Les 2 loups

C’est une histoire qu’on se raconte depuis la nuit des temps.

Un soir, le petit fils d’un vieux chef indien vient rendre visite à son grand-père. Il admire toujours le calme et la sagesse du vieil homme et lui demande d’où lui viennentt ces forces.

Alors son grand-père lui raconte l’histoire des deux loups, histoire qu’on se transmet de génération en génération.

« A l’intérieur de chaque individus vivent deux loups. Ces deux loups sont en combat continuel, jamais le combat ne s’arrête. L’un des loup est triste et méchant. Il ne vit que dans la colère, la jalousie, l’envie et la violence. Il se sent inférieur, il se met sans cesse en échec et cela le pousse à la destruction. Le second loup est joyeux et gentil. Il est bon et heureux, il vit dans la joie, l’amour, la bienveillance, l’empathie, la générosité et il connaît bien des succès. Ce qui lui donne sa force c’est son bonheur de vivre… ».

L’histoire s’arrête. Et le petit-fils demande à son grand-père « mais s’ils se combattent, lequel des deux loups gagne ? »

« Celui que tu nourris » répondit le vieux chef.

Cette histoire tente d’expliquer par métaphore qu’on peut faire des choix de vie et de comportements. Et que ces choix reposent sur la volonté d’être d’un côté ou de l’autre.

Ce que cette histoire ne dit pas c’est comment on nourrit le loup que l’on choisit ni pourquoi l’autre survit.

J’ai d’abord envie de dire qu’il n’y a pas de mauvais choix. La tendance générale serait de dire « mais il faut choisir le gentil loup, celui qui est heureux et qui vit dans l’amour ». Mais en vertu de quoi cela est-il le bon choix ? Je n’en sais rien, mais chacun fait un choix. Et ce choix change parfois en fonction des moments de la vie. Le tout est de ne pas regretter d’avoir changer de loup.

Mais partons du principe que c’est le gentil loup qui est choisit, comment le nourrit-on ? Que lui propose-t-on pour qu’il reste joyeux et qui émette et reçoive de l’amour ? Il n’y a pas de solution toute fait, chacun aura les siennes, mais ces solutions doivent aller dans le sens du loup. Des choix de joie et de sincérité nourriront la gentillesse et l’amour et vice et versa.

Pour autant que devient l’autre loup ? Il est toujours là. Il attend que quelque chose vienne le nourrir et lui permette de gagner le combat. Ce qui veut dire que ce loup il ne faut pas l’oublier, il faut faire attention à lui, il faut entretenir sa faiblesse. Le laisser loin, au fond, faible, peu importe le terme, est aussi un travail.

Il est très facile de basculer de l’un à l’autre loup et c’est une volonté que de ne pas laisser le mauvais loup gagner. Souvent, dès la présence d’une pointe de colère, d’envie de faire mal, il se mettra en avant en criant  » je suis là, je peux tout détruire, fais moi confiance », mais il s’agit de le repousser, comme secouer la tête pour faire tomber une poussière sur les cheveux, afin qui retourne loin, tapi et affamé et que le gentil loup parle, agisse dans le calme et la sagesse.

Comme toujours, et c’est toute la difficulté, il est plus facile de faire grandir le loup en colère que le loup généreux. Il grandit plus vite, surgit plus vite et cela demande moins d’efforts. Alors pour que le gentil loup reprenne le dessus il faut faire plus d’effort, il s’affaiblit vite et une fois affaiblit a du mal à reprendre le dessus. Opter pour le loup mauvais est juste une solution de facilité, option qui nécessite peu d’entretien. Opter pour le loup bon est une solution fatigante, qui nécessite un gros travail d’entretien parfois. Ce n’est pas une solution économique. On dit toujours « le bonheur ça se travaille », le bonheur je ne sais pas, mais le bien-être, la joie et le générosité c’est un vrai travail sur soi, en soi.

2wolves

 

 

35 réflexions sur “Les 2 loups

      1. Cela veut dire qu’on est tous un peu dissocié/ clive?
        Le loup méchant plutôt que de le mettre dans un coin, j’ai l impression qu’ il faut essayer de comprendre ce qui motive au fond sa rage et sa colère. Histoire de calmer la bete.

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        1. Tout à fait. Mais il ne cesse pas d exister pour autant. Il devient plus petit, pmus faculement contrôlable. En fait plus l’un grandit plus l’autre s’affaiblit.

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  1. C est une histoire qui me tient à coeur pour pas mal de raisons, la sagesse ancestrale, les Amérindiens, les loups, les forces qui s opposent à l intérieur, et je suis contente d avoir pu lire sur le « comment ».
    Merci Vergi.

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  2. Peut être que je me trompe mais on peut aussi tirer beaucoup de plaisir à détruire et en faire même un leitmotiv. Est ce que le loup 1 et 2 s’entremeleraient ? Puisque le bonheur/la satisfaction se trouverait dans le malheur ? Est ce possible ?!

    Le loup gentil nous mènerait au bonheur parce qu’on apprendrait à d’être satisfait de ce que l’on a, et le loup en colère de part son insatisfaction insatiable nous entrenerait à la destruction.

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  3. comment vivre sa colère sans violence, sans la diriger vers quelqu’un ou quelque chose de physique , sans faire de tort ni à soi ni aux autres ?
    Gérer ses émotions sans tuer ce loup, c’est possible ?

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    1. Mais le but n’est pas de tuer le loup, si on part de cette idée il va se rebeller et tenter de prendre le dessus, qui ne se débattrait pas face à la menace de la mort ? Non, le but est de l’amener à collaborer avec l’autre loup car la colère est utile et à lui faire comprendre que ce n’est pas lui qui décide, mais il doit vivre.

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      1. plus je focalisais à éliminer cette colère, plus elle revenait, et plus forte . Je prends maintenant du recul dessus, quand elle arrive, je la laisse passer avec plus de compassion car elle signale quelque chose qui me dérange

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        1. Exactement. Comme toujours plus on lutte contre une pensée plus on y pense. Aussi il faut lâcher prise pour qu’elle soit moins présente.

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  4. Je relis cette histoire que je trouve très belle.
    Je fais le parallèle avec ce que m a dit ma psy concernant mon vide…Vide que je tente de chasser, de tuer à tout prix…(en remplissant de pleins de choses que j’aime…ça ce n’est pas le souci) sauf que je m épuise à la tâche (tâche vaine qui plus est…remplir un puits sans fond…j’ai plutôt l’image d’un abysse d’ailleurs)…et là elle me dit qu’il ne faut pas que je cherche à le tuer car c’est comme si je tentais de tuer une partie de moi mais plutôt que je l’apprivoise…car plus j’essaye de le remplir plus ça le renforce m a t elle dit (et là j’ai pas tout compris).
    Cela dit ce constat de chasser/tuer le vide à tout prix me désespère car je vois que je m epuise, que je me sens vidée autant que débordée d’ailleurs c’est bizarre…mais le truc c’est que lorsque je me « pose », je ne ressens plus rien et il n y a plus rien qui m anime comme si j’étais morte tout en étant là physiquement (l impression d être envahie par le vide). Et forcément je lutte de toutes mes forces pour ne pas replonger dans cet état…je me sens impuissante dans cette chasse au vide mais elle m’a dit que je n’avais pas à être puissante puisque ce ne doit pas être une lutte.
    Alors apprivoiser le vide…j’aimerai bien même si je ne sais pas du tout comme faire concrètement…mais quand elle m’a dit que c’était un travail sur le contenant à faire et non pas sur le contenu, j’me suis dit que concrètement y avait peut être rien à faire…poser des mots peut il suffire ?
    Parce que j ai vraiment pas l impression d avancer là dessus, je butte à chaque fois, je fais les mêmes constats mais c’est rebelotte…bah c’est… désespérant…

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    1. En effet il vaut mieux ne pas tuer cette partie, car elle fait partie de toi, c’est toi. C’est une dissociation sombre qui a eu son utilité à un moment donné avec laquelle il va falloir entrer en communication, puis la comprendre, lui donner des arguments pour qu’elle cesse son « travail » et la réassocier au reste.

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      1. Merci beaucoup parce que je ne comprenais pas pourquoi je me sentais encore persécutée alors qu’il me semblait avoir quand même bien avancé au niveau de mon transfert…
        En fait je me suis aperçue que c’est lorsqu’elle m a demandé par rapport à mon travail ce que je répondrais à des patients et que tout en répondant, il y avait une partie de moi en colère contre elle…du coup même un sourire de sa part lors de la suite de l entretien et je me sens agressée, persécutée. Ce matin j’ai l’esprit complètement embrouillé et je me sens dispersée…j’ai l’impression d’avoir une partie de moi en colère qui détruit ou se défend plutôt, une qui de nouveau a peur d’être lâchée par elle et qui refait surface (les 2 ne sont pas justifiées de tte façon) et une qui arrive à relativiser…à peu près…
        Bonne journée

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  5. Merci pour ta réponse Vergi…ça m éclaire parce que je n’avais pas pensé à une dissociation (même si ma psy m’a parlé de « partie de moi » lors de cette séance et qu’ à d’autres,elle me parlait de dissociation effectivement.)
    Le problème c’est que je ne sais pas si c’est toujours la même partie de moi qui s’exprime…
    Ta réponse m’a permis de faire un lien… je remarque que ce sont souvent ces séances là où je me sens persécutée par ma psy (où je me sens agressée et du coup je ressors en colère contre ma psy…colère « rentrée »car ça ne se voit pas…) alors on a déjà analysé cela par rapport au transfert, au fait que je rejoue…et rejoue une scène… alors même si je parviens à prendre du recul ben il n’empêche que je ressens tjs cette persécution/agression de sa part. Du coup je me demandais…est ce qu’une dissociation peut se défendre ou agresser l’autre ? Et prquoi ? Pour empêcher une autre partie de s exprimer ou pour éviter de se ré associer ou…? Ou cela n’a rien à voir avec ça ? Même si je fais ce lien là…

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    1. Oui certaines dissociations sont agressives, c est leur rôle défendre contre l agresseur. Et le psy avec ses questions qui obligent a revivre la scène peut devenir un nouveau persécuteur. Pour y avoir été confrontée plus d une fois, ce n est plus du transfert. Le psy devient agresseur. Il lui faut changer de posture, ne serait ce que de place ds son cabinet.

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      1. Si on dit à notre psychologue qu’il devient notre agresseur et qu’il doit changer de place dans son cabinet. Il va peut être nous prendre pour dingue 🙄

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        1. Mais ta r3ponse démontre ton attente d approbation, l envie d être la « gentille fille », la peur du regard de l autre et ton angoisse de la folie.

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        2. C’est vrai que j’ai peur du regard de l’autre. Et de devenir folle quand je fais des crises de panique en pleuve nuit.
          J’ai déjà demandé à ma psychologue analytique de changer de place. Je viens de m’en souvenir. Et je me rends compte que c’est lorsqu’elle est derrière son bureau (sa manière de recevoir habituelle) que je suis le plus mal. Toutes les fois où l’on a fait les séances du même côté lune de l’autre, ça se passait mieux. Bien sûr pas trop près non plus, c’est moi qui choisit la distance.

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  6. Merci Pilouface pour tes commentaires de ce que tu traverses. Je ressens vraiment le même type de parties comme ça qui sont énervée après la psy celle qui me suit en analytique à cote de mon domicile. Elle m’avait évoqué un transfert négatif, mais aussi du clivage. J’ai une partie qui veut aller mieux et s’en sortir, j’en ai une autre qui est déprimée et veut mourir, une qui est très en colère, et je passe de l’une à l’autre plusieurs fois par jour, ça m’épuise, j’ai souvent très mal à la tête. Je ne savais pas trop que je dissociais mais des fois je me sens tellement une autre que je ne sais plus ce qui m’arrive, j’arrive pas à me calmer et ça tourne vite dans la tête au point que je le sens partir dans un au-delà la nuit comme si j’allais mourir pour de bon car la tête disjoncte. J’en ai marre de vivre ça.

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      1. D’après la psychologue en Emdr, j’en ai plus que deux. D ailleurs elle m’avait fait repli un questionnaire pour déterminer le degré de dissociation. Quant à la psychologue en analytique, elle m’a déjà parlé plusieurs fois de clivage. Voir en tout blanc ou tout noir. Il m’arrive de me sentir partir quand je suis en séance, une douleur toujours là même du côté gauche de la tête et puis je me sens comme dans le coton. Ce n’est pas désagréable en soi sauf que je ne me sens plus là et je l’ai dit à la psychologue avec qui je travaille en analytique, que je me sentais partir et que soit je sens que ces mots, je ne mets plus de sens, c’est comme si elle me saoûlait, j’entends sa voix mais je n’arrive plus à suivre et comprendre ce qu’elle dit, je ne peux plus réfléchir. Je lui ai dit alors elle me reexplique mais ça change rien, j’ai l’impression qu’elle ne comprend pas vraiment ce que je traverse et c’est à ce moment que bien souvent je m’énerve et je l’envoye balader et je me mets en colère ou alors je ne parle plus et elle me dit rester avec moi. Mais en général si ça commence en séance, toute la séance est « foutue » je n’arrive plus à revenu et des fois ça peut durer plusieurs jours avant que j’atterisse. Je sens que je ne suis plus moi mais même en faisant des choses pour être dans ma réalité, je reste ailleurs.

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  7. Je reprends cette réponse de Vergi adressée à Pilouface.
    « Oui certaines dissociations sont agressives, c est leur rôle défendre contre l agresseur. Et le psy avec ses questions qui obligent a revivre la scène peut devenir un nouveau persécuteur. Pour y avoir été confrontée plus d une fois, ce n est plus du transfert. Le psy devient agresseur. Il lui faut changer de posture, ne serait ce que de place ds son cabinet. »

    Quand on le psy devient l’agresseur, en général c’est totalement inconscient. Le patient ne s’en rend pas compte. Avec votre réponse, on comprend que le psy doit changer d’endroit dans le cabinet. Mais nous on apprend cela à la lumière de vos écrits sur votre blog. Mais sinon, nous n’en savons rien. Si en sachant cela, et que l’on se rend compte que le psy a une position d’agresseur soit parce qu’il nous le dit, soit parce que l’on s’en aperçoit, en disant au psy de changer de place, c’est quand même un peu étonnant, le psychologue connaît son métier et ce qu’il a à faire. Ce n’est pas à nous de lui apprendre parce que l’on a lu ça ici sur votre blog. Je pense que cela peut créer des incompréhensions. A la force de lire des choses sur ce blog, on peut être tenté de donner des ordres au psychologue comme le patient qui connaîtrait mieux le métier de psy. Du style, moi je sais, vous devez vous déplacer quand je vous agressé car j’ai lu ça sur le blog d’une psychologue qui tient un blog. Je ne sais pas comment les patients qui lisent ici, arrivent ensuite en séance à mettre en situation, cela créé comme une tierce personne dans la thérapie et me semble à mon avis pas simple à toujours faire concorder.
    Si d’autres lecteurs veulent partager leurs avis sur l’élaboration du travail avec leur psy, tout en intégrant ce qu’ils lisent ici, cela m’intéresse beaucoup ?

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    1. Ce n est pas a toi de lui dire. C est juste une info parmi d autres. Normalement lorsque le psy prend conscience du transfert et du contre transfert c est a lui de le proposer. Maintenant changer de place n est pas une obligation. Il peut y avoir simplement changement de positionnement ds les questions posées.

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    2. Je crois quand même, que chercher des réponses sur ce blog plutôt que de poser les questions à ton psy, n’est pas le signe d’une grande confiance en lui. Pour moi, si la lecture du blog te pose question (s), le mieux est d’en discuter avec ton psy, mais autrement qu’en lui intimant l’ordre de se déplacer ! Remarque bien que si tu faisais ça, avec sa réponse tu comprendrais quelque chose …

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      1. Tout a fait. Il y a des commentateurs/trices qui dont lire un article du blog a leur psy ou qui disent « j ai lu sur un blog que… ». Ca a le mérite d ouvrir une discussion et de permettre d aborder une question qui autrement ne le serait pas.

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  8. Euh…au risque de poster mon com pr la 2eme fois (ou 3eme 😑) mais j ai eu des soucis de connections avec wordpress et comme mon com n apparaît pas ds les com en attente de modération…j ai un doute…donc si c’est le cas désolée.

    @Marilou comme le dit Vergi c est une info parmi d autres. Perso je ne me permettrai pas de demander cela à ma psy…quoique à bien y réfléchir je lui ai déjà demandé de changer de place…enfin de tourner son fauteuil pour qu elle ne puisse plus me voir (c est pas mieux en fait 😂)…bon elle a refusé. On a discuté du pourquoi de ma demande et j ai compris ce qui se jouait. Mais bref ce n est pas le sujet.
    Lors de ma séance d aujourd hui, je lui ai parlé de ce que j avais ressenti lors de la dernière séance (mon sentiment de persécution et d aggression) et…elle m a proposé de m allonger (ça faisait qq temps que j étais repassée en position face à face) et elle ,du coup, a changé de place. Elle ne m a pas expliqué le pourquoi mais j ai tout de suite pensé à ce qu avait dit Vergi. Je suppose qu il y a des psys qui expliquent davantage que d autres… et puis c est vrai que du coup je ne lui demande pas d explications.
    Alors voilà pour te répondre Marilou, le blog de Vergi me permet (m a permis) de poser des choses que je n osais pas aborder avec ma psy dans un 1er temps…mais que je finissais par aborder qd même 😊. De toute façon si je ne les aborde pas avec elle, je bloque. Après est ce que ça me fait avancer moins vite si je pose d abord ici mon ressenti au lieu de l aborder en séance 🤔…pas sûr…je pense que ça m a permis de prendre du recul les nombreuses fois où j aurai arrêté ma thérapie sur un transfert négatif par ex…
    Et puis parce je suis sans doute plus à l aise à l écrit…ça joue aussi c est sûr.
    Le blog ne remplace ma psychothérapie mais il me permet de mieux me comprendre et comprendre ma thérapie… et puis Vergi explique beaucoup et de façon claire et il y a biensur tous les commentaires des autres qui sont une réelle richesse…partage d expériences…
    Donc j en profite pour te remercier Vergi pour ton blog ainsi que les commentatrices (teurs) ☺

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  9. Merci Man’ et Pilouface pour vos réponses.

    Man’ j’aurais été capable de dire à ma psy qu’il fallait qu’elle dendroit dans le cabinet si je la sentais comme agresseur.

    Pilouface, ma psychologue qui s’inspire de plusieurs approches mais qui travaille en analytique, m’a déjà proposer de changer de place quand je suis mal à l’aise face à elle. Il y a un bureau entre nous. Qu’elle avait certains patients qui faisaient la séance proche de la porte sans même la regarder et qui ont fait cela longtemps avant de venir à son bureau face à elle. Elle m’a déjà dit que je pouvaise tourner pour n’a pas l’a regarder, mais je ne comprends pas ce genre de propositions. J’accroche pas et je ne comprends pas trop l’intérêt. Sinon, j’ai déjà parlé du blog, et j’ai mee demandé la différence entre le clivage et la dissociation car ma psy en Emdr dit dissociation alors que la psychologue en analytique dit clivage.
    Elle m’a répondu le clivage c’est voir tout en noir ou blanc, sans qu’il y est de place pour le gris.
    La dissociation elle m’a écrit que c’était : « un puzzle éclaté en différentes parties qui ne sont pas identiques ».
    Après je lui ai parlé du blog dans donner le nom et j’ai dit qu’il était tenu par une psychologue qui expliquait qu’il fallait reassocier les dissociations ce qui permettait de revenir à un clivage, que l’on peut ensuite travailler.
    Elle m’a regardé en ne semblant rien comprendre. Elle me disait que la psy Emdr utilisait le mot dissociation pour sûrement dire la même chose qu’elle qui utilise le mot clivage.
    Je sais aussi que la psychologue analytique s’inspire de la dynamique émotionnelle dans son approche (Étienne Jalenques) Elle utilise plusieurs courants mais elle dit être dans le courant principal Freudien. Avec un côté de travail plutôt centré sur l’émotionnel.
    Il y a aussi d’un côté elle dit m’accompagner et régulièrement elle me dit vous être libre, vous pouvez voir quelqu’un d’autre, peut être je ne vous conviens. Du coup, j’ai énormément de mal à m’appuyer sur ce soutien. Le lien me semble fragile à cause de ça.

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  10. Finalement, j’ai rencontré un clinicien en Emdr, pour avoir un autre regard. Au final, on ne trouve pas plus dinfos sur lui non plus. Il faut dire qu’en général on ne trouve pas beaucoup d’éléments pour vérifier si un psychologue est réellement psy. Mais bon à un moment, on est bien obligé de faire comme ça. Pour l Emdr les annuaires sont quand même présent. Finalement je préfère continuer avec ma psychologue en Emdr, même si tu me dis qu’elle ne fait pas d’autres choses à côté. Je lui ai demandé et elle m’a répondu. Et si elle travaille à côté et elle a toujours répondu à toutes mes questions quand elle le pouvait. Cet autre psychologue en Emdr était vraiment très bizarre. Chaque chose que je disais problématique pour moi, il ramenait ça aux autres, en gros j’avais aucun souci tout allait bien. Heureusement qu’il m’a fait gratuit la séance de rencontre parce que ça ressrmblait à du n’importe quoi, sa façon de procéder.

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