La page où on dit ce qu’on ne dit pas ailleurs

Voilà c’est LA page.

Celle où vous pourrez laisser un commentaire joyeux joyeux que vous ne saviez pas où mettre ailleurs.

Celle où vous pourrez des questions sans rapport avec le reste ou ce qui vous vient dans la tête.

Celle qui peut ne servir à rien comme apporter de grandes réponses.

Celle où vous direz ce que jamais vous n’avez pu dire.

Bref, LA page essentielle.

A vos claviers !

2 382 réflexions sur “La page où on dit ce qu’on ne dit pas ailleurs

  1. J avais une question. Est-ce frequent les gens qui n arrivent pas à émettre un jugement positif sur eux. Genre difficile d émettre une moindre remarque positive?

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    1. en therapie depuis bientot un an, je suis perplexe par mon incapacité à avancer pleinement et avec authenticité, je suis dependante affectivement, tres sensible à la critique, suceptible au plus haut point et au point mort

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  2. Pourquoi je suis stressée avant d’aller à certaines séances ? Là, 30min avant l’heure, je commence à me sentir pas bien, envie de m’enfouir sous ma couette, me cacher :/ :/

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  3. Salut Vergibération,

    Je suis masochiste, je n’assume pas, d’ailleurs est-ce qu’un jour je le dirais à ma psy ? Je suis en pleine réflexion à ce sujet…
    Bref, je voulais savoir si tu rencontrais beaucoup de maso lors de tes consultations, en gros est ce que les gens comme moi sont fréquent? Est ce qu’ils se dévoilent à toi ? ( c’est bizarre comme demande j’en conviens lol) Et aurais-tu de la littérature à me conseiller pour que je puisse mieux comprendre cette sexualité qui est la mienne ?

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    1. Alors il y a plusieurs formes de masochisme tout dépend de l origine (trauma, première experience, abus sexuels…). Qur le principe oui il y a pas mal de maso mais a des degrés divers : entre une claque et la torture au cutter il y a un abîme.
      Si les patients n ont pas tjrs conscience d êtrr maso on fini par l aborder car la sexualité sera questionner et donc les penchants sexuels, le vécu dela sexualité, les attentes et les ressentis sont abordés. Je crois que la olupart des psy ont en tellement entendus que plus rien de les effarouche. Et un psy qui s offusquerait ou ne supporterait pas d aborder ce type de sujet doit être « quitté » au plus vite (et même il devrait changer de métier).
      https://www.cairn.info/revue-figures-de-la-psy-2001-2-page-93.htm

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  4. Bonjour vergi,
    J’ai une question, je vois un psy pour de l’emdr, et il y a un début de séance ou il me sort que l’un de mes parents à en gros « raté sa vie », alors, premièrement j’étais outré de ce « constat  » car c’est un bon praticien, mais je trouve ça inapproprié, je ne voyais pas ce que mes parents venaient foutre dans l’histoire, et puis mes parents sont très heureux et comblés, bien évidemment personne n’a une vie toute rose toute lisse, mais enfin, il y a eu deux, trois commentaire comme ça, et il n’avait pas l’air d’avoir conscience de l’impact que ça peut avoir de telle parole, il le disait vraiment comme s’il en était persuadé, il est peut-être psy mais je ne pense pas qu’il soit en droit de dire si quelqu’un à raté sa vie ou non! ça m’a réellement déstabilisé, j’ai vraiment trouvé ça déplacé, c’est un bon praticien et je ne veux pas partir pour un commentaire qui devrait me passer au dessus, mais ça reste en travers de ma gorge. D’autant que je sais qu’il ne disait pas ça pour m’aider dans quoi que ce soit, c’était vraiment comme ça, un constat gratuit dont je me serais bien passé! J’aimerais avoir ton avis pour savoir si c’est courant chez un praticien de débiter des trucs comme ça, car ça ne me plaît pas du tout!

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    1. Je n ai pas le contexte. Mais ça peut arriver de vouloir montrer à un patient qu il idéalise trop ses parents. Comment sais tu que tes parents sont heureux et comblés ? Tu n en sais rien en fait, tu n es pas à leur place. Après tout depend sur quoi ça porte. Par ex ne pas avoir fait d etudes ou avoir éte3ouvrier tout sa vie ce n est pas rater sa vie, dans ce type de cas ce serait un jugement deplacé. En revanche, en fonction du contexte ça peut être une tentative pour que tu les descendes de leur piedestal. Tentaive maladroite sans doute dans la façon de dire. Maintenant ce qui me questionnes le plus ce n est pas ce que dit ton psy que le fait que tu en parles ici et pas à lui !

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  5. Et bien sur le coup ça m’a effectivement fait réagir, mais je n’ai pas argumenter plus car c’était une discussion vite faite avant de commencer la séance, et puis je ne sais pas, je n’ai vraiment réagis qu’en rentrant chez moi. En séance on parle peu de ma famille, je n’y suis pas du tout fermé, mais dans ce pourquoi je consulte il n’y a pas vraiment d’intérêt, donc il ne m’a jamais entendu aduler mes parents. Il m’a dit ça un peu comme ça, alors c’est vrai que je ne suis pas dans la tête de mes parents, mais je saurais s’ ils n’étaient pas heureux. Mes parents ont fait des études, se sont donné les moyens pour que nous ne manquions de rien moi et ma soeur, et étant donné qu’il ne sait que ce que je lui raconte, n’a vécu ni avec moi, ni ma famille, sur le coup j’ai trouvé cela très déplacé! en réalité il n’y avait pas vraiment de raison de me sortir ça! Enfin, si il y a récidive à la prochaine séance je lui ferais bien passer le message

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    1. Non tu ne saurais pas si tes parents n’étaient pas heureux, on ne sait jamais -sauf éclats dramatiques- ce que vivent les parents. Et c’est comme cela que cela doit être.

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  6. Bonsoir Vergi,
    Ça fait quelques mois que je suis en colère. Un sentiment sourd mais incessant. Je suis en colère contre la psy . Je ne sais pas franchement quoi faire. Allez la voir pour lui dire ou ne plus aller la voir. Le problème c’est que j’ai cette colère aussi envers moi-même.
    C’est vraiment compliqué comme situation…ça t’arrive que des patients te disent qu’ils sont en colère contre toi ou plutôt contre tes propos ?

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    1. oui et je les pousse à me le dire ! Souvent les patients s’excusent, non il ne faut pas. Il faut dire. Les patients viennent pour tout dire même leur colère. Peut être (sans doute) s’agit il d’un transfert négatif, ça doit être travaillé.

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    2. Bonjour Salabrune,
      Juste pour te partager mon vécu. J’ai des moments de colère contre ma psy. Je lui ai dit certaines choses longtemps après. Et pourtant, ça ne s’en va pas. Elle m’a dit que je l’a considérais comme le mauvais objet, et c’est du transfert négatif. Et pourtant, je continue à aller l’a voir, alors que j’ai envie d’arrêter. Elle m’a dit de réfléchir au lien qu’il y a entre elle et moi. J’ai l’impression qu’il n’y en a pas, en fait j’ai du mal à comprendre ce qu’elle me demande. J’ai évoqué l’idée d’un fil, et elle me dit de réfléchir s’il est fin ou épais, s’il est coupé à certains endroits. Bref, je me sens perdue comme toi, et j’ai aussi beaucoup de colère contre moi. Je sais pas si ça t’aideras ce que j’ai écrit. Courage

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        1. je suis fatiguée de me poser des questions en fait, c’est ça qui me met en colère. Colère parce que je ne sais pas statuer sur qui je pourrais être. La psy a sa vision (issu de 4 ans de suivi), et elle a l’air si sure d’elle, que je me demande parfois si elle n’est pas dans le vrai. Je lui ai toujours fait confiance, mais là je ne cesse de remettre en question son avis, j’ai peur d’accepter son point de vue, du coup cela crée en moi un duel intérieur, j’ai peur de me confronter à une vision positive de moi alors que depuis mon enfance on ne m’a montré que le négatif..et je crois que je transforme la peur en colère, mais la colère me fige et être dans l’immobilisme n’est pas une solution…il faut que je fasse quelque chose, mais quoi…je n’en sais rien, et revoir la psy et lui dire pourquoi pas..

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        2. « La psy a sa vision » ok, mais peut importe sa vision c est la vision de toi même qui doit changer. C est toi qui doit t aimer et évaluer positvement ce que tu as pu vivre dans ta vie.

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  7. Bonsoir Vergi…j’ai une question sur un sujet qui me très souffrir depuis mon enfance.
    Que peut-il se passer derrière le fait de se sentir envahi par les autres, comme s’il n’y avait pas d’espace entre eux et nous ?
    En présence des autres, je me sens disparaître, et l’autre absorbe toute mon énergie à la fois physique et physique, je le vis aussi comme une intrusion et une atteinte à ma liberté.. Ou encore comme une vive agression. Je suis donc jamais zen en présence des autres même sil peut m’arriver de passer de bons moments tant qu’ils sont courts. Sur le coup, je ressens aussi une profonde tristesse et de la colère.
    Je ne me retrouve que seule.
    Quand on a vécu comme ça toute sa vie… Et que je ne parviens pas du tout à changer.. Je me demande si ce n’est pas une question de construction qui a n’a pas été bien faite. Et dans ce cas, qui dit construction dit qu’on ne peut plus rien faire pour la rebâtir comme « neuve » ? Juste apprendre à vivre avec ?
    Merci énormément

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    1. La construction ne se change pas mais on peut la « redresser, mais pas seule, il faut être accompagnée par un psychologue. Il peut y avoir plusieurs hypothéses, de l abus (psuchologique ou physique) aux troubles du spectre de l autisme… il faur consulter pour reussir à cerner ce qui bloque.

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  8. Bonjour je m’adresse à vous aujourd’hui parceque je ne sais plus quoi faire. Alors voilà j’ai 19 ans et j’aime une femme qui a 31 ans elle ne le sait pas . Je ne sais pas de quel façon je l’aime mais je l’aime même si j ai mis du temps à le comprendre .Je l ai rencontré la même semaine que j ai rencontré mon père pour la première fois à l age de 15 ans .il ne m avait pas dit qu il était mon père et c était remis avec ma mère mais moi j avais compris qui il était. Je ne voulais pas lui dire parceque je pensais que c était a lui de me le dire. Depuis ma mère et lui ce sont séparés moi je lui avais donné rdv pour lui dire que je savais la vérité et on se voit de temps en temps.je vous raconte tous ça pour vous dire que j ai rencontré cette femme au bon moment et quel ma beaucoup aidé elle ma apporte de l écoute et de l attention au moment où j en avait le plus besoin mais depuis je n arrive pas a me détaché d elle ce qui n est pas du tous son cas.je sais que je suis un boulet pour elle mais je continue à lui envoyer des messages à essayer de la voir . Je n arrive plus a vivre comme ça j ai envie de lui dire la vérité mais j ai peur qu elle décide de ne plus me voir alors que moi j ai qu’une envie c est qu elle me fasse un calin qu elle me sert dans c est bras.je sais qu elle n a pas besoin de moi elle a un compagnon et un enfant. En plus je suis encore vierge a mon âge et je me demande si ça na pas un rapport avec le fait que j aime cette femme que je ne m intéresse pas spécialement au homme. Je me demande si je suis pas lesbienne. Voila je vous dit ça parceque j ai honte et besoin d aide je pense toilette temps à cette femme. J espère avoir une réponse.

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    1. Hello Mac, si je me fie à ce que tu écris tu sembles confondre les differents types d affections. Il y a plein de façon d aimer, hors là tu me donnes l impression de t être trouvé une « mère idéale » à laquelle tu t’accroches. Tu l as bien compris, tu n es pas dans sa vie. Tu as dèjà une famille -certes èparpillée et sans doute pas comme tu aimerais qu elle soit- mais c est la tienne, tu as dèjà une mère et tu dois faire avec.

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  9. Merci d’avoir répondu mais ducoup je dois faire quoi avec elle parceque j ai vraiment envie de lui dire ce que je ressens pour elle. J ai déjà essayé de l oublié mais je n y arrive pas. Que dois je faire ?

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  10. Non je ne pourrais jamais en parler à ma mère ou à ( mon père ) j en suis incapable. Consulter pourquoi pas si ça me per d avancé.

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        1. Effectivement mais elle va comme tout le monde prendre le temps accordé pour accueillir cet enfant. Le et merde c’était vraiment ce que je me suis dit, « et merde je ne me suis pas plantée, c’est pas la bière »

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        2. Je viens juste de comprendre la lien avec la 🍺 !
          Et oui elle ne sera plus ta « bonne mère » car elle va devenir mère d’un enfant auquel elle va accorder plus d’attention qu’à toi.

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        3. Non elle était déjà mère. Mais j’envisageais pas dans un futur proche stopper mes séances avec elle pour une longue période.

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  11. Un peut plus visiblement, je sais pas trop si je fais une pause ou si je tente l’expérience qu’elle me propose. J’ai un peut de temps pour réfléchir. J’ attend déjà de passer l’étape du « et merde  » lol

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  12. Bonjour, je suis un peu perdue en fait…J’ai commencé il y a pas très longtemps à aborder des petites histoires de rapports plus ou moins consentis avec le psy. Mais voilà que maintenant par moment mon corps réagit… Comme si j’étais quelques années en arrières, j’ai mal alors que, je ne comprends pas, il ne se passe plus rien, et 15 ans après il serait peut être temps de passer à autre chose. Mais ce qui me dégoute le plus, c’est que quand ça arrive, que ça me tombe dessus, que j’ai mal et l’impression de participer à un mauvais film, il se passe des choses physiologiques qui laissent entendre que mon corps apprecie ce qui se passe alors que pas du tout, j’ai mal je suis terrifiée, pétrifiée je veux juste que ça s’arrête. Je ne comprends pas pourquoi il réagit comme et ça me dégoute j’ai l’impression d’être un monstre. Et j’ai beau cherché partt, je n’arrive pas à trouver de personnes qui vivent ça comme ça aussi. Alors je me sens tellement dégueulasse différente cassé … Est ce que je suis vraiment fichue ? Ou est ce que quelqu’un a une explication rationnelle ? Je suis dsl je pose ça la comme ça.

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    1. Ce sujet a été aborde plusieurs fois ici. Le corps est ce qu il est, une fantastique machine et un parfait véhicule qui permet à notre pensée d être et de se deplacer ds l espace. Mais il réagit de façon prévisible et logique. C est comme quand tu appuis sur un interrupteur par hasard, ca declenche la lumière même si elle n est pas nécessaire. Les violneces sexuelles ne sont pas voulues en tant que telles, mais les pratiques sexuelles subies pendant les abus sont comme l appui sur l interrupteur, elles peuvent declencher du plaisir physique. Plusieurs lectrices ici ont ressenti ce plaisir dans l horrible. C est « normal » car purement réactif. Et croie moi tu es loin d être la seule, mais ça reste un sujet tabou.

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  13. C’est quoi exactement un psy superviseur?
    Je suis suivie dans un centre d’aide aux victimes. ( en plus d’un psychologue et une psychiatre ) j’ai vu une juriste et une assistante sociale, l’une d’elle m’a proposé des suivis individuel orienté psychocorporel ( c’est du corporel, mais sans le toucher, c’est écouter son corps, bouger,… )
    Ça marche bien ces entretiens individuels, il y a bcp de demande et j’accroche plutôt bien.
    elle me dit qu’elle va adapté son suivis a celui de mon psychologue, elle connaît bien sa manière de travailler et elle fini par me dire qu’elle suit les formations qu’il donne sur les suivis des patients traumatisés, et qu’il est son superviseur. Si j’ai bien compris c’est son psy aussi alors?
    J’avais pas spécialement dit à mon psychologue que j’allais dans ce centre.
    Elle m’a dit que ça me concerne si j’ai envie de dire a mon psychologue que je vais chez elle ou pas. Que c’est mon choix.
    Je ne sais pas trop quoi en penser, ça met un peu égal, mais je crois que j’aurais préféré pas savoir.
    Ce serait qd même drôle ( ou pas ) de la croiser dans la salle d’attente chez mon psy. lol

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    1. Un superviseur, n’est pas vraiment un psychologue de psy. C’est d’abord un psy avec lequel le psy fait son analyse de pratique sur un ou des cas. Mais si il y a lieu, cela peut se transformer en suivi car parfois le psychologue se fait avoir par son contre transfert ou ses jugements. Je supervise des psychologues -souvent des jeunes- et je mélange les deux.

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  14. J’ai besoin de poser quelque part… je me sens mal et triste ce soir, j’ai l’impression de ne faire que de mauvais choix, les conséquences de mes choix j’en paye souvent le prix fort, pourquoi mon chemin est si difficile ? pourquoi ma vie est souffrance ? toujours je dois trimer pour avancer. J’y laisse bcp d’énergie à chaque fois, j’ai envie que ça change, j’en ai marre de ramer. Marre des complications. C’est comme si je portais quelque de lourd, toute ma vie. Je suis découragée et fatiguée de voir que je n’arrive pas à modifier ça. Malgré tout. Comme si je suis coincée dans un schéma qui se répète malgré les nouvelles ingrédients que je choisis le resultat est le même, encore et encore… raz le bol, la coupe est pleine et je n’ai pas de solution comme condamné à revivre les mêmes choses.
    Désolé de ce message si négatif

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    1. Non tu es la bienvenue même dans ces moments difficiles. Tu sais le plus difficile n est pas de se rendre compte mais d analyser pourquoi on recommence puis de casser la roue des cycles. Ca viendra.

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        1. Mais non, l espoir, l envie, la projection ds le durur voila ce qui fait notre pulsion de vie. Accroche toi et dis toi que ton vécu traumatique est passé et qu il t est possible de construire aitre chose que ce d autres ont voulu pour toi.

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        2. Une pensée positive pour toi Flymoon. Dans ces moments là, je m’évade en pensée dans un monde différent, où j’écris les choses autrement….. je t’emmène ce soir 😉

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        3. Je m’eteint à petit feu parce que justement je vois que je n’arrve pas construire correctement et pourtant j’y croyais, j’ai changé énormément de choses dans ma vie dont un gros virage professionnel, j’ai presque tout plaqué dans l’espoir d’une nouvelle vie et malgre tout je n’arrive pas casser cette roue de cycle comme tu dis comme prise dans un engrenage par d’autres roues inaccessibles. Ça me dépasse tellement et je me sens seule face à mon destin, normal puisque seule responsable. Même avec mon nouveau psy pas sur que sa méthode me soit bénéfique.
          Merci de ton soutien, je n’aime pas ma négativité, ça fait longtemps que ça dure

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        4. Je ne sais quelles sont tes aspirations de vie, maistu sembles avoir changé pas mal de choses, trop vite peut être… il n y a pas de « nouvelle vie », c est tjrs la même avec le même passé. Ce sont juste des changements ds ta vie. Tu te dis responsable, certes, mais qui est coupable ?

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        5. Je crois que moi même je ne les connais pas mes aspirations, je pense que je suis paumée et épuisée, plus capable d’y voir clair dans tout ça. Je pensais qu’en faisant le trie dans ma vie, en remuant le passé et en créant du changement j’allais me débarrasser des vieux démons mais c’est encore là, et ça me colle à la peau. Comme condamnée je suis. Je ne me projete plus et n’arrive plus à trouver de possibles tentatives.
          Je n’ai plus envie de faire semblant et je suis de plus en plus en décalage avec les autres. Ma situation ne va pas en s’ameliorant.

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        6. Peut-être… je ne me sens pas en phase avec moi même mais en même temps je ne sais pas qui je suis donc ça va être compliqué car je ne me sens bien nul part, plus rien ne me motive, j’ai quitté mes loisirs aussi. Peut-être que je glisse doucement vers la dépression

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        7. Quelle est la démarche pour s’en sortir ?
          Ce matin j’ai informé mon psy l’arrêt de mon analyse, ce n’est pas adapté pour moi

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        8. Une psychothérapie sepble en effet plus adaptée. Et trouve un psychologue qui te parle, aveckequel tu enéchanges Mais ne baisse pas les bras.

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        9. Disons que ma dernière expérience avec la psy m’avait refroidie et certainement que j’avais choisi une methode avec de la distance, en réponse à ça.
          Merci, je prends de l’espace…heureusement que le blog est extensible

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        10. @ Flymoon, non ne perds pas espoir. 🙂 Peut-être que tu as fais beaucoup de changements dans ta vie rapidement. Mais je trouve ça super courageux. Peut-être laisser le temps à ton psychisme de se reposer pour pouvoir tout gérer…. Je t’envoie un gros paquet de pensées positive. 🙂

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        11. Merci Vivi pour tes pensées positives et ton avis. C’est beaucoup de chamboulements en peu de temps par rapport à ce que je peux encaisser. Ça prouve encore une fois que je ne m’écoute pas suffisamment, je me prends encore une bonne claque.

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        12. Le coupable oui, j’ai analysé en thérapie le, voir même les coupables mais je suis adulte depuis bien longtemps et donc responsable de mes choix, et donc de la vie que je souhaite et la ça coince, je realise que je ne maitrise pas tout et malgré les précautions que je prends, je me retrouve dans le même schéma. Comme un élastique dans mon dos qui me ramène dans les galères. Je crois que j’ai vraiment besoin de repos sinon je risque le naufrage. J’ai voulu m’attaquer aux rapides pensant accélérer les choses et je constate que mon embarcadère n’est assez résistant pour cette manoeuvre, il se disloque à chaque remous

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        13. A cause de la peur. J’ai beaucoup trop d’angoisses.
          Je crois que le voyant de mon alarme ne s’est plus éteint, depuis le temps…

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        14. @Vergi, Je comprends Flymoon sur le fait de ne rien maîtriser… Je suis d’accord que parfois le non contrôle peu faire la beauté de la vie. Il y a peu, j’en ai fait l’expérience sur des petits trucs , et j’ai trouvé ça kiffant, mais c’était des petits trucs pas des passages importants de l’existence. Parce qu’en fait, ça a souvent un côté inquiétant et terrifiant. Enfin, pour ma part. Comment renoncer à ce fichu contrôle quand tu as passé presque toute ta vie à tout maîtriser pour ne pas sombrer ? Parce que malgré tout, ça a pu aider à un moment donné et permettre que cela ne soit pas pire. Et puis, c’est aussi une façon de se sentir maître de sa vie… Peut-être que cela serait mieux d’en être acteur mais ce passage là est tellement angoissant qu’il est parfois trop difficile et compliqué de l’envisager sur l’immédiat.

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  15. Un merci à Vergi et aux commentatrices pour votre soutien. Je ne sais pas comment j’ai pu sortir de mon lit vendredi dernier et tenir la journée au travail, tellement ça m’a coûté.
    Comme quoi vivre « simplement » n’est pas naturel chez moi, je dois soutenir l’effort et quand la fatigue et/ou psychique et là, je coule.

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        1. Alors toute la question est de savoir si je dois changer de miroir ou me changer moi…

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  16. Bonjour,
    Est ce qu’on peut considérer que faire une thérapie pour des trauma dans l’enfance, c’est un peu comme une thérapie pour des phobies?
    Que les souvenirs des traumatisme c’est comme l’araignée dans les phobies des araignées, on en a peur. On n’accepte pas cette partie de nous de notre histoire, on les fuis. Et plus on veut les fuir, plus elles reviennent pour nous hanter.
    Donc dans la thérapie, on pourrait partir du principe qu’il faudrait se désensibiliser de la peur et de touts les émotions lié au trauma en s’y confrontant petit à petit pour arrivé à y être insensible. En se faisant « ami » avec son trauma comme on se ferait « ami » avec l’araignée ds une phobie?
    Ca à du sens ce que je dis?

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    1. Pas sur le fonctionnement psychique. Une phobie c’est un détournement de pensée. Une personne phobique est en général une personne qui a une pensée inacceptable (pour elle). Par exemple, avoir envie de prendre son envol face à un parent qui fusionne. Afin de ne pas se confronter à cette pensée qui devient envahissante et qui est centrale dans sa vie, la personne va se mettre à craindre tout ce qui représente cette pensée (ici tout ce qui peut prendre son envol, par extension les oiseaux par ex.). On a donc un mécanisme complexe, la personne n’a pas peur en réalité de l’objet de sa crainte mais de l’idée inverse que cela sous-tend. Ici l’idée de ne pas pouvoir prendre son envol est angoissant, donc on craint ce qui peut le prendre. C’est le point de départ, puisqu’ensuite une phobie « s’étend » à d’autres « objets ».

      Or dans un trauma, la personne ne pose pas de phobie.
      Il ne faut pas de désensibiliser de la peur car la peur est une émotion primaire qui permet de survivre, comme la colère et le dégoût. Je dirais même que lors du trauma, ce qui a permis de survivre à la victime, c’est sa deconnexion de sa peur afin de survivre, ce qui a donné lieu à dissociation. Bien au contraire, il faut se reconnecter aux émotions et aux sensations. Continuer à fuir émotions et sensations ressenties lors du traumas revient à entretenir une déconnection corps/psychisme et donc les dissociations.
      Dans une phobie, ni l’araignée ni le pigeon ne deviennent des « amis » mais bien des animaux qui passent ou sont là et qui ne génèrent plus grand chose. On ne devient pas « mai » avec le trauma, on le transforme en un souvenir, certes négatif, mais un souvenir comme un autre. Le but est d’arriver à lui redonner un statut qui ne génère plus d’émotions vives.
      Je serais provocatrice, le problème de la victime ce n’est pas les faits ni le traumas, c’est ce qu’elle en fait.

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  17. Coucou…. Je rebondis ici suite à l’article sur les patients voulant devenir psy. J’avais envie de déposer quelque chose et il me semblait que c’était plus approprié ici.

    Sincèrement, enfant j’ai toujours hésité entre deux métiers : psychologue ou psychiatre. Psychiatre tout d’abord parce que je lisais énormément de romans policiers et yavait toujours un psychiatre. J’avais comme flashé sur ce métier. Mais je ne comprenais pas trop les raisons. Puis à l adolescence (en pleine souffrance je précise), je suis passée à psychologue. En fait, et jusqu’à présent, je trouvais ce métier beaucoup plus beau et « profond ». J’avais vraiment choisi ce métier jusqu’à ce qun jour une cousine vienne pleurer auprès de moi pour me raconter ses soucis. J’ai ressenti…. Un malaise, et une absence de barrière entre elle et moi que j’ai très mal géré. . J ‘ai compris que je voulais faire ce metier pour qu’on ait une bonne image de moi (celle que je me faisais)et aussi tout simplement parce que j allais mal et que je rêvais juste un jour d’être suivie….. J’ai finalement des que je l’ai pu, commencé une thérapie. Et me voilà après 4 ans de thérapie (encore en cours).
    J’avoue que durant ma thérapie, j’ai voulu être : sophrologue, coach., nzturopathe…. Bref sans doute pour les raisons que vous avez évoquées.
    Aujourd’hui je pense que c’est réglé mais j’ai réalisé qu en fin de compte, le métier pour moi était bien psychiatre. J’ai toujours ressenti une fascination pour comprendre les autres, les observer…. Mais aussi le fait de soigner…et tout simplement une grande fascination pour la psychiatrie. J’aime bien l’idée d’être plutôt dans la « forme » que dans le fond (psychologue). Il m’arrive souvent de m’imaginer l’être comme si j’avais la sensation que c est le seul métier qui me permettrait de m épanouir.
    Dans ma famille, ya 3 schizophrènes, 4 bipolaires et j’ai grandi avec des parents très malheureux, alors peut être que cette envie vient d’une volonté inconsciente de comprendre et d’aider. Dans tous les cas, je pense que psychiatre contrairement à psychologue, aurait été un choix légitime. (dans le sens… Un choix sain).
    Alors aujourd’hui J’ai toujours cette triste sensation d’avoir raté ma vocation. J’étais 1ere de classe et j’aurais très bien pu tenter des études de médecine…. mais hélas grand autosabotage. (tous un tas de raison…). Je me suis engagée dans le domaine qui me plaisait le moins au lycée et j exerce aujourd’hui un métier nul barbant au plus au point.

    Aujourd’hui, j’ai l’impression de souffrir encore juste à cause de ce point de « carrière foutue » alors que je rentre à peine dans la vie active. Je m’en veux beaucoup de ne pas avoir été plus mâture à 18 ans et de ne pas avoir fait les bons choix….mais encore plus de ne pas avoir écouté le malaise que je ressentais lors de mes choix d’orientation car une part de moi avait toujours su que je n empruntais pas la bonne voix mais je ne me suis pas écoutee. Je voulais juste il me semble à cette epoque tout faire pour ne pas être heureuse et ressembler à mes parents… Comme par conflit de loyauté…j’ai vraiment évite tout ce qui pouvait me rendre heureuse. Pas seulement au travail, j’ai eu mon premier copain à 27 c’est pour vous dire !

    Mais bien que je comprends aujourd’hui, je me sens quand même triste et je peine à me relever. À presque 30 ans, et ayant eu très peu de vie sociale (et n’ayant pas eu de « jeunesse » pour tout dire) il faut que je m’amuse un peu et profite de la vie…. Mais j’ai l’impression d’avoir échoué et je peine à me pardonner de ne pas avoir fait un métier plus épanouissant alors que j’ai travaillé dur enfant pour justement avoir le choix… . C’est dur à vivre car je reste positionnée dans cette « souffrance » enfantine et même immature qui ne devrait plus avoir lieu..alors que le temps passe vite et qui t ii faut bien que je vive un peu…sereinement du moins.

    Quand j’aurai fini de travailler sur ce point en tout cas ce sera sans doute la fin de ma thérapie…

    Merci beaucoup Vergi de nous permettre de déposer nos petites souffrances ici 🙂

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    1. De rien 😉 psychiatre aurait repondu a ta volonte de soigner ta famille non ? Parce que la schizo c est une maladie pas un trouble des comportements. Je dis ça… peut être faut il que tu cesses de regretter de ne pas les avoir sauvé…

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  18. AHRRRRGGG….c’est de nouveau le vacarme dans ma tête, trop de pensées, plus de repos, plus d’énergie. Marre de ne pas arriver à éviter de tomber toujours dans les même schémas. Ce cerveau qui tourne toujours, inlassablement, que j’ai bien envie anesthésié je ne sais par quel moyen (enfin si j’en connais quelques un )….C’est reparti je dois lutter contre moi même, comment faire taire ce discours intérieur, comment fait on pour penser qu’a une seule chose à la fois et après s’endormir…pourquoi moi il ne s’arrête pas, tu penses à truc, et hop ça t’emmène vers un autre et un autre….j’en peux plus…je veux juste du silence intérieur….retrouver des idées claires.

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  19. Qd on ressent qqch en séance, c’est ca le transfert?
    Au début d’une séance, je trouvais mon psy très présent, disponible, à l’aise,  » gentil » et ca m’a provoqué un ressenti assez fort. Comme une émotion qui passe vers lui. C’était super fort, j’ai dû baisser la tête, ne pas le regarder pour zapper ce ressenti bien loin le plus vite possible, c’était un peu trop fort. Puis c’est passé et la séance s’est dérouler normalement. Avec qd même des choses importantes qui ont été dites.
    Après, et je ne sais pas si il y a un lien, mais le reste de la journée j’ai fais de grosses angoisses, j’arrivais même plus a penser au contenu de ce qu’on a discuté à la séance. J’ai du faire bcp de zappage dans ma tête pour ne pas penser.
    C’est ca le transfert?

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    1. Le ressenti du transfert est individuel. Le transfert par nature est un lien affectif du patient vers le psy qui lui permet soit de rejouer l affectif à un parent (positif comme negatif) soit créer un lien qu on aurait avoir (positif comme négatif). Le plus étonnant c est que tu as lutté contre ce ressenti d où le mal être. Pourquoi avoir refoulé et n en n avoir pas parlé ?

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  20. Je ne sais pas répondre, je sais que je lutte fort contre tous ressentis avec mes psy. Je ne sais pas si c’est normal de ressentir qqch. J’aurais pas pû lui en parler au moment même, en fait, je n’ai même pas penser que je pouvais lui dire. Ma priorité était de zapper.
    Je crois que ma plus grande peur qd je ressens qqch en thérapie c’est que les rôles s’inversent. Ca m’angoisse vraiment fort, du coup j’ai vraiment besoin d’un psy très froid et distant.

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      1. Oui. C’est hyper angoissant.
        C’est pas tout le tps. C’est qd en séance j’aborde certains sujet qui me remue.
        En tous les cas j’ai besoin de sentir mes psy solides, très solides.
        J’ai tjs eu plus facile avec ma psychiatre pcq elle a le statut de médecin je crois.
        Je n’arrive pas a mettre ça au clair ds ma tête si j’ai été ou pas le parent de mes parents… C’est que j’ai dû le vivre avec mes parents et j’ai peur que ça se reproduise?

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        1. Peur être. Tu parles que ton psy doit être solide, comme si tu avais peur qu il s effondre et ne tienne pas son rôle, qu il ne sois pas/plus ta base d appui. Pourquoi doit il être solide ? Ca te sert a quoi?

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        2. Ca me sert surtout à pas m’effondrer moi même surement… Ca me sert a être forte moi même, à être ds le contrôle. Ce qui met difficile, c’est qd je perçois un ressenti du psy. J’aime pas, j’ai besoin d’un psy robot. C’est un peu comme si alors ds l’espace thérapeutique, le psy prenait plus de place que moi et que je devais m’effacer. Ca , ca me parle de mon vécu avec mes parents.
          Je crois surtout que je ne suis pas du tout à l’aise avec les ressentis/émotions en général ds la vie, je suis qqu de très fermée. C’est un peu comme si ressentir qqch en moi était synonyme de danger. Que moi je ressente qqch ou que je perçois un ressenti de qqu d’autre… Du coup si le psy me « provoque » un ressenti, il deviendrait dangereux?

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  21. Bonsoir vergi,
    Je suis actuellement suivie au cmp . Je vois une infirmière du cmp qui me demande de voir le psychiatre .
    Je n ose pas parler (complètement bloquée ) du coup je n osé pas lui demander quel est son rôle exactement (à l infirmière ) . Est ce qu elle va continuer à me suivre ? Est ce qu elle est psy aussi ? .
    Et le psychiatre ? Que va t il faire ? Est ce qu il est juste la pour prescrire un traitement ?
    J angoisse beaucoup et je me sent incapable d avoir à parler avec 2 personnes différentes .

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    1. Une infirmière n est pas psy… le psychiatre peut te proposer a la fois un suivi psychothérapeutique mais aussi avec prescription. Mais comme c estcla première fois que tu vas le voir je pense que g est plus une évaluation du type de suivi à mettre en place. Mais si tu ne parles personne ne pourra t accompagner ds ron cheminement. Tu as fait l effort d aller au CMP, c est parce que tu en attends quelque chose. Mais ce ne sont que des humains, si tu ne dis pas ils ne sauront pas ni ce qui ne va pas ni quoi faire.

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  22. bonjour
    comment pourrait-on définir la chose suivante: quand j’étais petite, lorsque mon père me disputait et me faisait des reproches, il le faisait d’une manière violente avec des paroles humiliantes; je me sentais tout à coup: toute seule , plus rien n’existait, ça se mettait à tourner autour de moi, et je sentais que tout se dérobait sous moi, et j’étais figée et j’avais peur de disparaître,et comme si je n’avais plus de contact avec moi-même, ça me le fait quand quelqu’un vient pour me faire des reproches par exemple; après il me faut un temps fou pour me reconnecter à moi-même
    belle soirée

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  23. Je décide. Je mène alors j’impose, je ne suis pas sûre de pouvoir compter sur les autres donc je fais toute seule, tout le temps, au prix de m’épuiser et avec le travers d’imposer ma volonté aussi parfois je m’en rends bien compte. Je trouve ça triste mais lutter contre ce fonctionnement me coûte car j’y trouve une forme de sécurité intérieure. Je transpire à l’idée de déléguer quelque chose que je sais faire mais que je n’ai pas le temps de faire. Ce serait pourtant tellement plus simple. Je serai soulagée d’une tâche, une autre personne l’accomplirait à sa façon et le résultat serait atteint. Tout le monde y gagne. Mais non, si je délègue, je deviens angoissée, paralysée, inquiète en permanence.

    C’est confortable pour les autres car tout le monde sait que je suis celle sur qui on peut compter et que de toute façon, j’y arriverai seule. J’instaure cette image, j’ai une responsabilité forte dans cette réalité mais son contrepoids me fait aussi souffrir. Ce fonctionnement m’isole, on n’aidera pas celle qui n’a pas besoin d’aide. Personne ne prendra une place que je ne lui laisse pas avoir.

    Mon père vient de mourir… Les tensions familiales sont à leur apogée et je dois déléguer mais c’est dingue comme les fonctionnements familiaux de l’enfance rejaillissent instantanément. La p’tite dernière dit qu’elle peut aider si besoin mais s’attend à ce que l’aînée gère tout (« hey t’es ma grande soeur » oui, mais n’est-on pas adulte toutes les 2? Mariées, chargées de famille… Pourquoi ne peut-on pas aborder les choses comme deux adultes et non comme deux enfants?).
    J’essaie de déléguer et je suis pétrie d’angoisse tout le temps… C’est l’action qui me protège de la sidération, comment faire?
    Quelque chose de terrible se passe, un verre tous les soirs pour survivre à l’angoisse de la journée qui s’est écoulée. Oh pas de saoulerie, l’ivresse, juste à peine. J’ai pas l’habitude, pas une grosse corpulence alors un verre, ça suffit, ça soulage, ça me tourne la tête, encore mieux ça m’endort.
    Allez, je me le promets, ce soir, j’ai pris conscience de l’engrenage, je ne me servirai pas ce verre. Si je pleurs, je dirai à mon mari pourquoi. Je lui parlerai parce que ma souffrance ne peut pas se voir si je ne la montre pas. Il ne peut pas me réconforter si je ne le lui demande pas. Non, personne ne s’attend à ce que je sois forte comme ça en quelques jours. Ça c’est dans ma tête.

    J’ai écrit ça hier soir… Oui j’ai pleuré et oui mon mari m’a aidée… (et mon verre ne s’est rempli que d’eau). J’ai mal quand même mais je suis contente d’avoir réussi à partager, je suis contente d’avoir fait ce pas. Je suis impressionnée de voir comment les vieux fonctionnements se remettent en place « presqu’instinctivement » dans une situation de « choc ». Je suis également impressionnée de voir comment le bénéfice du travail fait sur plusieurs années en psychothérapie permet d’identifier et de reconnaître les lumières rouges qui s’allument et surtout d’y faire face. Et ça, c’est essentiel.

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    1. Ton témoignage m’a touchée, Lilou, peut-être parce que je m’y reconnais un peu…beaucoup… bravo pour avoir réussi à partager avec ton mari, il y a du bon à se délester de temps à autre, apprendre à partager sa souffrance, à faire confiance, à ne pas tout contrôler. On s’économise. Peut-être que l’entourage evoluera en même temps… ou pas. En tout cas constater, realiser tout ce tu décris est déjà un énorme pas, c’est chouette !

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      1. @Flymoon, je te remercie d’avoir pris ce temps pour lire et pour répondre 🙂 . L’universalité de certaines souffrances permet de pouvoir partager, c’est déjà très positif.
        je pense également qu’en modifiant certains comportements, l’entourage est obligé de réagir soit dans un clash définitif parce qu’il ne sera pas prêt à se remettre en question ou n’en a pas envie soit par un réajustement de son comportement également. C’est comme face à un enfant qui demande un bonbon avant de dîner… Il est plus difficile de tenir son « non » face aux réactions de l’enfant qui insisterait que de prononcer le premier « non » (enfin… pour certains parents les deux sont difficiles XD). Jusqu’au jour où l’enfant accepte que son parent se positionne ainsi et ne le réclame plus.
        Patience et détermination…

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    2. En situation de stress ou de fatigue les vieux conditionnements resurgissent car iis sont plus faciles à évoquer et mettre en oeuvre. La psychothérapie permet de les identifier, les analyser et les repousser au ubénéfice du nouveau fonctionnement acquis.

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    3. @Lilou, Merci de ce témoignage qui me parle beaucoup…
      Oh la là ! Sur bien des choses, je me suis reconnue… De façon différente mais le résultat est le même…J’ai longuement hésité à te répondre, il n’est pas toujours facile de ne pas rendre les autres mal à l’aise… Peut-être parce que finalement tout n’est pas négatif, je vais te raconter un peu de moi. J’ai beaucoup écris sur moi sur le blog mais principalement sur mon histoire mais en fait très peu sur mes conditionnements , mes erreurs… Je devrais dire expériences, lol, mais difficile de changer sa façon de voir ou de penser… 😉
      J’ai longtemps été celle que l’on appelait de jour comme de nuit quand quelque chose n’allait pas dans la vie de certaines personnes. Certaines personnes m’appelaient ou me contactaient par Messenger en pleine nuit. Je me suis vue répondre à 3 H du matin et arrêter 2H plus tard alors que je me lève très tôt le matin… En fait, sans vraiment m’en rendre compte, j’ai volontairement entretenue cela. En y repensant, même si je n’osais me l’avouer, ça me plaisait. Peu de monde pour ne pas dire quasiment personne, ne s’intéressait à moi. Toujours effacée, une façon de voir ou de penser différente de la plupart de mes connaissances, je n’étais appréciée que parce que j’avais réussie à me rendre indispensable pour écouter les malheurs des autres. Le pire, c’est qu’à ce moment là, je prenais de plein fouet la souffrance des personnes qui m’appelaient. Il m’arrivait de faire mienne cette souffrance parce que ça pénétrait. Je parle au passé, parce que je crois avoir réussi à prendre de la distance par rapport à ça.
      J’ai eu le revers de la médaille, le jour où ma meilleure amie ma téléphonée pour me hurler dessus pendant 2 H parce que prise dans ma psychothérapie et très mal, j’ai arrêté de m’occuper des problèmes des autres et principalement d’elle que je n’appelais plus.
      Egalement, quand j’ai eu des ennuis au travail dû à une collègue qui me téléphonait la nuit pour que je la rassure parce que son mec est en taule. Le jour où elle a vu son intérêt personnel de me poignarder dans le dos, elle n’a pas hésité et mes ennuis pros n’ont cessé depuis puisque je passe pour une incompétente…
      Quand des soi-disant « amis » ont contribués à leur façon à me faire une mauvaise pub auprès de ma meilleure amie parce que leur vie ne tourne qu’avec des rumeurs et des médisances…
      A ce moment là, je me suis éloignée de tous et je peine un peu à me lier aux autres malgré mes envies de le faire. C’est aussi à cette période que je me suis mise à fond sur les réseaux sociaux, principalement FB. C’est tellement plus facile de créer du lien virtuellement quand on a l’écran en guise de protection et qu’on ne voit pas la personne. J’y ai passé mes jours et mes nuits. Jusqu’au jour où j’en suis revenue, il y a peu… En fait, il y a des personnes super (peu nombreuses et en fait, les moins présentes)… Mais beaucoup déçue, j’ai recommencé les mêmes schémas à soutenir ceux et celles qui en avaient ou qui paraissaient en avoir besoin. Encore le revers de la médaille. Je me suis parfois fait agressée par certaines personnes parfois bloquée parce que je ne pense pas et ne vois pas les choses comme la majorité. Je me suis mise dans un groupe où il y a énormément d’anciennes victimes, qui d’ailleurs entretiennent à fond leur statue de victime. J’ai finalement été rejetée par ce groupe parce avançant dans ma psychothérapie, ma vision des choses est différente. Je crois que là, j’ai pris une sacré claque et j’ai décidé de mettre de la distance avec FB. Le problème, c’est qu’il a fallut que je compense avec autre chose… Alors, je me suis mise à jouer à des jeux vidéos en ligne, même la nuit. Depuis peu, j’arrive à mettre de la distance même si je continue un peu…

      J’aime écrire et je crois que j’en ai besoin… Alors, j’ai ouvert un blog et je vais peut-être m’essayer à écrire réellement.
      Tu parles d’alcool, ça me parle énormément…Le nombre de fois où j’ai eu envie d’oublier avec l’alcool… J’ai d’ailleurs faillit céder à cette envie, encore dernièrement… Mais je connais un peu les ravages de l’alcool, c’est ce qui me permet de tenir…

      Dans ton dernier paragraphe, tu mets que tu as résisté à l’alcool et que tu as pleuré et parlé à ton mari. C’est super !!! Tu as énormément de courage et je trouve que c’est super positif .
      Oui, effectivement la psychothérapie permet de mettre en avant les anciens conditionnements , de les repérer et de comprendre aussi ce qui se joue…

      Oups ! C’est un pavé super long…

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      1. @vivi*T, je plussoie Vergi… Je suis intéressée par le lien de ton blog 🙂 et ravie de lire que tu en as construit un! J’ai lu tes écrits dans le jeu de l’été 🙂 bravo pour ces élans d’écriture public de plus en plus nombreux! Je me souviens de notre échange où tu précisais que tu ne te trouvais pas « douée » … En fait, je suis sûre que c’est l’émotion qui amène à écrire pas le sentiment d’être douée ;p et que transmettre une émotion, ça va parler à certains et ainsi donc trouver un public. si je peux me permettre, tu écris déjà « réellement  » ;p je te taquine car je crois avoir compris que tu évoquais plus l’idée de tenter l’édition réelle… alors foooonnnnce!

        Je suis gênée pour répondre car comme souvent l’expérience que tu relates ressemblent fortement à des situations que j’ai pu vivre : se rendre dispo à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, accourir et avoir le rôle de la bonne oreille … Je te remercie d’avoir partagée ton vécu en retour. C’est pas un pavé et c’est pas super long, c’est riche et intense comme souvent.

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        1. Lilou, je suis effectivement tentée par une édition mais je pense que c’est un peu prématuré…Il n’est pas donné à tout le monde de savoir écrire et de pouvoir capter l’attention des lecteurs… Alors, pourquoi pas mais je ne suis pas convaincu d’en avoir les capacités actuellement.
          Mon blog concerne plus ma vie pro et mes « coups de gueule » (lol) 😉 voir aussi des articles sur la société en général. Donc cela reste un petit blog… Je serai également ravie de te compter parmi les lecteurs(trices) voir peut-être commentatrices… 😃

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  24. Salut… Juste quelques mots après avoir avalé une dizaine de comprimés d’alprazolam ce soir… Pour dormir.
    Je me sens horriblement mal… La sensation que je n’ai pas d’autre choix de me suicider pour y faire face tout en sachant très bien que je ne sauterais jamais le pas… Mais c’est difficile car je survis….
    Je me rends compte après 2 ans que je suis tombée amoureuse d un manipulateur ou d’un arnarqueur… Je me suis sentie existee et aimée… Puis d’un coup, plus rien… Cet homme est en couplé et c’est tant pis pour moi mais c’était la première fois que je tombais amoureuse de façon si forte. Cet homme joue le chaud et le froid d’une façon exceptionnelle… Je suis tombée dans son piège… Et ce qui me fait le plus de peine… C’est de m’avoir infligé 2 ans de souffrance avec cet homme. Je m’en veux de ne pas avoir pris soin de moi. C’est un échec total… Ma vie d’avant et mon enfance ont été chaotique. Et petite je m’étais promis de prendre soin de moi toute seule. D’être indépendante et forte. Mais malheureusement je suis tombée sur un. Homme qui me fait souffrir horriblement. Je suis clairement dépendante affective la n’est pas la question… C’est surtout de savoir comment je pardonnerais un jour pour cette faiblesse. J’ai laissé cet homme abusé de moi, de ma confiance… J’ai laissé passer tellement de choses… Je l’ai l aisse me faire les chose en… Alors ‘comment pourrais je me le pardonner ? Comment construire son estime après ça ? Comment aller au travail alors que cet homme était moteur de vie ? En réalisant la dépendance mais après ? Quand arriverais je à me pardonner et à faire le deuil de tout ça ? Je suis horriblement meurtrie…. Si vous pouviez m’écrire un peu ça me ferait un peu de bien… Je suis désolée poir tout ça mais merci…

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    1. Se pardonner quoi ? D avpir cru en l amour ? Et du fait d y croire de ne avoir pas vu la manipulation ? L amour c est compliquée, mais c est si bon.
      Mais l amour ne dure pas tjrs. C est aussi pour cela que c est agréable car on ne sait pas si ça va durer alors il faut en profiter tant que c est là. Quand c est parti c est fini et il reste qq délicieux souvenirs. Mais ce que tu as vécu n est pas un échec mais une expérience de vie. Maintenant tu as compris plein de trucs, tu ne dois pas être dépendante, tu dois te méfier de tels comportements, etc… tu sais plus de choses qu avant cette expérience. Tu as vzcu des choses qui t on enrichie, d autres qui t ont ouvert les yeux, d autres qui t ont confrontés a la réalité. Que vas ru faire de ce que tu as appris ds tes futures relations ? Comment vas tu utiliser tout cela pr avancer ds la vie ?
      Ton ex partenaire n a pu te faire souffrir que parce qu il a senti chez toi la possibilité de le faire, des failles qui permettent d exercer sur toi des pressions. Et ces failles doivent être comblées en psychothérapie afin de pouvoir attirer des partenaires sains qui sauront t’apporter l amour que tu cherches. Il n y a rien à pardonner mais un travailler sur soi avec un professionnel.
      Es tu consciente que le surdosage de l alprozalam aggrave les symptômes d anxiété et aggrave ton mal être ?
      Quitte a t accrocher, accroche toi à la vie, c est si chouette en fait.

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  25. Bonsoir,

    Une amie qui rencontre des difficultés avec son père me demande si je connais un bon psy à lui conseiller… Et là, je me pose une question. Est-ce mieux de lui conseiller une femme ou un homme, afin qu’elle règle puisse transférer et régler la relation au père ? Ou le choix du psy dépend-t-il de la qualité de la relation avec le parent ? Je ne sais pas si je suis très claire…

    Aude

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    1. Ce n est pas toi de lui conseiller un psy mais a elle d en trouver un. Elle te délègue sa capacité de décision en te donnant un rôle de substitut maternel. Elle est en plein transfert, ne joue pas ce rôle. Tu es une amie, ni une mère ni une conseillère. Par ailleurs ceci sous entend que c est peut être le rôle de la mère qui est a traviller plus que celui du père… je dis ça…

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    2. En plus y a des mauvais psys certes mais le bon psy c est celui qui convient a une personne et qui ne conviendra sans doute pas a d autres. On ne choisit pas son psy comme un cosmétique 😉

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  26. j’a une question un peu plus juridique concernant les abus sexuels entre enfants dans les écoles.
    Dans l’école de mon fils, il y a eu l’année scolaire précédente, un gamin de 5 ans qui à abusé d’abord d’une petite fille, puis de deux, puis une troisième, puis malgré son renvoi de 3 jours, un mis à l’écart d’un mois et une prise en charge des psy de l’école, il a recommencé sur une 4° petite fille. il a tjs le même procédé. Il tire 2 copains avec lui pour maintenir la gamine, un de chaque coté, pendant ce tps il déshabille la gamine, lui lèche la partie intime, et .. je vous passe les détails. En plus il menace. On est clairement loin des jeux d’enfants.
    L’histoire est assez longue, je résume. Au débuts, l’école savait mais n’avait rien dit, et envoyé les services sociaux ds la famille du gamin en question. Il faut savoir que ce même gamin à déjà été renvoyé d’une précédente école pour les même faits. ( déjà si jeune, 5 ans. ) L’école n’a jms prévenu les parents de la première petite fille qui elle n’avait jms osé en parler. Les parent ont apprit ce qui était arrivé à leur fille des mois après.
    Puis la 3° gamine a parlé a sa maman, et la maman à ébruité l’affaire, et on a tous été au courant. Il y a eu une grosse réunion avec tous les parents, la direction, des psychologues, la police, et même des politiques de la commune. C’est après ca que le gamin à eu ses jours de renvoi et il a été mi en isolement. Il ne pouvait plus être en contact avec d’autres enfants sans la présence d’un adulte.
    Il y a des plaintes en cours je ne sais pas exactement qui contre qui. LEs prof, surveillantes, directrice, enfants … ont été auditionnés.
    L’école a fait venir des psychologues ds chaque classe par petit groupe qd l’histoire est sortie, et ils ont renforcé les surveillances au toilette. Le pére du gamin à répondu qu’il viendrait à la fameuse réusion des parents en urgence, mais uniquement en présence de son avocat. Ce que l’école a refusé, le pére n’est pas venu. La mére et son nouveau mari étaient présent.
    A la rentré, on s’attendait à ce que le gamin ne soit plus là. Mais il est tjs là. Et « libre », et sans suivis psy, les parents n’estime pas que se soit nécessaire.
    Donc ce gamin, qui est qd meme « multirécidiviste » ( je ne sais pas si on peut utiliser ce mot pour un gamin, car ca reste un gamin qui doit être lui même victime, ce gamin est le premier en danger, mais les parents jurent et sont certain qu’il n’ai pas pû apprendre ca a la maison, ni pû voir ce genre de chose sur internet ou autre, ils n’estime pas nécessaire de faire suivre leur gamin, et si l’école continue à l’isoler des autres gamins , ils le change d’école )
    Un jour, mon fils de 5 ans m’a demandé pourquoi on ne pouvais pas lécher les pruprunnes, et si on ne pouvais pas non plus le faire au zizi suite à cette histoire. J’aurais préféré ne pas à avoir ce genre de discussion avec mon fils de 5 ans.
    Mon fils n’est pas ds la meme classe que lui, il le connait de la cours de récréation uniquement.
    Bref, aujourd’hui l’école tourne normalement, le gamin « libre » et probablement pas suivis ( j’ose espère que les services sociaux ont été efficace qd même. Mais ca n’a pas empêché la quatrième victime juste en fin d’année après tout le drame que ca avait fait.
    Mon fils et donc nous, ses parents,nous ne sommes pas directement concerné dans l’affaire, mais je me tracasse parce que mon fils à le même âge et est dans la même court que lui, peut très bien voir des choses, entendre des choses, … Quel message recoit mon fils??
    Nous avions eu le discourt que le gamin en question allait être renvoyé, et qu’on ne devait pas se tracasser. Mais voilà qu’à la rentré il est là. Et ca m’inquiète. Si j’avais su, j’aurais changer mon fils d’école.
    Bref, je ne sais pas ce qu’on attend, j’ai l’impression qu’on attend juste de savoir qui va être la prochaine victime.

    L’autre jour, mon fils regardait un livre pour enfant sur le corps humain, il léchait les parties intimes de la petite fille dessiné sur le livre. Et il rigolait. Je ne sais pas quoi faire pour bien faire. Je liu dit qu’on ne peut pas faire ca, que c’est interdit. MAsi tout le monde sait que les enfants passe par des phase ou ils aiment dépasser les interdits. Je lui ai expliqué le consentement aussi.
    Pour couronner le tout, ma psychiatre me dit que je ne devrais pas hésité comme ca et changer mon fils d’école. Que je suis une maman très protectrice, mais que la qd il y a un réel danger psychologique pour mon fils, en plus ca concerne des abus sexuel, je ne fais rien.
    C’est qd meme pas évidement de changer d’école comme ca alors que l’année a commencé, surtout qu’il s’y plait vraiment bien.
    ESt ce que si il y a récidive durant cette année scolaire, est ce qu’on peut se retourner contre l’école? Même si on est pas directement concerné dans l’histoire.Du style, ils n’ont pas été suffisamment prudent alors qu’il y avait déjà eu des faits? ( il y a 3 classes de 1° primaire, mon fils et le gamin sont dans des classes différentes, mais 2 des petites filles victimes sont ds la même classe que mon fils. )
    Désolé du pavé, je suis un peu perdue.
    J’ai pris rdv avec la directrice pour en discuter avec elle. Mais je n’ai pas bcp d’arguments, je sent que je vais me faire retourner comme une crêpe.

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    1. Ton fils a intégré des comportements d abus comme étant amusants, ru penses que ton fils court des risques psys, ….
      Ceci dit ce sont des filles qui ont été abusées, ce qui semble protéger les garçons de prime abord d une éventuelle récidive. Pae contre le gamin semble avoir entraîné d autres gamins ds ses abus (tenir les filles, ne pas réagir lorsqu’ il en abuse et trouver ça normal). Cela met donc a mal les notions de consentements, de comportements non violents et l appartenance du corps à soi qui doivent rappelées.
      Je pense que la direction de l école peut difficilement s opposer a un changement d école et que fils est capable de comprendre que si tu le changes d école ce n est pas pour l embêter mais pr le protéger. Ms comment savoir si ce n est pas pareil ds l autre école ?
      Est ce vraiment INTERDIT de lécher l autre ? C est plutôt une question d âge non ? C est plus resituer jeux d enfants/jeux d adulte et rapport au corps de l autre…

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      1. Bonsoir, pour le changement d’école (école publique vers école publique), il y a peu de chance que la directrice puisse faire grand chose si ce n’est soutenir la demande de dérogation, et vous fournir le certificat de radiation une fois que votre enfant sera autorisé à s’inscrire dans une autre école. Dans tous les cas, les « autorisations d’inscription » sont gérées par les mairies et dépendent des effectifs de l’école d’accueil et dans certaines conditions des effectifs de l’école de départ également. Les élèves sont rattachés à une école en fonction du lieu de résidence des parents… La démarche est un peu mieux présentée ici https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F10722
        Après si votre demande est refusé il vous reste toujours le privé… A ce moment là personne n’aura son mot à dire… Mais ça a un coût !
        Bon courage dans vos démarches !

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        1. Pour avoir connu qq 1 ds une situation similaire, la directrice de l école avait alors qu elle se chargeait de trouver une place a l enfant. En général les directions entretiennent ses relations de proximité avec le Maire (on mange la galette ensemble non ?).

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  27. J’ai décidé d’aller déposer plainte et j’ai peur. Peur des conséquences. Peur de ne pas trouver les mots, de ne pas trouver la force.
    Peur de mettre tout ceci au grand jour. Peur de leurs réactions, de leurs représailles… Peur que mon mari m’en veuille d’avoir cacher aussi longtemps leur identité.

    J’ai peur comme si j’allais en mourir.

    Est-ce que ça veut dire que je ne suis pas prête ? Que je ne devrais pas le faire ?….
    Mes doutes seront certainement toujours là, jusqu’à ce que je saute le pas.

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    1. Non tes peurs sont légitimes. Pour certaines peut être irrationnelles car basées sur des consignes et des années de conditionnement sur le fait de ne pas parler. D autres plus réalistes, ils ne vont pas apprécier. Mais est ce que a toi on t a demandé si tu voulais, est ce qu ils se sont préoccupés de savoir si tu allais souffrir ? Mais en effet déposer plainte ouvre une nouvelle voie qui n est pas tjrs simple. Ton mari s il t aime soutiendra ta démarche et comprendra tes peurs.
      En tout cas je te félicite de ce pas que tu vas faire. Un grand pas pour toi. On ns apprend que quand on fait une bêtise on doit être puni, alors ceux qui font des atrocités soivent être sanctionnés.

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      1. Euh en général je corrige uniquement dans ma tête mais là je préfère passer pour une relou. « Non tes peurs sont illégitimes »
        Faut lire légitime hein?
        Moody je t’envoie ttes les ondes positives que j’ai à disposition.

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        1. J’y suis allée seule, je n’ai pas d’amis/amies vraiment proche avec qui j’aurais eû envie de partager ce moment. Les personnes au courant de mon histoire ce compte sur une main ( je tiens pas compte des lecteurs du blog 😊).
          Ça a été dur, sur le chemin je sentais mon corps se contracter, les larmes au bord des yeux…
          Comme tu l’a dis vergi, je savais que ma peur était irrationnelle, que je devais la dépassé parce que je suis fatiguée de souffrir et d’avoir des comportements que je ne veux pas avoir.

          Ils ont été gentils. Maintenant j’attends et j’ai peur de ce qui va se passer…. Des représailles possibles. Je suis aussi triste pour eux de ce qu’ils vont devoir subir…. Oui il y a encore du boulot. Mais j’y travaille.

          Merci vergi et merci Nanistef.

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        2. Plus les minutes passent et moins ça va. Je commence à m’en vouloir d’avoir fait ça. Et pourtant ce n’est que le début. J’ai vraiment peur des conséquences…
          Comme j’aimerais arrêter de penser.

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        3. Qu’ils viennent m’intimider, m’insulter,… Eux ou leurs amis/famille. J’ai peur que mon mari se battent contre eux, qu’il est un mauvais geste.
          J’ai peur de les voir, d’affronter leur regard, qu’ils me traitent de menteuse, de p***,…
          J’ai peur que les gens, ma famille soit au courant.

          J’essaye de respirer profondément, de m’apaiser, me raisonner mais c’est pas simple.

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        4. Tu as d3poser plainte. Si ils viennent, ils se mettraient ds leur tort et avec déjà une plainte contre eux ça ne ferait que valider.
          Ils te traiteront certainement de menteuse, ca les arrange. Mais toi tu sais tu dois te faire confiance.
          D autres seront peut être au courant et ils admireront ta force et ton courage pour avoir ose parler et mettre fin aux agissements d une famille dysfonctionnelle.

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        5. Finalement ma plus grande peur n’est pas celle-ci. J’ai peur qu’ils m’en veuillent 😔.
          Je ne suis pas en colère contre eux. Je sais que ce qu’ils ont fait est mal, que ça a eu de très mauvaises conséquences et que je peine à m’en remettre.
          Mais j’arrive pas à leur en vouloir et j’ai l’impression que je ne pourrais jamais. Je les vois comme des jeunes bêtes et stupides qui ont fait qqch de stupide mais qu’ils ne pensaient pas, sur le coup, me faire du mal.
          Je suis désolée d’écrire cela, de le penser, de le ressentir comme ça.

          Quand j’étais face au commissaire, il me disait que j’étais une victime, que je faisais bien, etc….
          Mais je ne veux pas être une victime… Innocenté oui, mais pas être victime. Ça ne me parle pas, ça ne m’intéresse pas.
          J’étais peut-être pas prête à déposer plainte.

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        6. Si si mais pas prête encore a regarder la réalité en face. Si tu n es pas une victime alors ils ne sont pas agresseurs alors… innocentée de quoi ? Ce serait donc toi la coupable de ton agression ?

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        7. Effectivement vu comme ça… Mais c’est exactement ça. Ils ne sont pas agresseurs, et je suis coupable. Donc forcément avoir porter plainte contre des personnes que j’estime non coupables ne peut que créer du conflit…

          Peu importe qu’on me dise le contraire, que je sache ce qu’il en est réellement, ça ne change rien.
          Je me dis qu’il faut juste que j’accepte d’être tordue à vie. Ça serait plus simple.

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        8. Je crois que oui…
          Suite à ce qui s’est passé, quand un entre ma vu, il a couru vers moi et m’a dit  » on a eût peur que tu sautes du pont », je prends ça comme une attention de leur part quand peut-être ils ont réalisé ce qui s’était passé. Et en réfléchissant, je crois que suite à ça ils n’ont plus eu de remarques désobligeantes ou de gestes déplacés. Si ils étaient si méchants que ça ils auraient pu recommencer mais ça n’a pas été le cas.
          Un d’entre m’a aussi dit que ce qui s’était passé le hanté et qu’il s’excusait…

          J’aurais aimé développer plus ma pensée mais à chaque fois que j’écris mon cerveau m’apporte une réponse contradictoire à mes propos.
          Et je pense qu’en réalité c’est juste moi qui ne veut pas accepter. Pourtant j’essaye mais ça veut pas !

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        9. Plus apaisée depuis qqs jours. J’ai compris que les choses n’étaient plus entre mes mains.
          J’ai toujours des peurs et des appréhensions mais elles ne m’envahissent plus. J’arrive à les mettre de côté. J’ai l’impression que tout s’est figé, que mon être est en attente.

          Bizarrement répondre à ta question, fait remonter une certaine tristesse.

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      2. J’avais espéré que la plainte se perde dans les abîmes mais non, la machine est bien en marche et ça m’angoisse énormément…

        La personne en charge de la plainte m’a appelé et demandé si ma mère était au courant, si elle aurait pu remarquer un changement dans mon comportement suite à ça. J’ai répondu par la négative. Elle m’a dit qu’elle ne la contacterai pas pour le moment. Ce qui veut dire qu’à un moment donnait il est possible qu’elle soit mise au courant… je veux tellement pas.! j’aimerais que personne de mon entourage ne soit au courant. Mais je sais pertinemment qu’ils le seront à un moment ou un autre… Ne serait-ce que parce quelqu’un le dira à mes frères. Dans un quartier, les nouvelles vont vite !
        Alors je me dis que je devrais prendre les devants, leur en parler. Mais j’ai peur et j’ai pas envie de rajouter des préoccupations à ma mère, J’ai pas envie qu’on parle de moi, j’ai pas envie d’être un sujet d’attention, de discution.
        J’essaye de me convaincre que peut-être qqch de positif ressortira de tout ça, si je franchis le pas, mais c’est dur d’installer sa famille et de leur « voilà quand j’avais 16 ans il s’est passé ça et je viens de porter plainte « .

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        1. Tu ne veux pas qu’on parle de toi ou être au centre de l’attention, mais c’est le but de la plainte, ramener la victime à sa place, lui accorder l’attention dont elle a besoin et la placer au centre pour que les autres comprennent que ce qu’ils ont fait (ou pas fait) n’est pas normal.

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        2. Pourquoi n’écris tu pas une lettre à ta mère ? En même temps il est possible que lui en parler trop vite interfère avec l’enquête si elle en parle autour d’elle….

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        3. Une lettre…. C’est trop personnelle 😊
          Je préférerais que tout le monde soit au courant d’un coup comme ça, plus besoin d’en reparler… Enfin dans ma tête. Comme en ce moment ma sœur est en métropole. Je me dis « allez je les réunis tous, leur balance le truc et voilà, on en parle plus  » et si ils sont appelé par la police ou qu’ils entendent qqch ba ils sont au courant.
          Ma mère ne le raconterait qu’à ses sœurs mais si je lui disait de ne pas en parler, elle ne le ferait pas… Enfin j’espère ! Parce que ma mère aime trop parler lol.
          Mais peut-être qu’il vaut mieux que j’attende encore un peu, voire comment les choses se passent.
          Merci pour tes interventions, ça détend énormément 😊

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        4. « On n’en parle plus » ? Est ce que vraiment tu ne voudrais pas qu’ils t’en parlent ? Faudrait il qu’ils fasses comme si rien n’était arrivé ?

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        5. C’est ce que j’aimerais mais je sais que je ne peux imposer ce choix car c’est un peu  » je vous lâche mon fardeau et débrouillez vous avec « . Mais devoir parler, expliquer, peut-être pleurer devant eux…ça me pertube énormément. Et puis je vois déjà l’incompréhension de ma mère, sa tristesse. Elle est fragile depuis qqs temps maintenant psychologiquement parlant et je ne voudrais pas lui porter un coup de plus. Le mieux, pour moi, serait qu’ils ne soient jamais au courant.

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        6. Moody tu es très courageuse d’avoir porté plainte. Tu dis ailleurs que tu penses que ton histoire n’est pas aussi grave que d’autres mais porter plainte montre bien la gravité des faits et surtout le besoin d’être reconnue comme victime.
          C’est vrai que dire à sa famille ce qui s’est passé est très dure, c’est quitte ou double. Soit ils te croient et te soutiennent, soit ils te voient comme un agresseur et te rejette.
          Pour ma part, je n’ai pas porté plainte. J’en suis encore à me dire que je ne peux pas lui faire ça. Lui a détruit un pan de ma vie mais moi je le plaint encore. Presque je doute de la gravité des faits.
          Ça serait à refaire aujourd’hui, je ne dévoilerai rien à mon entourage mais je recommencerai à dire à mon agresseur de frère que je ne faisais plus comme si rien ne s’était passé.

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        7. Juste Moi, ce que ton témoignage montre ce n’est pas qu’il ne faut pas dénoncer à la famille mais combien ta famille était dysfonctionnelle parce que même face à la réalité, à l’expression de ta souffrance c’est toi qui a tort. Leur réaction n’est que le symptôme et l’explication de ce qui s’est passé.

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        8. Je l’ai fait parce que je n’avais pas le choix. Je ne pouvais pas continuer à me faire du mal, à vouloir détruire tout autour de moi et entraîné mes filles avec moi. C’est pour elles que l’ai fait. Si ça n’avait été que moi, je crois que je n’aurais rien fait parce que comme toi, l’idée de leurs faire du mal ne m’était pas supportable. Je préférais me mettre en péril moi plutôt qu’eux mais j’ai des enfants et j’aimerais qu’elles se construisent le mieux possible…
          Depuis que j’ai déposé plainte je ressens un soulagement, plus de colère destructrice jusqu’à présent ( le psychisme est vraiment qqch de merveilleux 🤩) par contre bcp de larmes, de peurs, d’angoisses et j’ai aussi la sensation d’être « vide » mais j’essaye d’avancer, on verra où ce chemin mènera.

          Tu es tout aussi pleine de courage et tu es une belle personne. C’est difficile de se détacher des êtres qu’on aime…

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  28. Moody si un café ça te dis on peut tenter de se caler, j’ai des dispo la semaine en journée relativement facilement, hésites pas. Je te promets pas de te permettre d’arrêter de penser mais peut-être de penser, l’espace d’un instant partagé , à autre chose. 😉

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    1. Ça me ferait très plaisir qu’on puisse ce voir. Merci de ta proposition.
      Est-ce qu’il est possible vergi que tu nous fasse parvenir le mail de l’une et de l’autre, stp ?

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  29. Bonsoir vergi,
    j’ai découvert ce blog il y a deux jours, j’en ai lu quelques articles. il on tous leurs intérêts et je me suis retrouvée dans certains.
    mais je suis à la recherche d’un avis extérieur à la situation que je vis actuellement plus qu’à un échange via un pc.
    Malgré tout tes réponses me renvois des compétences et une écoute toute aussi valable (et surement plus dans la majorité des cas) qu’une personne lambda rencontrée au hasard de ma ville.
    Voilà, alors je me lance, je parle ici d’un homme de 37 ans qui à rencontrer 4 fois(entre 13 et 37 ans) ce sentiment qu’est l’amour passionnel, à chaque fois il vis une torture, la violence de ce qu’il ressent le plonge dans une douleur insupportable et surtout ingérable même au bout de plusieurs fois.
    Amour passionnel qu’il ne peux partager, quand la première fois à l’age de 13 ans il sort avec la jeune fille dont il est amoureux il lui est impossible de vivre cet amour d’une manière vivable sa souffrance et tel quelle l’envahie complètement.
    Les fois suivante il ne partagera pas de relations avec les trois autres femmes. seul le temps environs deux ans (au moins) lui permette d’aller mieux avec en plus l’éloignement physique de la personne.
    Cet homme je l’ai rencontré il y a environs 7 ans. c’est l’homme que j’aime et aujourd’hui il est de nouveau happer par ses sentiments. il a eu le courage de s’en ouvrir à moi, le voir dévasté à ce point fut une véritable épreuve, pour mon amour et pour mon ego.
    mon choix est de le soutenir et de tenter de l’aider à trouver ses solutions. je lui ai dit qu’un travail sur lui me semblai essentiel pour aller voir pourquoi il vivait ses sentiments de manière aussi violente. Même si je sais par expérience que le passionnel est violent, je suis moi même une passionnelle qui après une analyse peux juste « gérer » ses sentiments plus, calmement,doucement,tranquillement??? je ne sais quel est le bon mot, toujours est il que je suis capable aujourd’hui de prendre du recule sur ce que je ressent et ce que je vis même si ce n’est pas toujours évident, il me faut parfois quelques semaines.
    Il dit être toujours amoureux de moi. Dans les fait j’ai tendance à le croire. Mais la n’est pas la question car même si ce n’était plus le cas c’est un homme bien et mon choix resterai le même.
    Il est ouvert à toute aide, nous avons explorer plusieurs piste ensemble mais il est évident que je ne suis pas la mieux placée pour l’aider.
    C’est la première fois qu’il s’ouvre autant sur lui même.
    Son père est un homme très introvertie. Sa mère à une empathie très développée et est une grande angoissée.
    les « très » sont à prendre dans leur sens le plus stricte.
    dernier détail pour ce soir, jusqu’à l’age de 4 ans ce fut un enfant qui à pleuré pratiquement jour et nuit.
    pense tu pouvoir nous aider à dépasser cet épreuve.
    je sais qu’il te manque beaucoup de donnés mais je peux répondre à toutes les question qui te semblerai utile pour me donner un avis.
    merci de m’avoir lu
    axelllou

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    1. D’abord c’est toi qui est en demande ici et pas lui. Donc lui ne chercher pas d’aide, c’est toi qui en cherche. Tu cherchez donc 1. à la sauver/soigner et 2. à te rassurer.
      Je ne suis pas sûre de comprendre ce que tu veux dire par le fait que le fait d’être amoureux génère chez lui une « douleur insupportable ». Quelle douleur ?
      Si je comprends bien il n’a jamais eu de relations sexuelles… C’est peut être là que réside le problème (je pense à la douleur des érections par ex.).
      Le « passionnel » ça n’existe pas. Ce qui existe c’est la dépendance, croire que l’autre est plus important que tout, ce qui renvoie à la mère bien sûr. Et d’ailleurs comment coucher avec un substitut maternel ?
      Il y a beaucoup de choses à envisager dans sa situation et dans la tienne.
      Il est clair qu’il devrait entreprendre une psychothérapie et toi reprendre la tienne. Peut être faut il aussi qu’il consulte un médecin…

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      1. Bonjour,
        Tu dit que « le passionnel n’existe pas.Ce qui existe c’est la dépendance, croire que l’autre est plus important que tout », pour moi c’est ça le passionnel. Alors le terme que j’ai employé n’est sans doute pas le bon mais ma définition est la même que toi. Quand je tombe amoureuse d’un homme c’est ce que je ressent et la première fois ça m’a pas mal détruite de m’oublier dans un autre. Le réveil fut plutôt douloureux.
        En réalité il recherche de l’aide auprès de moi. mais je n’ai pas la science infuse, ses questionnements son avant tout tournée vers une solution pour ne plus l’aimer et en dehors de ne plus la voire je ne vois pas comment il pourrais faire.
        Il est persuadé que seul le temps fera la différence, (je ne suis pas forcement en désaccord avec lui la dessus), mais aussi qu’aucun médecin ou psy ne pourrai résoudre son problème car comme il le dit « être amoureux n’est pas une maladie ».
        « Et d’ailleurs comment coucher avec un substitut maternel ? » Il est pour lui hors de question de coucher avec cette jeune fille, elle à 16 ans, ce qui lui est d’autant plus insupportable. Il se prend pour un pervers car il ne comprends pas comment cela à pus lui arriver.
        comme tu vois c’est un peu plus compliqué que ça n’a l’aire. Quant à reprendre mon analyse je ne pense pas que ça s’avère nécessaire. Je suis aujourd’hui capable d’analyser mes ressenties de manière à en connaitre les tenant et les aboutissant et en réalité je suis persuader que je serai jusqu’à la fin de ma vie en analyse, la seule différence c’est que je n’ai plus besoin de miroir pour me renvoyer ce que je ne voudrai pas voir.
        J’ai d’ailleurs changer de regard vis à vis de tout ce qui nous arrive depuis mon premier mail, j’avais à ce moment là effectivement besoin d’être rassurée. Depuis j’ai pu le verbaliser et en parlé avec mon ami.
        Mais tu à raison je me rends compte tout en écrivant que tant qu’il n’aura pas lui même une demande pour qu’on l’aide toute démarche de ma part sera vouée à l’échec.
        Une dernière chose crois tu que je devrai lui montrer ces mails et lui proposer de prendre ma place derrière le clavier (se sera compliqué il exècre les pcs) mais le problème c’est qu’il vit en campagne à 70 kilomètres de la première ville ou il pourrai éventuellement trouver un psy…
        merci d’avoir répondu
        axelllou

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        1. re,
          je viens de me rendre compte que tu avait mit qu’il n’avait jamais eu de relations sexuelles, mais il me semblait claire que c’était avec la personne dont il est amoureux, car avec moi il en a régulièrement. Je me suis dit que la précision était importante.
          axelllou

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  30. Bonsoir Vergi. Petite question du soir. Je me demande si le passage vers une phase dépressive est déclenchée par un événement ou est spontanée chez un bipolaire. Saurais tu m’éclairer?

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    1. Difficile de répondre. Je dirais les 2 mon Général. La bipolarité est lié à un dérèglement des neuromédiateurs, mais en tant que psychologue je constate des déclencheurs.. qui peuvent être interne (par ex. Prise de conscience qu on n arrive pas à nouer une relation stable). Je pense donc qu on fonctionne ne boucle. Par contre chra le bipolaire la dépression est l aspect principal, le bipolaire EST dépressif et de temps en temps (de moins en moins souvent ds le temps) il devient maniaque…

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  31. J’ai changé de psy !
    après des mois de recherche pour trouver le bon psy qui n’ont servi à rien car il y a très peu d’info sur les psys, j’ai décidé de faire simplement mon choix par rapport à la situation géographique. j’ai donc pris rdv avec madame X par mail (oui j’ai pas réussi à téléphoné !). Le jour J, bien sur, je ne savais même plus pourquoi j’avais pris RDV, mais j’y suis allée. Déjà, impossible de rentrer dans son immeuble, personne ne répond à l’interphone, alors je me décide à téléphoner, personne ne répond..RRRR.. Une personne de l’immeuble sort et j’en profite pour rentrer, je trouve son cabinet qu’elle partage avec d’autres psy. C’est un peu le bazard et pas très propre. Je me demande vraiment ce que je fais là. Une personne passe et ne s’inquiète pas de savoir pourquoi je suis là. J’attends patiemment 15 min et toujours pas de psy à l’horizon. Là je commence à m’énerver et je pars, faut pas déconner quand même ! 2 minutes après elle m’appelle en me demandant si je m’étais perdu et si j’avais besoin d’aide pour venir…. Je lui explique que j’étais dans son cabinet depuis 15 bonnes minutes et que j’en ai eu marre d’attendre car j’ai aussi un métier à coté que les minutes de mon planning sont comptés. Bon, je décide quand même d’y retourner, elle m’accueille et m’explique qu’elle laisse toujours un quart d’heure aux patients pour arriver tranquillement sans stress, et que là elle était en pause déjeuner avec ces collègues (sauf que moi j’étais là). et là elle ne se présente pas ne me demande pas non plus de me présenter, juste pourquoi je suis là. Après quelques réflexion de sa part pas trop mal, on en vient à parler de ma façon d’aborder mon travail (professionnel) et le fait que je ne prend pas de moment pour moi et là elle me parle de ses amies, la manière dont elles s’organisent et comment elles prennent du temps pour elle !!! J’aime pas les cadres mais alors là, y en a pas du tout… j’ai eu l’impression qu’elle me parlait comme si on était des potes. Bref je ne sais pas si je vais y retourner, j’ai trouvé cet entretien vraiment spécial et déboussolant.

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  32. J’ai fait un rêve ou un cauchemar, j’en sais rien. Le genre que j’aurais dû évoquer avec un psy parce qu’il met en lumière sûrement une partie de mon histoire ou de mon « comportement » mais j’suis toujours échaudée de ma dernière expérience arrêtée en février.
    Dans mon rêve, je réalise que je revois un de mes cousins (agresseur) et je tombe dans ses bras très heureuse de le retrouver (et dans mon rêve, je suis vraiment heureuse de le voir :() . Il m’entraîne pour se cacher derrière une portière de voiture (genre 2 chevaux bleue, je crois que mon grand père paternel en avait une) Il me dit qu’il faut qu’il me dise qq chose, qq chose dont je ne me souviens pas mais qu’il ne peut pas qu’il n’y arrive pas. Je lui dis que mon père est mort, qu’il doit me dire, que ça fait trop longtemps que je peux pas rester dans l’ignorance. Qd il apprend que mon père est mort, ça le rassure car il a très peur de mon père (qui était très violent) et il hésite et il balbutie un peu en me disant que c’est pas lui, qu’il va me raconter. Et PAF je me réveille.
    Alors, je sais que mon cousin a fait parti des agresseurs mais je sais qu’il m’est arrivée qq chose toute petite (genre 6 ans) qui a été tu par ma famille.
    Je suis hyper perturbée, j’ai l’impression d’avoir reçu un message de mon inconscient sans pouvoir le décrypter. Je cogite. Je cogite.
    Je suppose que personne à part moi ne peut décrypter mon rêve mais comment faire pour en tirer qq chose ?

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    1. L’évoquer avec un psy ?
      Ton inconscient essaie de te parler mais il ne sait pas comment le dire de façon à ce que soit clair. On voit bien la censure du père (ton surmoi qui semble tyrannique). Il n’arrive pas à te le dire parce qu’il pense que si ça devient conscient ton psychisme ne va pas tenir le coup, ce qui n’est plus vrai aujourd’hui… Pas sûre que ce soit vraiment ton cousin, peut être juste une image masculine créée par ton psychisme à partir d’images que tu connais. Il prend la forme d’un agresseur parce que ce qu’il a dire va te faire mal. Mais il ne te dit rien sur ce qui est arrivé ni par qui…. Un accident de voiture ?

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      1. Je te remercie, j’avais pas pensé l’image de mon cousin comme la symbolique de l’agression de la révélation.
        J’suis en mode « vas-y psychisme, j’suis prête, balance tout »
        J’ai toujours été partagée vis à vis de cette certitude d’avoir refoulé un évènement dramatique. Je ne veux pas en faire une quête au risque qu’elle soit vaine mais parfois ça s’invite comme ça et je suis très frustrée même un peu apeurée aussi. Là c’est presque comme si j’l’avais enfin touché du doigt et paf, c’est reparti.
        Je l’ai noté, peut-être que d’autres pièces s’ajouteront avec l’aide d’un tiers quand je serai prête à une nouvelle démarche.
        La voiture a forcément un intérêt à éclaircir mais je sais pas quoi. Peut-être un accident, toutes les hypothèses sont possibles.

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  33. J’ai réuni ma mère, mes frères et ma sœur et je leur ai dit.
    Les échanges que j’ai pu avoir ici, on fait baisser la pression et je me sentais prête. D’ailleurs j’ai maintenant l’impression d’en avoir fait tout une montagne pour rien (mais c’est un autre problème).
    Ma mère s’est rappelé du soir où c’est arrivé. J’étais et suis toujours étonnée, choquée même . Elle s’est rappelé que j’étais rentré tard, qu’elle avait appelé chez mon amie… Bref, elle a bien identifié le jour. Elle m’a dit qu’après ça j’avais changé (double choc). Et elle m’a dit  » t’aurais pu me dire quand même, on aurait porter plainte »…
    Le plus jeune de mes frères, qui a un esprit un peu « quartier », m’a dit  » si ta plainte est classé sans suite, t’inquiète pas, on s’en occupera », ça m’a fait sourire mais je lui ai dit que c’était pas la peine.
    On en pas faite tout un fromage mais ils ont entendu et sont présents. Et je me demande « mais pourquoi tu l’as pas dit plus tôt ?! ». Mais je pense qu’avant toutes les conditions n’étaient pas réuni pour que ça puisse être dit.

    Je suis un peu gênée de poser ça parce que je sais que ce n’est pas le cas pour tout le monde mais je voulais partager le dénouement.

    Merci pour vos échanges et partages, ils m’ont permis d’avancer un peu plus.

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    1. C est génial Moody !
      Bravo à ta famille qui te soutient désormais. Ce qui est intéressant c est que tu n as pas dit alors que ta mère aurait été prête à entendre semble t il. Je constate que ça arrive souvent, les enfants ou ados pensent que leurs parents ne pourront pas entendre ou qu ils vont les gronder et en fait ce n est pas souvent le cas. Je pense en fait qu il y a un tel tabou derrière ces agressions qu inconsciemment les enfants apprennent qu il ne faut pas dire parce que c est mal. Il y a un vrai travail social à faire sur ce sujet.
      Bravo aussi 1 ton petit frère. Une patient m a dit un jour « si ma plainte n aboutie pas j ai des potes qui s en occuperont », sans spécifiquement faire mal physiquement la mise à l écart sociale peut êtte une forme de sanction (j ai rien dis).

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      1. Je me suis posée la même question « pourquoi ne pas l’avoir dit avant ? « . Je crois que j’étais trop renfermé sur moi, que je ne savais pas trop ce qui s’était passé, j’ai longtemps cru que c’était ma faute et le soir même de l’agression je ne voulais plus en parler ni y penser… Et j’y avais bien réussi, malheureusement…Et puis il y a eu aussi ce que j’ai vécu avec ma sœur, qui m’avait certaine appris à taire les choses.

        D’ailleurs j’ai une question vergi, quand j’étais plus jeune de 5 ans à environ 10 ans, ma sœur me maltraité ( on dira ça, comme ça). Je n’en ai aucun souvenir sauf 1ou 2. Je le sais parce que ma cousine quand j’étais ado m’avait dit  » tu te rappelles pas de ce que ta sœur te faisait ? -non – Elle te mettais la tête dans les toilettes, t’étrangler,… ». Ma sœur me la confirmer, sans jamais s’excuser. Mais je m’interroge pourquoi je ne m’en souviens pas ?
        Mon psy dit que ça devait être trop violent… Mais quand même… Ça me pertube.

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    2. Bravo moody! C’est tellement fort ce que tu as fait !
      Ton cheminement continue encore moins seule maintenant.
      Je te souhaite de poursuive le plus sereinement possible 🙂

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      1. @lilou
        Merci. Ça me touche.

        @vergi
        Merci d’avoir eû l’idée de créer ce blog et de le mener comme tu le fais.

        @à tous ceux qui ont permis, par leurs echanges ici, de me faire grandir. Vous avez contribuer à me faire comprendre qu’il fallait que j’enlève la main de la plaque. Et à agir pour que cela soit possible.

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        1. Moody est ce tu accepterais d ecrire un article sur ce vécu (depot de plainte, reunion familaile…) parce que tout le monde ne lit pas les commentaires et je pense que ton recit serait un super temoignage des difficultés face a ce parcours ?

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        2. Oulala alors là je suis flattée lol.
          Je peux essayer… ça me laissera aussi une belle histoire !

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  34. J’espère que vous y arriverez toutes et tous un jour.
    Le chemin et rude mais vous avez tous et toutes en vous les ressources pour le traverser. Même lorsque que vous croyez que vous allez lâcher. Les heures les plus sombres de la nuit annonce l’arrivée de l’aube ( c’est dans batman je crois ! 😊).
    Prenez soin de vous.

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  35. J’ai juste envie de venir ici déposer ma colère à l’encontre de mon père ! Il a souffert d’alcoolisme (modéré mais tout de même) des années durant et pendant tout ce temps j’ai de nombreuses fois été confrontées à ses cuites. Hier lors d’un repas entre amis il était bourré, il avait l’air pitoyable et j’ai eu honte, j’ai eu les pires pensées. Il m’a fallu la nuit entière et la matinée pour me calmer.

    J’en ai assez de toute cette situation ! Il souffre mais le dénie, ment, fait de fausses promesses ! Il souffre et fait si peu pour lui, il se laisse mourir, vit aux crochets de ma mère sans qui rien n’aurait de sens (dixit). C’est fou ce déni. Il pleure quand il parle de son enfance, n’en a pas de souvenirs heureux mais se dit avoir été comblé…

    Comment faire pour qu’il cesse ce déni ?! Il suit une psychothérapie (enfin !) de manière plus qu’anarchique depuis ces derniers mois car ma mère a menacé de le quitter mais à ce rythme il sera déjà mort avant d’avoir résolu quoi que ce soit (oui il fume comme un malade et ne soigne pas son hypertension…)

    Je suis fatiguée !

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    1. Joli Oedipe non r3glé. C est ton père il est grand, il fait une psychothérapie il fait ce qu il veut. Tu as ta vie a vvre. Tu essaies de le sauver, mais les parents meurent un jour, tôt ou tard mais ils meurent. Ton père a décode que sa vie ne valait pas la peine, c est son choix qu il remet en question en faisant peser le poids sur ta mère (qui ne peut le quitter car si il se suicide elle se sentira coupable) et sur toi (si tu ne le sauves pas tu te sentiras coupable). Quel chantage affectif ! C est un gosse en souffrance qui a besoin d une mère, qui a besoin d être protégé. Il ne va pas bien mais a part lui personne ne peut l aider. Il est sur le bon chemin mais ca va prendre beaucoup de temps. Je ne sais pas quel âge tu as, mais tu dois te préoccuper de toi pas de tes parents l avenir du monde c est toi.

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  36. Bonjour,
    Suite à des problèmes de fertilité, j’ai commencé à consulter une psy. On a avancé sur pleins de choses, pas seulement sur l’envie d’un bébé, mais aussi et surtout sur ma façon d’être, de réagir, sur certains traumatismes dans mon enfance, ma relation à ma mère intrusive/intransigeante/angoissée (le tiercé gagnant lol), ma vie actuelle. Bref, malgré tous ces aspects positifs et ces prises de conscience, je bloque.
    En un an de suivi, je lui ai dit plusieurs fois que j’arrêtais et je finis par revenir au bout de quelques semaines. Bien sur, on en parle, on travaille dessus, ça en devient même une plaisanterie, mais malgré tout, ca reste très ambivalent. J’ai envie de la voir et en même temps je n’ai pas envie, ou plutôt, j’aimerai ne plus avoir besoin de la voir… D’ailleurs ce message ici, c’est peut-être un moyen de trouver une solution pour arrêter réellement les séances. Des idées? lol
    Par contre, j’ai aussi une partie de moi qui sait que je dois continuer le suivi pour résoudre le truc et j’ai l’impression que ma psy est devenue prudente, pèse plus ses mots, tient un discours lissé pour ne pas « me faire fuir ». C’est dommage parce que je vois bien que ce qui me fait le plus avancer, c’est le fait d’être challengée, d’être mise devant mes contradictions, d’entendre des choses que je n’ai pas forcément envie d’entendre. Enfin voilà, j’avais besoin de poser ça quelque part pour éviter de le ruminer toute la journée.

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      1. Merci pour la réponse. Oui surement lol, mais c’est exactement ce qui me fait fuir: le cadre rigide, me dévoiler, attendre une certaine approbation de ma psy alors que je me revendique (revendiquais) forte et indépendante…
        On en a parlé, je pensais d’ailleurs qu’elle allait m’envoyer sur les roses quand je lui ai dit que c’était la dernière séance, et j’ai été vraiment surprise qu’elle le prenne bien, que c’était mon droit, etc. Je m’attendais à ce qu’elle me dise que j’avais pas été assez assidue ou qu’elle cherche à me retenir (du genre chantage affectif), ça m’aurait d’ailleurs conforté dans ma décision de tout arrêter… alors que là, ça m’a poussé à me remettre en question.
        Quand tu dis que « j’ai besoin d’une psy intrusive et intransigeante », ça veut dire que « je m’attends / j’aimerais » qu’elle soit comme ça, comme ma mère ? Car si elle était vraiment comme ça, j’aurais clairement pas continué avec elle lol.
        et bravo pour le blog au fait, passionnant et très drole !

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  37. Bonjour,
    Est ce que ca peut se comprendre que ce soit difficile pour une patiente de pas avoir des rdv réguliers, jamais le même jour, jamais la même heure/semaine?
    J’ai été pendant un an chez mon psy, j’y allais tjs la même heure le même jour, toutes les semaines.
    Maintenant, il part bcp à l’étranger, il travaille aux USA. Il donne des cours là-bas et ailleurs et aussi ici à l’université. Bref il est devenu connu, et voyage bcp.
    Du coup, il a fortement réduit son activité libérale.
    Du coup, très difficile pour la prise de rdv, il a un secrétariat maintenant, il faut gérer ses rdv avec sa secrétaire et prendre des rdv des mois à l’avance.
    J’enchaine 4-5 rdv toutes les semaines maximum, puis il part une semaine ou deux.
    Déjà comme ca, je stress énormément car j’ai tjs peur d’être en retard ou de me tromper de jour, et qd c’est régulier c’est bcp plus rassurant pour moi. Je suis qqu de très routinière ds ma vie. C’est assez marqué chez moi.
    Mais là, j’ai tous mes rdv jusqu’en mai 2020, j’ai jamais le même jour, et encore moins la même heure.
    Et encore maximum 4 rdv d’affilés puis y’a tout le tps des coupures.
    J’ai l’impression que ca ne me sécurise pas du tout, ca m’empêche d’avancer. Je ne me projette plus ds la thérapie.
    J’ai des petits coups de démarrage quand j’y vais qq fois d’affilés, puis je me referme.
    Maintenant, j’anticipe, je ne m’ouvre plus, je compte cb de semaines il reste d’affilé avant d’avoir une coupure.
    J’ai l’impression d’avoir peur d’avancer car je ne me sent pas en sécurité dans la régularité.
    Je ne sais pas si j’exagère ou si c’est une réaction transférentiel du genre je me sent abandonnée, je ne sais pas. Mais ca me fait du mal en tous cas et en plus je ne suis pas très bien pour le moment. Et j’ai l’impression de perdre mon tps. Mais en même tps on ne sait rien faire.
    C’est peut-être pcq je suis ds une période difficile, et je suis qd même un peu pas bien, mais ca peut se comprendre que l’irrégularités des rdv peut avoir un impact et insécurisé un patient? Ou c’est moi qui suis difficile?

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    1. Ce n est pas en ces termes qu il faut envisager la situation. Tu ne te sens plus en sécurité ? En effet ca pose la question de ton besoin et en quoi la routine t aide a tenir. Mais surtout tu le dis, tu n arrives plus a avancer (et franchement 4 rdv ds la même semaine ça n a aucun intérêt mais aucun, il faut que les rdv soient espacés de 3 jours au moins), alors continues tu à prendre rdv avec lui ? Je connais et tu connais la réponse, elle est évidente.
      Maintenant perso difficile de donner des rdv a date et heure fixe, les patients ne cessent se tout décaler (réunions, déplacement, problèmes familiaux, alternance de garde des enfants qui change…)…

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      1. Je crois qu’il y a une erreur . C’est pas 3/4 rdv par semaine mais 3/4 semaines de suite avec 1 rdv puis coupure de x semaines. Je me trompe Lune après Lune?
        Je me retrouve en partie dans tes propos mon suivie en se moment c’est du n’importe quoi, pas.de rdv pendant 3 semaines puis 1 rdv à un moment vraiment pas top pour moi (avant le boulot par ex) bref aucune régularité. Et comme toi je sens que je bloque aussi, je me dis pfff j’ai pas envie d’ouvrir cette porte là maintenant on y reviendra dans xtemps.
        « J’ai l’impression d’avoir peur d’avancer car je ne me sent pas en sécurité dans la régularité »
        C’est exactement ça. J’ai abordé cette difficulté mais cela n’a pas donné grand chose. hormis que nous avons constaté que le rythme de 1 rdv par semaine convenait bien mieux sans que je m’en sois aperçue à l’époque.
        C’est vraiment dommage car la façon de travailler avec cette psy est vraiment différent de celle qui me suit habituellement (remplacement sur 6 mois).

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        1. oui je me suis mal exprimée, je vais une fois/ semaine, 4 semaines d’affilées maximum puis y’a tjs des arrêts.
          Nanistef, tu décris exactement ce que j’éssayais de dire. Les arrêts tout le tps me coupe ds ma « lancée »; et comme toi, je me dis que je ne vais pas aborder certaines choses, si c’est pour être bloquée par un arrêt bientôt.
          Je ne savais pas si j’étais normal, mais sans être contente pour toi que ca t’arrive aussi, mais je suis presque soulagée de voir que qqu d’autre à cette difficultés aussi.
          Mais on ne sait qd même rien y faire …

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  38. 😂😂😂 je le savais, tu avais très bien exprimé.
    Oui effectivement on peut rien y faire, hormis faire le constat que c’est vraiment ça le soucis du moment.
    Que du coup je m’investis pas dans les séances et que j’ai limite plus envie d’y aller.
    Moi je sais que c’est une étape puisque ma psy doit (en principe) revenir en mars. Mais je trouve ça dommage car vraiment j’aime bien la manière dont travaille celle-ci, j’ai l’impression qu’elle me bouscule plus et donc peut-être d’aborder plus rapidement des points vraiment sensibles.
    J’aimerais dépasser mon blocage sur la fréquence et me dire investis les séances quoiqu’il en soit mais j’ai peur donc je bloque.
    Rassure toi tu n’es pas anormal ou alors nous sommes au moins 🙃.

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    1. Je me disais bien aussi… 😉🤣
      En quoi l espacement des séances empêche de s y impliquer ? C est l occasion d avoir le temps de réfléchir sur soi et survle contenu des séances afin de revenir avec des questions, des constats, des rêves, des avancées…
      Vs me donnez l impression de vs chercher un alibi pr.ne pas vs questionner.

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      1. 🤔 c’est plus complexe que ça. En se qui me concerne l’espace entre les séances ont plusieurs conséquences.
        Ex. Une situation dont j’aurais envie de parler car j’ai fait un lien ou j’aimerais donner du sens bref si la séance à lieu 5 semaines après bha j’ai plus envie
        Autre souci et je crois que c’est celui qui domine chez moi. Certaines séances sont difficiles et j’ai besoin d’y revenir de comprendre pourquoi telle phrase à déclencher telle émotion. C’est arrivé plusieurs fois que je sois extrêmement mise à mal par une séance et j’ai l’impression d’être en errance jusqu’à la séance suivante. Alors une ou deux semaines dans cet état ça passe mais plus bofbof. Du coup je bloque pour éviter ça. J’ai mis un moment à le comprendre c’était pas vraiment conscient mais je suis convaincue que c’est ce qui se passe actuellement.

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        1. Je me permets…
          Je ne suis pas dans la même situation, j’ai un rdv fixe: même jour, même heure. Pourtant il m’arrive aussi d’avoir l’impression qu’il est pas là au moment où il le faudrait (il est un peu question de ça, non ?!). Et t’avoir l’impression que « sans lui je ne sais pas faire »: pas prendre de décision, pas savoir quoi penser, peur de me tromper, mal faire, etc…
          Je crois qu’il se joue bcp de choses dont on a pas conscience et qu’on ne contrôle pas dans la relation thérapeutique. Pour ma part, voir ma dépendance à lui/mes parents n’est agréable et voir comme je peux devenir capricieuse pour avoir ce que je veux, non plus !

          Peut-être que la piste de vergi est fausse mais je pense qu’elle mérite exploration…. Parce que si tu te sens « bousculée » c’est bien que les choses bougent et qu’il y a des avancées…. Et dans ton transfert aussi…

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        2. Merci de ta vision.
          Je me dis aussi que si au bout de 3 ou 4 semaines, le soufflet et l urgence est retombée c est peut être que quelque chose s est réglé (ou pas…)

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        3. Merci Moody pour ta contribution à cette réflexion. Tte piste mérite à mon sens exploration. Je sais que effectivement j’ai peur du chemin, mais je pense que justement ces espaces sont encore plus anxiogène. Effectivement elle me bouscule, elle est insistante. Pose xquestions à la seconde lol. A notre dernière séance. Je lui disais qu’elle me fait l’image d’un bulldozer quand l’une gratte le mur avec précaution pour passer l’autre l’explose. Nous avons prévu de justement revenir sur cette image et de travailler ensemble.
          Bha va falloir attendre décembre et là ouais je sens bien le côté capricieuse de pff sérieusement c’est dans une éternité
          Vergi y a pas de notion d’urgence, oui ça retombe mais pour revenir autrement alors je prends l’option ou pas.

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        4. Après réflexion, j ai l impression que Lune et toi vs êtes ds le même mood un psy qui vs remue, que vs « aimez » bien, que vs voyez irrégulièrement et que vs hésitez à lâcher (toi Nanistef de toute façon ça se fera avec ou sans toi). Je me demande si le problème n est pas là. Quand le psy est là il est trop là, quand il s éloigne il n est pas assez là. Une sorte d attraction répulsion. Comme si vs saviez qu il faut lâcher la main mais qu en même temps ca vs fait peur aussi. Y a aussi que ca ne va jamais, soit il est là mais vs n abordez pas ce qui devrait être abordé et soit il n est pas là et ce n est pas abordé. Bref un parent qui n écoute pas assez, qui n est présent que quand ca l arrange lui et qui vs pousse a vs demandez si vs existez pour lui. Avec une crise ado « si je ne suis rien pour toi, je me casse » tout en attendant en fait qu il finisse par vs rassurer « mais si tu existes pour moi la preuve je te redonne une séance ». Une quête du parent indisponible ? Une quête d identité aussi ?

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  39. Je me permets d’intervenir également…pour ma part les séances sont fixes (elles ne l’étaient pas au début) et j’ai vraiment l’impression que cette régularité me rassure, me contient surtout (comme dit ma psy). J’avais espacé il y a quelques temps car pour la 1ere fois j’avais le sentiment d’avoir trouvé un équilibre et j’étais contente même si y avait un peu de peur et d’appréhension…bon ça l’a fait…un temps. En fait,il s’est avéré que l’équilibre en question était je pense lié à ma relation de couple avec une personne qui d’une certaine façon me « contenait » justement (ça je m’en suis rendue compte après la séparation) même si au final, la relation s’est avéré toxique et que j’y ai mis fin. J’ai demandé à remettre des séances plus rapprochées car de nouveau lorsqu’il y a espacement, c’est le « trop plein », je me sens  » débordée » et la séance suivante, je ne sais plus par quel bout commencer, je me bloque et dans ce cas, y a pas grand chose qui sort et je ressors en plus en colère contre moi…la régularité permet elle de pouvoir lâcher plus facilement ses émotions si le patient se sent davantage sécurisé par ex ?
    Je me reconnais dans le fait de ne pas vouloir aborder un sujet, ouvrir une porte si je sais qu’il y a une plus longue interruption derrière (des congés par ex) car j’ai peur de pas réussir à « gérer » l’état émotionnel qui va suivre…toujours cette fichue peur de mes émotions.
    Cela dit la réponse de Vergi me « parle » aussi…cette attraction/répulsion….être en attente d’aide extérieure par ex mais la refuser quand finalement, elle se présente.. est ce que j’existe pour ma psy? Quelle place j’occupe pour elle ? « si je ne suis rien pour toi, je me casse »…oui ça me parle aussi ou la version , « elle n’en a rien à faire de moi et je m’effondre (ou en colère)…j’ai ce sentiment qui revient par « périodes ».

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    1. C’est sacrément intéressant quand Vergi tu réfléchis lol.
      J’aurais jamais eut une telle lecture mais ça fait effectivement écho avec mon enfance.
      Je crois ne pas être en attente du « bon parent » avec cette psy, en tout cas pas comme j’ai clairement pu l’être ailleurs alors si c’est le cas c’est complètement inconscient.
      C’est drôle que tu parles de crise d’ado, il semblerait que je n’en n’ai pas fait en ts cas pas de façon identifiable par mes parents.
      Pilouface « ne pas vouloir aborder un sujet, ouvrir une porte si je sais qu’il y a une plus longue interruption derrière (des congés par ex) car j’ai peur de pas réussir à « gérer » l’état émotionnel qui va suivre… » c’est exactement ça. Et c’était déjà le cas effectivement avec ma psy avant les vacances d’été. Pourquoi cette peur franchement si j’analyse c’est stupide car même si ma psy est là je ne la solliciterait pas en dehors des séance et lors d’un énorme craquage j’ai été aux urgences alors cela n’a aucun sens. Je crois c’est plus le fait de rester sur une incompréhension, et donc un truc qui va tourner en boucle dans ma tête à en devenir obsèdent.
      Vergi je reviens sur la crise d’ado c’est un passage obligé ?

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      1. Craindre de ne pas gérer mes émotions et du coup ne pas aborder les sujets quand il y a interruption derrière…il me semble que Vergi m’avait déjà dit que c’était une peur infantile… « un truc qui va tourner en boucle dans ma tête à en devenir obsédant »…oui c’est tout à fait ça aussi Nanistef…par périodes, des pensées obsédantes, d’une certaine façon (même si c’est très pénible) pour ma part, ça remplit un vide…

        J’ai trouvé une vidéo sur you tube expliquant ce qui se passe « quand une mémoire traumatique est réactivée » (François Louboff) si tu me permets Vergi de mettre l’info et de me dire ce que tu en penses ? Je la trouve très bien faite…du moins cette image de la « scène de vie » avec le moi adulte, les parties émotionnelles et les parties protectrices me font écho…se mettre en position d’observateur pour remettre de la distance entre le moi adulte et la partie infantile qui souffre ».

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  40. Bonjour,

    J’ai besoin de poser les choses, je me sens perdue. J’ai vu une psy quatre ans durant avec qui ça a bien fonctionné. J’ai cessé mon suivi, je me sens plutôt bien mais j’ai conscience d’avoir une problématique avec mes parents. Je voudrais donc reprendre un nouveau suivi mais voilà : je tergiverse, procrastine, j’ai peur. Je constate que transfère encore beaucoup sur mon ancienne psy, si bien que j’en ai vu une autre entre temps et ça n’a pas marché (mais elle était très douteuse également). J’hésite donc à aller revoir l’ancienne sur qui je transfère beaucoup. Que faire dans ce style de situation ? J’ai peur de me faire du mal en retournant la voir, de nager dans mon transfert mais en même temps l’alliance était bonne. En même temps, est-ce vraiment efficace de retourner voir cette psy ?! Je me demande si je dois travailler mon transfert avec elle ou choisir une autre psy « toute neuve ».

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    1. Le travail sur le transfert revient a travailler la relation à un des parents. La question reste a savoir si auj la question du transfert non posée ne surajoute pas a la problématique parentale, bref comme une version obsessionnelle. Ceci dit 4 ans avec un même psy c est déjà pas mal, c est l occasion de changer.
      Mais je m interroge. Si au bout de 4 ans tout allait si bien pourquoi cette question du transfert est là ? Si le transfert si fort était déjà là pourquoi avoir mis fin a la thérapie en pensant que tout allait bien alors que ce n était PAS le cas puisque le transfert n était pas réglé ?

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      1. Et bien justement, le transfert était fort mais plutôt négatif : peur d’être jugée, pas appréciée… J’ai bossé ces problématiques dans une autre thérapie depuis. Mais à l’époque jamais je n’ai osé en parler avec la psy et j’ai préféré me soustraire plutôt que d’oser m’exprimer. L’alliance était donc relativement bonne car cela ne m’a pas empêché d’énormément avancé mais j’étai bloquée sur la problématique relationnelle avec mes parents à l’époque donc sur parler du transfert aussi. Aujourd’hui, je me sens enfin prête à l’aborder !

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        1. Alors retourne avec ton ex psy puisque ça se passait bien. Maintenant il s’est passé du temps, peut être qu’aujourd’hui tu ne la trouveras plus aussi sympa ou compétente, on change de vision avec le temps. Et tu pourras alors envisager sereinement de changer de psy.

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        2. Le pas est franchi ! J’ai eu un rendez-vous avec mon « ancienne » (mais du coup de nouveau actuelle haha) psy ! Je me rends compte à quel point j’ai évolué, j’ai grandi, je me suis affirmée, j’ai pris confiance en moi et ça se ressent sur mon comportement et mes interactions avec elle. Je sens que la nature de relation est différente mais reste méfiante, le transfert peut très bien revenir… Je suis archi motivée pour travailler tout ça ! Je crois que j’ai fait le bon choix, poser mes doutes ici m’a aidée à discerner plus sereinement et lucidement !

          Aude

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  41. Bonjour Vergi 🙂
    J’ai ressenti l’envie de venir ici face à une question que je me pose… Enfin, j aurais beaucoup aimé avoir votre avis en tant que psychologue mais aussi surtout personnel si possible…
    La question… Est que j’ai rencontre un homme il y a deux ans. Plus le temps passe et plus je l’aime. C’est un homme fragile qui effectue un gros travail psy sur lui même (il a subit un passé très éprouvant). Le hic… C’est que cet homme fumé énormément. Plus d’un paquet de cigarette par jour voire deux souvent depuis son adolescence. Je trouve ça énorme. J’essaye de lui en parler mais rien y fait. Il sent que s’il arrête il s’effondra Il y travaille dessus avec son psy mais ça fait longtemps et rien y fait. Et je sens qu’il a lâche l affaire.
    D’un mon côté, ça me stresse énormément. Ayant eu une mère travaillant dans le domaine de la santé qui voyait énormément de décès à cause du cancer des poumons, j’ai été « traumatisée » par ses histoires. Ma mère n’a pas été attentive à cela car à à à peine 7 ans, elle me racontait énormément de cas très tristes et j’ai une peur bleue aujourd’hui de vivre la maladie d’un proche (J’étais un peu l écoute de ma mère qui relachait tte sa pression du travail sur moi en me relatant toutes ces vies détruites, des jeunes morts ect à cause de la malade :-(..) De ce fait, J’ai conscience d’être dans l extrême, d’avoir une peur anormale de la maladie aussi mais la réalité c’est qu aujourdhui chaque fois que mon copain fume, je me sens mal. Et surtout, j’ai très peur que bientôt il m’apprenne qu’il soit malade et que je doive vive avec lui le combat du concert. Ce que je ne sens pas capable de faire.
    C’est horrible de penser comme je le fais mais c’est plus fort que moi et je n’arrive pas à a ne pas y penser et à vivre « normalement » sans penser au lendemain comme le font la plupart des gens.
    C’est une peur que je retiens souvent car j’essaye de ne pas intervenir dans le combat de mon copain. En effet, on peut contracter le cancer du poumon sans avoir fume de sa vie, il pourrait s effondrer comme il dit de quelque chose d’autre s’il arrêtait, peut être même que ce sera moi qui aura une maladie, bref tout est possible alors j essaye de le laisse vivre au jour le jour. Mais en parallèle, je vis avec une peur constante qu’il ne développe qqch. Car même si tout peut arriver, dans son cas, j’ai l’impression qu’il le cherche et ça m’angoisse énormément. Quand je dis que je n’interviens pas, c’est pcq j’ai bien compris que le changement ne peut venir que de lui. Bon… Faire un travail sur moi pour analyser tout ça oui ok mais est ce que c’est qqch que je suis censée vraiment supporter en tant que partenaire ??
    (Des fois, j’ai juste très envie d’aller voir son psy poiur lui demander pourquoi il ne le pousse pas plus à arrêter !!)
    Merci

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    1. Bon y a plein de trucs… d abord tu as peur de la mort (merci a ta mère). Mais ru as choisis volontairement un homme fragile psychologiquement physiquement donc à fort risque. Cela vient donc nourrir tes angoisses et ca les justifie. Moins il va bien plus tu l aimes, comme si ton amour pouvait le sauver…
      Donc syndrome.de sauveuse, peur de la mort, peur de la perte/abandon.
      Ton himme n a pas a arrêter de fumer si il n en na pas envie. Tu le savais quand tu l as connus, tu cherches a la changer pr qu il devienne qui tu voudrais qu il soit, sous couvert que ce serait pour son bien. Si il veut raccourcir sa vie c est son droit. Tu le domines sous couvert de le sauver (déjà dit..lol).
      Quant a savoir si tu dois supporter tout ça ? C est une bonne question mais c est ta vie a toi d y trouver réponse au cours d une psychothérapie.
      Son psy n est pas sa mère. Ce qu il dit et travaille avec son psy ne te regarde pas. Toujours cette volonté de dire a l autre ce qu il doit faire…
      Chacun vit sa vie comme il l entend, c est a toi que tout cela ne convient pas.

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  42. Veuillez m’excuser pour les fautes !…. Plus haut… J’ai voulu écrire « Le combat du cancer » et non du « concert » ^^

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  43. Merci énormément pour votre réponse rapide…c’est tres gentil de votre part.
    J’entends bien ce que vous dites et je pense comprendre aussi même si c’est dur à lire. En fait, je n’ai pas la sensation de chercher à le changer du tout pour qu’il devienne ce que je veux, bien au contraire. J’accepte sa personnalité, ses peurs, son passé… Et je ne pensais pas que le fait d arrêter ou de se mettre à fumer pouvait changer quelqu’un.
    Apres je me trompe sûrement si vous le dites et c’est sans doute très inconscient ! Ceci dit pour le fait de fumer, je pensais ma question peut être légitime dans le sens où si on laisse tlm faire ce qu’il veut alors on arrête les messages de prévention, toutes les actions pour diminuer les risques de tabacs, et si on continue dans ce sens pareil pour la drogue… Alors oui chacun est libre pourquoi pas mais bon. Ensuite, Je vais peut être trop loin mais quand on fume 2 paquets de cigarette par jour en connaissant les causes,je vois ça comme une forme de « suicide » d’autant plus quand on est fragile et quand qqn cherche à se suicider, il faut aider non ? Le parallèle est un peu dur mais je trouve ça assez comparable. Maintenant si c’est son droit ok je veux bien l’accepter mais je trouve ça triste….et pour le psy, je rigolais… Je sais bien que ce n’est pas leur rôle meme si au fond de moi j’aurais aimé qu’il ait un déclic venant d’un quelqu un bienveillant qu’il n’a pas eu la chance d avoir enfant !
    Et dernière chose, pour le fait de dominer… Justement je ne dis rien ! Pas de reproches et je fais tout pour qu’il ne voit pas que ça me ronge. Je le cache vraiment car je suis consciente que j’ai mes propres démons et je ne veux pas que ça l’impacte. Et je pense que justement le fait d agir comme cela m’empêche de rentrer dans ce rôle de « sauveuse ». Alors ce n’est peut être pas hyper naturel vu que ça me ronge et que forcément inconsciemment il dois y avoir des conséquences mais au moins ça me donne la sensation de ne pas « dominer ». Bref c’est dur car j’ai la sensation d’être l’opposee de ce que vous décrivez : je fais tout au quotidien pour ne pas être une « sauveuse », j analyse même souvent mes faits et gestes pour m améliorer sans cesse pour que l autre se sente en équilibre et libre avec moi. Et ce qui me fait le plus peur c’est les relations de copine jouant le rôle de la mère. Alors je fais tout pour qu’on soit sur un pied d égalité. Et Parfois, je me dis que mon copain doit se sentir si libre que c’est peut être une façon d’attirer l’attention… Et donc je reprends, je me sens à l’opposer de ce que vous avez dit mais ça doit probablement cacher qqch alors il ne me reste plus qu’à travailler dessus oui !

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    1. Aider ? Non. Une compagne, comme le nom l indique, accompagne (c est valable pr compagnon), elle n aide pas. T es pas son médecin ni sa mère.
      Tu dis toi même que tu tr « caches » , tu crois ne pas essayer de le dominer mais en fait tu te forces a ne pas le faire, mais inconsciemment tu n attends que ca. Tu veux qu il soit libre mais selon TES critères.
      Maintenant tu ne retiens de ma réponse que ce qui t intéresse… question a laquelle tu ne réponds pas :pourquoi lui ? Pourquoi choisir un partenaire qui en fait ne te convient pas puisqu il te faut le changer ?

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      1. Bonsoir !… Je viens seulement de voir votre réponse. Merci.
        D’accord… En fait, il y a juste le fait qu’il fume qui ne me convient pas. Tout le reste me convient. À part les moments où il fume, je me sens heureuse.
        Mais pour répondre à votre question, pour tout vous dire je ne sais pas quoi dire. Si inconsciemment il y a une volonté de dominer, alors c’est peut être une raison. En réalité, votre réponse m’affecte bcp pcq j’ai vraiment la sensation detre « méchante » dans le sens où pour moi vouloir dominer qqn c’est qqch d horrible pour moi, totalement contraire à mes valeurs et à mon essense même. Même quand je parle à des enfants, je suis incapable d assumer pleinement mon rôle d adulte vis à vis d’eux tant j’ai peur de les « commander » car je compare cela a de la violence ! Et ça je ne m’en cache pas au quotidien meme si je suis consciente que c’est encore un autre problème que je dois régler car c’est aussi extrême. C’est juste un exemple parmi tant d autre mais Ce que je veux dire, c’est que contrôler ou dominer qqn pour po c’est complètement contraire à ce que je suis. Alors sil s’avère qu’ inconsciemment c’est en réalité l inverse, l’idée me bouleverse un peu et il me faudra un peu de temps pour l intégrer !
        Mais je m éloigne…si on repose la question maintenant :pourquoi j’ai choisi qqn qui fume énormément alors que ce ne me convient pas ? Peut etre pour rester dans la « peur de la maladie », c’est peut être une façon de l alimenter… vu que ma mère m’y a tjrs confrontrée…comme si tout ce que ma mère m’avait raconté et qui m effrayait tant plus jeune devait forcément m’arriver à l’avenir et choisir un fumeur c est peut être le meilleur moyen d’y arriver. Quant au rôle de sauveuse dans tout ça je ne sais pas quoi en dire. Je me suis perdue dans mes réflexions lol
        Et si je peux me permettre Vergi, pourquoi pour vous demander à qqn d’arrêter de fumer, c’est le changer ?
        Merci

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        1. Les gens font ce qu ils veulent de leur vie. C est a eux de décider. Et les gens ne changent que parce qu ils le veulent.
          Il fume, c est SON problème. Soit il veut le régler ou pas. Tous les fumeurs ne meurent pas du tabac et plein de gens meurent chaque jour sans jamais avoir exagéré sur les toxiiques. Accroître les risques ne veut pas dire qu ils arrivent.

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  44. Bonjour Vergi,

    Mon conjoint m’a parlé de crise suicidaire ce qui m’a bien sur beaucoup inquiété. J’en ai tout de suite discuté avec lui, et il m’assure qu’il ne passera jamais à l’acte, qu’i est trop lache, que je n’ai aucune raison de m’inquiéter. J’en ai parlé à ma psy qui me dit qu’il fait du chantage au suicide et que je dois être claire avec lui car c’est inacceptable. Ca a été un choc de l’entendre, même si j’ai pas vraiment compris sur le coup ce que ca impliquait. Pour moi, chantage ou pas, il souffre et moi je m’inquiète et je culpabilise. Je m’interroge aussi. Comment fait on la différence entre vraie crise et chantage ? est-ce que le chantage ne mène pas à des tentatives? Du coup, je lui ai demandé si c’était du chantage, et il me répond que je l’accuse d’être manipulateur et menteur… pour caricaturer, selon lui, il serait la victime, et moi je serais le bourreau qui vient l’écraser alors qu’il est déjà au plus bas. Je lui ai expliqué que ce n’était pas le cas, que je voulais qu’on retrouve une communication saine, que ces disputes étaient très destructrices pour nous 2. Mais il y a toujours une petit voix au fond de moi qui me dit que je dois m’excuser, reconnaitre que c’est de ma faute, prendre sur moi, etc… C’est d’ailleurs ce que je finissais par faire quand on se disputait avant (il boudait, je m’excusais), mais avec les suivis psy, j’apprends à exprimer clairement ce qui ne me convient pas et à ne plus taire mes besoins par peur de blesser les autres. Il refuse tout suivi thérapeutique, seul ou en couple, je n’insiste pas, c’est son choix. Merci

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    1. Le chantage peut mener à une tentative mais après de multiples chantages…
      Ce que je retiens c est que tu culpabilise… je ne sais de quoi. Son choix de vouloir se suicide est ce qu il est :SON choix. On ne pousse pas les gens au suicide. Si il n est pas bien il te quitte, ce n est pas ce qu il fait.
      Toi aussi tu essaies de sauver ton partenaire. Qu est ce qui fait que tu restes avec lui alors que vs vs disputez et qu il te tend la vie difficile ? Pourquoi acceptes tu cette souffrance ?

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  45. Merci, et bien effectivement j’aimerais le sauver… et sauver mon couple! Bon, je relativise, ces disputes sont occasionnelles, le reste du temps, ca se passe bien, on a des projets en commun, on passe de très bons moments, on se soutient. En fait ca s’est dégradé à cause d’un projet bébé jalonné d’échecs. Je me suis enfermée dans la tristesse et lui, a voulu tout porter à bout de bras et s’est épuisé. Donc oui, quelque part je me sens coupable de cette situation. Mais désormais je refuse de porter tte la responsabilité et surtout de subir ça. Oui j’ai envisagé une séparation. Je lui ai d’ailleurs dit que ce n’était pas durable, qu’on ne pouvait pas continuer à se faire souffrir, mais que je pouvais être patiente et le soutenir s’il voulait se faire aider. Donc oui, effectivement j’espère qu’il change, j’espère que cette crise sera passagère, mais si ca n’évolue pas dans le bon sens, je ne continuerais pas à accepter ça.

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    1. « ne pas porter » toute la responsabilité… cela veut il dire que le fait de ne pas pouvoir avoir d enfant vient de lui ?
      Pourquoi faudrait il un enfant pour être heureux individuellement ou en couple ?
      C est quoi la « deadline » pour ne plus souffrir ?
      Mais tout cela renvoie a l absence d enfant qu il va falloir travailler (et accepter)…

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      1. Non, il y a pas de raisons médicales, on s’est jamais accusé l’un l’autre sur ce sujet là par contre. Je parlais de ne « pas porter toute la responsabilité » car je me suis renfermée (tristesse,isolement, perte d’estime de moi, etc) et j’ai aussi contribué au fait que la situation se dégrade, qu’on s’éloigne, qu’on communique mal quand il y avait conflit… je travaille tout ça, je travaille aussi cette envie d’enfant, c’est pour ça au début que j’ai commencé à consulter. Par contre, lui, est longtemps resté camper sur ses positions, sur notre projet d’enfant, comme si ca faisait « tenir le couple ». Maintenant que je vais mieux, lui, « craque » à son tour. Sauf que ca prend des proportions énormes d’un coup et qu’il se positionne de plus en plus en victime. Ca doit aussi peut-être le destabiliser que je « ne rentre plus dans son jeu ».

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  46. Bonjour vergi,

    J’ai une question concernant le transfert, le contre-transfert et le cadre.

    En séance, je ne suis pas une grande bavarde, même si, les choses s’améliorent avec le temps.
    J’ai un cadre plutôt souple: je peux envoyer des messages, il accepte les cadeaux et n’a pas de problème à prêter ou donner des choses et inversement.
    Je transfert+++, même si les choses se sont atténués avec le temps, on en parle. Lui, toujours très détaché… Il fait son travail, il analyse.

    En début de séance, je lui ai offert un livre (suite à un échange qu’on avait eu, qqs séances en arrière). Il l’a accepté. Et il m’a parlé de ce qu’il lisait en ce moment, qu’il avait l’impression d’être dans une phase de changement sûrement dû à l’âge. Il m’a demandé si je remarquais qu’il changeait. J’ai été très surprise par sa question et j’ai balbutié un truc du style  » ba si vous le dites, c’est que oui, sûrement… » Et il a ajouté » je n’en ai parlé qu’à vous ». Dans ma tête, je me suis dit « pourquoi il me dit ça ? Il peut me dire ça à moi », ba oui, sinon je vais recommencé à me faire des films !
    J’ai détourné le regard, et j’ai essayé de faire disparaître ce moment gênant pour moi.

    La séance se poursuit et il va prendre des exemples pour illustrer un de ces propos: moi qui est envie de lui, si lui il y répondait, mon consentement dans cette histoire et qu’est ce qui ferait que c’est grave. L’autre exemple concerne l’adultère et sa limite. Il y a d’autres choses Exemples qui n’avaient rien avoir avec lui ou moi mais mon esprit tordu est resté bloqué dessus.

    Que j’interprete les choses comme je les aimerais, je n’ai pas de doute dessus. Mais je me dis aussi que peut-être, son contre-transfert n’est pas très bien géré… Parce qu’il y a d’autres choses.
    La séance d ‘avant, il me demande  » si je vous prépare un jus vous l’acceptez?  »  » si vous me le faites, oui je le prendrai » et il s’est levé, à sortir son mixeur et m’a préparé un smoothie. Et il m’a dit « on parlera « de la bonne mère » ».
    Qqs séances auparavant il m’a caressé la tête, en fin de séance, l’état émotionnel dans lequel j’étais depuis un moment y a certainement contribué, j’ai donc laissé ce geste sans (presque) aucune signification. Mais mis en lien, ça m’interpelle.

    Je lui ai envoyé un message pour lui dire que j’avais l’impression que son inconscient inviter mon inconscient à dépasser des limites, parce que tel chose on était dite… Bref j’ai expliqué ce que la séance avait amené chez moi.
    Je me dis que si je fabule il faut que je le travail : je peux pas prendre des marques de « gentillesse » pour des propositions indécentes ^^ et si je n’invente pas trop et bien il pourrait s’analyser et se reprendre. Parce que l’idée de devoir changer de psy… oula c’est compliqué lol.

    Voilà, vergi, je crois que ce n’est pas la première fois que je doute de la gestion de son contre-transfert. Mais je sais aussi, que je peux voir ce que je veux comme je le veux donc j’aimerais avoir ton avis, ne serait-ce que sur les faits.
    Merci.

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    1. Bon à froid, je n ai pas le contexte réel, que ta vision en effet cela donne l impression que son contre transfert n est pas géré.
      Mais 2 idées me viennent :
      1. Il a travaillé sur la « bonne mère », je pense que la tu as des choses 1 dire quant à son cpt et les idées qui te viennent
      2. Justement il se passe plein de trucs ds ta tête liés à une impression de séduction de sa part -voire d abus de ta fragilité- MAIS tu ne lui en dis pas grand chose.
      Pourquoi ne lui demandes tu pas pourquoi il te confie ça a toi et a personne d autre ? Puisque cette question tu l as en tête. Si les exemples le mettant en scène avec toi te gênent pourquoi tu ne le dis pas ? Pourquoi ne le regardes tu pas ds les yeux ? Rebelle toi, le psy n est pas tout puissant

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      1. Je lui en parle, pas aussi en profondeur que je le souhaiterais mais je le fais. Jamais sur l’instant c’est vrai. Là, par exemple, Je lui ai envoyé un msg qui commençait par  » je crois que votre inconscient invite mon inconscient à dépasser des limites  » et je lui ai expliqué sur quoi je me basais. Il m’a répondu que je mélangeais les choses et qu’on en parlera en séance.

        Il y a qqs semaines j’ai « piqué » une colère. Je lui ai dit que je ne voulais plus poursuivre la thérapie et j’ai fortement insisté parce que tous les 4matins je me lève avec cette envie et qu’à force il est habitué et n’annule plus puisque je reviens immédiatement après. Donc j’ai insisté. Il a annulé. Le matin du jour de la séance annulée, je lui demande si je peux venir. Il me dit oui. Alors certes il m’a expliqué ce que ça avait entraîné comme conséquences pour les 2 autres patients avec lesquels il a du jongler et m’a dit que je devais apprendre à lui faire confiance.

        Je m’en suis voulu d’avoir été une enfant aussi tyrannique et je me suis promise de ne plus annulé de séance sauf quand je serais sûre et certaine et surtout prête à assumer mon choix.
        Je me dit qu’il n’aurait pas du accéder à mon caprice et me laisser réfléchir un peu dans mon coin….

        Je n’ose pas lui en parler clairement parce que j’y trouve une certaine satisfaction. Et en même temps, je sais que s’il ne gère pas bien les choses c’est pénalisant pour moi. Ça me pousse à être vigilante, à ne pas prendre en compte tout ce qu’il dit. Et donc forcément avoir confiance devient plus compliqué.

        En vérité, j’ai peur qu’en insistant sur ce qui me pertube parfois dans son attitude, je le perde… J’ai pas envie de sortir de mon transfert je crois….

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        1. Le « pas aussi en profondeur » me paraît très sexuel (et la je ne fais pas d humour).
          Si tu lui écris ce n est pas ni son inconscient ni le tien qui invite l autre. Dépasser les limites… les limites morales bien sûr. Aller plus loin, plus loin que prévu, plus loin que ta censure ne te l autorise. Je persiste il y a de l attirance sexuelle dans l air et tu te refuses de passer a l acte. Tu veux partir, tu reviens tu sors, tu rentres… Quel conflit !

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        2. Je te fais pas dire ! Parfois je me dis que je devrais aller voir une femme ça serait peut-être plus simple. En tout cas à ce niveau.
          Je suis très consciente de mes désirs et très consciente que ça tourne en rond et que je n’en sors pas. Et que certainement chaque chose qu’il fait je le prends pour moi personnellement alors que je sais que non et c’est reparti pour un tour.
          Et je sais pas je me dis que le cadre est peut-être trop souple pour moi.

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        3. Allez voir une femme serait ne pas affronter tes « démons » lol. Tu as des désirs sexuels, pourquoi les fuir ?maintenant ca ne veut pas dire que tu vas sauter sur tous les mecs que tu croisent… mais il faut aussi te questionner sur pourquoi lui te plaît alors que tu as qq 1 ds ta vie ? Qu est ce qu il semble apporter de plus ?

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        4. J’ai l’impression que c’est un conflit impossible à résoudre… Que ma seule solution est de fuir.

          Je ne vois pas ce qu’il peut m’apporter de plus que mon mari, vraiment. Si ce n’est que peu importe ce que je dise ou pas, il est de mon côté.

          En tout cas merci beaucoup vergi pour la discussion et les pistes. Ça m’a soulagé et me permet de reprendre pied pour continuer à avancer.

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        5. De rien. Travail sur ton désir, ta sexualité. Désirer qq 1 ne veut pas dire qu on va coucher avec. Le désir est normal et il veut aussi dire que tu es vivante.

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        6. En fait j’aimerais bien qu’on me confirme qqch. Si les choses viennent que de moi, alors j’y travaillerai le temps qu’il faudra parce que désiré qqn parce qu’il est « gentil » c’est un peu compliqué. Et là j’ai un cadre.
          Mais si le psy « entretien » le truc ba faut que je change. Mais après avoir discuter avec toi, je me dis que je dois mélanger les choses.

          Pour le  » plus en profondeur » dès que je l’ai écris je savais bien ce qu’il signifiait… Je l’ai laissé pour être la plus vrai possible avec toi.

          J’essayerai de parler de tout cela en séance.

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      2. Je réfléchis et je me dis que tu as raison, que je dois lui dire les choses comme je les ressens.
        Et si je dois mettre un terme à mon suivi avec lui….ce sera peut-être un mal pour un bien

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  47. Moody 2 de tes phrases m’interpelle
    « Je n’ose pas lui en parler clairement parce que j’y trouve une certaine satisfaction »
    « j’ai peur qu’en insistant sur ce qui me pertube parfois dans son attitude, je le perde… J’ai pas envie de sortir de mon transfert je crois »
    Je comprends à 200% pour avoir vécue des sentiments analogues dans une situation semblable.
    Je disais sans vraiment dire que telle attitude m’étonnais, je savais parfaitement que l’attitude de la psy renforçait à donf mon transfert, je lui en parlait mais tjs du point de vue de mon ressentis jamais par rapport a ses agissements. Pour les raisons que tu évoques, j’y trouvais quelque chose et surtout je ne voulais pas qu’elle change. Mais tu vois aujourd’hui avec beaucoup beaucoup de recule pfff quel temps perdu…
    Il y a bien eut changement, fin thérapie du jour au lendemain et j’y ai perdue quelques plumes, alors peut-être qu’il aurait été plus sage que je stoppe mon délire plus rapidement car au fond je savais que quelque chose clochait. Aujourd’hui je ne censure rien, je pense, je dis. Je crois que je suis bien plus libre dans ma thérapie, avant il y avait une sorte de manipulation qui forcément ne desservait que moi, qui d’autre à de l’intérêt pour mon travail hormis moi. Elle fait sont boulot.

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    1. Je n’avais pas vu ton commentaire, pb de notification.

      En fait j’arrive pas à me fier à moi parce que je sais très bien que j’ai un problème à ce niveau là.
      Mon transfert à diminuer par rapport au début. Avant vivre sans lui était limite impossible, là je peux rester sans le voir plusieurs semaines sans angoissé. Mais parfois ça reprend le dessus. Et effectivement si parfois il ne gère pas bien les choses, la brèche s’ouvre. Et en même temps tant mieux, je te dirais.
      Je me rappelle qu’au tout début je lui avais dit « je crois que je suis érotomane » et je lui avais dit à quel moment je croyais voir des signes de son attirance pour moi. Donc je lui parle aussi de son comportement, de ce qu’il dit… Et il argumente, parfois jsuis convaincu de ce qu’il dit, d’autres fois pas du tout. Mais je n’insiste pas, à tord certainement.

      Je pense que je vais en parler avec lui… Parce qu’il y a de belles avancées.

      En tout cas merci de ton partage Nanistef.

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  48. Une connaissance m a raconté son mal être . Ses abus à l âge de 16 ans par 2 hommes de sa famille . En discutant de sa vie d enfant , il me dit qu il n en a aucuns souvenirs juste des sensations bizarres d étouffement .
    je lui pose la question d abus aussi dans l enfance mais il n y crois pas trop. Son élément de réponse est que ses abus à 16 ans auraient dû réveiller sa mémoire traumatique , actionner ses souvenirs . il lui arrive de ne pas se souvenir d une bonne partie de ses journées. Comme des trous noirs.
    Il m inquiète parce que lorsque surviennent ses moments de trous noir , il se mutile , grince des dents et se met a pleurer . Il peut avoir cette état d absence n importe où , n importe quand lors de discussion banale .
    Il ne consomme ni alcool , ni drogue et le plus étonnant c est que j avais tendance a le filmer et lui montrer les vidéos mais il s étonnais toujours de se voir . Il me disais qu il savais que c ete lui mais qu en mm temps il n en avais pas l impression .
    J ai arrêter de le filmer parce que j ai sentie que ça lui faisait beaucoup de mal .
    Il a été suivi en cmp , vu des psychologue,psychiatres mais il me dit qu il a tjr abandonner parce qu impossible de se concentrer sur ce qu ils disaient .
    La question que je me pose c est peut il avoir conscience de ce qu il a vécu a 16 ans sans que cella ne déclenche sa mémoire traumatique des actes subis étant enfant (si il a subi des choses) ,où est ce que ses états de trous noirs sont tels que son cerveau l en empêche?
    Si c est le cas , est ce que des solutions existent pour le sortir de cet état ?

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    1. Personne n a envisagé la potentielle piste de’une epilepsie ?
      En ce qui concerne les traumas, déclenche automatiquement une dissociation.
      Mais si je peux me.permettre il serait temps d arrêter de jouer le psy pour tes connaissances. Ce n est pas ton rôle et tu ne gères pas.les dissociations. Alors reste a ta place de « connaissance » (statut qui sous entend très peu de lien affectif) et laisse faire les pros.

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  49. bonjour Vergi,
    j’ai une petite question. J’ai envie d’arrêter de fumer et j’aurai besoin d’un petit coup de pousse (oui la volonté ne fait pas tout). Que pense tu de l’hypnose ?

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    1. Rien.l hypnose n a pour seul usage recommandé que la gestion de la douleur. L acupuncture n est pas plus efficace. Ceci dit ce sont des process à.effet placebo, alors ça peut être le coup de pouce dont tu as besoin… si tu y croies.

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      1. Et bien pas trop. 😀. Bon donc je vais travailler ma volonté ! Que la force soit avec moi 😂. Saleté d’addiction…

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        1. Je voudrais dire que ce n est pas 1 question de volonté mais de motivation. Il faut qqchose qui motive réellement ton arrêt. Mais perso en psychothérapie je ne propose pas l arrêt mais la diminution. Passer d 1 paquet à 4/jour c est déjà pas mal.

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        2. Je suis entre 5 et 10 par jour. Mais je suis une grande asthmatique et ça n’arrange pas les choses de fumer. Donc passer à 0 serait mieux.

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        3. J’ai failli écrire si non y a la psychothérapie pour comprendre pourquoi tu fumes mais j’ai laissé Vergi se faire plaiz 😂😂

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        1. Merci nanistef.
          Il va falloir que mes proches soient courageux pour supporter mes sautes d’humeurs liées au manque. 😜

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  50. Bonjour,
    Qd on va toutes les semaines chez le psy, c’est normal d’avoir l’impression que le contenu de la séance détermine un peu son état psychologique de la semaine ?
    Par exemple une séance où ça a remué, on est chamboulé un jour ou deux, ça s’estompe puis le rdv suivant ça peut faire un autre effet ou continué sur le sujet.
    Du coup de semaines en semaines on est « mené » un peu par la thérapie, avec les hauts, les bas, les avancées et les stagnation.
    Ça veut dire qu’on a investi sa thérapie ? Est-ce de trop, ou c’est normal ?

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    1. Non ça veut dire que ton psychisme travaille. Comme pour ton fait, le psychisme met environ 3 jours pour traiter le contenu de la séance. Ca avance, ça recule, ça réfléchit, ca classe, ça refoule… bref ça bouge, mais en fait ça le fait tout le temps sauf que la c est plus visible.

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  51. Bonsoir, ce soir je n’ai pas osé dire à ma psy que les fêtes de Noël de cette année m’angoissent énormément et que je déprime (pour pas mal de choses) particulièrement cette année notamment en raison d’une déception amoureuse dont je n’arrive pas à me relever. Bref je suis très anxieuse à l’idée de tout ça. Et…. Je ne verrai plus ma psy avant 3 semaines ! Je m’y attendais deja mais je ne m’étais pas préparée et surtout le fait de ne pas avoir réussi à poser des mots sur mes peurs (j ai fait comme si tout allait bien) me déprime encore plus car c’était le seul moment durant ces fêtes où j’aurais pu être apaisée un peu grâce à ma séance. En parler me donne de la force. Le truc, c’est que j’avais pris bcp d anxiolytique la veille tjrs à cause de cet échec de ma relation et que j’étais dans les vapes et trop tranquille pour parler à ma psy vraiment. D autant plus (et ça c’est encore un pb), je suis tellement contente d’aller à mes séances que je m y sens bien une fois la bas, dans un autre monde et je n’arrive plus à me connecter à la relation de ce que je vis vraiment au quotidien.
    Ce soir, retour à la réalite très douloureux avec des idées noires. Mais c etait surtout pour dire que je me sens désemparée pour ces vacances de Noël 😦

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    1. Tu étais tellement tranquille que tu n’as pas -comment dis tu déjà ?- osé parler a ta psy. Si tu étais si tranquille tu aurais parlé…
      Un échec ? pourquoi un échec ? Une expérience de vie c est tout. Tu es déçue… comme on serait dessus de la qualité du tissu d un vêtement. Ce n était pas la bonne personne c est tout. Pleurer une personne qui n était pas celle qui te correspondait est irrationnel. Le but désormais est de garder ton énergie pr trouver enfin une personne qui te convienne.
      Et prend rdv avec un autre psy pdt ces 3 semaines pr 1 ou 2 séances. Juste pour poser ce qui te tracasse.

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      1. Merci ! « Pleurer une personne qui n’était pas celle qui te correspondait est irrationnel ». Merci beaucoup pour cette phrase, je me la répète plusieurs fois par jour et ça me fait me sentir mieux. Oui, je n ose pas encore « m’effondrer » face à ma psy donc j évite. Et l autre côté, c’est que je n aime pas parler des choses difficiles car après une fois la séance finie, je me retrouve toute seule à gérer et je ne me sens pas assez forte certaines semaines. Donc la tranquillité pour moi c’est dans le sens « rester dans mon confort »
        Pour le fait de voir un autre psy, j’ai trop la sensation de « trahir » ma psy mais je suis consciente que là encore, c’est irrationnel…

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  52. Bonsoir,

    Etudiante en psycho, j’ai une interrogation à propos du « secret professionnel » et je n’ai pas réussi à trouver de réponse… Si un patient fait part d’un projet criminel ou avoue un crime en séance, le psy doit-il dénoncer son patient ? Comment réagir ?

    Merci pour votre éclairage !

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    1. Un projet criminel n est pas un passage a l acte. On peut avoir envie de tuer son voisin, le dire et envisager comment faire sans jamais le faire.
      Sur le principe le psychologue n est pas vraiment tenu a signaler quoi que ce soit. Il y a des circonstances bien particulière et les recommandations ramènent à la conscience du psy….
      Tiens il faut que je retrouve le lien vers un article sur les recommandations face aux pédophiles….
      Quant a savoir comment réagir, personne n a te dicter ta conduite (même pas moi ! 😉). Si tu poses cette question c est que 1. Tu ne te fais pas confiance, 2. Tu attends d être guide par un substitut parental et 3. Que tu ne t interrogés pas sur ce que toi tu voudrais réellement faire.

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  53. bonsoir
    belle et heureuse année
    je n’avais pas vu Vergi que tu avais répondu à ma question et je te remercie pour ta réponse: dissociation liée à la peur; je vais chez un psy et je m’allonge sur le divan voilà déjà deux ans; je ne ressens plus ce que j’ai décrit et pour lequel tu as dit que ça ressemblait à la dissociation; dernièrement je me suis rendue compte que j’étais éperdue de reconnaissance quand certains hommes qui me paraissent inaccessibles daignent s’intéresser à moi; ce sont des hommes très très différents de moi: des artistes, décontractés, que je trouve attirants et face à eux je me tétanise en me sentant rigide, engoncée dans mon corps; j’ai commencé à en parler en séance, j’ai l’impression que je suis la seule à ressentir ce genre de chose; puis une fois que je suis rentrée chez moi, des pensées arrivent qui me disent: tu n’as aucun intérêt, ou avec la vie que tu as ( mariée ,enfants, boulots) tu devrais avoir honte de ressentir ça; j’en suis épuisée; aujourd’hui l’un de ces gars que je décris et qui est un prof de mon garçon a mis dehors mon fils , et depuis j’ai honte d’être attiré par cet homme; c’est une grande honte qui m’a amenée à pleurer et en plus je ressens de la colère contre moi

    je voulais déposer ça en attendant ma prochaine séance, et je vous remercie tous et toutes pour avoir pris le temps de me lire

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  54. Bonjour Vergi,

    Je vis dans une résidence et pratiquement tous les week-end (en semaine je travaille tot et rentre tard le soir), j’entends un père crier violemment derrière sa fille qui semblerait faire les plus grosses « bêtises » du monde selon lui. Ça a l’air d’être une toute petite fille donc je pense qu’il ne s’agit pas de grand chose. Mais cet homme lui dit des phrases très violentes psychologiquement, je cite : J’en ai marre de toi au moins 10 fois et de plus en plus fort-Tu ne sers à rien-tu fatigues-tu n’aurais pas du faire ça-tu fais vraiment chier ou des « ramasse » comme s’il s adressait à un chien … Et d’autre que j oublie mais tjrs sur un ton très violent et agressif. Parfois ça dure énormément de temps et ça rassemble à du harcèlement : il crie jusqu’à épuisement et comme pour bien faire comprendre à la petite « qu’elle est une mauvaise petite fille ». Je me réveille ts les samedis et dimanches matin sur ces cris. Moi je dirais que c’est de la maltrairance. J’ai entendu la petite pleurer et elle aurait une toute petite voix donc doit avoir entre 5 et 8 ans.

    Le truc c’est que moi j’ai aussi eu une mère qui piquait de grosses crises colères en nous traitant de tous les noms. Mais ce n’était pas de la maltraitance mais comme ça m’a marqué je me demande si je ne fais pas une sorte de projection en m imaginant que c’est le cas chez mes voisins. Peut être juste une question d éducation. Peut etre aussi que c’est un homme qui ne sait pas gérer ces émotions et qui se montre juste trop dur envers ses enfants et qu en « temps normal » « , il reste un père normal.
    Et comme je n’entends pas de coups physiques, je n’ose pas appeler la police quand ça crie. Est ce que ce n’est pas finalement pas le fait de voir débarquer les fils qui risque de traumatiser l’enfant ? Bref j ai du mal à faire la part des choses. Et puis chacun a sa définition de la. Maltraitance : moi donner même une petite baffe à son enfant est de la maltraitance alors que j’ai des amis qui considèrent que c’est moi la folle.

    Bref La seule chose que je sais c’est que cet homme se montre tres tyrannique et blessant quand il est colère.
    C’est toujours le matin ou parfois l’après midi, le reste du temps je n’entends rien. Mais ce silence m’angoisse aussi comme un mauvais pressentiment.
    Je ne sais pas quoi faire donc 😦

    Le pire c’est que je ne sais pas de qui il s’agit : je ne sais pas si ça vient d en haut ou du bâtiment à côté du mien (résidence très mal insonorise) = je connais peu mes voisins.
    Bref… J’ai peur de passer à côté de quelque chose

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    1. Si c est de la maltraitance verbale et psychologique. Et si tu as vécu la même chose c en était aussi.
      Tu peux appeler le 119 et leur expliquer ce qui se passe ils te conseillerons. Tu peux aussi appeler commissariat le plus proche et leur expliquer ce que tu entends, demander un nom de contact et la prochaine fois que ça arrive appeler ce contact (ou qq 1 d autre bien sûr si il n est pas là).
      Tu peux déjà tenter de chercher où ça se passe en te balandant ds les couloirs et les étages de ton immeuble. Et si tu ne trouves pas tu sauras que ca vient de l autre immeuble, ce sera + simple pr un signalement.

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  55. Bonsoir vergi,
    Je me demandais si mon inconscient pouvait être influencé par ce que je regarde, lit ?

    J’ai regardé Festen, lu Pardon, avec un certain désir masochiste: y voir qqch qui me ferait mal et du bien en même temps.

    Aujourd’hui,en séance, je parle de mon transfert, de cette envie tjrs pste de partir, de ce cercle que je n’arrive pas à briser. L’idée qui lui vient à l’esprit serait que je le vois comme mon bourreau que je ne veux sortir de son piédestal et puis il me parle d’inceste. Il me dit que ce n’est qu’une proposition. Je lui dit que depuis qqs tps je m’intéresse à l’inceste que j’ai regardé tel film, lu tel livre… On déroule.
    Pendant que je lui parle je sens mon vagin se reveillait, me dire qu’il a mal… Pas encore….stp pas encore.

    Je rentre, réfléchis, un peu perdue… Je ne sais pas…. Si ma tête décide d’oublier, pourquoi mon corps, mon inconscient ne désirent pas en faire de même ?
    Est ce que j’ai pu être influencé ?

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    1. Mais on ne décide pas d oublier. D abord on n oublie rien, on « range », un trauma se transforme juste ne souvenir, pas sympa certes, mais un souvenir comme.un autre.
      Ensuite le corps s exprime. Il dit ce qui n a pas été dit verbalement, ce qui a été planqué au fond de la mémoire… il dit que quelque chose n est pas régllé. Tiens… « réglé » « vagin »…
      Pas encore ? Ca vaut dire quoi que c en était pas le bon moment ? Ca me fait aussi penser a l orgasme qui vient trop vite…

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      1. Lol je sais pas quoi te répondre…

        Ma sœur m’a maltraité petite, je n’en ai aucune image. C’est ma cousine, vers 16ans qui m’a demandé si je me rappelais de ce que ma sœur me faisait. Je lui ai dit « non » et m’a dit qu’elle me mettait la tête dans les toilettes entre autre. J’ai demandé à ma sœur si c’était vrai, elle m’a dit que oui. Mais je n’ai pas d’images, si on ne m’avait rien dit, je pense pas que j’aurais pu trouver seule…. quoique…une ou 2 images auraient pu me mettre la puce à l’oreille.
        J’avais juste le sentiment que ma sœur était méchante parce qu’elle ne m’aimait pas.

        Le « pas encore » (toujours très sexuel tout ça, effectivement). C’est juste que j’avais le sentiment d’avoir trouvé des moyens pour avancer, apprendre à construire, qui était mêlé à de belles illusions (puisque je ne trouve pas de sens à la vie) mais voilà, j’avais retrouvé une énergie. Et puis au finalement « non, pas encore » il faut que tu re-souffres, que tu ressentes, que tu cherches à comprendre. Ce qui veut dire encore des larmes, de la colère,…. Pfff ça m’épuise.

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      2. C’est compliqué de te répondre correctement, beaucoup de choses se bousculent. Ma phrase depuis qqs tps c’est « j’étais pas prête ». Eh ben, là, encore une fois j’étais pas prête.
        Envie de prendre de la distance par rapport à ça, parce que ce n’est qu’une suggestion, qu’il faut pas en faire tout un plat.
        Et en même temps, ba j’ai eu l’impression que qqch prenez sens…

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        1. Des associations.
          Il m’a demandé si petite, je pouvais considérer ma sœur comme ma mère. J’ai dit que c’était possible, puisque c’est elle qui m’a gardé de mes 5 à 10 ans quand ma mère travaillait.

          Mais bon, pour éviter de réfléchir dans le vide j’ai posé la question à ma sœur. Jattends sa réponse.
          Est-ce naïf de penser que si c’était le cas elle me le dirait ?!

          Quand je lui avais demandé pourquoi elle avait été comme ça avec moi, Elle m’avait dit qu’elle ne m’aimait pas 💔 et qu’elle reproduisait ce qu’elle voyait à la télé. (Je précise que ma sœur ne s’est jamais excusée mais qu’elle essaye d’améliorer son comportement +++).

          En réfléchissant je me dis que c’était hyper violent ce qu’elle regardait (étranglement, étouffement,…) alors je me dis qu’il est possible qu’elle a peut-être aussi vu des contenus à caractère sexuel. Et ça pourrait peut-être aussi expliqué pourquoi lorsque ma fille aînée venait me faire des câlins, j’avais l’impression qu’elle m’agressait sexuellement, je supportais pas (il semblerait que mon inconscient prenne ma fille pour ma sœur 🙁).

          Mais bon j’ai pas envie de m’inventer une vie donc on verra bien.

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        2. En réfléchissant à ma reponse, je sais même pas si j’ai répondu à ta question !

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        3. Donc je développe lol.
          Qqs tps après avoir commencé la thérapie, j’étais bcp dans l’hésitation de savoir si c’était un viol ou pas. Puis j’ai commencé à sentir mon vagin, comme si il était douloureux, comme si mes vêtements ne le cachait pas, comme si il était exposé à tous.
          Quand on commencé à discuter de ma sœur, j’ai ressenti la même chose en plus fort encore.
          C’est perturbant mais je veux pas m’inviter des choses.

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  56. Je regrette d’avoir déposer ce truc qui ne tient pas sur grand chose ici.
    J’écris ici certainement comme un dernier appel à l’aide.
    J’ai pris la décision d’arrêter ma thérapie, mes études, mes lectures ici.
    J’ai vraiment voulu avancer, comprendre mais naviguer dans le brouillard, je ne peux plus.
    Je vais voyager plutôt en Iran, en Turquie, en Argentine,… Partout où mon cœur m’appelle.

    Merci à toutes pour vos mots, votre sincérité, votre accompagnement. En espérant que le soleil se trouvera au bout de vos chemins.
    😘

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    1. Des fois il faut de la distance pour mieux voir et comprendre. Mais où qu on aille on emmène toujours ses valises avec soi, car le seul endroit où se trouve la réponse c est en toi.
      Fait un petit coucou de temps en temps.
      Vergi

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      1. Merci beaucoup 🙂
        Tu as été une très bonne accompagnatrice, vergi. Je crois que mes valises se sont considérablement allégées. Je peux les ouvrir, ranger et les refermer pour faire en sorte qu’elle ne soit pas un frein à ma marche. Enfin, je crois. J’ai envie d’essayer.

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    2. @Moody, je t’envois un gros paquet de pensées positives. Je te souhaites d’arriver à te comprendre et trouver sens à tes maux . Et de voir la lumière au bout du chemin.
      Merci de tes mots; de tes encouragements pour toutes celles qui en avait besoin. De nous avoir fait part de tes avancées ; de tes peurs; de tes doutes.
      Tes derniers commentaires te sont peut-être incompréhensibles pour l’instant; peut-être aussi trop douloureux et trop inacceptables pour entrevoir un début de compréhension… Fais toi confiance ce n’est pas toujours le plus rationnel qui est la réalité du vécu…
      Merci de tous tes témoignages.
      Reviens un jour nous faire un petit coucou. 😘

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      1. Tes mots mon rempli d’amour et d’une douce tristesse.
        Merci beaucoup à toi. J’ai énormément appris de toi, si tu savais…

        Effectivement la nouvelle a été un choc mais je crois qu’il y avait des signes.
        J’aimerais, juste, être conforter dans ce que je crois, qu’elle me dise que je n’invente pas. Et le fait qu’elle ne réponde pas et peut-être un demi aveu ( ou un pb de réseau lol). Je ne veux pas l’incriminer, je n’en ai plus besoin (je crois). Je lui en ai voulu pendant des années mais les choses ont été dites, (pas avec toutes la rage que j’avais en moi, hein) mais elle a entendu. Les distances ont été misent, là où il me semble qu’elle devait être ( qu’elle habite sur une île aide grandement lol).

        Merci pour ton soutien, pour tes mots.

        Ce blog, ces rencontres, ces échangent m’ont aidé à grandir, comprendre, apprendre.
        Je reviendrais c’est sûr 🙂.
        Prends soin de toi.
        😘

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        1. Je ne sais pas si tu auras un jour cette réponse, et je te le souhaites, mais peut-être tu faudra t-il en faire le deuil… Tout comme toi, j’ai des questions qui sont, et je pense pour toujours, restées sans réponses. Ensuite, je me demande si la perception des choses chez les agresseur(e)s, tout comme pour tout le monde, si dans le temps ça ne change pas. Tout comme une victime peut vouloir oublier, pour l’agresseur, j’imagine que cela doit être pareil. En gros, oublier(volontairement) des violences parce que la société ne les acceptent pas. Mais du coup, je ne sais pas si ça fonctionne pareil. Une victime même si elle relègue au fond de sa mémoire les violences subies, n’oublie jamais réellement. ça ressort toujours sous une forme ou une autre même cela n’a pas été conscientisé. Euh… Je crois que c’est ça… Mais l’agresseur, je ne sais pas si c’est le même système. Parce qu’il n’y a pas trauma donc peut-il effacer de sa mémoire ? Vergi ?
          Bon, mon questionnement ne doit t’empêcher de te ressourcer. Lol 😉😃

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        2. Pour moi un agresseur, donc qui n est pas ds le trauma, peut tout a fait oublier d autant que pr lui ca peut être banal. Mais un agresseur est comme tour le monde, le monde est d ailleurs violent ds beaucoup de parties du monde et ds pas mal d apparts !

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    3. @Moody, je ne sais pas si tu auras ce message. Mais je ne voulais pas utiliser un autre moyen de com pour ne pas être intrusive. Mais saches que mon num est à ta dispo si le coeur t’en dit.

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  57. Petite réflexion personnelle assaisonnée de beaucoup d’interrogations sur le sujet de la réalité scientifique de l’existence des HP (Haut-potentiels).
    La mesure du QI semble donner réponse à cette question, car si le nombre magique est supérieur à 130, alors les deux belles lettres H et P peuvent désormais être affichées en grand. Oui, mais comme vous l’avez si bien dit dans un de vos article d’il y a un peu plus d’un an, le QI, ça va, ça vient ; HP un jour, ne veut pas dire HP toujours.
    Bon, mais alors cette fameuse pensée arborescente qui semble exclusive des HP, qu’est-ce donc et comment la mesure-t-on ? Je n’ai rien trouvé à ce sujet, donc si vous avez des sources je suis preneur. J’ai cependant de plus en plus tendance à penser, par observation empirique, que tout le monde a une pensée arborescente. Cela semble juste lié à la nature humaine. Mais faute de mesure, difficile de conclure.
    On nous dit aussi que les HP arrivent à une conclusion ou un calcul sans toujours savoir expliquer comment ils y sont parvenus. Mouais… bof, pas très convaincante cette transformation magique d’un défaut de savoir expliquer en géniale qualité du HP.
    Et ainsi va la pensée magique. Si le soi-disant HP ne sait toujours pas lacer ses chaussures à l’âge ou d’autres enfilent les crampons en moins de deux, n’est-ce pas plutôt que notre société permet et laisse le temps aux parents et à l’enfant de se plonger dans d’autres pensées plus passionnantes que le trivial nouage de lacet dont la maîtrise ferait retomber l’enfant dans le commun, alors que cela fait des années qu’il s’évertue à se différencier. Je ne pense pas qu’on trouverait dans un orphelinat ce genre de comportement. L’enfant jugerait sans doute plus pertinent de se différencier autrement que par ce laxisme et il maîtriserait fissa le nouage de lacets. Enfin il me semble.
    Bref, la notion de HP n’est-elle pas purement culturelle et nullement physiologique ou intellectuelle ? Je m’interroge.

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    1. On trouve des HPI ds tous types de famille, même des familles maltraitantes et hyper strictes. En fait le problème est de savoir à quoi sert de se savoir HPI ? Ca ne règle rien. Par ailleurs, la norme, j ose dire la moyenne n est représentative de rien. On prend routes les résultats, on divise par le.nbre de sujets et hop on décide qu en dessous du chiffre trouvé y a les idiots et haut dessus les intelligents. J attends encore une définition de l intelligence, définition qui évolue chaque année au gre des études. Ns sommes intelligents ds notre milieu, tiens fout un humain au fond de l océan on reparle alors de notre intelligence ou balance le sans parachute d un avion le pigeon qui passe par là ça le fera rigoler les capacités humaines. L intelligence est donc représentative du milieu ds lequel on évolue. Le QI diminue chez ns, il augmente en Afrique…
      La pensée arborescente n est pas l apanage des HPI, c est trop réducteur. Aprés, pour l avoir constaté, j ai souvent cru que certains patients étaient HPI (niveau de langage, savoir…) et après tests pas du tout. Juste ils ont appris -bêtement si j ose dire- mais ne savent pas se servir de leur savoir. Ils ne font les liens, ils ne savent pas utiliser tel savoir pr le modifier et l appliquer ailleurs, bref ils ne sont pas adaptables. Ce qui est la force des HPI, ils sont hyper adaptables avec une ouverture d esprit liée a la curiosité et au doute continuel.
      Et en effet, parfois -souvent?- il est impossible de savoir comment on arrive au résultat parce que le résultat apparaît -pof- là ds la tête, une image par ex.

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  58. Je me demande si , dans la mesure ou le résultat semble apparaître par magie / en image, ce n’est pas parce que le chemin emprunter est justement celui de la transposition d’un autre savoir, du coup on arrive au résultat par intuition (du parallélisme) mais pour remonter le raisonnement, c’est bien plus compliqué (ou plutot forcement plus long lol)…

    Un enfant intelligent dans un orphelinat ne comprendra-t-il pas qu’il vaut mieux apprendre à lacer ses chaussures parce qu’il en tirera plus davantage et du coup, quelque soit la difficulté de départ, mettra plus d’énergie à résoudre le problème qu’un enfant pour qui finalement ce n’est pas aussi essentiel ? Je ne sais pas si on parle d’intelligence supérieure ou de stratégie de survie efficiente …

    J’ai l’impression qu’il peut-être important de se savoir intelligent pour comprendre comment on fonctionne (ou dysfonctionne) et éventuellement pour arrêter d’attendre d’être enfin « en phase avec le monde » ou « qu’il nous rattrape  » mais de la même manière qu’un gaucher naturel quand il a été forcé d’utiliser majoritairement sa main droite.

    Dans le cas, des HPI par contre, le discours, je trouve, est toujours soit hyper politiquement correct (pour ne froisser personne ) soit hyper culpabilisant (il n’y a aucune raison de ne pas réussir) … mais c’est spécifique aux caractéristiques intellectuelles (pourquoi ?) car un très bon sportif est un surdoué à sa manière et personne ne se sent attaquer dans son estime de soi quand on le reconnait et quand il échoue, c’est compliqué mais, si on est un peu honnête, on reconnaîtra simplement si ou non il pouvait faire mieux.

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    1. Je pense aussi que certains non HPI jalousent les HPI et tentent de les reduire à des phénomènes de foire…
      Perso je pense que savoir qu on est HPI a une seule vraie importance, comprendre qu on n est pas dingue et que les facilites ou difficultés que les HPI rencontrent ne sont pas dues a de la chance ou de la mauvaise volonté. C est intrinsèque. C est génétique aussi (il n est pas rare qu un au moins des 2 parents d un Hpi soit Hpi, par contre des Hpi peuvent avoir des enfants non Hpi)

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      1. « savoir qu’on n’est pas dingue » : ça j’ai l’impression que c’est pas le plus simple ( en même temps c’est un peu historique d’identifier l’écart (quelqu’un soit ) à la folie …)

        Génétiquement parlant, est-ce possible que deux parents non HPI donnent naissance à plusieurs enfants et qu’un seul d’entre eux soit HPI ?

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    1. Bonsoir,
      Je lis les articles de vergi depuis quelques mois déjà.
      Je n’ai jamais osé poster de commentaires.
      J’ai vu cette rubrique et je vais essayer d’en saisir l’opportunité.
      Pour me présenter brièvement, j’ai 35 ans, et je patauge dans la vie.
      J’ai été abandonnée par mon père à 1 an. Je l’ai rencontré à 22. On n’a pas construit de relation mais je suis contente d’avoir mis un visage sur mon arbre généalogique.
      Pendant l’enfance, j’ai été battue par ma mère, abusée par mon frère aîné.
      Je ne suis pas là pour me plaindre. Je le fais en thérapie.
      Ça fait 4 ans que je vois un psychologue et une psychiatre.
      Ils m’ont aidé dans certains domaines. Je ne suis pas apaisée.
      En juin 2019,j’ai été hospitalisée pour dépression.
      J’ai fait un très très gros transfert sur ma psychiatre. Je n’arrive pas à m’en sortir. On a convenu ensemble d’arrêter. Elle a pris soin d’attendre que je trouve une autre psychiatre et que le relais se passe.
      J’arrive à poursuivre avec cette thérapeute.
      Mais la relation avec la première me fait souffrir. C’est classique, je me sens abandonnée alors qu’elle a été plus que patiente.
      La dépression a pris le dessus. Je n’ai aucune excuse mais le cœur lourd. Je suis coupable. Je la harcèle de mails (environ 300 par semaine), je lui ai fait du chantage au suicide. Je ne me cherche pas d’excuses, ma souffrance ne justifie pas ce comportement.
      Je ne sais pas comment arrêter ce harcèlement.
      Je vais retourner en clinique car je ne vais pas bien. Un soutien quotidien me calmera. Mais j’ai du mal à vivre avec le fait que j’ai fait du mal à une personne qui n’a fait que m’aider. J’ai dû mal à me regarder dans la glace.

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      1. Tu cherches à ce qu’elle te fasse du mal et si elle le fait tu pourras te dire que tu avais raison en fait elle ne ‘t’aimait » pas plus que té mère.
        Mais ce n’est pas ta mère, ni un parent, ni une soeur, ni une amie, juste une professionnelle qui fait un travail. En même temps le contre transfert n’a pas du être géré et elle t’as laissé brutalement semble t il.
        Tu cherches aussi peut être à ce qu’on te mette des limites (engueulades, dépôt de plainte…) ce qui peut être une façon de continuer le contact. Un peu comme un enfant battu qui cherche à se faire battre parce que c’est le seul moyen d’avoir de l’attention du parent violent.
        Soignes toi bien.

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        1. Merci pour ta réponse qui m’aide. Et effectivement, la chercher me par mettait de rester en courant avec elle. Je ne suis pas beaucoup entourée et c’est difficile de la quille. Ça me rend malheureuse et me donne des envies suicidaires pour la laisser tranquille

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      2. J’ai bien compris, personne ne peut m’aider. Avoir faire fuite un psychiatre me dégoute de moi même, il n’y a plus de solutions.merci de m’avoir répondu

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        1. Ma psy a fini par porter plainte. Je me dégoute d’en être arrivé là, à ce qu’elle ait peur de moi et veuille se protéger.

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  59. Je travaille en séance avec mon psy un élément déclencheur qui me provoque des malaises et angoisses ds ma vie. On en parle, je cherche un peu a quoi c’est lié a mes trauma et on discute de comment les gérer.
    Imaginons le déclencheur c’est monter l’escalier ( j’invente un exemple) chaque fois que je monte l’escalier je ne me sent pas bien, angoisses,…
    J’en parle a mon psy.
    Qqs jours après, je fais un horrible cauchemar. Je rêve de cet escalier et de ce qui s’est vraiment passé ds l’escalier lors du trauma. (Je me voit subir le trauma ds l’escalier en qq sorte ds mon cauchemars)
    Depuis, quelque chose a changé. qd je monte les escaliers, je n’ai plus ce mal être, je n’ai plus peur de monter l’escalier. Je me sent même bizarre, je me dis pourquoi tant de mal être pour un bête escalier. Je me sens désensibilisé a mon mal être des escaliers.
    Mais maintenant, J’ai littéralement les images et les revivescence du cauchemars qui me reviennent en contact avec l’escalier. C’est assez violent.
    Heureusement que j’ai fais tout un travail avec mon psy pr traverser ces périodes. Et gérer tout ça. C’est pour devenir folle.
    C’est vraiment horrible je ressent tout.
    Qu’est ce que mon psychisme m’a fait?
    Ça peut s’expliquer ?
    Merci.

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    1. Pour faire simple je dirais que 1. tu as eu accès à quelque chose qui était caché jusqu’à maintenant et 2. il y a reconnexion corps/psychisme sur ce souvenir. C’est bien, douloureux sûrement. Mais ton inconscient a considéré que désormais tu étais prête à savoir et capable de gérer les « retours » à la réalité passée. Un peu d’EMDR pourrait t’aider..

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      1. Ok je crois comprendre plus ou moins.
        Avec les jours qui passent ça va mieux, tout redevient plus éloigné.
        Mon rdv psy est ds 10 jours. On peut encore travailler ce qui est revenu même qd tout s’est calmé où il faut le faire au moment même, sinon c’est trop tard?

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  60. « Thérapie de groupe »

    Une nouvelle BD de Manu Larcenet, rien de mieux pour le moral 🙂 Je trouve que c’est un auteur excellent. Il arrive encore une fois à faire rire avec le sombre, à montrer les troubles sans pathos. L’humour permet de dédramatiser même si entre les lignes on comprend bien que ce n’est pas du gâteau quand même !

    Un entretien sur France Culture avec les références du bouquin en bas de page : https://www.franceculture.fr/emissions/le-reveil-culturel/manu-larcenet-jai-une-passion-pour-les-peintres-mais-je-suis-content-de-faire-de-la-bd-parce-quil-y-0

    Je vous conseille très chaudement cette lecture.

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    1. Alors je l ai lu et je n en n ai pas parlé parce que je n ai pas aimé du tout. Les seules choses que j ai appréciées ce sont les « Jean Jacques et Bruno » qui apparaissent de temps en temps et qui la m ont fait bien rire.

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      1. Mince ! Ce que j’aime vraiment, en dehors du dessin « autoportrait » c’est qu’il semble dépeindre des situations sans concession pour lui et du coup on s’y retrouve aussi comme humains avec nos points faibles et nos talents.

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        1. En fait je crois que j ai trouvé ça très dépressif (ds le sens de déprimant et aussi de depréciation) et pas drôle. Dès que son humour est plus noir et plus absuede là oui j ai ri

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  61. Bonsoir Vergi,
    Est-ce qu’une relation avec quelqu’un de respectueux, affectueux, patient, attentif peut aider à réparer l’image dégradée du corps (de certaines parties surtout), les craintes par rapport à celui-ci (se sentir sale, la honte, les peurs) dues aux nombreux abus du passé ?

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      1. Merci Vergi.
        Oh mais quelle bonne nouvelle alors !
        Se laisser approcher, ça, je pensais que c’était devenu totalement impossible tellement j’ai peur et pourtant… quelqu’un avec beaucoup de patience, beaucoup de communication, qui nomme les choses (ce qui m’aide à pouvoir envisager de les nommer ensuite moi-même), vérifie et demande régulièrement si ça va (parce qu’il a compris que je n’arrive pas à dire). J’arrive à me laisser approcher, à me laisser apprivoiser. C’est difficile, beaucoup beaucoup de peurs qui ressurgissent, mais je découvre de très belles choses insoupçonnées.
        C’est totalement inattendu. Et inattendu aussi d’être acceptée pour ce que je suis, telle que je suis, avec mon handicap qu’on m’a toujours reproché et qui servait à justifier la violence à mon égard.

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  62. Bonsoir… Juste une envie de partager ma souffrance et peut etre de comprendre mieux !….
    J avais une seance avec ma psychologue. Mais…. Je me retrouve bloquée dans le RER suite à un malaise voyageur et contrainte d annuler ce rdv. Je pensais que ma psy me proposerait un rdv le lendemain. Mais non, semaine suivante ! A ce moment, je m effondre interieurement. Je suis en colere contre moi même et je ressens un vide interieur enorme et si douloureux que j ai l impression qu on me poignarde. Tout simplement, je me sens sans vie.
    Alors ca parait extreme mais c est ma triste realisé… Et d aussi loin que je m en souvienne, j ai toujours vecu à travers/grâce le regard d’une ou plusieurs personnes …jusqu à en faire des obessions, me mutiler, être boulimique… Rater mon enfance/adolescence/etudes…
    Aujourdhui je vais mieux pcq il y a 2 ans, j aurais probablement avaler une boite entiere d anxiolytique apres une seance ratee… Mais je me sens tjrs aussi mal et vide… Pourtant je ne pense pas etre dependante affective quand je vois la definition. J ai eu un copain dont j ai été tres amoureuse mais je n en etais pas du tt dependante, je suis une solitaire car j adore me retrouver avec moi meme et faire des choses seules.
    … Mais derriere il y a tjrs qqn qui tire les ficelles (ma psy par exemple en ce moment, mon medecin, mes enseignants ou tte autre personne que je prenais pour un parent inconsciemment enfant) et sans qui je me sens incapable de vivre.
    Ca ressemble pour moi à de la folie (une folie « consciente ») mais je n arrive pas à mettre un mot sur ce mal que je ressens depuis ma tte petite enfance. Bcp de personnes ont subi des carences affectives dans leur enfance et je pense arrivent à vivre…. Moi, si je n ai pas ma « dose » de
    bienveillance/d’attention d un substitut parental, je sombre et ca se transforme vite en grande deprime et colere. D où mon envie d ecrire ce soir pour changer un peu de mon rituel « d autodestruction »dans ces moments…
    Vergi, rencontrez vous souvent ce genre de problematiques ? Merci pour ce blog et vos reponses d avance

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    1. Ce n est pas une séance ratée, d abord elle est reportée ensuite elle est réussie car cela te permis de voir tes avancées (avant tu n’aurais pas supporté).
      Tu dis que les gens « tirent les ficelles » de ta vie dont ta psy mais tu n es pas une marionnette et -si pr les autres je ne sais pas- elle ne dirige pas ta vie ni ne te dit quoi faire.
      Ne viens tu pas ici pour exister quelque part ce soir ? Mais tu existes, tu n as pas besoin des autres tu l as écris.
      Il y a de la colère en toi que tu sembles retourner contre toi. En fait j ai l impression que tu en voulais au voyageur de t avoir fait annuler ta séance, a ta psy de ne te recevoir que la semaine prochaine… mais jamais tu ne l exprimes.

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      1. Bonsoir Vergi… Merci beaucoup pour votre reponse ! Elle m a fait bcp de bien…. 🙂
        Pour la colère, en effet je suis incapable d exprimer ma colère d’une manière générale. C est bete mais je ne pense pas pouvoir/savoir le faire. Alors oui je dois sans doute la retourner contre moi. Mais il est vrai que j etais tres en colere contre ce voyageur mais tout ce que je me disais c etait « Je suis bête.. Pourquoi je ne suis pas parti encore plus tôt ». Et contre ma psy aussi oui.
        Mais si ya bien une chose que je ne peux faire c est montrer ma colere face à qqn. Du moins de façon spontané. Si qqch m atteint vmt, j attends de me calmer. Et longtemps apres je l exprime à la personne si je sens que cela sera utile, c a d si elle sera « recevable »
        Enfin voilà….

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  63. Bonsoir Vergi,
    Lors d’une psychothérapie intensive de groupe (un week-end par mois), parfois le meilleur ami de la psy venait assister en spectateur pendant un moment. Elle disait que c’était bien, car c’était un regard d’homme et qu’il pouvait aussi donner un avis d’homme. Elle le lui demandait parfois. Dans les groupes, il n’y avait quasi exclusivement des filles.
    Une fois, il m’a fait passer un papier pour me proposer qu’on discute à la fin de la journée d’un truc que j’avais dit par rapport à ma situation de couple (compagnon alcoolique, dévalorisation, pas d’affection) et il voulait aussi me montrer un CD dont il avait parlé. Il avait l’air gentil, j’ai accepté, et puis, c’était le meilleur ami de la psy, j’avais donc totalement confiance.
    Une fois chez lui, on a vaguement parlé, mais il m’a rapidement déshabillée et il s’est ensuite passé d’autres choses. Je ne voulais pas. Il ne m’a pas demandé, il a fait. Je ne pensais pas un instant qu’il se passerait ça. Je n’ai pas su/pu dire quoi que ce soit, dans ces cas-là, ça disjoncte dans ma tête, je suis là sans être là, j’attends que ça passe et je fais ce qu’on me dit (j’ai peur qu’on me tape). Et en même temps, j’ai pris ça pour de l’affection (j’ai un manque affectif abyssal) ou espéré de l’affection ? Les deux se mêlent je crois.
    Mais en fait, il n’y avait pas d’affection. Et après qu’il a eu fini, il m’a mise à la porte, il était minuit ou quelque chose comme ça, un dimanche soir, c’était à Paris. J’ai réussi à rejoindre la gare de Lyon, mais il n’y avait plus de trains à cette heure pour rentrer. J’étais en jupe et tee-shirt avec un gilet. J’avais froid. J’ai passé la nuit à errer dans la gare en attendant le premier train le lendemain matin.
    Avec le recul, j’ai envie de pleurer. Je me sens comme une moins que rien.
    C’est arrivé une autre fois, sauf que là il m’avait ramenée chez moi (il avait peut-être peur que je le dise à la psy ?). Pourquoi une deuxième fois ? Parce que la quête d’affection a pris le dessus, alors qu’en réalité, il n’y avait aucune affection. Je n’en avais jamais eu, donc difficile d’être sûre que ça ne pouvait pas en être. Et puis, ça me semble normal qu’on me traite de la sorte.
    Il m’a dit que c’était notre secret, qu’il ne fallait surtout pas en parler à son amie la psychologue. Je n’en ai donc pas parlé. De toute façon, je n’aurais jamais osé. Il y avait aussi un côté un peu valorisant d’avoir un secret.
    Plus tard, lors d’une séance de groupe, une des filles à dit à la psychologue que son fameux ami l’avait invitée à avoir des relations avec lui, qu’elle avait accepté, mais qu’elle s’était sentie flouée, dupée, abusée, manipulée, ou quelque chose dans cette idée-là. Elle a dit qu’il venait faire son marché lorsqu’il venait assister au groupe. Et une ou deux autres filles (je ne me souviens plus exactement, c’était il y a 17-18 ans) ont raconté quelque chose de similaire avec les mêmes ressentis et de la colère elles aussi. Je n’ai rien dit, j’avais honte, pas de colère pour moi par contre, c’était de ma faute puisque je n’avais pas réagi, mais je me reconnaissais dans leurs autres mots. Du coup, je me dis que d’autres comme moi n’ont peut-être pas osé dire non plus.
    La psy a répondu qu’elles étaient adultes et qu’il fallait qu’elles arrêtent de faire les mijaurées ou quelque chose comme ça, que son ami était quelqu’un de bien et qu’elles devaient prendre leurs responsabilités quant à leurs choix.
    Je ne sais pas quoi penser de tout cela, mais c’est quelque chose que j’ai très mal vécu, qui me fait me sentir comme une merde, un objet, de ce qui s’est passé avec l’ami de la psy que de la réaction de celle-ci, qui me conforte dans le « c’est de ma faute ». Je suis toujours perdue et je n’arrive pas à démêler.

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  64. Bonjour,
    On voit bcp de discussion de psychologues en libéral attendre les directives et se poser la question de conserver ou pas leurs consultations.
    J’ai lu une des directives qui serait de reporter les suivis non urgents et de conserver uniquement les rdv des patients à risque de décompensation si le rdv ne pouvait pas se faire.
    C’est quoi ce risque de décompensation en lien avec les rdv chez les psychologue?

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  65. Bonjour, j’ai des questions, sans doute un peu étranges, mais je me sens assez désemparée vis-à-vis de tout ça. Voilà, il y a environ 1 mois j’ai été violée et j’ai 2 grosses interrogations par rapport à ma thérapie. Déjà, mon psy me met beaucoup la pression pour que je porte plainte, est-ce normal ? ça me met très mal-à-l’aise parce que je lui ai dit et redit que je n’étais pas prête, que c’était trop tôt et trop douloureux et son insistance me fait beaucoup culpabiliser puisqu’il me répète que si je ne le fais pas pour moi, je devrait le faire pour les autres victimes potentielles, que je devais le faire pour avancer, etc. Je ne sais pas quoi penser de ça, je me sens incomprise… Par ailleurs, il me dit que si je veux vraiment avancer, il va d’abord falloir que je réussisse à « verbaliser » l’agression parce que je ne suis pour le moment pas entrée dans les détails mais est-ce ce qu’il attend de moi ? Suis-je « obligée » de raconter l’agression dans les détails pour un jour pouvoir me reconstruire et passer à autre chose ? (j’ai mis obligée entre parenthèses parce que je sais bien que je ne suis obligée de rien mais est-ce quelque chose de vraiment nécessaire pour avancer, parce que je m’en sens incapable…).

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    1. Bonjour
      Beaucoup la pression non. Mais qu elle en parle et le suggère oui. Maintenant tu fais comme tu veux. Non on le fait pas pour les autres (d autant que rien ne dit qu il y en aura d autres). Ça soulage oui, parce qu on ns a appris dès l’enfance que les « mechants » devaient être punis ms ça ne règlera rien de tes souffrances…
      Oui a un moment tu raconteras ds les détails, ms je suggère de le faire plutôt au cours de séances EMDR, en dehors de là ça n a pas grand interêt. Mais ca viendra de toi même. Au debut on propose au patient de rester flou parce qu il n est pas prêt puis le patient fini par donner qq détails puis de + en +. Le psy n est pas un bourreau…. ton agression est encore « fraîche » si je puis dire et te secouer semble plus te bloquer qu autre chose. La psychothérapie doit aller à ton rythme et le psy te guider vers des potentielles avancées pas de te forcer, ce qui revient a revivre une agression. Si ça ne va pas change de psychologue.

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  66. Personnellement….Cette histoire de confinement est très dure pour moi à vivre. Je partage ici juste quelques mots pour me décharger un peu…
    La dernière fois que j’ai vécu un état de vide et de tristesse si intense, je suis de mon plein gré allée aux urgences psychiatriques de Saint-Anne…Je me sentais mourir tellement ma douleur émotionnelle était intense. On m’a donné un traitement et j’ai vu un psychiatre qui en 10 minutes seulement ma diagnostiqué un trouble bipolaire. Une semaine après, un autre m’a parlé d’un trouble bordeline. Je n’y ai pas fait attention car je sais que ce n’est pas possible d’être diagnostiquée si vite…(drôles de psychiatre). Bref, on a voulu m’hospitaliser ce que j’ai refusé voulant gérer les choses seule et avec ma psychothérapie (avec une psychologue).

    Durant cette période où j’allais mal, je n’en parlais pas à ma psy, car je me sentais bien durant mes séances simplement et je pense que j’étais dans le déni de ce côté sombre en moi. Ca a finit par aller très loin : grosses addictions aux médicaments, vol, boulimie extrême…Jusqu’à un jour où j’ai eu un déclic assez fort en ayant fait qqch de grave….Suite à cela, environ un an et demi s’est passé où tout allait bien. J’ai finit par parler de cette période à ma psy qui m’avait conseillée qu’on fouille un peu pour comprendre si jamais ca devait revenir. Pour moi cela était impossible tant je me sentais bien. J’ai retrouvé du boulot, n’ai plus ressenti ces envies suicidaires et de destruction…bref, la personne en mal d’exister n’existait plus…

    Mais depuis ce confinement, mes émotions redeviennent de plus en plus intenses. J’ai la sensation de revivre cet épisode. J’en suis à 10 xanax/tramadol tous les jours pour tenir, je mange tout le temps, je pleure une heure sur deux…et je ressens un vide immense. J’interprète tout comme du rejet de la part des autres et suis en colère contre tt le monde. Entre tout ça, j’ai des périodes calmes comme maintenant (c’est fou c’est comme si j’étais quelqu’un d’autre). Evidemment ma psy ne consulte plus sauf en visio, ce que j’ai refusé pensant pouvoir gérer. Je veux assumer cette décision et grandir de cette expérience…Mais ce qui m’angoisse le plus disons c’est à quel point je peux vriller subitement et maintenant alors que tt allait très bien avant ce confinement. Cela me donne l’impression que je n’ai finalement pas si avancé en thérapie que cela et que je ne me contrôle pas…Puis, je suis si changeante à ce niveau que ma psy ne me reconnaîtrait même pas (d’où un sentiment de honte voir d’imposteur qui me ravage) ….bref j’avais juste besoin de partager un peu ce que je vis…merci

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    1. Si tu es bipolaire tu ne vas pas grandir, parce que tant que tu ne prends pas les médocs adaptés rien ne s’arrangera.
      Maintenant, la façon dont tu en parles fait aussi penser à une dissociation. Ce n’est pas parce qu’on est bipolaire qu’on ne dissocie pas… Mais 10 tramadol/jour je n’ose demander où tu les trouves…. et surtout comment tu tiens. J’entends la TS derrière tout ça et l’appel au secours, mais ce n’est pas via ce blog qu’on pourra t’aider au mieux. N’hésites pas faire de la visio, tu pensais contrôler, tu ne contrôles plus. Alors contactes là, trouves ce qui te met dans cet état (tu le sais peut être) et soignes toi.. Ecoute la personne en toi qui est en mal d’exister, pourquoi est elle dans cet état ? Comment peux tu l’aider ou au moins la soutenir ?
      Prends rdv avec ta psy ou une autre. Tu existes, la vie n’est pas i moche encore faut il pouvoir le voir et ne pas l’occulter par autre chose. Tiens nous au courant.

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      1. Bonjour merci de m’avoir répondue et pour vos mots qui m’ont touchée. Yavait une petite erreur de frappe : je voulais dire 10 Xanax par jour et 5/6 tramadol environ…Ca me permet de tenir très bien au contraire : j’ai cette impression que ça me maintient en vie (émotionnellement parlant) et que ça m’apaise. J’ai beaucoup de mal à contacter qqn d’autre que ma psy mais vos mots me font voir les choses autrement. Je m’en veux terriblement de ne pas arriver à prendre soi de moi, j’ai cette impression d’avoir échouer car je repense souvent à la petite fille que j’étais à 7 ans dans un mal d’être pas possible. J’ai l’impression de ne pas avoir tenue la promesse que je m’étais faite à cet âge à savoir « quand tu seras grande tu seras heureuse ». Honnêtement, je pense que c’est enfant que j’aurais dû demander de l’aide ou qq’un adulte aurait dû me prendre la main…J’aurais peut être vécu une enfance à peu près normal et grandit sans la peur et la colère ou appris à les gérer. Je suis donc en colère contre le fait de ne pas avoir eu ce courage même à l’adolescence (pourtant du monde autour du moi pour me confier yen avait) et quand je vois ma psy, je me dis souvent : » mais c’est à 10 ans que tu aurais dû en voir un ». Ça m’empêche de me lâcher et la colère contre moi domine ce qui fait que je me sens dans une relation haine/amour en thérapie et c’est pk j’ai aussi du mal à consulter aujourd’hui surtout qqn d’autre que ma psy ! Mais je dois sans doute me forcer.Je tiendrai au courant merci ….
        Sinon, ça ne vous semble pas vous choquer qu’un psychiatre m’ait diagnostiqué bipolaire ou borderline en une unique séance de 10 minutes…Je pourrais très bien être schizophrène ou je ne sais quoi d’autre 😦

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        1. Si mais si je m attarde sue tout ce qui est écrit j y passe des heures… et puis c est fait, y revenir n y changera rien.
          Si tu n as pas demandé il t a une raison, à toi de la trouver. Tu dois être gentille avec ta petite fille intérieure car à 10 ans on n est pas responsable de soi, on ne sait pas tjrs comment demander de l aide… c est une petite fille qui a tjrs besoin d amour er de soutien. Tu es l adulte auj c est à toi de la sauver.

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  67. Merci. Ca m’a fait sourire et même rire quand je vous ai lu ! « Si mais si je m’attarde sur tout ce qui est écrit j y passe des heures »…en effet 🙂 Je connaissais la réponse en plus lol^^… Merci beaucoup à nouveau pour vos réponses et d’être présente ici…Je n’étais vraiment pas bien et d’avoir un retour aussi rapide ça fait du bien. Vous êtes juste géniale tout comme votre blog…

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  68. Bonjour Vergi,
    Voilà je realise que plusieurs personnes de mon entourage mais aussi des relations que je noue du fait du hasard, rencontre amicale, ou professionnelle sont des personnes qui prennent beaucoup de place, parlent beaucoup, d’eux surtout bien sûr, bien souvent fort, bref des personnes qui demandent beaucoup d’attention et cherche à attirer à l’attention sur eux par divers moyen. Ça me fatigue car je dois toujours recadrer pour maintenir une distance, je dois forcer pour maintenir ma place et pas être « ensevelie » par l’autre ou juste pour être entendue ou écouter.
    Je me disais que si je matche avec ce type de personnes c’est j’ai un problème pour prendre ma place visiblement. Est ce c’est le bon raisonnement ?
    Je suis de nature plutôt introverti, j’apprécie la solitude, le calme, je sais que ça je ne le changerai pas puisque c’est ma personnalité mais je ne sais pas où ça pêche pour que l’autre me respecte et n’y vois dans ma personnalité un espace libre à envahir.
    Merci si tu peux m’apporter une piste.

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    1. Ben tu as la réponse dans ton message je crois.
      Je pense qu’il est possible de voir aussi les choses autrement. Quand on est gentil, on attire toujours ceux qui veulent profiter de notre gentillesse parce que pour certains être gentil veut dire « fragilité » ou « incapacité » à se défendre. Or il n’en n’est rien. Donc tu ne mets pas de barrière au départ, donc tu attires des personnes qui se disent « c’est bon on va occuper son « espace ». Mais en fait, elles n’anticipent pas que tu sois capable de te rebeller et de dire « stop, là vous dépasser les bornes ».
      Soit tu continues mais en effet cela va te demander de marquer tes distances souvent, soit tu te positionnes dès le départ comme n’acceptant pas certaines chose (et du coup tu attireras un autre type de personnes).

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      1. Ok merci je comprends l’importance de prendre sa place dès le départ. C’est à travailler chez moi.
        J’avais une autre question sur ces personnes justement qui veulent occuper tout l’espace, attirer l’attention… etc etc c’est un comportement qui découle de quoi à l’origine ? Une carence affective ? Ou autre chose ?

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  69. Un voisin m’a fait une remarque comme quoi mes enfants font trop de bruits en jouant dans la cours de l’immeuble. J’ai fondu en larmes… la petite fille qui se fait gronder. J’en ai marre de réagir comme ça. Est-ce qu’on réapprend à réagir autrement? Il a fallut 2h pour que je m’en remette, et encore, je sais pas comment je vais faire demain. Allez, encore 10 jours avant la prochaine séance avec la psy.

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  70. Bonjour,

    Ca fait un moment que je lis le blog en long en large et en travers, et en tombant sur cette page je me suis dis que peut-être… ca tombait bien XD.
    En ce moment, c’est un peu compliqué. J’aime bien travailler sur mon développement personnel, le confinement ca fait un super terrain de jeu pour dévoiler pas mal de problématique, mais ces jours ci ca devient dur…

    De base, je vis dans une voiture/van, et j’étais chez une amie a début du confinement. Comme c’est rural et qu’il ya de l’espace, on est tombé d’accord pour que je reste, et elle a fait venir son copain (qui est aussi un ami à moi). Cool, des vacances entre potes !!!
    En plus j’ai ma chambre dehors, bon il me faut l’accès a la salle de bain et à la cuisine, mais c’est comme une coloc, chouette !
    Bon, ca c’était en mars.
    Aujourd’hui, disons que… eux ils travaillent a mi-temps, moi je n’ai aucun autre contact social réel. Il reste Facebook et les SMS, mais comme Internet est faible et capricieux, pas de visio.
    Je suis de nature contemplative, globalement dessiner, aller marcher dans les bois, ca me va, mais de temps en temps j’aime bien la compagnie… et ca fait bien 2 semaines que j’ai l’impression d’etre “de trop”.

    Eux ils sont dans la phase lune de miel de leur couple, lui surtout, du coup quand elle travaille il passe, on échange vite fait, mais dès qu’elle est là, il n’existe plus qu’elle (c’est vexant, ‘ai l’impression de n’exister que quand elle n’est pas là). Dans les conversations de groupes avec un contenu, il a tendance a s’opposer a mon point de vue (sans doute pour pimenter le débat), du coup je me sens régulièrement critiquée dans ce qui me tiens à coeur, et sinon, bah il fait des blagues.
    Bon, avant qu’ils soient ensemble c’était mon meilleur ami, du coup j’ai un peu de mal avec ce que je vis comme du désintéret quasi-total sans transition. Lui il est sur un nuage.
    C’est mignon, je les trouve beaux quand je vais bien, mais quand j’ai un manque affective qui pointe le bout de son nez, je me sens délaissée, insignifiante et seule au monde (c’est tout de suite moins agréable comme sentiment).

    Au final, on a quelques moments de groupe dans la journée, des repas ou quand je passe discuter un peu, des conversations de groupes (émaillé de sous-entendu grivois ou de regards d’amoureux, c’est des petits rien mais je me sens immédiatement exclu de leur monde), et je passe énormément de temps de mon coté parce que dès que je suis avec eux, je me sens… seule parmi les autres.
    Meme pas intruse, je sens que ca ne les dérange pas trop que je sois là, mais plus… de l’indifférence
    .
    Et je n’arrive plus a faire la part des choses : de base, je suis une “évitante”, souvent peur de déranger, n’aime pas dépendre des autres, bon. Mais j’ai aussi fini par comprendre que c’est un besoin qu’on ne peut pas faire disparaitre. Du coup, il y a une question d’équilibre non ? Entre se suffire a soi-même, et exister dans les yeux des autres…

    Bon du coup je ne sais pas trop quoi faire de tout ca, j’ai essayé d’en toucher un mot à la copine, après je ne peux pas les obliger a me donner de l’attention, ni leur interdire d’etre dans le love quand je suis présente.
    J’aimerais bien m’en détacher, et trouver d’autre façon de me sentir importante pour quelqu’un d’autre que moi, mais je ne trouve pas comment (j’ai les idées de moins en moins claires, ca tourne un peu trop en boucle là-haut).
    Surtout que ce sont mes 2 amis les plus proches a la base, donc je ne me vois pas me tourner et tout faire reposer sur des amis moins proches, à distance, et dont le retour sera forcément moins important pour mon estime de moi…

    Bref bref, si quelqu’un a des pistes 😉

    (Désolé pour le pavé, comme ca s’est un peu accumulé j’ai tout sorti ici ^^ »)

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    1. Hello, message arrivé dans les spams dont je prends connaissance aujourd’hui…
      Bon, il faut être claires. Ils ont leur vie de couple et si vous êtes sympa comme amie, vous n’avez rien à faire dans leur couple. Une amie c’est quelqu’un qu’on voit de temps en temps, qu’on appelle 1 fois/mois voire 1 fois/an…. Mais sûrement pas une personne qui s’installe indirectement à demeure. Certes ils vous acceptent parce qu’ils vs aiment bien et qu’ils savent que ça va être difficile pour vous si ils vs disent de partir, mais en même temps, vs n’avez plus rien à faire là. De façon transitoire ok, sinon non.
      Vos problématiques sont les vôtres pas les leurs. Vous avez besoin d’attention ? OK mais ce n’est pas leur problème à eux. C’est à vous de régler cela et pas en utilisant les autres pour régler un questionnement interne. Soyons crues, vous êtes sans doute importante pour eux mais pas aussi importante qu’ils peuvent l’être l’un pour l’autre. Une amie ce n’est pas une amoureuse, vous vous passerez toujours en second et c’est normal.
      Vous êtes en quête de quelqu’un pour qui vous existeriez ? vous avez raison, mais vous n’êtes qu’une amie, pas une compagne. Il faut vous tourner vers des personnes -pas des amis- afin de vous trouver un.e partenaire mais surtout apprendre que l’estime de soi c’est soi même qu’on la nourrit, les autres ne nourrissent rien.
      Bon hop chez le psy, c’est gratuit en CMP. Bon courage.

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  71. Hello Vergi… J’aimerais vous poser quelqueq questions, si cela ne vous derange pas d’y repondre. Est ce que vous prenez des nouvelles des patients qui ont refusé les seances en teleconsultation avec vous ? Et comment pensez vous reagir avec ceux là une fois qu il y a aura le deconfinement ?
    Bref…moi je suis patiente d une psy et j ai l impression de perdre pied mais jss tjrs dans l incapacité d assurer mes seances en visio. Mais ce qui me pèse le plus c est que j ai la sensation d etre abandonnée par ma psy, bien que c est moi qui ai refusé les teleconsultations. Et j ai peur qu a la fin du confinement, les choses ne soient plus pareil. (D’où ma premiere question). Je sais qu il y a tout une question de transfert au fond et que je suis tres immature sur le plan affectif… C est juste dur à vivre

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    1. Oui j ai fais coucou à mes patients, juste 1 fois.
      Après le déconfinement, pour moi rien n aura changé, on reprendra là pù on s étaient arrêté. Ca c est sur le principe, parce que ceux et celles qui n ont pas fait de visio et auquel j ai envoyé un message m ont tous dit avoir régressé ou psychoter sur la maladie. Alors j imagine que la 1ere séance sera axé sur le vécu durant le confinement.

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      1. Oh d’accord…. Et si c est un patient qui veut prendre des nouvelles ou juste envoyer un simple msg… Ca vous choquerait ? Et certains de vos patients ont changé d’avis ?
        Sinon, merci pour votre reponse !

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  72. Bonjour 🙂

    J’ai une question sur le développement de l’enfant et le rapport à l’image de l’enfant. En discutant avec une amie d’un changement de comportement chez sa fille de 5 ans nous sommes fait une remarque. Chez mes enfants ainsi que pas mal des enfants de mon entourage, j’ai noté le même changement : ils refusent tout net d’être photographiés. Tous vers le même âge, autour de 5/6 ans puis 2/3 ans plus tard, ça change à nouveau et il n’y a plus d’opposition. Je n’en déduis aucun principe général, l’échantillon étant bien trop réduite et étant bien incompétente pour celà.
    Je suis intriguée par le fait qu’ à peu près au même âge certains enfants basculent de la volonté de se faire prendre en photo tout le temps dans toutes les positions et étant docile face à l’objectif à un refus catégorique d’apparaître sur la moindre photo… Ce qui peut mener une fois les photos éditées à « tu prends plus mon frère/ma soeur en photo que moi! » hum hum…

    J’avais noté ça pour l’adolescence où parfois comme le rapport au corps est difficile il y a les 2 extrêmes.

    Est-ce qu’il se joue qq chose dans le développement de l’enfant vers 5/6 ans qui fait qu’ils ne veulent plus trop se faire prendre en photo ou est-ce qu’il s’agit uniquement du fait que dans mon microcosme relationnel le hasard a positionné des enfants ayant ce passage là?

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    1. Parce que c est l âge des premières pertes de dent où l enfant comprend que les parents ne sont pas tout puissants et qu il est maître de son corps.
      Après il y a plein de raisons individuelles, peur de se voir en photo, toute puissance de l adulte qui veut absolument avoir des souvenirs (ça veut dire quoi des souvenirs a 6 ans?) Emprise de la personne qui photographie, sans compter les enfants qui subissent des maltraitances et qui ont peur que ca se voit… bref, raisons multiples avec le fil rouge de la capacité a dire non.

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      1. Je te remercie pour ton éclairage! C’est pas si anodin que ça finalement. Ca me rassure aussi sur ce que je peux imposer aux proches trop insistants qui veulent à tout prix la photo avec le petit-fils sur les genoux (par exemple mais même nous parents, ça m’est bien arrivé d’insister par souhait personnel malheureusement c’est sûr) parce que ça me conforte dans l’idée qu’en forçant un enfant, c’est quand même toujours plus le besoin de l’adulte (parent, oncle, tante, grand-parent…) que celui de l’enfant et en plus souvent on le lui reproche genre « tu veux pas me faire plaisir? »

        C’est l’occasion aussi de le redire : c’est très sympa de répondre à nos interrogations ainsi 🙂

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  73. bonjour
    je voulais demander des éclaircissements; j’ai mis à jour un fonctionnement: depuis petite quand quelque chose me contrarie ou m’atteint, je me perds dans un rêve où je revis la scène autrement à mon avantage, ou alors si j’ai une critique je me rêve star: médaille, réussite, éclat; quand je rencontre quelqu’un qui m’attire mais sans réciprocité je me fais des longs films et si jamais il y a ‘un peu d’attention de la part de cette personne pour que j’entre dans un autre film où je nous vois discuter, être ensemble, démarrer une relation, j’avais ça petite et énormément quand j’étais ado puis ça s’est estompé, ça revient maintenant; ça peut être du à quoi? de vivre sans cesse dans des rêves
    je vous souhaite un bon week-end

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  74. Je ne comprends pas quel intérêt il pourrait avoir à me « gouroutisé ». Il n’est pas en manque de patients, il n’y a aucun passage à l’acte, le cadre est maintenu. Il me répète sans cesse de lui faire confiance, qu’il est juste bienveillant…

    Me dire qu’il peut éprouvé du désir pour moi mais que cela n’a rien à faire en séance, qu’un père ne désire pas sa fille. Que suis-je supposé faire de cette info ?!
    Continuer à me préparer des choses, jouer à « la bonne mère », parce qu’il semblerait que j’en ai besoin….
    Parfois je me dis que c’est sa façon de faire, peut-être que ça peut marcher tant qu’il y a un cadre… Parfois je me dis qu’il joue avec moi… mais pourquoi voudrait-il jouer avec moi ? Il ne semble pas avoir de problèmes d’ego…
    Franchement, je suis un peu perdue.

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      1. Si seulement je ne passais pas mon temps à me perdre….
        Je sais qu’au final la conclusion à laquelle je viendrais c’est que je dois apprendre à lui faire confiance, parce que le cadre est là, parce que je pense qu’il est tout aussi prévenant avec ses autres patients, parce qu’il m’explique tjrs pourquoi il se permets tel ou tel chose et surtout parce que je sais que si je partais il ne me retiendrait pas.

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  75. Bonjour,
    je viens faire un petit détour ici, pour déposer ce cri silencieux.

    Tu est là de retour,
    Tu es venu m’accompagné
    sur ce chemin déjà emprunté.
    J’en avais pourtant effacé les traces,
    mais tu l’ as fait renaître avec ironie encore plus sinueux
    Encore plus douloureux.
    tu as décidé de revenir sous forme de désir inaccessible.
    Que ces sirènes sont belles dans la profondeur de mes fantasmes !
    Elles en brûlent mon âme !
    Juste faire un pas de côté et je pourrais les toucher.
    Impossible!
    Alors ne ferme pas les yeux, et reprend ta vie masquée !
    Oui tu me va si bien encore toi, le costume de caméléon…
    Tu habilles si bien ce vide….que cette façade en rendrait jalouses plus d’une !
    Mais si vous saviez l’abyme qui me remplit,
    Si vous fleurtiez nuit et jour avec ce tourbillon de pensées,
    Si vous saviez la douleur,
    Si vous saviez ce désir de meurtre intérieur,
    Que vous ne voudriez pas de ma complexité.
    Alors pour la énième fois laissez-moi m’anesthésier dans ce doux alcool
    Pour qu’enfin mon esprit s’envole,
    Pour enfin l’oublier,
    lui, mon enfant intérieur que j’ai tant réprimé…

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    1. Merci pour ce magnifique texte Sablabrune. Mais nous n’oublions rien et l’enfant intérieur doit être soigné et mis en sécurité. Plein de pensées positives pour toi.

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      1. merci Vergi.
        oui je sais que nous devons soigner notre enfant intérieur mais des fois j’aimerai bien qu’il se taise 🙂 .
        Tes articles me manquent…mes neurones travaillent moins sur ce type de sujet maintenant. Je m’ose à l’écriture de poème mais pour l’instant je ne suis pas franchement satisfaite du résultat.
        A bientôt

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        1. Ton texte est superbe et ça fait plaisir de te relire, ça faisait bien longtemps. À plus pour d’autres belles lectures

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  76. Bonsoir Vergi,

    Je viens poser ici un truc avec lequel je suis seule. Je ne sais pas à qui en parler et je ne sais pas si j’arriverai à en parler. Ça me pèse.

    J’ai un kiné avec lequel un lien s’est créé, ce qui est rare (j’ai beaucoup de difficulté à créer des liens, je suis autiste), j’arrive à m’exprimer librement, qui prend en compte au mieux mon fonctionnement et qui m’a proposée rapidement de m’aider au-delà de ses fonctions pour des difficultés que je peux rencontrer. Je suis isolée, je galère pour les choses simples de la vie, j’ai quelques aides institutionnelles limitées, un suivi avec un psychiatre, et j’ai de grosses difficultés de communication.
    Il sait que j’ai eu une vie d’abus en tous genre, dont de nombreux abus sexuels, dont je ne me remets pas, j’ai notamment un violent rejet de certaines parties de mon corps.
    Ces cumuls font notamment que j’ai une très grande difficulté à faire confiance.
    Il m’a plusieurs fois rassurée sur ce point, qu’il n’avait aucune intention d’intimité ou sexuelle vis-à-vis de moi, mais qu’il voulait plutôt être comme un grand-frère, un rôle un peu paternel aussi, de protection. J’ai réussi à lui faire confiance.

    Visiblement ça a changé à un moment pour lui. Je suppose que j’aurais dû le comprendre. Il ne l’a pas exprimé. Pourtant il sait que je ne saisis pas les implicites et encore moins dans ce domaine.

    Un jour il est venu pour m’aider chez moi et il a fait des trucs avec ses mains. Comme d’habitude ça a disjoncté dans ma tête, j’étais sonnée. Lorsqu’il est parti j’étais dans un état d’horreur.
    J’ai fini par lui dire.
    Il a été sincèrement désolé et très embêté. Je pense qu’il est vraiment sincère et qu’il n’aurait jamais souhaité me faire du mal.
    Mais ça a réactivité des trucs ultra violents dont je ne me suis jamais remise. Ça en a ajouté une couche.

    Il m’a dit qu’il voulait que je sache que ça peut être bien et pas comme ce que j’ai vécu (c’est plutôt raté). Rien que pour ça, je n’ai pas compris pourquoi il a décidé à ma place (je lui ai dit et il m’a dit qu’il était vraiment désolé, que c’est une habitude d’agir de cette façon qu’il a et ne s’était pas rendu compte qu’il avait agi de la sorte), et ça me fait me sentir d’autant plus un objet (surtout qu’il venait de chez sa maîtresse et m’a dit au moment de partir qu’il fallait qu’il y aille car sa femme allait commencer à se demander pourquoi il mettait tant de temps).

    J’ai réussi à lui dire au bout d’un mois. Il était gentil (il l’a toujours été) mais je n’arrivais plus à ses mains qui touchaient là où c’est horrible, j’avais peur qu’il me jette ou me fasse du mal si je disais que je ne voulais plus. J’avais peur aussi de lui faire du mal. J’ai l’habitude de couper au maximum mes ressentis et de laisser faire (c’est ce qui s’était avéré le moins dangereux). J’ai mis du temps à savoir ce que je ressentais (alexithymie).
    Ça a donc immédiatement cessé, enfin, il a fallu que je recadre plusieurs fois car il avait tendance à laisser traîner ses mains.
    Maintenant, ça n’arrive plus. C’est redevenu clair et il fait très attention à ne pas me mettre mal.

    Sauf que je me rends compte que je n’arrive pas à surmonter ce qui s’est passé.
    Si les choses avaient été dites formulées avant les mises en acte si j’avais pu donner un accord ou un désaccord, je pense que j’aurais surmonté ce truc.
    Là, je me suis sentie trahie et abusée même si ce n’était pas l’intention et que c’est moi qui n’ait pas su comprendre. Ça ne suffit pas à modifier ce que ça a réactivé.
    Généralement, ça va, mais je me rends compte que la confiance est grandement entamée, et régulièrement, tout remonte et je lui en veux et je me sens perdue et seule avec ça, dont je ne sais que faire.

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    1. La grande question est de savoir pourquoi tu restes attachée et que tu continues a voir qq1 qui a abusé de toi, voire qui t as fait subir des attouchements ?
      Son comportements dès le départ est totalement anormal, un praticien n a pas a sortir du cadre et tu le dis toi même.a prendre une place paternelle. Ta (trop) grande confiance a été perçue par lui comme un consentement, un désir partagé.
      Bref abus de confiance, abus de pouvoir, attouchements…. hum hum comment dire ?

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      1. Bonsoir Vergi,

        Merci beaucoup pour ta réponse qui m’a aidée dans ma réflexion.
        Je repasse tout dans ma tête depuis plusieurs jours et j’ai l’impression d’ouvrir (enfin) les yeux.
        Je n’ai pas compris que son comportement était anormal, que l’attitude paternelle pouvait être anormale. J’ai un énorme manque affectif, grandi dans une famille dysfonctionnelle qui a cautionné les abus. Ça s’est répété tout au long de ma vie. Je ne sais pas comment c’est quand c’est sain, normal, respectueux. Je n’ai pas de point de comparaison.
        En fait, je me rends compte que je me suis fait manipuler (une fois de plus).
        Il a des relations avec plusieurs patientes dans des situations de fragilité.

        C’était plus que des attouchements, enfin, je crois, je ne sais pas trop, c’était à l’intérieur aussi avec ses mains, c’était horrible. C’est arrivé plusieurs fois et lorsque j’ai réussi à dire que je voulais qu’il arrête, il disait qu’il était désolé et bouleversé, il répétait sans cesse qu’il fallait que je lui fasse confiance sur un ton gentil et qui semblait sincère, qu’il ne me ferait jamais de mal jusqu’à ce que je dise que je le croyais, mais en fait, les fois suivantes, il y avait des attouchements « accidentels » mais de moins en moins discrets jusqu’à ce que je réussisse à redire.

        La première fois où c’est arrivé, ça a fait comme d’habitude, j’ai tout qui disjoncte, je reste inerte, j’étais en état de choc après et chaque fois, je disjonctais instantanément. Pendant quelques mois, j’avais l’impression que ça allait, j’étais comme sonnée en permanence, et au bout de 6 mois, c’est devenu insupportable, j’ai commencé à être envahie par les images et sensations et par une forte angoisse.
        Dans mon précédent commentaire, j’ai dit que c’était redevenu clair. Avec un peu de recul, en fait, non, pas du tout. Il y avait toujours des tentatives de mains qui touchent là où elles ne devraient pas.

        Dès le lendemain de mon commentaire, j’ai dit que je cessais les séances en expliquant pourquoi une dernière fois et j’ai eu des messages très culpabilisants, plein de reproches et une occultation totale de tous ses gestes, il évoquait uniquement une information médicale qu’il avait révélé à quelqu’un d’extérieur contre mon souhait clairement formulé, chose que j’ai très mal vécu et pour laquelle il me reproche ma réaction en disant que ce n’est rien et qu’il faisait ça pour moi (alors que j’avais clairement dit non). Aucune excuse (pas que j’en attends, mais ça m’a semblé significatif).
        Je suis démolie. Je n’arrête pas de pleurer depuis une semaine, il y a tous ces trucs insupportables qu’il a fait qui me submergent.

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        1. Mais c’est horrible! Est-ce que tu veux pas porter plainte contre lui? En plus s’il fait ça sur d’autres personnes

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  77. Bonsoir Balzane,
    Je ne vois ton commentaire que maintenant (je ne sais pas pourquoi, je n’ai pas reçu la notification dans ma boîte mail).
    Je n’y avais pas pensé un instant (vu que je suis remplie de honte et de culpabilité et que j’ai l’impression que tout est de ma faute, c’est angoisses, pleurs, désespoir, images insupportables), mon médecin l’a également évoqué et ça m’a fait bizarre.
    Pour l’instant, je ne sais pas, j’en suis totalement incapable vu l’état dans lequel je suis. Et ça veut dire qu’il faut raconter. Je ne sais pas si j’en serai capable en étant seule dans cette démarche.
    Si je le fais, ce sera en effet dans l’espoir que ça l’empêche de recommencer.
    Pour moi, ça ne changera rien, ça n’effacera pas ce qui s’est passé.

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      1. Bonsoir Vergi,
        Ta réponse me fait réfléchir. Je n’avais pas envisagé la démarche sous cet angle.
        Par contre, est-ce que le kiné sera au courant si je dépose une plainte ? (ça me fait très peur ça)

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        1. Oui. Il sera convoqué. Il peut être mis en garde a vue, il peut y avoir confrontation… mais ce n est pas a toi d avoir peur, c est toi la victime c est à lui, l agresseur de flipper…

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  78. Bonjour. Voilà une réflexion, des peut être des si et des pourquoi sans aucune certitude qui m’envahissent depuis longtemps mais que je n’ai jamais partagées. J’allais avoir douze ans quand j’ai vus un psy pour la première fois. Il m’a demandé si j’avais peur de lui et je lui ai dit oui. Il a ris. Il m’a à nouveau posé la question et je lui ai répondu non. Ça l’a rassuré. Il m’a demandé pourquoi je m’étais enfuie par la fenêtre du service de pédiatrie à une heure du matin. Je lui ai dit que j’avais simplement envie de me promener. Il m’a dit que c’était difficile à croire et qu’il pensait qu’il y’avais une autre raison. Il était sympa et pas envahissant. D’instinct j’ai eu l’impression que je pouvais lui faire confiance. Il m’a expliqué le secret médical en me précisant bien qu’il n’avait pas le droit de parler de ce que je lui dirait et que je pouvais absolument tous lui dire. Il avait compris que j’avais un secret difficile et il voulait m’aider. Et moi je savais très bien que le secret médical comportait certaines exceptions et qu’il avait le droit de parler de certaines choses. Il n’a pas fait cette précision. Il voulait sans doute instaurer un climat de confiance mais c’est l’inverse qui s’est produit. J’ai rien dit et j’ai gardé mon secret. Aujourd’hui je regrette. Je me demande parfois ce qu’aurais été ma vie si j’avais saisi l’opportunité qu’il m’a offert ce jour-là. Maintenant je suis adulte et j’ai deux jeunes enfants. J’ai honte car je serais capable de mentir pour qu’ils me disent ce qui ne va pas. Pourquoi ? Pourquoi les adultes font ça ? Pourquoi ce besoin de protéger les plus faible malgré eux. Y’a t-il un ressentit de supériorité qui s’installe avec l’âge ? Qu’es-qui nous donne le droit de décider à la place d’un autre que cette situation sera moins pire que celle-ci. Et si on se trompe ? Faut-il d’abord mettre un enfant hors de danger quitte à mentir et s’excuser après parce que c’est pour son bien ? Le laisser avec une impression de trahison ? Je me demande si on ne devrait pas supprimer les exceptions au secret médical. Obtenir l’accord d’un enfant avant de bouleverser sa vie devrait être la norme. Comment peuvent ’il retrouver confiance en quelqu’un par la suite si même la personne qui les aide leur ment ? Quelle différence entre une personne qui ment à un enfant pour lui faire du mal et une personne qui ment a un enfant pour obtenir ce qu’elle veut? Si quelqu’un avait été honnête avec moi j’aurais pu faire un choix sans la peur de me faire avoir et peut être que mon secret ne m’empêcherais pas de dormir dix-huit ans plus tard. beaucoup de questions et peu de réponses..

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    1. Mais à 12 ans est on vraiment capable ou a ton vraiment conscience des impacts des choix que l on fait ? Ces questions ne sont elles pas celles d un.e adulte qui regarde son passé en posant des hypothèses qu un préado ou qu un enfant ne sont pas aptes a appréhender ? Vous en pensez quoi les autres ?

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    2. Et bien je me sens vraiment mal placée pour répondre, mais ne sachant si il n’y a pas eu encore de réponse ou si c’est l’ordi de vergiberation qui pose soucis, je pose mon avis parce que ce questionnement me touche.

      Je partage un peu ces même interrogations. Peut on ‘mentir’ pour protéger, quelle répercussion sur le lien de confiance. A 12 ans est on en âge de pouvoir discerner tout cela ?

      Je ne sais pas, ou plutôt une partie me dit qu’à 12 ans on est bien trop jeune pour mesurer les enjeux. Une autre se dit qu’à 12 ans on est bien en capacité de de les mesurer.

      En tous les cas, faute d’éclairage et d’avis, je comprend ces questionnements et ces inquiétudes pour ces propres enfants…

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    3. Bonjour Kiwi,
      j’ai vécu une situation analogue et je savais que le médecin en face me mentait, qu’il parlerait en fonction de ce que j’allais lui dévoiler, ça m’a incitée à me taire encore plus par peur. A 13 ans dans ma tête c’était la même démarche que l’agresseur, me mentir pour atteindre un objectif même si l’intention était sûrement différente.

      Aujourd’hui je sais ce que j’aurais aimé qu’on me dise parce que mon psy me l’a dit « ce que vous avez à dire est difficile, douloureux et je serai là aussi pour vous accompagner pendant et après. Vous ne serez pas seule dans cette épreuve de mise en mots ». Je raccourcis et je résume mais en gros il a été clair aussi sur sa limite à lui à sa profession.

      Je suppose que d’être trop transparent implique aussi parfois de faire peur à des enfants qui craignent que leur parole trahisse leur agresseur. La mission des médecins, psychologues, travailleurs sociaux, gendarmes etc n’est pas simple. Je peux dire ce qui m’aurait permis d’envisager de parler mais ce ne peut aucunement être une règle générale. Peut-être aussi qu’à l’époque ça me donnait une bonne raison de ne pas parler, comme une défense face à ma peur. Aujourd’hui je prête à l’assumer (ma peur) parce que j’ai un entourage sain et aimant. Lorsque je termine une séance avec le psy, je trouve la famille que j’ai choisie et construite. A l’époque, une fois hors du bureau de ce médecin j’avais une famille dysfonctionnelle, où je vivais dans la peur et la violence.

      (j’avais une idée très tranchée au début de ma rédaction de commentaire… en écrivant et en réfléchissant… Je ne sais plus du tout ce que je pense en fait XD…)

      En tout cas Kiwi, quoique tu aies vécu à 12 ans, je te souhaite de pouvoir compter sur des personnes compétentes (d’abord) et soutenantes pour t’accompagner. Mon « secret » m’a empêchée de dormir pendant très longtemps, j’vais pas te dire que ça s’arrête vraiment complètement mais ça s’espace, ça se gère un peu mieux séances après séances.

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      1. Mais un médecin n est pas la pour accompagner, il est là pour prescrire des médocs et permettre de soigner/guérir des maladies. C est pr cela qu il faut éviter une psychothérapie avec un psychiatre, certains sont aujourd hui bien formés mais ils jouent sur 2 tableaux…

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  79. Bonjour à tous,
    Je voulais juste adresser un petit mot à tous ceux- celles pour qui le nouveau confinement sera vécu difficilement peu importe la raison. Je vous envoie plein de pensées positives et fraternelles.

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  80. C’est trop dur.
    C’est trop dur de ne plus ouvrir un seul média qu’il soit de la presse écrite, d’internet, de la radio de la télé ou que sais-je sans qu’il n’y ait le mot COVID ou confinement.

    C’est trop dur de ne plus voir mes amis. C’est trop dur de ne plus faire mes 7h d’activité physique intense/semaine.

    C’est trop dur de ne plus pouvoir mettre de sens dans mon travail. Mon métier c’est d’accompagner les personnes qui le souhaitent (en tout cas d’essayer de les accompagner) vers une meilleure autonomie dans leur quotidien. Ca ne se fait pas en télétravail mais c’est ce qu’on me demande.

    C’est trop dur de ne voir que des heurts et des tensions dans le milieu professionnel parce que chacun est tellement envahi par ses propres émotions.

    C’est trop dur de comprendre que la situation sanitaire est très préoccupante mais d’avoir reçu cette dame qui m’a annoncé mettre fin à ses jours en cas de nouveau confinement ce qu’elle a fait le 30/10 au soir, 1h après l’allocution.
    C’est trop dur d’être chez moi et de ne plus supporter d’entendre la mastication de mon mari qui mange parce qu’on n’a plus nos soupapes en dehors et qu’on est trop ensemble.

    C’est trop dur d’être de moins en moins en contact avec mes amis parce que eux aussi ont triste mine en ce moment et qu’on se préserve un peu tous de nos propres humeurs.

    C’est trop dur de me réveiller la nuit parce qu’une nouvelle crise d’angoisse survient.

    C’est trop dur d’avoir entendu « oui bon c’es dur pour tout le monde, t’es en bonne santé, c’est tout ce qui compte, ce sont les égoïstes qui se lamentent en ce moment » par la seule personne à qui j’ai osé dire que c’était difficile actuellement.

    C’est trop dur de donner le moindre recoin de mon énergie à mes enfants pour qu’ils soient au mieux possible.

    C’est trop dur de me rendre compte que je n’ai plus rien à raconter, que le soir quand je m’endors je ne trouve pas de pensées heureuses à laquelle m’accrocher.

    C’est trop dur de lire la souffrance de ma pote prof, de ma pote infirmière, de ma pote agent administratif… Je veux qu’elles sourient, qu’elles me parlent à nouveau de leurs métiers avec passion, de leurs projets, de leurs envies, de nos projets de potes de nos envies de potes…

    C’est trop dur de ne pas aimer whatsapp à l’heure où il n’existe que ça pour se voir.

    C’est trop dur de ne faire que bosser, faire les tâches domestiques et se coucher pour une nouvelle nuit d’angoisse.

    C’est trop dur d’aller voir mon psy et constater que je n’ai que des larmes contenues à proposer.

    A tout ceux pour qui c’est silencieusement aussi trop dur… je pense à vous… Très sincèrement, Très fortement.

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    1. Hello Lilou,
      Perso je conseille a mes patients d en ne plus écouter les infos qui inondent d infos négatives, contradictoires et pessimistes (d autant que les stats officielles ne vont pas nécessairement ds le sens de ces communications alarmantes).
      Fais tu du sport chez toi ? As tu une activité qui t intéresse qui te permettrait de dériver tes pensées ? Quant au sens dans le travail, je crois qu en fait il n y a qu un seul sens au travail : toucher un salaire… le sens est en dehors, dans la vie privée..
      Maintenant comme toi je suis en contact avec plein de monde qui n 9nt pas accessoirement une vision aussi dramatique… en tout cas sur Paris, le confinement est plutôt flexibles, certes les magasins sont fermés, les petits commerçants pleurent leurs salaires, mais il y a plein de monde dans les rues, les gens se baladent, vont a leur travail, discutent avec leurs enfants…chacun semble vouloir faire comme si tout cela n existait pas… l ambiance est maussade, certains sont de stakhanovistes des gestes barrières, la période nous montre comment un peuple accepte sa perte de liberté sans broncher, mais la liberté est d abord dans la tête, dans le psychisme, on pense ce qu on veut, on imagine de belles choses, on se cultive… bref en nous la vie continue… et c est là qu elle est la + belle.
      Si les autres ne sourient pas, souris derrière ton masque, souris à tes enfants, souris a la vie.!

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      1. Je te remercie de cette jolie réponse où je peux trouver des pistes optimistes.
        J’observe une cure de sevrage médiatique et finalement, c’est déjà un premier point bénéfique depuis que j’ai écrit ces lignes.

        Je n’arrive pas à me mettre au sport chez moi. La conception que j’en ai d’habitude c’est de prendre mes baskets et partir courir en montagne (je vis dans un cadre qui s’y prête ;p). C’est une vision liée à mon cadre de vie privilégiée j’en ai conscience.
        J’essaie de lire mais rapidement je ne suis plus du tout concentrée, je perds le fil et reviens en arrière et je m’agace toute seule au final. C’est contre-productif pour l’instant.

        Y’a une dimension sur laquelle je réfléchis beaucoup en ce moment c’est l’implication trop importante que j’ai dans mon travail. Il fut un temps où j’arrivais à me dire « voilà, une journée de passée, passons à autre chose » aujourd’hui je suis sur un mode « j’ai pas fait assez, j’aurai dû faire autrement, je suis en retard dans mon travail, je ne suis pas efficace… »

        Bon courage à tout le monde 🙂

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        1. Salut Vivi*t et nanistef, je tarde à vous répondre désolée mesdames :s.
          Finalement, j’ai vu mon doc et elle m’a arrêtée ce qui m’a fait voir tout ça sous un nouveau jour bien plus serein. En sortant de ma principale source de stress actuelle, j’ai pu me poser et surtout retrouver un sommeil réparateur! Je vais chercher les enfants à l’école, je prépare la cuisine, la maison est rangée… Ca m’a redonné une énergie à l’intérieur de ma maison et auprès de ceux qui le valent vraiment. Pour autant, je n’arrêterai pas de travailler mais je réfléchis à trouver un poste à 80%. Ca veut dire changer d’employeur car ça n’existe pas là où je suis actuellement…
          La plus grosse étape sera de mettre cette intention à execution… J’appréhende pas mal le changement et ça génère de l’angoisse en général… Mais si c’est un choix, je le vivrai peut-être mieux.
          Merci beaucoup pour votre énergie positive à travers vos mots si chaleureux 🙂
          Bonne fin de semaine!

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    2. Coucou Lilou, je viens de lire ton message et il m’a touché. As-tu la possibilité d’activités qui pourraient te faire plaisir et changer les idées ?
      Perso, je n’écoute presque plus les chaines d’infos. Le 1er confinement, je ne l’ai pas toujours bien vécu parce qu’il m’a ramené à mon passé. Je le vois différemment cette fois-ci. Alors, effectivement, je travaille et les conditions ne sont pas top mais j’essaye d’avoir des projets et d’essayer de les concrétiser même si pour l’instant c’est petit. Mais du coup, je vis différemment ce second confinement et je crois aussi qu’il y a chez moi une forme de rébellion dans ma vision de la situation qui fait que je ne me focalise pas trop dessus. Du moins sur la vie privée parce que pro, je suis en plein dedans. J’ai aussi repris le sport chez moi (même si j’ai du mal à m’y tenir), ce qui m’a permis de perdre un peu de ma bouée de sauvetage… Lol 😉😂 Je participe à des trucs sympas qui ne m’oblige pas à sortir et que je peux faire de chez moi. Du coup, je ne pense pas trop au confinement.

      Je te souhaites de tout coeur de retrouver ton sourire. Quant aux personnes qui te font culpabiliser parce que tu exprimes ta souffrance, si tu peux, laisses-les côtés. Perso, je trouve que cette situation sanitaire révèle bien des choses sur l’être humain que ce soit en négatif ou positif…
      Je t’envoie un gros paquet de pensées positives. 😉

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  81. Je me permets juste d’ajouter un commentaire suite aux deux derniers messages relatifs au confinement….
    Je vais peut être énerver certains… Mais j avais juste envie de partager un peu ce que je ressens moi….
    Sincerement c’est horrible à dire mais ce confinement m’a presque sauvée la vie. J’ai la sensation de vivre ma meilleure vie et une bien meilleure année que les autres précédentes…..
    Je ne supportais plus de me lever pour faire 1h30 de transport pour aller travailler, j’étais épuisée et je n’ai jamais trouvé d autre sens à mon travail que celui de gagner de l argent : le teletravail m’a sauvée. J’ai eu la sensation de retrouver une liberté inégalée… Premier confinement :Je restais enfermée chez moi mais je faisais du sport, je lisais, j écrivais, je regardais des séries, je cuisinais pour la première fois, je n etais plus déprimée, j aimais bien l’idée de me réveiller en sachant que le lendemain je n aurai pas à me déplacer et à faire ce dont je voulais. C’est peut être étrange mais je ne me suis jamais sentie libre. Il faut dire que je suis une grande solitaire et que le contact avec les autres m épuisent horriblement. Ça me provoque des maux de dos. Là j’en ai plus…

    Deuxième confinement… Teletravail forcé, je me sens comme un poisson dans l’eau. Et la seule chose qui m enerve c’est d entendre les gens qui ne supportent pas de se retrouver seul ou chez soi. Mais j accepte que chacun voit la vie de sa façon et de ne pas les juger.

    Ceci dit, quand j entends que les jeunes dépriment pcq ils ne se voient pas… J’ai quand même un sentinement de tristesse car je me rends compte que je n’ai pas profité de ma jeunesse car j’avais déjà ce mode de vie très casanier et solitaire durant mes années étudiantes (mais c’était imposé car je devais m. Occuper de mes parents malades). En fait j ai toujours eu ce mode de vie (rester à la maison, ne pas sortir) alors je ressens juste un peu de la colère en moi car j ai bientôt 30 ans et grace à ce confinement et au témoignage des jeunes, je me rends compte des regrets que j’ai quant à ma jeunesse passée …

    Mais aujourd’hui en tout cas, je me sens très heureuse (même si j’ai de la peine bien sûr pour les personnes atteintes par la. Maladie) et j’ai même peur de devoir reprendre une vie normale. Ma psy semble parfois choquée de voir à quel point je vis bien la situation.
    Je suis heureuse de rester seule, de faire ce que je veux en journée, d aménager mes horaires de teletravail comme bon me semble, de ne pas avoir à voir ma famille, à faire des fêtes…. Bref ça faisait longtemps que je n avais pas ressenti ce mode de liberté (alors qu’on est confinés).
    Le retour à la « vraie » vie va être très dur pour moi. Et comme je trouve peu de personnes qui vivent aussi bien ce confinement que moi, je ne sais pas trop à qui je peux en parler… Ce qui est sûr c’est que je craquerai quand tout redeviendra comme avant… Cette crise m’a fait me rendre compte que je ne supporte plus le travail (le fait de perdre des nombreuses heures de sa journée pour gagner un salaire), que quelqu un decide pour moi si mes congés sont valides ou pas, que je peux mourir demain… Ect… Et à presque 30 ans j’ai envie de tout claquer et de partir à l’autre bout du monde, bref une crise existentielle. Ou d adolescence… Hélas, ce n’est pas possible…et juste l’idée du deconfinement me rend triste… C est comme si j avais une permission et qu une fois le confinement fini, je retournais en prison…. C’est paradoxal je sais…

    Je crois que la raison c’est que je n’ai pas jamais eu de période de liberté dans ma vie… Enfance malheureuse + pas de période adolescente + devoir s’occuper de ses parents malade pendant les études et tout le temps + travail tout de suite.
    Le confinement et le fait que la situation soit incertaine par la suite m offre ce break que je n’ai jamais pu avoir.
    Bref c’était juste mon ressenti….

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    1. Merci. Non tu n énervés personne. C est ton vécu il est aussi valable que celui qui vivent les choses autrement.
      Tu sais j ai beaucoup de patient.e.s qui apprécient le confinement sur le versant »je n ai plus à aller au travail, j en ai plus a supporter mes abrutis de collègues ni la pression de mon chef ! ». Le deconfinement n a pas été un retour a la « vraie vie » parce que le teletravail c est aussi la vraie vie. C est juste que comme pr toi, le stress, les transports, les ragiots, l ambiance pourrie… ne leur convient plus et le confinement leur a fait découvrir qu on pouvait vivre autrement. Il s agit alors d en profiter pr se questionner sur comment changer de job, de poste ou améliorer son quotidien (se rapprocher de son travail ?).
      La quête de sens ds le travail est un leurre. Il faudrait que j écrive un truc la dessus…
      Profites du temps qui t es « offert », vis ta crise d ado, montes de beaux projets dans lesquels tu vas t amuser et faire enfin qqchose pour toi.

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      1. Merci beaucoup pour votre réponse 🙂
        Votre message me rassure…Et oui, j’aimerais énormément (mais vraiment beaucoup) que vous fassiez un article que la quête de sens au travail…
        Merci encore pour votre blog super !

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    2. Bonjour L’Oredesfondsn, oh non pas d’énervement, c’est même plutôt rassurant de lire que la situation est bien vécue par certains voire même apporte des réflexions qui permettront de conserver ce mieux être! Je te souhaite de pouvoir aménager ta vie professionnelle de façon à ce que tu puisses conserver cette qualité de vie qui te convient, c’est tellement précieux.

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  82. bonsoir
    moi c’était pareil lors du premier confinement, comme je travaille comme conseiller principal d’éducation dans un collège: je n’avais plus à me lever à six heures , assurer l’entrée des élèves et le gros chahut ( 820 élèves), les agressions de leurs parents, les sonneries à chaque heure et le bruit , le bruit toujours et encore du bruit: la première semaine j’ai dormi sans arrêt et pareil, je lisais, je cuisinais, je tricotais et ‘allais chez mon psy (je pouvais et j’avais été contrôlé et ça s’était bien passé) deuxième confinement pas de confinement car établissement ouvert mais très très fatigant…cependant: sevrage de magasins et de consommation, les bibliothèques étant fermées j’ai lu des livres que j’avais et que je n’avais pas encore lus et de nouveau la cuisine en écoutant de la musique classique… je vous souhaite une belle soirée

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  83. Mais tu ne déranges pas les professionnels, c’est leur travail. Par contre ton psychiatre a sans doute fini ses horaires de travail… Sache que tu peux aller aux urgences de l’hôpital le plus proches ou même appeler les urgences psychiatriques si tu penses que tu ne vas pas bien. Ce n’est pas un truc juste pour les malades mais pour toute personne qui plonge. Si tu es à Paris tu peux appeler le 01 45 65 81 09 (CPOA de Saint Anne).

    Fais tu une psychothérapie à côté de ton suivi médical ?

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  84. Ô purée Naj te revoila…. En fait tu ne cesses de réapparaître sous différents pseudos et comme je ne vérifie pas à chaque fois. Non tu n’es pas tolérée, pas plus qu’acceptée, mais j’en ai marre de la faire la police. Tu joues et rejoues sans cesse les mêmes scènes.
    Vas aux urgences, fais toi prendre en charge, je n’ai rien d’autre à dire.

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  85. Quand tu es différente,

    Dans un groupe, tu ne passes pas
    Trop effacée, trop en retrait
    Tes différences sont mal perçues
    Trop critique ou trop franche
    Tes réactions ; façon de penser sont différentes
    Dans le milieu professionnel, ta différence est trop visible
    Trop en décalage, peu acceptent tes différences
    Certains se disent tes amis si tu leur apporte, sinon ils te rejettent
    Les groupes ne t’acceptent que selon leurs critères, tu n’as pas le droit à être différente.
    Trop en décalage la société ne t’accepte pas.
    Pourquoi suis-je en vie ?
    J’ai été maltraitée ; violée ; incestée ; prostituée mais je me suis toujours relevée!
    Je suis différente mais la société normalisée n’aime pas les différences !
    Je suis à part mais en vie ou en survie.
    Je suis et resterais différente ainsi est ma vie.
    Pourquoi vouloir me faire changer ?
    Dois-je me confondre à la société ou être moi ?
    Avec mes défauts et peut-être mes qualités ?
    Tout est dilemme !
    On devrait tous être soi-même mais la société n’aime pas les différences !
    Mêmes ceux qui se targuent d’être différents et tolérants ne veulent pas voir tes différences mais les différences selon leurs critères…

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    1. Très joli poème Vivi*t
      Je crois que les gens « différents » ne cherchent plus a s intégrer. En tour cas par pour eux. Ils vont savoir appliquer un « mode d emploi » pr pouvoir travailler par ex. mais en fait sortie de ces situations soit ils vont s isoler (ils se contentent a eux mêmes) soit ils vont se rapprocher de gens « différents ».
      Je pense que non seulement il faut trouver sa place, mais surtout qu il faut la prendre et/ou la créer.

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  86. Bonjour, j’ai une question qui me tracasse concernant mes séances: on était en distanciel depuis un moment et j’ai voulu reprendre en présentiel. En arrivant, je vois que ma psy n’a pas de masque et elle me propose d’enlever le mien, ce que j’ai fait car ça me dérangeait. Le masque, c’est comme un bâillon, ça ne facilite pas la parole, qui a déjà du mal à sortir de façon fluide en temps normal. Et c’est vrai qu’il y avait ce côté « j’outrepasse les règles », « je laisse le covid sur le pas de la porte ». Mais une fois sortie, j’avoue que ça me pose des questions : sur mon attitude déjà, je trouve que je me suis laissée trop facilement influencée et je n’ai pas adoptée une attitude responsable, en tout cas pas en adéquation avec mes convictions (respecter les gestes barrières, surtout dans des lieux clos). Et sur son attitude aussi, ne pas mettre de masque et inviter ses patients à ne pas en mettre pendant les séances, c’est leur faire prendre un risque. Bref, ca a brisé quelque chose, j’ai l’impression que ce n’est plus le lieu « secure » que je connaissais. Je suis preneuse d’avis extérieurs, de patients, ou de psy, sur cette question. Merci.

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    1. C est un lieu secure psychologiquement d abord. Et il me semble qu il vaudrait mieux mieux en parler à ta psy.
      Et puis par qui te laisses tu influencer par ta psy ou par le gouvernement ? (Ca c est juste pr t embêter)

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    2. Coucou,

      J’ai abordé ce sujet dans l’article « psy et covid 19 » si les réponses apportées t’intéressent. Mais à l’inverse de toi ma psy et moi sommes masquées et ça me gène.
      A ce que tu décris, tu l’as enlevé « parce que ça te dérangeait » et pas parce qu’elle te l’a demandé et que tu n’as pas osé refuser.
      Ceci dit, même dans un lieu clos, s’il est ventilé régulièrement et que tu n’es pas assise sur ses genoux, ça ne me choque pas.
      Et pourtant, je suis scrupuleusement les gestes barrière aussi parce que je pense que si on ne fait pas d’effort collectivement on ne s’en sortira pas (et que j’adore ne plus être obligée de faire la bise au travail !)

      En discuter avec elle la prochaine fois ?

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  87. bonsoir
    j’espère que vous allez bien, j’avais une question : je suis parfois très attirée par les pratiques comme les tirages de cartes, tarot,…je me demande ce que ça révèle de moi ou qu’est-ce qui m’attire là-dedans?
    belle soirée

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  88. bonsoir
    merci, je vais méditer sur cette réponse…pas confiance en moi pour les réponses qui seraient en moi
    belle soirée et bon week-end

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  89. Bonjour
    C’est à nouveau moi, naj.
    Je suis sous AD, et anxio. Je rencontre tjs le psychiatre qui me lâche pas ni ne me porte d’ailleurs. (tant mieux). S’il ne me lâche pas, il lui arrive de me secouer un peu. Et j’entends dans ce qu’il me dit des choses entendues précédemment par celles qui m’avaient mises dehors :
    Le fait de trop culpabiliser/me flagéler
    Le fait d’être fusionnelle (de chercher chez l’autre de quoi éviter d’être moi)
    Le fait de ne pas accepter la réalité.

    Et d’être une enfant, d’avoir l’émotionnel d’une enfant de 3 ans… Que le raisonnement est OK, mais que l’émotionnel ne l’est pas et qu’il faut « que j’accepte mes émotions »

    Et bien, je ne sais pas ce que cela veut dire… Mais je vois se dessiner que je ne vais jamais progresser, avancer, grandir.
    Le petit hamster dans sa roue…

    J’ai appelé pour demander une hospi pour addition aux benzos mais je n’ai pas encore trouvé de lieu… Oui, je suis accro aux benzo mntnt

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  90. Bonjour Vergi,
    Une petite question sur la timidité des enfants : ma fille de presque 4 ans n’aime pas répondre aux gens en ma présence ou celle de son père. Par contre, si par exemple une copine vient à la maison et que je les laisse 5mn toutes seules, je l’entends causer parfaitement. Et comme dire merci quand on lui offre un cadeau, elle attend d’être seule avec la personne ou qu’on ne la regarde pas. En gros, on est de trop. Qu’a-t-on fait de mal pour qu’elle réagisse comme ça ? Merci, bonne journée 😎

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    1. Ah ces mauvais parents… c est fini ces autoflagellations ?
      Que sais je ? Elle a peur de votre jugement ? Elle croit que vs ne la teouve jamais assez bien ? Elle a peur de dire une bêtise ? Vs lui mettez la pression pr qu elle parle bien ? Elle a son jardin secret et papa et maman ils sauront pas na ? Je parle pas devant papa et maman ca les embête, c est rigolo ? Si je parle pas papa et maman y culpabilisent et du coup j ai plus de cadeaux et d attention ?
      Je peux allonger la liste.
      Demande lui.

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    2. Bonjour @CHISPA, je me suis retrouvée dans une situation similaire avec mon fils quand il est rentré à l’école maternelle. Il est rentré en petite section alors qu’il n’avait pas encore 3 ans. Le jour de la rentrée scolaire, je lui ai demandé ce qu’il avait fait à l’école, il m’a répondu direct : « Je dis pas ! » Sur le moment, je l’ai mal pris. En fait, ça m’avait blessé que mon fils ne veuille pas me répondre. Je crois aussi que j’avais besoin qu’il me rassure. Mes années scolaire, se sont toujours très mal passées, je pense que du coup, j’ai projeté mes angoisses sur mon fils. Pourtant, il était avec une nounou avant l’école et jamais, je ne lui ai demandé comment s’était passé sa journée.
      Il est au collège et ne raconte toujours pas ce qu’il s’y passe. J’ai également les infos de l’école quasiment tout le temps au dernier moment. Je dois régulièrement parlementer pour avoir les infos obligatoires. J’ai mis longtemps à accepter qu’il avait son jardin secret et que je n’en faisait pas partie. ça n’empêche pas qu’il est très proche de moi. Mais je crois qu’à sa manière, à l’époque, il m’a fait comprendre qu’il y avait une partie de lui qui lui appartenait et que je n’avais pas à savoir. Moi aussi, je me suis demandée, si j’avais fait quelque chose de mal. Peut-être est-ce aussi une façon de grandir ? Les parents sont une étape pour aider les enfants à se construire et grandir mais je crois qu’ils commencent « à nous échapper », dès qu’ils ont un peu d’autonomie. 😉

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  91. Merci pour ton retour 😊
    On lui a demandé, tu penses bien ! Et la réponse est : « je ne sais pas… Oh regarde, une pomme ! » 😒
    Mais ouais, l’option « pour les embêter, c’est rigolo » résonne bien. Pas de pression me semble-t-il… Il est vrai qu’elle parle très bien pour son âge, elle le sait. Ou alors, on est peut-être un peu trop fier d’elle, ce qui lui mettrait la pression auprès des autres ? C’est juste embêtant de laisser poireauter les gens parce qu’elle ne moufte pas. Et on évite de répondre à sa place.

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      1. ah! je n’y avais pas pensé… oui, ça nous met mal à l’aise, peut-être de croire qu’on éduque mal notre fille à cause de son « impolitesse ». En même temps, c’est sûrement elle qui a raison. On est trop conditionné.

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  92. Bonjour,

    Je suis grand fan du blog et j ai une question depuis le redesign graphique.
    Je ne trouve pas la section ou l on pouvait voir les derniers commentaires. (Elle etait dans la page principale avant ?). Elle est tres pratique, car elle permet de voir facilement les interrogations et discussions sur les articles.
    Est il possible de la reintroduire ? (ou indiquer le lien ?)
    merci pour le travail en tous cas.
    Blog trop precieux pour ne pas le suivre 😉 …

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      1. Voila design changé. ‘une façon générale si qq 1 a des difficultés à lire (types de caractères) ou couleur de fond, faites moi signe. J’essaie toujours de faciliter la lecture, mais quand on n’a pas de problème on ne se rend pas toujours compte de ce qui peut être gênant pour ceux qui ont des difficultés.

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        1. Bonjour,
          A nouveau le meme soucis ? Je ne sais pas comment voir les derniers commentaires avec ce format de sites :(.
          Pourtant c est sympa, ca permet de voir les conversations actives 😉
          Merci

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  93. Ma psy est formidable ! C’est la page pour laisser les commentaires joyeux joyeux il y a écrit! Je ne sais pas si c’est le soulagement que ce soit fini mais quand même c’était génial aujourd’hui (encore)… Pourtant elle m’a donné des devoirs encore pires que les précédents et j’ai presque failli pleurer. J’étais très anxieuse avant d’y aller alors c’est peut être juste le contre coup. Mais quand même, ce poids sur ma poitrine qui s’allège au fur et à mesure. Je suis sûre qu’à une autre époque, les psy auraient été brûlées pour sorcellerie. Mais comment j’ai pu être aussi bornée pendant si longtemps avant de me décider à franchir cette porte !
    Bon trois articles en une semaine je ne vais pas me plaindre mais ça ne m’aide pas beaucoup à me concentrer sur mes devoirs! Merci pour ce blog, c’est une vraie mine d’or (en mieux, parce que l’orpaillage en vrai c’est pas terrible).

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  94. Bonjour Vergi, bonjour à tous 🙂

    Je partage une découverte lecture avec vous…
    Au hasard de déambulations à la recherche de THE livre pour l’été, mon regard a été attiré par un titre :  » Grand silence » de Sandrine Revel et Théa Rojzman… Le titre associé à l’illustration de couverture où un petit garçon porte sa tête dans ses mains m’a évoqué tout de suite ce que je ressens dans le traumatisme des violences sexuelles que j’ai subies… « Holà » me suis-je dit… « Tout ne tourne pas tout autour des viols et de l’inceste, t’es encore bien perturbée ma pauvre »… Bon ben pour le coup… si, c’est bien le thème de ce « roman graphique » (ou BD… je ne sais plus comment dire hahaha). Ce n’était pas vraiment le style de lecture que je cherchais pour me détendre mais impossible de ne pas acheter le bouquin… Aurélie Valogne attendra un autre achat…

    Il s’agit donc d’un conte pour adulte et j’y ai retrouvé ce que j’aurais pu décrire de ma propre expérience. La métaphore des couleurs à la fin m’a beaucoup plu, les illustrations de ce que vivent les enfants abusés sont réalistes, les textes m’ont moins intéressés… Je ne saurai pas expliquer totalement pourquoi mais c’est un peu comme si l’auteur n’avait pas encore digéré son histoire et que les mots ne peuvent pas sortir. Pour moi, la fin est un peu trop simpliste. En revanche les illustrations sont criantes de réalisme.

    23€ ça reste un peu cher pour 20 minutes de lecture mais je ne regrette pas mon achat. Peut-être qu’il va m’aider à cheminer, qui sait ?…

    Pour le résumé de l’histoire… Voici le lien : https://www.glenat.com/hors-collection-glenat-bd/grand-silence-9782344041055
    j’en profite pour vous souhaiter un bel été 🙂

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    1. J ai été lire l extrait. J aime bien le graphisme mais surtout la mise en couleurs.
      Je ne sais ce qui est de la suite mais ça commence dur dur et c est ça: le corps d un côté, la « tête » de l autre…

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      1. @Lilou, je l’ai lu, il y a 3 semaines et je l’ai trouvé… Comment dire… Très réaliste et en même temps décevant. Comme toi, j’ai préféré les illustrations au texte. Je trouve le contraste couleur/texte assez saisissant et pourtant, j’ai l’impression d’être restée sur ma faim. La fin m’a aussi semblé rapide et peu développée, comme si pour les auteurs, il était plus important d’informer sur les violences que sur les conséquences à long terme et la possibilité de s’en sortir.
        J’ai faillit proposer une critique de cette BD à Vergi mais je n’ai pas eu le temps de m’y pencher. Du coup, merci Lilou de ce retour, ça rejoins assez ce que je pense.

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        1. Alors je l ai lu… en moins de 15 min. Un peu cher comme BD car il n y a quasi aucun dialogue.
          Je persiste le coloriste est doué.
          J ai été très surprise parce que ça commence fort et ça continue. Je ne m y attendais pas et j ai trouvé que c était très emotionnellement prenant.
          La fin ? Et bien je ne m en souviens pas (je l ai lu il n y a que 3 jours!). Ca fini comment ? Ah il est devenu adulte et tout ne va pas trop mal….
          Je crois que cette fin correspond bien a une certaine réalité des enfants victimes : faire avec avec toujours qqchose en filigrane, mais rien à dire.
          Mais je pense que cette BD vise en effet à montrer que les abus sexuels peuvent venir de personnes que l on croit saines mais aussi le ressenti des enfants.
          Pas mal, mais se lit trop vite. Et je me vois mal m attarder sur le plaisir du graphisme avec ce type d histoire.

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  95. Bonjour,
    J’ai commencé une psychotherapie il y a peu de temps (4 seances) et je me pose la question d’aller voir une autre psy car je me pose bcp de questions quant a son approche et ce que nous faisons en séance. En vrai je n’ai pas grand chose a reprocher a ma psy a part peut être qu’elle ne parle que très peu et comme j’ai bcp de mal a parler en face a face cela me met très mal a l’aise et le fait qu’elle ne me rassure pas dans mes questionnements. Mais chercher quelqu’un d’autre 1)me met mal a l’aise comme si je manquais de loyauté 2) me fait me demander si c’est pas juste moi qui met des barrières parce que j’ai peur de faire confiance et qui si j’arrête de remettre en cause ce que l’on fait ca veux dire que je lui fait totalement confiance en elle et c’est assez angoissant de mettre autant d’espoir sur quelqu’un.
    En bref ma question serait : est ce que voir un autre psy me permettrait de me rassurer sur celle que j’ai choisi ou est ce que c’est une pure perte de temps puisque c’est mes angoisses qui font que cela sera pareil avec une autre psy ?

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    1. Les 2 mon général.
      La loyauté relève déjà du transfert qui fait qu il existe un attachement a un substitut parental. Ca ca fonctionne avec ta psy.
      Maintenant il faut parfois du temps pour trouver le bon psy (c est à dire adapté à soi). Je dais que je mes patients qui sont arrovés « chez moi » et ont changé de psy l ont souvent fait 1. Parce sue leur ne parlait pas ou n expliquait pas (vision analytique pas toujours adaptée surtout face a des ex victimes) et 2. Parce qu ils ne sont pas formés aux problématiques des victimes (sensuelles, dissociations…).
      Donc il ne faut pas hésiter a changer ou essayer une autre vision.

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      1. Je n’avais pas vu la réponse ! Je la decouvre juste ! C’est très bizarre après 2 mois de voir la réponse vu que je continue avec cette même psy.
        Tout d’abord moi qui pensait ne pas faire de transfert (surtout pas parental) ca m’a ouvert les yeux. La loyauté est qq chose de très fort dans ma famille et ma facon de ne pas arriver a parler en séance parce que je veux toujours dire qq chose d’interessant/intelligent comme pour montrer que je « reussi » ma psychotherapie ou pour approbation me fait penser que vous aviez raison.

        Bon par contre en 2s vous avez remis le doute en moi de continuer avec elle. Elle est effectivement d’orientation analytique et même si elle parle un peu plus maintenant c’est toujours aussi dur de parler face a quelqu’un de si peu expressif/communicant (c’est deja un gros pb dans ma famille ou on ne dit rien)
        Par contre, j’ai essayé pendant l’été de voir une autre psy mais j’ai été incapable de franchir le seuil du cabinet et j’ai fait demi tour après 15min devant la porte.
        Bref je vais devoir cogiter tout ca encore un peu ! (changer ou pas)

        Et pardon pour le pseudo anonyme que je garde juste pour plus de clarté.

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  96. Première fois sans masque aujourd’hui. J’ai failli pleurer. Pour la deuxième fois depuis le début. Première fois qu’elle le voit. Ou qu’elle me le dit. Je trouvais que j’avançais tellement vite. Une dizaine de séances réparties depuis janvier. Je lui ai raconté ce qu’à 35 ans je n’avais jamais dit à personne. Puis j’en ai parlé à une amie. Puis des portes que je pensais hermétiques se sont ouvertes. Et un jour j’ai douté. Vergi m’a permis de m’en rendre compte. Nous en avons parlé. Puis j’ai eu le sentiment de régresser, pendant deux séances, ne rien avoir à dire, ne pas réussir à répondre,y aller avec la boule au ventre. Aujourd’hui nous avons repris tout ça, essayé de comprendre. Et là je viens d’appeler ma mère. Je lui ai tout raconté. Elle s’est répandue en excuses, a pleuré. J’ai pleuré aussi. Pfff. Même quand j’ai l’impression qu’il ne se dit rien j’avance. Et madame ma psy est en vacances pour une semaine. J’ai 10 jours pour essayer de ranger les dégâts causés par le cyclone dans ma tête…
    Désolée, je ne savais pas quoi faire de tout ça ce soir. Et comme il y a une page où on dit ce qu’on ne dit pas ailleurs….

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  97. Bonsoir,

    Depuis quels temps je relis compulsivement les articles de ce blog. Déjà, merci (Vergi et commentatrices – pour la plupart des femmes). Je me sentais dans une impasse et j’ai l’impression, entre autre, que ce blog m’aidé à passer une étape dans ma tête cette semaine. Franchement, je ne sais pas en quoi ni comment, mais j’aime bien lire ici, il y a quelque chose de rassurant. Je crois que vous voir toutes vous exprimer et lire tant de bienveillance va m’aider à aborder des sujets que je m’étais jurée de taire en thérapie ^^ Je me sens plus forte et (presque) prête.

    Sinon ça n’a rien à voir et ce n’est sans doute pas le lieu mais je me suis rendue compte d’un truc assez étonnant (ou alors tout le monde fait ça, je sais pas). Je me suis rendue compte que quand je pense, quand je m’adresse à moi, je pense toujours (et surtout je parle à voix haute, je trouve ça plus simple et moins angoissant) à la deuxième personne. Je ne me parle jamais à la première, et si je pense, je fais comme si je m’adressais à quelqu’un. En fait, je trouve ça vraiment angoissant de se parler en « je » et je m’y refuse car lorsque je le fais, je panique, comme une grosse prise de conscience de soi-même et de ne surtout pas vouloir regarder ce qu’il y a à l’intérieur. Je vais en parler à la psy que je consulte.

    Zut, j’ai pas réussi à faire court, c’est tout moi. ^^ Bref, j’ai eu une prise de conscience et le blog y est pour quelque chose, c’est top !

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  98. Je ne sais pas où poser cette question sur le blog. Je me demande ce qu’est un souvenir écran ? Est-ce un souvenir forcément « faux » dans le sens où ce qui a rapporté n’a pas eu du tout lieu ? Ou bien est-ce un évènement qui en cache un autre ? Il y a beaucoup de nuances sur internet quant à la définition et je trouve ça complexe à comprendre.

    Ma psy m’a parlé d’un souvenir écran d’un évènement qui m’a traumatisé et qui est relativement banal quand j’avais 9 ans donc j’ai du mal à comprendre

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    1. Le « souvenir écran » est un concept psychanalytique. C est un souvenir souvent d une scène ancienne mais qui paraît ds sa netteté ou ses détails cacher un autre souvenir réel mais traumatique.

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      1. Merci pour ta réponse Vergi. Quand ma psy m’en a parlé ça m’a fait ‘ »tilt ». Parce qu’après 5 ans de thérapie bout à bout (avec d’autres psys), je réalise que maintenant que j’ai jamais abordé ma vie avant mes 9 ans, parce que pour moi il n’y a rien avant ce souvenir. J’ai envie de travailler ça et de comprendre comment j’étais avant, parce que c’est une sorte de « trounoir ». Mais ça me fait peur de me pencher dessus. Comme si j’allais réveiller une petite fille que je connais pas

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        1. J ai eu plusieurs patient.es. qui n ont aucun souvenir de leur enfance. Rien de rien. Ce qui leur fait dire que tout était parfait. Mais oui mais oui… 😉

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  99. Le pire c’est qu’en séance, lorsque je dis « Mais noooon avant tout allait bien, j’étais très heureuse et je ne me rappelle de rien, il ne s’est rien passé », je sens qu’elle n’est pas dupe. Elle attend patiemment que je termine ma phrase avant de répondre ^^ Et je sens au fond de moi aussi que je ne suis pas en total accord avec ce que je dis

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  100. Bonjour, je vois un psy épisodiquement, relation toxique, à répetition, abus sexuel, viol conjugal, etc…Là je ne l’avais pas vu depuis 1 ou 2 ans et j’y suis retourné pour des crises d’angoisse, C’est un problème reccurent chez moi. Pour vous situer un peu le contextes, j’ai 60 ans et il n’en a pas encore 50. Nous avons toujours eu des échanges courtois et distant. Je sentais bien qu’il me plaisait mais je n’en ai jamais fait état et suis toujours resté dans mes marques et lui aussi, mais nous sentons bien que nous avons des centres d’intérêt commun.
    À la fin d’une séance, il m’a demandé si j’étais d’accord pour que nous fassions un câlin, j’ai dis oui, dont acte. Je pensais que c’était un geste de compassion suite à une séance un peu éprouvante. Mais cela s’est reproduit dans les séances suivantes, ou il m’a dit que le plaisir était partagé et qu’il me trouvait douce. Je ne sais qu’en penser. Pour moi il y a comme un léger dérapage, qu’en pensez vous?
    Croyez vous, qu’il essaye de provoquer un transfert contre lequel je résiste pour me faire avancer? Ou bien…

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    1. Ce n est pas parce que j’ai des centres d’intérêts communs voire même des affinités avec un.e patient.e que je leur fait des câlins. Pour certaines séances difficiles, il m’arrive de tenir la main (en prévenant le patient).
      Le problème est que vous n’avez pas accepté le câlin pour ce qu’il pourrait être, à savoir une tentative de soutien, mais vous l’avez accepté avec le fait que votre psy vous plaise donc avec une sexualisation du comportement. Il l’a bien senti, sinon pourquoi vous parler de plaisir ? Bref, je n’ai pas tous les tenants et aboutissants, mais si je me fie à votre écrit il y a dérapage. Et pas que léger.

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  101. Bonjour Vergi,
    Depuis que j’ai commencé une psychothérapie je crois que je cherche des liens et des explications partout ce qui peut donner vie a des idées un peu loufoques parfois…Du coup là je me demande si c’est moi qui pète un plomb et qui suis a 2 doigts de chercher des réponses dans du marc de café seché ou dans la taromancie (lol) ou si ya peut être quelque chose a sauver 😌
    Tout d’abord, j’ai bcp de difficulté a exprimer mes sentiments ou parler de moi (mais dans la vie de tous les jours je suis plutôt a l’aise avec les gens),
    Je n’ai jamais ressenti de plaisir a embrasser (voir plutôt de la repulsion) et ensuite j’ai des pulsions alimentaires très fortes par moment.
    Je vois bien qu’il y a un lien avec la bouche mais est ce que c’est un lien qui a une signification autre ou si c’est de la merde et qu’il faut que j’arrête de réfléchir ce qui est fort probable !

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      1. Ce que je sais c’est que je ne sais rien ! Mais en tout cas le lien avec ma mère est un sujet qui revient fréquemment donc il y a sûrement quelque chose a continuer par là.
        C’est compliqué parce que même si notre relation est pas parfaite (clairement mis en lumière durant les séances de psy) il n’y a aucun truc évident pour moi qui explique certains problèmes que j’ai (notamment dans mes relations aux hommes)

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        1. A la vue de ma situation (incapacité totale d’être dans une relation amoureuse) c’est effectivement une hypothèse mais je n’arrive vraiment pas a croire a cette option…peut être que c’est mon esprit qui résiste mais pour l’instant ca me paraît irréel quand je repense a ma petite enfance qui était plutôt joyeuse et sans souci

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  102. Je suis nouvelle, je lis votre blog, et j’ai l’envie de vous parler de mon psychiatre, il m’a reproché d’avoir eue des propos agressifs envers lui, et je m’en souviens même pas à cause de mes médics, il m’a souligné que je deviendrais dans peu de temps 1 vieille personne, que je devais être heureuse et apaisée, et pourtant j’ai été violentée durant toute mon enfance et violée adolescente, d’après lui, il faut que j’oublie et reste de « marbre » à mes questionnements, comme il me dit : je ne suis pas là pour faire des câlineries-thérapie, je suis très en colère contre lui, dois-je en changer ?
    merci pour votre réponse

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    1. La réponse est dans ta question.
      Je n ai pas le contexte mais je trouve ses réponses telles que tu les décris violentes. Il dit lui en retour que tu es violente avec lui….
      Un psychiatre n est pas un psychologue. C est un médecin qui traite par prescriptions, il ne fait pas dans le relationnel et le transfert/contre transfert n ai jamais géré.
      Donc l idéal au vu de ton vécu est certes de te trouver un psychiatre plus « agréable » et surtout d intégrer une psychothérapie avec un.e psychologue qui s est spécialisé.e dans les traumas liés aux violences.

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  103. Merci pour votre réponse rapide, je peux enfin prendre cette décision de changer de psychiatre. Je vois également un psychologue depuis peu de temps, conseillé par ce psychiatre.
    Je souffre du trouble bi-polaire cela pourrait « expliquer » parfois mon comportement, notamment d’irritabilité et d’instabilité de mon humeur.

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  104. Bonjour,
    Je ne sais pas reconnaitre un(e)  » une psychothérapie avec un.e psychologue qui s est spécialisé.e dans les traumas liés aux violences »
    ce n’est pas « marqué » sur sa plaque d’entrée, je ne sais pas comment lui demander sans le froisser…je lui a parlé de mes souffrances, il ne répond pas grand chose… certes il est bienveillant, mais ce n’est pas 1 « écoute-active » ou communication active… je suis désabusée, et triste…je vais lui poser + de questions, je verrais bien sa réaction, si il y a ; (psychologue recommandé par mon fameux psychiatre) j’ai trouvé 1 nouveau psychiatre, il est en vacs en ce moment…

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  105. Aujourd’hui j’ai eu ma seconde confrontation, suite à la plainte pour viol que j’avais déposé. Celle-ci a eu lieu devant la juge.
    J’avais absolument pas envie d’y aller. La première m’avait fait tellement mal…
    La seconde à pris le même commencement: beaucoup de larmes, d’incompréhension. La solitude, la honte aussi.
    Et puis la colère est apparu. Comme ça, sans frapper. Leurs discours, leurs mensonges… J’ai même cru être folle pendant qqs instants… Peut-être que j’avais fait toutes ses choses qu’ils decrivaient. Peut-être que je m’étais inventé une vie.
    Mais non, ils ne faisaient que mentir, me dimunuer, me minimiser. Me faisaient passer pour ce que je n’étais pas.
    Je me suis rendue compte à quel point j’avais été bête de les protéger pendant toutes ces années, d’avoir eu peur de les blesser alors que eux s’en fichaient complètement.
    Je suis en colère et je suis heureuse. Je suis en colère et je me sens libérée.
    Je suis contente d’avoir écouter ceux qui savaient que le jugement n’était finalement pas si important mais que ce qui comptait c’était de prendre soin de cette petite…

    J’ai eu l’impression que même leurs propres avocats ne croyaient pas en eux ! D’ailleurs l’un d’eux à dit « je vous pose ses questions parce que l’on sent que vous souffrez et que je voudrais comprendre votre parcours » et elle a dit au juge de bien l’écrire ! C’était à la fin. Alors je sais pas si c’était une technique d’avocat parce que c’est questions étaient nulles. Et qu’elle a dit cela parce que je m’énervait contre elle de ma poser de tels questions sans queue ni tête. Mais j’ai eu l’impression qu’elle était concerné. Peut-être que non.

    Je voulais simplement partagée. Et souhaiter beaucoup de courage aux autres victimes.

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    1. Bonsoir Moody,
      Merci beaucoup pour ton témoignage. Je te trouve vraiment très courageuse et je t’admire de t’être rendue à ces confrontations. (Ça m’a mis un coup de te lire. C’est quelque chose que je redoute, déjà les auditions et l’expertise ont été tellement éprouvantes.)
      Tu as tout mon soutien.

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      1. Merci Coquelicot.
        C’est un chemin difficile, très. Et tu as déjà beaucoup de courage d’entreprendre toutes ses démarches. Je te souhaite beaucoup de force, de courage et de persévérer même quand tu auras envie de tout lâcher.
        Tu mérites que la vérité soit sue et entendue.

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  106. @ Vergi juste une petite parenthèse sur la nouvelle configuration du blog…je ne peux plus retrouver les derniers commentaires (en tout cas sur smartphone…pas essayé avec PC) et ils n’apparaissent plus en bas de page d’accueil. Même si je trouve les nouvelles couleurs plus lisibles, je trouve ça dommage car ça permettait de suivre les uns et les autres sur différentes thématiques. Bonne soirée !

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      1. Ah yes effectivement merci !! Mais il faut que je fasse défiler super vite les articles avant qu’ils ne se chargent sinon je n’arrive jamais en bas de la page pr voir les commentaires 😅
        Bon j’étais pas assez rapide !!
        Bizarre ça ne me faisait pas ça avant.

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  107. Bonsoir vergi, bonsoir le blog…
    je viens déposer un problème de mon fonctionnement ici… peut-être qu’en le relisant plus tard encore et encore j’arriverai à me dire que je fais des choix qui me desservent, que j’arriverai à l’intégrer à les réajuster et venir à bout de ces répétitions désespérantes qui me nuisent au moral.
    J’ai un enfant qui ne peut pas rester déjeuner à la cantine. J’ai un grand collégien très raisonnable. J’ai une mère anxiogène (et très anxieuse) mais qui peut m’aider un peu pour prendre le relais 2 midi par semaine.
    J’ai un job à temps plein (basé sur la relation d’aide à des personnes en grandes difficultés) difficilement compatible avec les besoins actuels de mon deuxième enfant cependant je m’adapte comme je peux je fais des aller retour, je pars du taf plus tôt mais je bosse à nouveau le soir tard ou le samedi ou le dimanche sur des tâches administratives.
    Mon grand collégien est cas contact, 7 jours d’isolement avec test au 6ème jour. Par peur, ma mère ne veut plus me relayer dans la garde du second.
    Au plus simple pour moi j’aurai pu solutionner ça ainsi : télétravailler l’après-midi faire tous mes rdv le matin.
    MAIS j’accueille une stagiaire pour laquelle je ne peux pas avoir de relais, si je ne suis pas là, elle n’est pas encore autonome, elle se retrouve quasi sans rien à faire. J’ai des rdv en fin d’aprèm’ avec des gens qui bossent et ne pourront pas se libérer et qui attendent depuis parfois 3 semaines de pouvoir venir.
    Donc, j’ai pris en compte tous les paramètres, je vais aller bosser tous les jours, faire des aller retour entre mon taf, l’école et la maison pour le second et m’assurer de comment va le grand aussi.
    je suis épuisée d’avoir pensé à tout le monde et je suis fatiguée de ce que je vais devoir vivre dans la semaine à venir.
    Je m’en veux de ne pas être aller au plus simple et à la fois je culpabilisais trop vis à vis de laisser la stagiaire et les gens que j’accompagne…
    Je vis dans la culpabilité quoique je fasse et je suis rongée par le sentiment que je n’arriverai jamais à changer.
    Je vais quand même réussir à aller à ma séance de cette semaine… Et j’ai de quoi travailler manifestement…
    Seul petit sursaut positif : à une époque je n’aurai même pas réussi à visualiser la solution qui correspond à mes besoins. Là j’en ai conscience mais je n’arrive pas à l’envisager (rien ne dit que le télétravail aurait été validé car je dois assurer une continuité de service obligatoire mais au moins j’aurais pu essayer). Je suis encore dans un fonctionnement ou j’oublie mes besoins pour palier à ce que je me représente des besoins des autres.

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    1. Oui. Dans la vie il faut faire des choix. Choisir c est renoncer comme disait l autre. Ce n est pas que tu oublies tes besoins, c est que tes choix se font à ton détriment et à celui de tes proches. Il faut bosser pour vivre pas vivre pour bosser.

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      1. Je te remercie d’avoir pris le temps de me répondre 🙂

        Ma psy a dit quasi textuellement la même chose… Les psy 2 – Lilou 0 😉 (ou quand même un demi point pour la prise de conscience)
        Mais il paraitrait que je fais quand même de petits pas et donc l’avancée est là…
        Ce qui me décourage parfois c’est qu’en déposant les plus lourds de mes traumas et surmonter les angoisses inhérentes me semblait être LA victoire… Finalement ce sont de petites victoires (très belles de surcroit et je ne néglige pas ces avancées salvatrices) qui laissent ensuite le champ pour le reste… Tout le reste…

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  108. Bonjour Vergiberation. Tout d’abord mes meilleurs Voeux en cette nouvelle année 🙂
    J’aimerai avoir votre point de vue sur un possible lien entre le haut potentiel et une enfance traumatisante? A savoir que ces connexions puissent être générées par un schéma réactionnel d’hypervigilance et d’analyse extrême de toutes situations de danger ou perçues comme telles? Bref…je me questionne sur cette éventualité ? D’avance merci de votre précieuse réponse

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    1. J en ai déjà parlé dans un commentaire. Comme tu l écrit c est je pense de l hypervigilance qui va permettre de mettre en place des stratégies et des apprentissage supérieures à la moyenne.
      Ce n est pas vraiment du haut potentiel (qui « pense » différemment) mais une utilisation optimum des capacités intellectuelles.

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  109. Bonsoir,

    Et merci pour votre blog très intéressant. Je voudrais vous demander votre avis sur ma situation, car j’hésite à changer de psy (je suis une psychothérapie en face à face 1/ semaine depuis 3 ans) mais j’ai peur de me tromper…

    Depuis un peu plus d’un mois j’ai le sentiment que quelque chose a changé en moi.
    En fait j’ai toujours « su » mentalement que mon grand frère (de 10 ans mon aîné) avait abusé de moi mais comme il n’y a pas eu viol etc je m’étais convaincue que ce n’était pas grave.
    Il y a un mois, légèrement alcoolisée je l’ai confiée à une amie (hormis ma psy). Depuis je suis extremement mal : le lendemain, crises d’angoisses. Puis cauchemar (de blessures, de peau qui s’ouvre), déprime, plus de libido, envies de pleurer sans raison… parfois je me ressaisis, parfois je n’arrive pas à sortir de chez moi.

    J’apprécie ma psy, avec elle j’ai avancé sur beaucoup de sujets, en comprenant ma manière de m’attacher ( et mon refus de dépendance), en introduisant de la nuance dans mon fonctionnement « noir et blanc »..

    mais sur les abus de mon frère, soit ce qui me taraude activement en ce moment, je m’interroge sur sa vision de tout ça : la première fois que j’ai mentionné ces abus, elle m’a dit « attention il a pu être réellement séduit par vous et cela a dû être compliqué pour lui ensuite ». Sauf que j’avais 8 ans, et lui 18… je n’ai pas su quoi répondre.

    Aujourd’hui elle me dit que j’en veux à mon frère (j’ai quitté impulsivement un groupe whatsapp qui nous rassemblaient tous les trois avec mon frère et ma soeur) au lieu d’en vouloir à mes parents, et surtout à mon père. Je reconnais cela, mais c’est parce que mon père était très peu présent et j’ai l’impression de n’avoir même pas de lien à casser ou auquel m’en prendre. Mais tout ceci ne me fait pas avancer. A la dernière séance je me suis mise en colère puis j’ai pleuré, mais je ne suis pas ressortie soulagée.

    En fait elle met bien les mots d’abus sur ce que j’ai vécu mais parfois j’ai l’impression qu’elle veut minimiser ou me dire que c’est pas le sujet.

    Aujourd’hui j’aimerais parler de ce que j’ai vécu à mes proches (pas nécessairement tout de suite à ma famille, même si je sens qu’à un moment il faudra affronter cela), mais j’ai ce sentiment qu’elle ne me soutient pas et ça me bloque, m’attriste.

    Qu’en pensez vous ? vaut il mieux que je change de psy ?

    Déslée pour le pavé !

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    1. Pas de problème. Ici on écrit aussi long qu on veut dans les commentaires (enfin plutôt avec la limite qu impose WordPress).
      En fait je dirai que le réponse est ds ta question.
      Du moment que tu te poses ce type de question c est que la confiance est rompue. Et dans ce cas l idéal serait en effet de changer de psy.
      Maintenant, j aime à me faire l avocat du diable, je n ai que ta vision. Du coup, je m interroge fortement sur un éventuel transfert négatif. Elle n a pas à te soutenir. Ce n est ni ta mère, ni ta copine, ni une amie. C est juste une professionnelle qui fait son job. Elle te fait réfléchir, elle te montre des voies, elle t accompagne. Point barre. N attends tu pas d elle ce que tu attendrai d une mère et de « bons parents » ?
      Minimise t elle vraiment ce qui t es arrivé ou ne cherches tu pas à fuir la réalité de responsabilité de tes parents ?
      Toi même tu minimises ce que ton frère t a fait subir (tu commences en disant que non ce n est pas un viol, ce n est pas grave..) et pourtant tu voudrais que ta psy te dise que c est grave.
      Je te conseille d en parler directement à ta psy. Tu verras ce qu elle te répond et tu feras en conséquence. Et demande toi pourquoi tu poses ces questions ici et pas a elle.
      Et si tu veux reviens nous raconter la suite.

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      1. Merci pour ta réponse.
        En fait en y réfléchissant il est davantage question de confiance que de soutien. Et d’un besoin d’approbation qui s’en mêle… et qui fait partie du transfert.
        Concernant l’abus, j’ai bien dit que je minimisAIS 😉 aujourd’hui je prends la mesure du climat ambiant, des dégats, je suis en colère (contre le monde entier). Et d’autres épisodes me reviennent… et depuis quelques semaines je rêve de ça, ce qui ne m’était jamais arrivé depuis que c’est arrivé.. il y a plus de 20 ans.

        Quant à savoir pourquoi je pose la question ici, ce qui m’interpelle c’est le fait qu’elle en
        Et pourquoi je ne lui en parle pas directement ? Je crois que j’ai peur d’être sous emprise… la première fois j’ai été choquée qu’elle me dise que ça avait pas dû être facile pour mon frère ensuite. A bien y réfléchir je crois que je m’en veux de ne pas avoir réagi et répondu que c’était pour moi que ça avait été difficile surtout !! car je n’étais pas consentante. Mais va-t-on chez un psy pour se défendre ??

        Merci pour ces questions qui me font réfléchir.

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        1. On a le droit de dire qu on se sent attaquée. Le contre transfert existe. On pourrait pensé qu elle a minimisé pour toi parce que toi même tu minimises.
          Je suis d accord sur la confiance. Je tr l ai écrit de suite, je ne suis pas sûre que tu aies encore confiance ds cette relation thérapeutique. Et dans ce cas il vaut mieux changer de psy.

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        2. Je ne me souviens plus du reste de ma phrase, je pense que je voulais dire que j’en parlais ici parce que je voulais avoir ton avis de professionnel.

          C’est pas encore gagné pour moi d’accepter que c’était un abus; Comme si je devrais être complètement détruite pour que ce soit vraiment un abus; Comme si c’était pas possible que je sois encore vivante, d’avoir fait des études, d’avoir des amis (meme si j’ai du mal à me rapprocher des gens). Comme si si c’était vraiment vrai je devrais être vraiment plus mal, voire morte. Bizarre comme pensée.

          J’en ai parlé à mon compagnon avant hier, ça a été difficile mais je regrette pas. Aujourd’hui ça allait mieux au réveil. Jusqu’à ce que la pensée me vienne en tête : « tu exagères, si ça se trouve c’était pas des abus ». Je crois que cette voix c’est celle de ma mère.

          De manière générale je suis très forte pour ne pas laisser paraître mon mal etre et en vouloir aux autres de ne pas le deviner. Pourtant ces derniers temps j’en veux surtout à moi même de ne pas en avoir parlé avant à mon compagnon. Mais j’en veux à moi même pour moi même surtout de m’être privée de son soutien. pourquoi je ne l’ai pas fait ? comme si avoir besoin de soutien ça aurait été revenir à une situation de vulnérabilité.

          Je pense que je me sens coupable parce que mon grand frère a représenté pour moi une sorte de père de substitution, le mien était souvent absent, ce qui’il est toujours.

          Ces derniers jours je me dis que je place ma psy en situation parfois difficile sans faire exprès en le disant pas vraiment ce qui me travaille. Je me dis que je la laisse seule avec ses interprétations erronnées. mais au lieu de me dire que ça me dessert j’ai pitié d’elle (une pitié mélangée à la haine ? une punition peut être). Ce qui est assez débile. Peut être qu’il vaut mieux avoir la pitié que détester. Ca me fait penser à ma mère. Une sorte de reprise de pouvoir, de vengeance qui ne dit pas son nom.

          Maintenant pour ma psy je pense qu’elle a un peu déconné sur le sujet abus, je me dis que là dessus la psychanalyse met parfois les victimes de position de coupable et qu’il est possible qu’elle ait ces « jugements » (qui sont en fait culturels).
          Ou alors elle a peur pour moi si je parle, que je puisse pas endurer la réaction de ma famille. Ou alors elle a peur que mon frère se suicide (ça c’est moi aussi qui en a peur en fait).
          Je n’ai pas encore décidé quoi faire pour la suite avec la psy. ce qui est sûr c’est que je compte continuer une thérapie.
          Ca fait du bien d’écrire !

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        3. La psychanalyse pure n est pas adaptée. Un versant analytique oui, c est différent. La psychanalyse ne juge pas et ne place pas les victimes en position de coupable, elle pose juste la question de savoir pourquoi la victime n a rien dit. C est un choix perso qui peut s expliquer rationnellement et emotionnellement (peur pour soi, pr les autres…). Il est toujours intéressant d en débattre. D autant qu on 0eut se demander si un enfant a tant accès que ça a son libre arbitre.

          Ta psy n a pas peur pour toi, ni pour ton frère, ni pour ta famille. Ce sont vos vies pas la sienne. C est toi qui a peur.

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  110. Elle m’a dit texto qu’elle s’inquiétait de me voir m’isoler de mon frère et de ma sœur simplement parce que j’ai quitté un groupe whatsapp que nous avions en commun.
    On en a reparlé depuis, je pense qu’on n’est pas d’accord.

    Pourquoi je n’ai rien dit, parce que mon frère avait en fait quasiment tous les droits. Parce que c’était mon grand frère chéri aussi. Mais à l’époque j’ai inconsciemment testé ma mère en lui parlant d’une petite fllle de ma classe qui disait être battue par son père et m’avait montré des traces de coups. Elle n’avait rien fait. A partir de là j’ai su à quoi m’en tenir.

    Je rentre en clinique aujourd’hui parce que ces derniers temps je sens que je déborde, que j’ai des envies violentes qui arrivent comme ça. J’ai l’impression de marcher sur un terrain miné

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  111. Bonjour,

    J’ai besoin de poser certaines choses. Je fais face à un vécu pénible qui me plonge dans la terreur quand j’y pense. Je me vois à l’âge de 5 ans dans des toilettes en compagnie d’un homme.

    Je pense que ce n’est pas réel car ça me semble un peu diffus, parfois la scène change en fonction de ce que je ressens à un instant t. Ce qui est certain que c’est ça me perturbe. Ma psy me dit que l’enjeu n’est pas de savoir si quelque chose s’est passé, mais de comprendre ce qui m’angoisse. Je pense qu’elle a raison et je focalise trop sur « est-ce vrai ou pas » et je me dis que c’est toujours plus simple d’expliquer des angoisses par une scène traumatique que par autre chose…

    Je ne sais pas quoi faire de ça, ça colle pas, ça s’intègre mal dans ma vie, je pense à une sorte de souvenir écran sur lequel je projette un condensé d’angoisses, et je distingue mal le vécu de ma mère (elle a vécu des attouchements) du mien.

    Bref, j’en ai assez, je focalise trop, je veux me débarrasser de ces images angoissantes et j’ai du mal à supporter le fait d’accepter que le plus important c’est pas le vécu mais le vécu émotionnel…

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    1. Qu est ce qui t angoisse dans cette scène. Certes elle n est pas banale mais telle que tu la décris, il ne se passe rien. Juste toi, un homme, dans les toilettes. Peut être y es tu entrée par hasard et l as tu surpris ? Peut être est ce qq de connu qui t accompagne aux toilettes… bref, qu est ce qui genère l angoisse ?

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      1. Non, je ne le connais pas. Et je ne sais pas s’il a existé en vrai (j’imagine que non sinon je douterai pas). C’est l’homme de ménage de l’école. C’est comme s’il y avait un danger, j’ai peur de lui, qu’il me fasse du mal… C’est un peu comme si je pouvais pas crier, appeler quelqu’un et qu’une part de moi meurt. Mais j’ai aucune image en dehors du fait que je suis dans les toilettes et que ce type débarque.

        Je pense pas que ça se soit passé, j’en suis certaine, à mon avis mon cerveau a fabriqué cette scène pour organiser mes angoisses. Mais c’est perturbant et je ne sais pas quoi faire pour m’en débarrasser et pour aller me chercher dans ces toilettes, car j’y reste coincée à l’âge de 5 ans.

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        1. Si cela n est pas arrivé en vrai, il n y a pas de dissociation, donc personne à aller sauver.
          Il faut depasser le cauchemar pour se demander qui ou quoi se passer en arrière plan. Notre cervrau utilise ce qu il connaît (visages, couleurs, lieux…) pour symboliser d autres choses voire cacher ce qu il ne pense qu on ne serait pas capable d accepter.
          Je retiens surtout ds ta vision, un effroi tel que tu penses en mourir. Mais de quoi as tu eu peur dans la réalité ? Il faut creuser avec l aide du psy.

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  112. Oui, je pense pas que cette scène existe. Mais ça m’obsède, c’est pénible. Je focalise trop et ça occulte peut-être le reste. J’ai juste l’impression de devenir folle, ça m’inquiète… Mais effectivement ça concorde pas, et puis si vraiment cette scène était réelle j’irai bien plus mal dans ma vie. Or, je vais bien. 🙂
    Je vais creuser ça avec ma psy

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  113. Bonjour à tous,
    J’étais suivi par une psy depuis 2ans, première psy que je voyais, j’ai eu du mal à faire confiance mais une fois la confiance installée, j’avais VRAIMENT confiance. 2 ans de suivi plus tard, je pense que le bureau était presque le seul endroit où je m’autorisait à me poser et où j’étais en confiance. Sauf que nos âge étant assez proches, et vu que l’on habite dans la même ville, nous avons fini par nous croiser, très souvent, en soirée.
    Sauf que personnellement entre la personne que je voyais dans son bureau et la personne que je croisais le soir, rien à voir (à tel point que pour moi elles n’avaient pas la même taille…) bref. Un soir elle me propose de fumer une cigarette, me présente à son mec. Je me retrouve à avoir des activités communes avec le mec. Paf astucieux système de poulies elle me propose d’arrêter pour que l’on soir amies (4 mois après le fameux moment). J’accepte (je sais je n’aurai pas du j’ai été cruche).
    Je fais le deuil de ma psy sachant que je ne la reverrai plus jamais. Et je vis ma vie avec de nouveaux amis dont Thérèse (nom changé pour l’occasion) qui est pour moi juste Thérèse une super pote.
    Confinement puis ses problèmes de couplé puis tension globale dans les groupe d’amis elle pète un plomb un soir et de ce jour la décide de me pourrir la vie. Elle a monter tt le monde contre moi en disant que j’étais folle, qu’elle savait bien de quoi elle parlait car c’était mon ancienne psy (alors que pour moi non, la psy elle n’existait plus…) et que en tant que psy détecter les gens pas net ça la connaissait. Elle a écrit à ma psychiatre sans mon accord. Lui a posé un diagnostique (elle ne savait pas que ma psychiatre avait lu l’intégralité de nos échanges etc…). Quand ma psychiatre lui a dit ce qu’elle en pensait, elle et son mec mon supprimé du groupe d’amis que nous avions en commun. Je me suis retrouvé tt seule (et je fais une synthèse très raccourcie…), tout mes anciens potes m’ont considérée comme quelqu’un de pas nette (vu que mon ancienne psy le disait) j’ai du me battre avec ma psychiatre pour qu’on récupère le dossier et qu’elle arrête d’en faire la lecture aux autres (elle ne l’a jamais lu à proprement parlé, mais elle leur racontait des choses qu’ils n’avaient pas à savoir) . C’était il y a un an maintenant, sauf que depuis, impossible de refaire confiance à qui que ce soit (même à ma psychologue ou psychiatre). L’impression que c’est impossible d’avancer tant que l’ancienne psy ne m’explique pas POURQUOI. Je n’ai juste pas compris comment on pouvait accepter de rabaisser quelqu’un comme ça et depuis… Un an après je me sens plus bloquée que jamais.
    Est ce que quelqu’un a déjà vécu quelque chose dans ce genre ?
    Je sais qu’au moment où j’ai accepté de devenir amie j’ai merde… Mais en même temps je faisais confiance… Même si on ne m’y reprendra plus.
    Je cherche un peu des gens qui ont été dans cette situation, pour essayer de trouver des astuces pour avancer… Si quelqu’un a ça…
    Bonne soirée et merci de m’avoir lu pour ceux qui ont tenu jusqu’au bout.

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    1. Déjà, je ne comprends pas ton ex psy. Il m’arrive de croiser mes patients dans mon quartier, on se salue, on peut papoter 2 min du quartier, mais jamais il ne me viendrait à l’idée de parler d’elle à la personne. Les patients ne sont pas totalement dupes non plus, il arrive qu’en croisant un.e patient.e on me demande si le rdv suivant est bien à telle date, ce qui est une tentative de remettre le psy dans sa place de psy et surtout de ne pas le mettre dans une position de personne lambda, de voisine.
      Le problème dans ton histoire ce n’est pas toi. Il est normal du fait du transfert que tu aies fait confiance et que tu aies été « attirée » par une espèce d’amitié avec cette personne. Mais c’était à elle de mettre des limites. Le pro et le perso sont deux choses différentes.
      Le psychologue est un être humain, il m’arrive aussi de constater que si telle personne n’était pas ma ou mon patient.e, je serais certainement en affinité avec, mais c’est un constat. Mes patients ne sont pas des potes, des amis ou des relations.
      Ce qui ‘interpelle dans ton vécu c’est comment ça se fait que vous vous soyez autant retrouvé dans des soirées communes. Qui cherchait qui ?
      Bref, tout le monde a peut être merdé dans cette histoire mais surtout elle.
      Maintenant ce n’est pas parce qu’une personne a abusé de ta confiance qu’il faut croire que tout le monde, ou tous les psys, font pareils.
      DE ton côté, il est intéressant de te questionner sur ton transfert. Qui ne me semble pas régler avec cette personne, or tant que tu ne te seras pas libéré tu seras toujours « liée » à elle. J’espère que tu en parles en thérapie. Bon courage à toi.

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      1. Oooh oui j’en parle évidemment. J’arrive à « intégrer » la trahison de l’amie, mais pas celle de la psy qui est revenue d’outre tombe 2 ans après la fin du suivi (j’avais vraiment tiré un trait la dessus sur cet personne là). Pour la question de qui cherchait qui ? j’habite dans une petite ville on croise plus ou moins toujours les mêmes têtes dans les bars. Elle a commencé à les fréquenter après qu’on ait commencé la thérapie, car son nouveau mec était un aficionados de ces bars là. Je pense que c’est plutôt dû au hasard.
        Merci pour le conseil, je vais me pencher là dessus +++. Je rêve de me réveiller un matin et d’être détachée de tout ça. Mais je rêve aussi de prendre un dernier rdv 3 ans après le dernier avec elle, de m’asseoir en face et de ne pas bouger tant qu’elle ne m’aura pas donné des explications, et surtouuut assumé ce qu’elle a fait. J’ai cette sensation horrible de : sans ça je n’arriverai pas à avancer. Alors que les explications de ma nouvelles psy devraient me suffire normalement …
        Bref. Je vais continuer à parler de cette histoire à la psy, en espérant que la lumière soit bientôt au bout du tunnel, et que j’arrive enfin à grandir 🤞🤞🤞. Merci pour l’éclairage sur le transfert

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  114. Bonjour à tous
    Tout d’abord j’espère que vous profitez tous de l’été 😉
    Je me pose une question: une connaissance a rencontré un homme suite à sa séparation, homme mode be cool, hyper open, qui sait tout sur tout, grand orateur….
    Tout est allé très vite entre eux et globalement: il a séduit toute sa famille et 8 mois plus tard elle était enceinte…le bébé est né et des disputes ont éclatées dans le couple, le gars be cool montre des signes d’impulsivité et la famille a commencé à le recadrer sur son comportement en général. Il a très mal réagi . Le couple semble uni malgré tout, cette connaissance très amoureuse de son compagnon. J’ai pu être au contact de ce compagnon, mode be cool etc….aucun nuage avec moi personne extérieure. On a pas mal discuté et la nuit qui a suivi j’ai rêvé d un ex PN avec qui j’ai eu une relation très toxique il y a plusieurs années. Est il possible que mon inconscient repère suite à cette mauvaise expérience un mauvais profil d’homme? Je précise que je ne rêvais plus de ce PN depuis X années, ayant fait un travail psy efficace après cette relation toxique qui est bien derrière moi depuis longtemps.
    Si je rationnalise la chose , je dirai que le compagnon de cette connaissance a des points communs à cet ex PN (orateur, connaissances vastes, mode be cool apparent mais impulsivité) Est ce que cela influe mon inconscient ou mon inconscient cherche t’il à m’alarmer sur cet homme? Hors inconscient, je dirai que je « ne sens pas » certaines attitudes de cet homme, est ce que ça peut parasiter mon inconscient de ce fait?
    Belle fin de week end à tous

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    1. Tu poses ces questions par rapport a toi (rôle de ton inconscient) ou de ton amie ? Parce que si c est ce second cas, c est son problème.
      Si c est le 1er, je me demande en quoi ca t affole, ce n est pas toi qui vit avec. Quant à ton inconscient impossible de savoir si , comme tu le dis toi même, il ne se contente pas de remarquer les points communs. Il te mettrais alors TOI en garde contre une potentielle attirance.

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  115. Merci Vergi de votre réponse, rassurez vous rien ne m affole, je ne me mêle pas de la vie des autres, je développe les éléments pour que vous les ayez pour répondre à ma question qui me concerne à savoir ce que ça a généré chez moi par ce retour de rêve d un PN aux oubliettes depuis plusieurs années.
    Et si l inconscient est dans ce genre de situation un allié pour me mettre en garde sur tous plans ( car la toxicité peut être autre que sentimentale car zero attirance pour ma part), ben je trouve cela top…car ça veut dire que la mauvaise expérience PN de l époque et la thérapie qui a suivi couplée à plusieurs lectures a permis de m en  » préserver « .
    Donc au vu de votre réponse à mes questions : ça semble être une bonne nouvelle 😉
    Belle journée à vous et à tous

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  116. Bonjour, bonjour,

    Cela fait quelques temps que je lis pas mal de choses sur ce blog, j’apprends pas mal de choses c’est cool. Mine de rien, j’essaie de comprendre, tout en faisant attention à ne pas me faire croire que j’ai potentiellement les problèmes que je lis, enfin j’essaie, mais des choses me parle et du coup c’est un peu plus facile de comprendre et d’en « parler » à mon psy. On va dire que j’ai vécue dans une grotte « émotionnelle » et que je ne sais rien de rien pour l’explication 😅

    A part ça j’avais quand même une question, connaissez-vous un endroit dans le genre d’ici, où je pourrais écrire régulièrement sur mes rdv psy par exemple et ce qui s’en ais dégagé, histoire de m’en souvenir d’une part, y’a des choses super importante dont j’aimerais me souvenir, petit soucis de mémoire et de continuer ma réflexion ensuite.

    J’ai trouvé des genres de journaux intimes que l’on peut lire mais pas commenter. La possibilité de commenter me permettrai de rendre cela un peu réel, voir de m’entraîner à dire des choses (c’est compliqué à expliquer mais j’en ai besoin sinon je reste muette sans problème pendant 30 min x temps avec x professionnel ss pb donc là j’essaie de pas lâcher).

    J’ai pensé à un forum où j’ouvrirai une page discussion simplement mais je voudrais trouver un endroit bienveillant et où je me sens en sécurité un peu comme ici (une suggestion pour ce blog …. 😁😁). Si on pouvait éviter style Doctissimo j’avoue ça m’arrangerait !!

    La page tranche de vie ne me semble pas destiné à une discussion où je pourrais revenir sans arrêt dessus, et continuer le fil de ma pensée on dira.

    Merci à toute les personnes qui liront.

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        1. C est paradoxal. Tu cherches un moyen de poser via l écriture tes récits et en même temps tu ne veux pas t exposer… tu es venue ici pour quoi en fait d ailleurs ? Huummm ? 😉

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        2. Oui effectivement j’ai lu un article sur l’ambivalence et le clivage, je me cerne pas très bien j’ai des comportements un peu des deux pour moi (si j’ai compris l’article ce serait presque marrant ce que je viens de dire….)

          J’essaie de me comprendre. Pendant des années j’ai eu différents suivis mais je crois en avoir marre de me cacher ça me fatigue et j’essaie d’assumer ce qui n’est pas facile.

          J’essaie d’avoir conscience je crois que le psy dit des truc super important mais j’ai tendance à oublier je pourrais avoir un cahier et écrire simplement mais le mettre sur un site me rendrai cela plus réel. Et je veux bien m’exposer (dans tous les sens du terme mais pas trop un peu planqué au milieu d’autres quand même et je tiens à mon anonymat sur le net). J’avance doucement mais j’essaie d’avancer. J’ai trouvé des sites de genre carnet intime mais personne peu commentés et je veux pas avoir non plus pleins de réaction, juste un peu et si je vais n’importe où, internet suivant ou je vais c’est tout est n’importe quoi.

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  117. Bonjour Vergi 🙂

    Lors d’une séance mon psy(-chologue) a prononcé 2 phrases qui m’ont laissée muette. Comme il enchainait ses idées, je n’ai pas relevé pour ne pas le couper, mais j’étais restée sur ces 2 phrases puis il a ponctué par une question. J’ai rassemblé tous mes efforts pour répondre à la question de fin de son propos et la séance a filé sur autre chose.
    J’ai cogité à ça tout l’entre-deux séance et à la séance suivante, je reviens sur ces 2 phrases. Grosse déception pour moi, le psy ne se souvient pas et me dit qu’il aurait fallu lui dire tout de suite, qu’il ne sait plus ce qu’il a voulu dire… Sauf que j’étais bloquée et que je n’ai pas pu justement, qu’il m’a fallu prendre du recul là-dessus.
    Je suis sortie effondrée de la séance. Je me suis sentie très nulle, comme « une mauvaise patiente », comme si je ne savais pas bien utiliser les séances. Je n’ai pas cette capacité à rebondir de suite, j’ai parfois besoin que les propos cheminent pour y réfléchir et les réaborder. Le psy est humain et la mémoire est faillible, je sais que c’est normal qu’il ne se souvienne pas de chaque phrase prononcée avec tous les patients. Je ne suis pas en colère contre lui, je suis très déçue de moi.

    Pardon, je m’égare… Je me demandais, qu’est-ce que ça révèle lorsque que comme ça, des paroles prononcées par le psy figent la pensée?
    (là on parlait du rapport au corps compliqué)

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    1. Rien. Tu cherches juste à les garder en memoire et tu y réfléchis donc ca bloque le reste. Mais en effet il ne faut pas hésiter à couper la parole au psy, après tout c est le temps du patient.
      Ensuite si il a oublié ce qui est important c est ce que ça a éveillé chez toi…
      Et questionner ce fait d être une :mauvaise patiente: comme une… « mauvaise fille » 😉?

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      1. Ah oui…c’est une évidence … peur d’être une « patiente décevante », « une mère décevante », une « salariée décevante » être rejetée à cause de ça comme mes parents décrivaient la fille décevante que j’étais et me rejetaient.
        Je ne fais que me décevoir tout le temps quand je constate que l’autre trouve que j’aurais dû faire différemment (là le psy qui trouve que j’aurais dû être capable d’être réactive alors que je nulle dans les réponses du tac au tac. Je trouve souvent ce que j’aurais dû dire bien longtemps après) . Je tourne autour de ça depuis des années. Le regard que je porte sur moi est négatif.
        Ma grande question intérieure c’est de savoir si un conditionnement aussi puissant et aussi anciennement ancré (et renforcé à chaque échec à l’école et dans certaines expériences amicales. Je finis toujours par décevoir) peut réellement se modifier.
        Je suis troublée ces derniers temps parce que je me vois à perdre espoir de pouvoir changer.

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        1. Cette dernière phrase elle même est dévalorisante. Ne serait il pas plus agréable d accepter que rien n est facile et qu il faut du temps pour remplacer des conditionnements enkystés depuis l enfance.

          Plus personne ne te dit sur tu es decevante a part toi même aujourd hui. A quoi te sert de parler de toi comme tes parents le faisaient ? Tu leur reproches fort justement de l avoir fait et tu te traites de la même façon. Tu as le droit de ne pas être d accord avec eux !
          Je me demande toujours pourquoi les gens sont si peu sympas avec eux mêmes, quitte à avoir un avis sur soi autant qu il soit positif.

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        2. « Tu leur reproches fort justement de l avoir fait et tu te traites de la même façon ».
          A la lecture de cette phrase, j’entrevois une subtilité à laquelle je vais réfléchir. Je me mets des exigences énorme sur l’amie/la mère/la salariée etc que je dois être. Ce sont mes attentes que je ne comble pas et comme je fini par craquer parce que la barre est trop haute, je déçois (moi en premier mais les autres, j’ai reçu des réflexions qd même de manque de dispo par exemple). les personnes autour étant habituées à une certaine disponibilité. Ce qui rejoint le fait que j’ai du mal à dire non, donc à fixer les limites et à accepter les miennes. Enfin, à les connaître tout court. Je m’en rends compte quand elles sont dépassées.
          Ce sont les vacances du psy… à la rentrée, on a du taf…
          je te remercie pour cet échange et tes retours.

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  118. Bonjour Vergibération,

    C’est avec passion que je dévore vos articles depuis quelques jours.
    Vous vulgarisez avec humour des notions importantes et essentielles.

    Bravo et un grand merci pour votre investissement et votre partage.

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  119. Se relève t- on un jour, de n’avoir pas été désiré, se relève t-on un jour de la honte et de la culpabilité d’exister ? Se relève t-on un jour de la haine que l’on se voue à soi-même ? Comment cesser de s’enfoncer, dans tous les sens du terme ?

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    1. La reponse est dans la question. Tu écris « Comment cesser de s enfoncer » et non « comment cesser sur les autres nous enfoncent »… pourquoi continuer à se faire à soi même ce que les autres t ont fait alors que tu sais que ca fait mal ? Oui on en sort. Lentement parfois. Quand on comprend et intègre que peu importe d avoir été désiré, puisqu on est là autant vivre et et bien le vivre / vivre bien.

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        1. Je dirais que parfois on trouve des gens, des amis qui nous comprennes il deviennent notre famille. De ce que je comprends il y a 2 parties chez moi. Pour mon psy, c’est une partie plus dans l’inquiétude ca devrait représenter plus ou moins ma mère, il y en a une autre, j’ai peut être une idée mais il faut creuser, je la tirerai en gros d’une personne j’ai qui j’ai quand même trouver des choses. J’espère que je raconte pas trop de bêtises. Le psy a dit que en gros je devais m’appuyer sur cette partie. Enfin ça veut dire que même si c’est la grosse m**** il y a pas que du totalement mauvais. Je sais pas si ça t’aide mais voilà faut s’appuyer sur les gens qui nous veulent du bien, il faut aussi accepter qu’on contrôle rien sauf nous-mêmes. C un joli discours lol! Dans la réalité… j’ai un code quand j’arrive pas à verbaliser un truc au lieu d’ignorer et dire tt va bien je dis c compliqué ! C toujours ça petit à petit on verra.

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  120. Bonsoir. Besoin de déposer sur ton blog (ça faisait un moment !) parce que j’ai l’impression de saouler et d’agacer ma psy (encore une fois..) le truc c’est que je ne sais plus plus comment m y prendre. Laisser parler ma partie infantile…sauf que j’ai l’impression que pour elle, on en a assez parlé. Ou alors faire « comme si » (j’avais grandi)…je n’y arrive pas non plus. (Même si, si si je sais faire aussi)

    Je viens de m’apercevoir qu’au bout de 7 ans de thérapie, ma demande était en fait caduque…je le sais depuis un moment en fait mais…j’attendais quand même ou je ne sais pas… »ça ne rentre pas ».
    Une demande d’amour adressée à ma psy… »à ma bonne mère », quelqu’un qui n’existe pas…on en avait déjà maintes fois parlé.
    Je lui ai dit que c’était qd même assez triste voire pathétique (ça c’est mon sarcasme pr pas m’effondrer sur le moment) de rester ds l’attente de qqchose qui ne viendra pas…enfin bref, c’est vrai je trouve ça triste.
    « et donc » ? (Ça l a laissé de marbre comme je lui ai dit) dit elle…
    Blanc.
    « Qu’en faites vous »?
    Et bien là aujourd’hui je ne sais tjs pas quoi en faire.
    Je me sens tjs coincée dans cette relation de dépendance à son égard.
    Elle me dit que je suis comme le bébé insecure, que normalement ce n’est qu’une étape dans la thérapie d’avoir l’impression qu’on ne peut pas vivre sans la thérapie…mais que chez moi ça perdure et qu’en gros ça présageait pas d1 bonne issue (là j’ai eu l’impression d1 couperet qui tombe).
    Qu’il fallait que je me demande quel gain j’avais à ce que ça n’avance pas (question déjà maintes fois posées aussi)…ben je ne sais pas. Je préférerai pourtant être sereine dans la relation, de pas faire les montagnes russes émotionnelles à chaque fois que je m’imagine qu’elle peut me rejeter, m’abandonner…bref ne pas être dépendante émotionnellement.

    Je sais qu’elle a « le pire » de moi en thérapie… la colère, la tristesse…ce qui me rend exigeante à son égard…bref infantile.
    Moi j’ai l’impression que je n’ai jamais pu « bien » m’attacher à elle…alors comment se séparer ?
    Des fois j’aurais envie de dire allez hop on recommence, on repart à zéro, à un moment donné, ça a du merder…
    Et puis, faut dire que j’ai une certaine fin idéalisée en tête…un genre de « happy end » : « elle finit sa thérapie tranquillou, se sépare apaisée »…bref le monde des bisounours…qui me semble de moins en moins réalisable…

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      1. Merci pour ta réponse Vergi. « Espacer les séances »… je pensais que cela viendrait « naturellement » (du genre, « j’en ai marre d’aller toutes les semaines chez ma psy, j’ai mieux à faire, ça ne me manque pas…etc… ») or ce n’est pas le cas du tout.
        Comment savoir si on arrive à la fin ou pas ? Parce que j’ai l’impression de mon coté, que le transfert est loin d’être résolu…et que si j’espace voire arrête c’est par incapacité à aller plus loin…en même temps que je me sens incapable d’arrêter cela dit 🙄😑

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        1. C est le psy qui sait… ca ne veut pas dire que tout va bien mais qu il va falloir penser changer de psyvpu accepter qu une psychothérapie cela peut êtrr à vie mais avec un espacement regulier, juste pr venir poser des choses, discuter, analyser plus finement. J ai des patients qui viennent regulièrement, je dirais qu ils ont fink leur therapie, mais ils aiments continuer à analyser, creuser, comprendre ce qui se re/joue ds leurs rêves, parler de leur job à la lumière de ce qu ils comprennent d eux et des autres… c est un autre travail tout 1ussi passionnant.

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  121. J’ai une question notamment pour les personnes qui ont entamé une thérapie depuis des années, c’est chez un psychologue, j’imagine. En ce qui me concerne j’ai enfin « réussi » a, à peu près me stabiliser chez un psy depuis quelques mois et je pense être au premisse d’un travail mais je m’inquiète du coup financier sur le long terme pour l’instant ça va, j’arrive à gérer, mais si un jour je peux plus payer ?
    Une séance par semaine depuis des années, ça fait un coût, vous avez pas eu de soucis financier à ce niveau ? Vous avez géré comment ?
    Merci pour vos réponses.

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    1. Bonjour Rassade,
      En thérapie depuis 5 ans, il m’est arrivée de rencontrer des aléas financiers qui ne me laissaient plus la marge suffisante pour maintenir une séance par semaine. Je n’en ai pas parlé à la psy au départ, j’ai juste indiqué avoir des impératifs pros et j’y allais tous les 15 jours. Mes problèmes financiers se sont aggravés et j’ai stoppé en disant juste que je n’étais plus disponible pour le moment. Au retour à meilleure fortune, j’ai repris rdv. Je lui ai expliqué ensuite que le financier avait été compliqué. Elle m’a dit qu’on aurait pu en parler, décaler le paiement sauf que je lui ai expliqué que je n’avait aucune idée de quand les galères allaient diminuer, ça a d’ailleurs duré plusieurs mois et quand je lui ai demandé qu’elle aurait été la solution sur ces 4 mois, elle a convenu qu’il n’y avait pas grand chose d’autre qu’un arrêt temporaire effectivement. Très logiquement elle ne serait pas rester sans savoir si j’allais pouvoir la payer ou non et sous quelle échéance.
      Elle a déjà fait un geste généreux au départ sur le coût des séances pour que je puisse accéder à la thérapie. J’ai des revenus assez bas (le smic quoi) et elle s’est adaptée. Très clairement, j’ai fait un choix aussi, je n’ai plus d’activités extérieures payantes pour pouvoir aller en thérapie. Je fais des activités autrement, le temps de me réparer.

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    2. Et j’ajoute que la pause a été très difficile pour moi parce que j’étais bien partie et que je progressais. J’ai eu très peur de ne jamais pouvoir réinclure les séances dans mon budget. Ca n’a vraiment pas été un moment serein. Surtout que j’avais l’impression d’accumuler : des dépenses imprévues qui s’ajoutaient donc du stress qui a réveillé celui vécu enfant parce qu’il n’y avait pas d’argent à la maison etc et plus de psy pour soutenir et me décaler. C’était un peu la double peine.

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  122. Bonjour Vergiberation et à ceux qui passent par là,
    Il y a eu une réflexion entre collègues, le sujet était « les invitations entre enfants à l’école », j’étais surprise de voir que des parents acceptaient facilement une invitation sans même connaître un minimum l’environnement familial, il y avait des avis différents sur la question…de mon point de vue je pense que c’est l’âge de l’enfant qui fera la différence, sa capacité à s’autogerer. Même si c seulement qqs heures.. même si ce sont de bons parents, c un métier de gérer des enfants en joie (chez soi,sans professionnels)! ça pose question, non?

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    1. Non les enfants invités se tiennent généralement bien, bien mieux que chez eux d ailleurs 😉 donc ils sont peu difficile à gérer.
      Pour moi le vrai sujet ce sont les eventuels abus dans/par la famille qui reçoit plus un enfant est informé, plus sa parole est libre moins il est à risque car plus les risques -pour l agresseur- que l enfznt parle et soit entendu et cru sont grands.

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      1. « les enfants invités se tiennent généralement bien » Hé bien ça dépend des enfants, ce n’est pas toujours le cas, c’est pour ça que je préfère préciser que c’est en fonction de l’âge de l’enfant et de l’autogestion. J’ai même souvent entendu  » difficile de les recadrer ou ces gamins là étaient infecte… »(là encore c si l’adulte sais ce faire respecter ou bien un lâcher prise de l’enfant en dehors du cadre familial- mais là c un autre sujet)
        Je suis d’accord plus l’enfant est au courant moins le risque est grand et là encore, n’y a t’il pas d’âges ?

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      2. Commentaires à ne pas mettre sur le blog:
        Souvent l’ agresseur connait « le ruban coupé » (l’exemple du blog sur les effets de la dissociation), je pense qu’il agira quand même.

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    2. C’est quand même super chouette les anniv’ chez les copains, j’en garde de très bons souvenirs enfants.
      Par contre, je suis toujours en stress avant de recevoir les copains/copines de mes enfants. Est-ce qu’ils vont s’amuser? Est-ce qu’il n’y en a pas un qui va se blesser? Est-ce que je vais devoir gérer des conflits? Le grand est hyper sociable, en primaire y’a toujours eu 8 à 10 enfants à la maison (il est de la fin du printemps, on a un jardin). Finalement, c’est presque + facile de s’occuper du groupe que de mes 2 tout seuls! Je rejoins Vergi, les enfants invités respectent mieux les règles.
      Quand ils ont un(e) ami(e) à la maison c’est aussi la possibilité de jouer à des jeux de leur âge ensemble, de partager des moments complices…
      Quand on invitait pour la première fois, souvent je proposais au parent de rester pour un café.
      Par contre, je ne suis jamais arrivée à organiser ou laisser aller à une « soirée pyjama » avant d’être sûre qu’ils aient bien conscience de tout ce qui est acceptable et de ce qui ne l’est pas. Je suis très bien placée pour savoir que le danger a n’importe quel visage! Ca n’évite sûrement pas tous les risques.

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  123. Bonjour
    Je me suis toujours posé la question… lorsque nous nous endormons devant la télé ou la radio en fonctionnement, comment réagit le cerveau, le conscient, le subconscient… Y a t’il une écoute sans accroche (parce que l’endormissement déconnecte), une écoute profonde (subconscient qui imprime), une confusion avec la réalité (il s’allie avec nos rêves)…en gros est ce que l’écoute est toujours active ou non? Est ce que le cerveau discerne qq chose ou bien une confusion ? Toute connexion est coupée ?

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    1. Cela relève de la neurologie. Mais bref oui quand on dort on conitnue d entendre. D ailleurs ce qu on entend influence le sommeil et les rèves. Il y a eu des experiences qui ont montré que selon le ton avec lequel on parlait à une personne endormie on influençait l ambiance du rève (joyeux, troste, angoissé…). Ce n est plus une ecoute active (tu ne te souviens pas de ce que tu as entendu), en gros tu n ecoutes pas mais tu entends. Il y a des infos de mémorisées aussi. Non on n apprend pas de langue etrangère pendznt son sommeil en ecoutant des videos mais qd on connaît une langue etrangére ecouter des dialogues ds cette langue pendant le sommeil renforce l apprentissace. Bref le cerveau ne dort jamais et nos sens non plus. Ce qui veut dire que ca fonctionne aussi pour tous nos autres sens.

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      1. Si je ne me trompe pas, les rêves sont là pour décharger, comprendre l’inconscient rétablir le fonctionnement psy. Mais alors si  » ce qu on entend influence le sommeil et les rèves » l’inconscient pourrais faire un sacré mélange, si c une langue étrangère (c chouette tu voyages) mais si c un sujet plus difficile (tu pourrais mélanger ce que tu as vécu et ce qui se dit et ne plus rien comprendre au réveil). Hé bien je me rappelle une fois m’être endormie et me réveiller écoeuré et voir que la radio était encore allumé et l’heure tardive à fait que des sujets en cours n’était pas à mon goût. Hé bien Aujourd’hui je me pose encore plus de question à ce sujet… Est ce que ce que j’ai entendu-rêvé pourrait il également influencer mes réactions ?

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        1. J’adore cette réponse… avec le temps et lorsqu’on est de plus en plus aligné avec notre corps…on ressent être rien (là j’ai peut être perdu ceux qui me lisent 😂). Merci Vergiberation mais c intriguant …

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  124. … Cette page n’a jamais aussi bien porter son nom….

    J’ai compris un truc hier je crois….
    C’est un peu compliqué, je lisais sur ce blog, les vieux articles intitulé « c’est toi le psy » et ça m’a sauté aux yeux.
    Plus ou moins j’étais au courant d’un truc comme ça mais je savais pas que c’était possible précisément comme ça.

    Peut-on aller chez le psy, alors je sais pas trop comment formuler ça, mais dans un but néfastes à soi ? Je crois que ct mon cas. Remuer la merde et me faire du mal. Sérieusement je suis en train de me demander si j’y prendrais pas un certain plaisir ?

    Si j’ajoute qu’on m’a mis dans la tête que évidemment c’est vraiment très mal d’aller chez le psy et que je serais pas une fille bien si j’y allais. Ma mère m’a fait arrêter plusieurs fois gamine, c’est l’école primaire et le collège qui m’y avait envoyé chez le psy et après il était plus question d’en parler. Enfin officiellement c’est moi car la demande venait de moi, c’était la condition pour arrêter.

    Un autre truc moins cool aussi c’est que je suis assez branché autodestruction et que j’ai compris ça fait un moment ça, que les blessures physiques c’est bien mais il y a plus efficace si je veux m’en prendre vraiment à moi, c’est les blessures psychologique. Oui je sais je suis un peu déglingué comme fille…

    Si le psy a compris ça, je comprends pourquoi « on a fait une pause » ça avance pour lui et je tourne en rond et il sait toujours pas pourquoi je viens…

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  125. Bonjour la communauté de ce blog 🙂 bonjour Vergi!
    Je passe toujours lire régulièrement, les articles sont qualitatifs tout en amenant toujours cette pointe de dérision, d’humour ou de légèreté qui rendent le propos attrayant.
    C’est soulagée que je rédige ces quelques lignes. 4 ans de tunnel c’est long. La rechute fait mal et actuellement entrevoir à nouveau un quotidien serein est agréable. Le travail en thérapie a été rude parce que je n’ai pas du tout accepté ce passage dépressif difficile. Les vieux mécanismes se sont enclenchés pourtant j’avais déjà effectué un long chemin en psychothérapie. J’ai été déçue de moi, de mes réactions, de ce que je voyais comme de la faiblesse. J’ai encore un regard assez dur vis à vis de moi-même pour autant, je cerne mieux la nécessité d’être indulgente.
    Le psy est en congés et pour la première fois depuis 4 ans, je ne suis pas triste, je ne suis pas angoissée, je ne redoute pas cette interruption. J’envisage cette pause comme ma capacité à vivre ces 5 prochaines semaines de façon « autonome » face à mon fonctionnement (psy prend 4 longues semaines de vacances à mon goût mais il reviendra reposé au moins XD ).
    Je suis dans l’incertitude professionnelle parce que je dois faire des choix pour y être mieux. Faire le deuil de certains projets (peut-être) trop ambitieux me peine mais en même temps, je constate que les postes avec une pression constante engendrent un stress que je ne suis pas en mesure de canaliser. Je m’investis avec des idéaux toujours très élevés. Avec moins d’attentes hiérarchiques, c’est plus confortable. Surtout pour mon entourage !
    J’écris ici comme si je m’écrivais un peu à moi-même pour poser du positif. Je sais à quel point être au fond du fond laisse l’impression parfois que c’est foutu, que cette fois on s’en relèvera pas. J’ai abandonné l’idéal illusoire que la vie pouvait être uniforme, paisible sans discontinuité. Je mets plutôt en oeuvre de trouver une forme de sérénité intérieure qui m’aidera à affronter les moments d’agitation.

    Je vous souhaite à tous un bel été…

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  126. Difficile parfois les dates anniversaires,la raison à beau savoir que ça ne veut rien dire, le corps et le côté irrationnel sont en stress ,les images et sensations prêtes à débouler.Les deux dernières années, ça avait fait disjoncter le système.Il suffirait de pousser un peu le stress ou d’avoir un peu mal et je ne ressentirais plus rien,…Ce serait dommage de devoir faire marche arrière,je peux faire face cette année,je l’ai déjà fait mais pas toute seule…D’habitude, j’essaie de voir le positif mais ce soir, ça fait juste chier, … Quelques heures, quelques jours et puis ça ira mieux.Juste faire attention à moi ,dors petite fille effrayée ,ne pleure plus l’ado inconsolable, laisse tomber la pression l’adulte qui a vu tant d’horreur.Cette nuit ,cette semaine,cette année c’est moi qui veille sur vous

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  127. C’est vraiment ce que j’essaie de faire mais sur le moment c’est difficile,pour cette fois ça a marché et plutôt vite en plus.C’est quand-même impressionnant alors que tout va bien dans ma vie comme un détail peut ramener les fantôme du passé,pas juste un mauvais souvenir mais les sensations,la terreur,…Allez, ça s’améliore quand-même(moins fort,moins souvent et en restant bien présente)je vais finir par devenir experte de mon cerveau tordu,…

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  128. Bonjour Vergi,

    ça faisait un moment que je n’avais plus suivi ce blog. J’aimerais vous poser une question, qui me fait cogiter sec en ce moment. Comment devient on libre de ses choix de vie, lorsqu’on a été poussé toute sa vie par un parent à faire des choix qui n’étaient pas ceux que l’on aurait aimé faire, mais ceux qui rassuraient ce parent anxieux (et/ou que l’on a pas su/pu faire ses propres choix, s’autonomiser) ? Que l’on s’est coupé des années de soi-même pour coller aux souhaits des autres/limiter leurs peurs, jusqu’à absorber aussi leurs peurs/angoisses.

    J’ai suivi une thérapie et j’arrive beaucoup plus à m’écouter maintenant, et me suis libérée de beaucoup de choses, ça n’a pas été du gâteau. Mais en ce moment je dois refaire des choix pros et ça me paralyse. Je veux à tout prix être libre de mes choix, mais je me demande ce que ça veut dire… car on se construit et nos choix sont influencés/motivés par l’extérieur inconsciemment (famille, milieu…) et on ne vit pas dans un monde d’absolu. Dans les métiers qui me plaisent, il y a toujours un truc qui bloque (métier bouché ou concurrence de gens beaucoup plus expérimentés). Je pourrais faire un choix plus accessible et qui me plaît sans me correspondre à 100% mais le risque est que cela me procure le sentiment de n’être pas à ma place car pas en adéquation totale avec ce que je veux.

    Je vois bien qu’un souci psychologique me bloque mais je n’arrive pas à voir quoi… j’ai revu une psy autre que la première que j’avais consulté plusieurs années mais ça ne m’aide pas… elle ne voit pas de problème. Auriez-vous une piste à me suggérer pour débloquer ce problème ? Changer encore de psy ?

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    1. Bon déjà changer de psy n a d intérêt que si tu estimes que tu as du mal avec elle.
      Maintenant, si je me fie a ce que tu écris, tu es dans une situation tour ce qu il y a de banal (pas facile de choisir, influence du milieu, métier jamais parfait). La perfection n existe pas sauf pour celui qui l exige. Je dirais qu il reste des séquelles de tes anciens conditionnements (être parfaite pr bien repondre aux attentes des autres) mais c est surtout le signe de fatigue ou de stress anxieux, et ds ces moments les vieux process refont surface car + faciles à mobiliser.
      Maintenant je questionnerai la notion de « chaque chose à sa place » 😉

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      1. Merci pour la réponse. Oui, ma psy me dit de faire des exercices de relaxation pour calmer l’anxiété.

        Je ne comprends pas « chaque chose à sa place » ?

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  129. je crois que je viens de comprendre.

    Quand je dis que je ne me sentirais pas à ma place, ça veut dire que je renoncerais à un métier « de mes rêves » pour des raisons terre à terre (j’ai tjs été intéressée par la recherche mais c’est bouché, peu de perspectives pro…) et que donc je ne ferais pas un métier « passion », donc ça suppose de remettre en question ma vision du travail (que j’ai toujours eu du mal à envisager autrement que comme une passion). Et aussi, ca veut dire potentiellement faire un métier moins prestigieux (pour moi, mais aussi pour ma famille, mon milieu…), et donc ça me questionne sur ma peur du regard de l’autre d’un côté et sur l’estime de moi et la fierté que j’aurais de moi-même de l’autre (y a t il une différence entre les deux au final…?). Et donc au final je me demande si un métier accessible me correspondra vraiment un jour. Et ça m’angoisse de ne pas voir de perspective « parfaite » et « passion ». Ou bien il faut peut être que j’arrive à me détacher de l’image que je renvoie…et comment tirer quand même une fierté de moi-même sans faire ma passion

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  130. Je crois qu’il y a un truc à creuser du côté de la place que j’ai ou n’ai pas dans ma famille… Merci Vergi !!

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