurter revient a protéger l agresseur au détriment de la victime. Pourquoi ce choix ?
      Et je crois que la grand mère se fait surtout plaisir a elle car quitte à têter sans avoir de lait elle pourrait lui donner une « sucette » ou « tototte ». Donc la mère grand y trouve un gain perso. Et c est aux parents de protéger l enfant sinon il va apprendre que ça ne sert a rien de parler car ses parents ne « veulent pas heurter » l abuseur.
      Il est temps d intégrer une psychothérapie Nati.

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    1. Du fait qu’elle dort avec ses enfants ou avec le côté « ils sont mon reconfort » ajouté ?

      Ma mère a dormi avec ma soeur jusqu’à ses 9ans. Mon père dormait ds une autre chambre.
      Est ce que le fait de fouiller/regarder ds les affaires de ses enfants ça peut être (ou cest) incestuel ?

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    1. Non je ne pense pas. L autisme arrive tôt, ce n est pas l inceste qui le dèclenche mais on pourrait dire que c est un facteur aggravant. Par contre àmon avis une victime d inceste pourrait avoir plus de risque d avoir un enfant autiste si elle ne l investit pas du fait soit des séquelles de l inceste soit de la peur de la transmission.

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      1. En fait je me demande surtout si l’autisme ne peut pas favoriser des gestes incestueux, pas parce que la personne est perverse, mais parce qu’elle n’a pas intégré les limites.

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        1. Favoriser non. L autiste n est pas dans la relation a l autre dont il a peur alors de là a passer a l’acte, ca doit arriver mais être rare.

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  5. (j’ai ripé). Je disais : comme les limites sociales sont floues ou en tout cas mal maîtrisées, je me demande si celles de l’inceste sont bien acquises et bien transmises entre un parent autiste et son enfant, et plus encore quand l’enfant est autiste lui-même. J’ai au moins 2 de mes relations touchées par ces deux problématiques. Et si je regarde mon propre cas, si ma mère ne fais jamais rien qui ait un caractère sexuel, elle est tout de même très envahissante, invasive. Elle a des comportements inappropriés parfois parce qu’elle ne les adaptes pas à l’âge des personnes ou à leur « places » dans la famille ou les relations. En prenant certains faits isolés, on pourrait y voir quelque chose a tendance incestueuse (du mal à se rendre compte que ma fille a 15 ans et plus 5), mais en fait, elle fait ça tout le temps avec tout le monde, sur tout un tas de sujets.

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    1. Bo, il y a plein de commentaires qui ont fini dans mes indésirables et que je retrouve en y faisant un tour, le tien en fait partie.
      Alors je comprends ce que tu veux dire, mais il faut se placer du côté de la victime. Certes, on peut trouver des circonstances atténuantes du fait de la maladie si on se penche du côté de tamère, mais de ton côté, maladie ou pas, les faits et les impacts sont les mêmes que si elle n’avait pas été malade. Tu sais, c’est comme avec une personne trisomique, lorsqu’elle t’aime bien, elle te touche, te fait des bisous, se colle à toi, c’es très intrusif, tu as beau savoir qu’elle n’a pas conscience de cet aspect et qu’elle le fait par affection, il n’empêche que cette promiscuité est lourde et parfois difficilement supportable.

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    1. Par promiscuité qui produit une excitatin et opportunité. Et ce qui fait qu il passe a l acte, c est que l interdit na pas èté énoncé ou pas suffisamment pour qu il soit intégré.

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    1. J’en parle vaguement dans mon article. On n’a quasi pas de données sur le sujet et ce n’est pas l’inceste que l’on rencontre le plus dans les cabinets des psys. Comme je le dis il y a souvent une transmission ‘familiale’ à ce type d’abus, mais il a fallut que cela commence. J’ai rencontré plusieurs raisons : soit la mère présente une homosexualité latente, soit elle prend du plaisir à donner du plaisir à l’enfant, soit elle prépare l’enfant à sa future « vie de femme », soit la mère est border line et la mère qui se rêve masculine et qui pénètre l’enfant.

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      1. Homosexualité dans ce cas je dirais . Elle a une petite amie . Ce n’est donc pas de sa faute alors . Si elle avait pu vivre son homosexualité refoulé alors elle n’en serait pas arriver là.

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        1. Et si l’enfant en grandissant à compris et qu’elle a grandit en faisant chanter sa mère pour avoir ce qu’elle voulait . …..

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  6. Bonjour Vergi,
    j’ai subi l’inceste et le viol nièce/oncle entre mes 8 ans et mes 14 ans.Je vivais chez mon oncle suite au décès de mes parents.Cela s’est passé dans l’obéissance et la soumission la plus totale. Je ressens de la honte suivie par une grande culpabilité car je faisais aussi des gestes (masturbation, fellation). Comment expliquer que j’aurais préféré subir l’inceste dans la violence (je te prends, je te jette et je t’insulte) que dans la gentillesse (je t’aime et je te le dis, je te caresse). Pourquoi la honte et la culpabilité sont-ils si difficile à dépasser ? J’ai 48 ans maintenant et je suis une thérapie en face à face depuis 15 mois. J’ai du mal à verbaliser encore maintenant et les émotions sont tellement enfouies que le travail est difficile. Ressasser mes souvenirs à chaque séance me fait tellement souffrir. Comment continuer mes rencontres avec ma psy avec cette difficulté pour verbaliser. merci

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    1. Ah vous me faites penser à Vivi (avez vous lu son témoignage ?). Le fait qu il n y ait pas eu violence vous fait croire que vous êtes fautif. Vous vous en voulez à vous même, vous auriez du vous rebeller, dire non… vous vous dites que vous l avez cherché. Mais ce sont les adultes qui auraient du prendre leurs distances. Comment un enfant peut il dire non ? Comment s’opposer a 1 adulte ? L’adulte, sous couvert de gentillesse, a abusè de votte demande affective et il y a répondu par de la sexualité. Après tout, et c’est la où vous bloquez, pour vous cette attention c’était toujours ça de pris. Ressasser ne sert a rien il faut analyser, comprendre. Et j’ai envie de dire vous avez honte ? Vous êtes coupable ? Ok et après, si c’est vrai pourquoi c’est si difficile d’être coupable ?

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      1. « et après, si c’est vrai pourquoi c’est si difficile d’être coupable ? » Je comprend pas ce que tu veux dire? C’est le côté « c’était ça ou rien » qui fait qu’on se sent coupable, honteux? Le fait d’avoir dû prendre ce qu’on nous a donné de manière inadaptée plutôt que rien avoir du tout?
        Si c’est dans ce sens là, on est coupable seulement d’avoir demandé ce qui devrait etre un droit à savoir de l’affection, de l’attention.
        C’est ensuite l’adulte qui n’a pas su détecter à bon escient la demande et surtout qui y a répondu de manière inapproprié.
        Ce qui me dérange le plus dans la honte ressentie c’est le fait que les gens puissent penser que c’est moi qui est été en demande! « Oh la honte! Tu n’avais qu’à pas rester ou y revenir sans reagir » même si c’est la réalité mais la demande n’était pas celle de la sexualité mais bien de l’affection, la tendresse, le contact et la bienveillance. C’est le côté doux, tendre, attentionné et bienveillant qui fait qu’aujourd’hui c’est encore plus dure. Parce que l’agresseur donne ce qu’on attend mais de manière abusive, intrusive. C’est un piège dans lequel on est enfermé, perdu parce que si on dit « stop » on perd tout et on meurt, ( c’est ce qui me vient en l’écrivant.) Il y a ce paradoxe entre ce vide affectif et cette personne plus forte, adulée, qu’on a pas envie de décevoir qui est prête à nous donner un semblant de ce qu’on pense être de l’affection pour remplir ce vide. Et lui le sait, le sent que tout lui est offert comme sur un plateau, qu’il n’a juste à cueillir l’interdit en toute quiétude; on s’offre presque sans rien dire pour avoir juste au moins ça. Je sais pas si on s’en rend compte sur le moment, je crois pas. Dans un 1er temps, on pense pas à mal; et puis après on est piégé ! C’est ça qui est agaçant, culpabilisant, et qui fait se sentir sale( comme si on avait choisi de se rouler soi même dans la boue), mauvaise parce qu’on a ce « je ne sais quoi » de responsabilité dans notre demande. Mais en aucun cas la responsabilité de l’abus ni des violences. Sans ce besoin, cette attente il n’y aurait pas eu la possibilité, ni la porte ouverte aux abus.

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        1. Mais qui sait ce qui t est arrivée ? Si certains pensent que c zst de ta faute et bien ceux là ils n ont rien à fzire dans ta vie.
          Ce que je veux qu imaginons que ok la victime est coupable d avoir laissè gaire ou d avoir cherché, et alors ? T es coupable et tout le monde s en fout. C est pas l autre qui va se plaindre, il a obtenu ce qu il voulait. Le monde ne va pas venir frapper a ta porte pour t emmener au tribunal ou pour te punir. Tu te punies seule paece que tu cherches à refaire le passé. Si j avais pu, si j avais su…
          Tout cela n a étè possible que parce que l agresseur savait qu il ne risquait rien, l enfant ne pouvait pas parler ou il n aurait pas été cru. Ce qui arrive arrive par opportunité, sinon l adulte abuseut ne l aurait pas fait.
          On parle de double abus : sexuel mais aussi abus de confiance.

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      2. Le sentiment de culpabilité vous agite et vous décentre.Le fait de se sentir coupable vous fait éprouver des regrets mais aussi des remords. Vous voudriez avoir fait quelque chose ou pas fait quelque chose.Et comme vous n’y pouvez rien changer vous êtes malheureux dans le présent à cause du passé et continuez à l’être dans le futur.
        Il y a le moi d’avant qui a fait ou pas fait et il y a le moi d’aujourd’hui qui réprouve ce qui a été fait ou pas fait, il y a le moi victime qui souffre et le moi qui suit une thérapie.
        Il faudrait que je fasse appel à mon sentiment de responsabilité qui va me calmer et me recentrer. Il va me replacer dans le présent et m’orienter dans le futur dans une dynamique positive.
        merci

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      3. Je suis d’accord avec juste moi quand elle dit se sentir sale. Pareil. Je fais une énorme différence entre je me sens sale (et c’est moi qui en porte le responsabilité et par conséquent la culpabilité) et le fait d’être salie. (ou là, l’entière responsabilité et culpabilité reviendrai à l’agresseur).
        Ok, je comprends la notion de double abus mais le ressentir est différent.
        C’est vrai que quelque part c’est vivre avec (si j’avais… si j’avais pas).
        Oui, effectivement la demande affective est telle que j’ai accepté. Aurais-je pu refusé? Pas sûr! Pas à 8 ans! Mais après oui! Alors peut-être que la force aurait été employée et là je pourrais me dire que j’ai été salie. Ou peut-être que cela n’aurait pas eu lieu et resterai juste un mauvais rêve!
        En fait, le truc est là! Quand ç’est dans la violence, on peut se déculpabiliser, voir la colère prendre le dessus contre l’agresseur. Alors que sous couvert de tendresse, la colère ne peut-être que contre soi. Parce qu’on sera toujours avec « et si j’avais ».
        Alors ok! Tout le monde s’en fout! Mais pas la personne abusée qui elle va aussi devoir faire le deuil du « si j’avais fait… ».

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  7. Souvent, la victime qui parle se fait rejeter par la famille, à laquelle elle est néanmoins attachée. Que faire?
    Lorsqu’il s’agit seulement d’attouchements, vaut-il mieux ne pas parler ou accepter que les proches croient que vous délirez?

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    1. A chacun(e) sa réponse. Mais si la famille ne croit pas la victime c’est que tout etait en place dans la famille pour que cela arrive. Cela veut dire regarder sa famille non plus par le prisme de l’enfance mais comme.un adulte qui pose un regard sur la réalité.
      Les attouchements sont moindre que le viol lègalement. Mais en terme de victimisation ils font souvent autant de dégáts, chaque victime a sa perception des impacts et pour le psy seule cette perception compte.

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      1. Toucher les fesses était habituel et public tout au cours de l’enfance, le bain avec le père jusqu’à 13 ans environ, poser la main sur le genou dans la voiture.
        Une fois, la main est montée tout en haut, avec la question « que ressens-tu? ». Réponse (mensonge): « Rien ».
        Cela n’a pas repris sous cette forme, la main sur le genou est restée.
        Le père nie d’être monté, la mère croit le père.

        Regard d’adulte: c’était un abus.
        Réaction de la famille: menteuse, folle! Nous ne voulons pas de toi tant que tu répètes ce mensonge.

        Ce rejet fait encore plus mal que l’abus.
        Mieux aurait valu se taire…

        La sexualité est restée coincée, de toute façon…

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        1. Il n y a pas de rejet ou plutôt ce rejet existe dès le départ puisque tout etait en place pour que tu ne sois pas crue. Comment dans.une famille peut on trouver légitime, « normal », qu un père se baigne sa fille de 13 ans ? Comment dans.une famille avec un tel dysfonctionnement veux tu qu’on te croies ? Te croire reviendrait a mettre un question toute l’organisatoon familiale, tout le mensonge sur laquelle est basée leurs relations.
          Comme pour Juste Moi, pourquoi s’accrocher a ce besoin d’étre reconnue victime par eux ?

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      2. Oui Vergi pourquoi est ce si important que nos parents nous reconnaissent victimes?😊 Ils nous ont déjà pas reconnu en tant qu’enfant alors en tant qu’enfant abusé, c’est hors de portée! Mais purée, il faut le digérer pour pouvoir avancer et ça pique parce-que ça remet notre vision de notre petit monde en cause.
        Et puis après avoir pris conscience que quoiqu’on fasse rien ne fera changer leur regard sur nous, la question est qu’est ce qu’on fait de cette relation?
        En fait, il faut en effet changer de regard. Malgré ça, même si ma colère fasse à leur réaction est retombée, je garde un ressentiment, j’ai été très déçue parce que trop dans l’attente évidement. Ils sont comme ils sont parce que certainement ils ont leurs propres problématiques qui les ont obligés à avoir certains comportements de protection d’eux-mêmes. Je comprend qu’ils ont fait ce qu’ils ont pu. Ce qui me réconforte c’est que j’ai compris que ce n’était pas moi leur enfant qui est la cause de leurs dysfonctionnements, ce n’était pas dirigé contre moi. J’ai subi leur incapacité à être responsable de leurs enfants.
        J’attends plus rien en terme de reconnaissance. Ils peuvent pas, ça serait reconnaitre pour eux leurs failles et ça serait faire face à leur propre trauma; ils n’ont pas les moyens de se rendre compte du fait de leur propres problèmes jamais réglés.
        Mais moi, aujourd’hui, je ne suis plus obligée de subir leur fonctionnement qui ne me correspondent pas.
        J’ai compris que ça ne sert à rien de me battre pour obtenir quoique se soit de mes parents. J’ai compris que mon énergie je dois la consacrer à moi même; c’est déjà me reconnaitre moi même comme victime, c’est accepter le fait que ce que j’ai vécu ne me représente pas, je dois travailler à retrouver une image différente de celle qu’on m’a imposée. Et puis juste en passant, expliquer clairement à mon agresseur les dégâts que ses actes ont eu sur ma construction et ma vie d’hier et d’aujourd’hui.

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        1. Etre reconnue victime par la famille c’est exister dans leurs yeux, c’est être aimée et ce serait reconnaître qu’ils se sont trompés. La « petite fille intérieure » a tellement besoin d’étre aimée par ses parents.

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      3. C’est fou à quel point le fait de ne pas être crue peut ôter tout estime de soi, voire l’envie de vivre.
        Moi, pendant cinq ans, ça m’avait rendue plus ou moins suicidaire, non pas au point de passer sérieusement à l’acte, mais au point de me dire deux à trois fois par jour: Mais à quoi ça sert? Pourquoi rester en vie? Pourquoi ne pas en finir?
        Ce n’était pas tellement par « souffrance », car l’acte en tant que tel n’avait pas vraiment causé de souffrance, mais par colère, par fureur contre moi-même ou contre ceux qui nient mon vécu.
        La tension a arrêté d’un coup avec le décès subit de ma mère, à ce moment-là, il n’y avait plus de discussion – et mon père avait gagné.
        La mauvaise estime de moi, la haine pour moi-même, l’impression de ne pas mériter le bonheur est restée…

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  8. Des fois c’est un psy qui n’y croit pas trop. Ma mère m’avait envoyé chez son psychiatre qd j’était ado. Il m’avait dit que les petites filles pouvait s’imaginer des choses, que c’était une réaction du cerveau surtout avec son père. Encore aujourd’hui j’ai des doutes que les souvenirs que j’ai soient bien arrivé.
    J’ai dis aussi au psychologue que j’ai vu dernièrement que j’avais des fois des doutes que ce soit bien arrivé; Des fois des doutes, puis qd je suis pris dans ces flash et horrible ressenti, je me dis que ce n’est pas possible que ce ne soit pas arrivé. je lui avait demandé si c ‘était possible d’inventer et d’avoir des flashs et des souvenirs comme ca, il m’a dit que oui mais que ce qui comptais c’est ce que moi je pensais. Mais donc ca veut bien dire qu’on peut réellement inventer de ce que je comprend.
    Ma psychiatre qui connaît tout mon histoire m’a dit que j’avais qd même bcp de signes et réactions qui faisait pensé a un vécu pareil. Je lui ai même demandé si j’avais pas une maladie mental, ou des faille de psychoses, elle m’a dit que non.
    Sinon, comme j’ai parlé a une psychologue qd j’étais petite, j’ai aussi eu droit au discourt que c’est la psychologue qui m’a induit ca ds la tête.

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    1. Ah grande question que celle de la réalite des faits. Le psy fait confiance à son patient mais si le patient doute lui même comment savoir ce qui est vrai ou pas ? La question est de savoir à quoi ça servirait d’inventer des choses aussi horribles ? Quel serait.le gain.? Ce serait quand même plus sympa d’inventer des souvenirs roses plein de licornes douces que des abus sexuels non ?

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  9. j’ai eu tout à perde dans l’histoire. Ce que je voulais c’est ne plus aller chez mon père. J’ai tout fais pour ne plus y aller. J’avais pourtant tout ce que je voulais là, mais je ne voulais jms rien.
    Par contre je pense que le cerveau peut effectivement se tromper. J’ai des réactions très étrange avec le psychologue que j’avais été voir pour ces faits justement. Dés que j’ai ds ma vie des élément qui me rappelle ce psy, j’ai des angoisses assez forte, j’ai peur. pourtant ce sont des éléments de lui, pas des personnes qui m’ont fait du mal pour de vrai. Qd je vois un homme du style de ce psy dans la rue ou qqs part, je pars en angoisses.
    J’ai un collègue qui à des traits de ressemblance, et je n’arrive pas a avoir une discussion avec lui. Je pense direct a ce psy et je me sent mal, et les angoisses et flash de mon père reviennent. Et comme on travail avec des enfants, qd je le voit avec une petite fille, c’est l’horreur pour moi. Je ne peux pas regarder. C’est perturbant. J’avais pas ca qd j’était en thérapie avec lui, ca à commencé quand j’ai arrêté la thérapie. Je crois que le fait d’y aller ca me remettais les idées en place. Je fait pareil avec ma psychiatre aussi, c’est encore plus étrange!

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  10. « auquel on obéit et avec une compagne qui n’est pas dans l’opposition. »
    Je peux confirmer…

    « Ensuite, la fille est encensée. Le père la trouve magnifique, superbe, parfaite. Il la chouchoute, c’est sa préférée. Il peut lui acheter des robes, l’accompagner dans les magasins pour l’aider à choisir ses vêtements… Dans tous les cas, c’est la plus belle. La princesse qui prend la place de la reine. »
    Tout à fait!

    Pour le reste, la sexualité semblait marcher très bien entre mes parents, pour le moins selon les cris que nous entendions régulièrement, tout au long de l’enfance & adolescence. Par contre, mon père trompait systématiquement ma mère, parfois avec des filles dont il disait qu’elles me ressemblaient, il parait même qu’il a essayé avec une copine à moi… plus tard, il faisait de moi sa confidente, ce que je lui reproche également…

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