Le tatouage, expression d’un trouble de la personnalité ?

Si vous fréquentez les plages publiques depuis quelques années, vous aurez constaté que le nombre de tatoué(e)s est en accroissement exponentiel. 
Alors bien sur cet article va encore me valoir les ires des adeptes de ‘bodmods », tout comme celui sur les piercings. Certains ne s’y reconnaitrons pas -et c’est normal-, d’autres s’y reconnaitront trop -et ça c’est insupportable.
Alors si vous n’avez pas oublié la première phrase de cette article (non, on ne relève pas les yeux), vous n’aurez pas oublié que j’ai écrit « plages publiques ». Pfff, c’est très élitiste tout ça. Et pour cause. Une étude sur un large échantillon vient de nous faire connaître le profil du tatoué.
Or le tatouage reste l’apanage des catégories socio-professionnelles basses (bref, ton salaire et ton environnement d’origine sont éloignés de l’aristocratie). Fort étrangement, dans les sociétés « archaïques » le tatouage était le signe d’un statut supérieur. Plus on était tatoué plus on avait de pouvoir et on écrivait sur son corps son évolution et son statut social. Le chef était le plus tatoué. Chez nous, le tatouage a permis d’écrire sur le corps le vécu difficile du tatoué (les Russes, modèles du genre, écrivait leurs actes déviants mais considérés comme héroïques, ce qui permettait de savoir qu’untel était un voleur, untel un tueur…). Dans nos prisons, les tatouages étaient éloignés de cette étiquette, mais permettait d’écrire sur son corps des messages qui reliaient à la vie hors murs (« à Maman »…) mais la technique artisanale permettait tout de suite de connaître le parcours du tatoué. Puis le tatouage est entré « dans la rue », d’abord les hommes ayant aimé jouer aux « mauvais garçons », forts et virils, ils eurent envie de se tatouer comme les ex taulards (ce qui n’a pas beaucoup changé chez certains délinquants). Et la tatouage est devenu un décor. Tel que perçu dans les pays d’Asie (or si le tatouage intégral relève bien de l’art chez les Japonais, il correspondait à l’expression d’un statut social et d’une appartenance groupale). Le corps est devenu alors une toile, comme un chassis, sur laquelle on écrit des valeurs importantes, un souvenir… La lecture des tatouages devient le récit d’un parcours de vie, parfois pour soi mais aussi pour les autres. Le premier réseau social est là : on transmet aux autres des éléments de sa vie sans avoir à verbaliser en face à face.
Sans compter les déçus de leur corps, atteints de dysmorphophobie sans le savoir, qui ressentent le besoin de cacher leur corps en -selon leurs critères- l’améliorant.
(et là y’en a déjà plein qui hurlent devant leur écran).
Tatouage maori
Alors que montrent les diverses études à ce jour sur les tatoués ?
– 10 % des françai(e)s sont tatoué(e)s
– 25 % des 18 -24 ans envisagent de se faire tatouer (ce qui voudrait dire que d’ici au mini 15 ans, 30 % de la population sera tatouée et cela à égalité entre les hommes et les femmes)
– les tatouages ne se font pas au hasard. Les hommes tatouent principalement leur bras et en second le torse. Les femmes tatouent surtout le haut de leur dos puis le pubis, les fesses, les seins (du fait de l’influance de la présence de ce type de tatouage chez les actrices de porno ! On a les modèles qu’on peut lol !)
– plus on regarde la télé, plus on est tatoué (imitation de quelques modèles médiatiques tatoués)
Du coup, là on se dit que le libre arbitre n’est pas super présent chez les tatoués et que surtout ils sont plutôt influençables et qu’en fait au lieu d’être dans l’individualité ils sont plutôt dans l’imitation de groupe (Décidemment, l’esprit rebelle fout le camp !! lol), au point qu’on trouve surtout des tatoués… dans l’entourage d’autres tatoués !
– on se tatoue plus chez les ouvriers que chez les cadres. Et le tatouage reste une pratique très marginale chez les intellectuels et les catégories supérieures (d’où la plage publique !).
– les tatoués sont majoritairement politiquement TRES à droite (même à l’extrême) ou dans une moindre mesure écologistes.
Vous percevez bien là encore que du coup le tatouage vous « classe ». Le tatouage est donc bien parlant de vos origines sociales et de vos idées. Bref, c’est votre carte d’identité.
Quelles motivations au tatouage me direz vous ?
Bonne question peu analysée. La réponse principale retenue des diverses études c’est que le tatoué cherche à se différencier des autres… c’est raté nous l’avons vu. Et si vous regardez les « thèmes » des tatouages, vous verrez que cela relève de l’utopie, chacun croyant avoir un tatouage original dont les thème, le tracé se retrouve sur bien d’autres tatoués (un dragon ? un tribal sur le pec ? un dauphin ? un papillon ? des ailes ? Allez une petite étoile ! ).
Joli, mais pas original… (en plus mal tracé)
Mais quelle est donc la psychologie du tatoué ?
S’il y a bien un sujet qui intéresse ce blog, c’est bien celui là.
Alors ?
– chez les ados, les tatoués ont plus de comportements à risque que les non tatoués
– 83 % des ados tatoués avaient déjà eu des relations sexuelles à 16 ans (contre 36 % chez les nons tatoués)
– 63 % des ados tatoués ont consommé de la drogue dans le mois (26 % chez les non tatoués)
– idem pour le binge drinking
– chez les ados tatoués, l’absentéisme et l’échec scolaires sont 3 fois plus élevés que chez les non tatoués.
Mais le font ils parce qu’ils sont tatoués ou sont ils tatoués parce qu’ils prennent plus de risques ? Eh bien, en fait ce sont les personnalité « déviantes » qui sont attirées par les tatouages (alors on conseille à ceux dont les ados veulent se tatouer de les surveiller car ils seraient plus fragiles et plus enclin à tomber dans les comportements à risque)
– les tatoués se décrivent eux mêmes comme moins conformistes (sauf à leur groupe !), plus aventuriers, créatifs, individualistes (hum hum…) que les non tatoués. Ils « avouent » aimer les activités à risques (prise de drogue, plus de partenaires sexuels, plus de vols…).
Contre toute attente, alors que le nombre de tatoués s’accroit, le tatouage ne touche qu’une tranche de la population associée à des idées négatives. Les anglais ont fait pas mal d’études sur la perception des tatoués et là, pas de surprise, que les femmes tatouées sont perçues comme pas très jolies, aux moeurs légères et certainement consommatrice d’alcool. Et encore pire, si la femme a plusieurs tatouages. 
Les tatoués sont encore perçus comme étant peu compétents socialement, peu extravertis. Ce qui quelque part est logique. Si on se tatoue c’est pour être considéré comme « hors norme » et différent des autres, donc logiquement ça entretien l’idée qu’on ne veut pas être intégré dans la norme et donc qu’on n’est pas sociable. 
L’image est tout autre lorsqu’on demande cela à des jeunes. L’idée qu’un prof puisse être tatoué le fait paraître tout de suite plus sympa et plus réceptifs aux problématiques des jeunes. Mais l’effet de perception positive du tatouage reste marginale. Ainsi pour un recrutement, avoir un tatouage vous ferme la porte des postes de cadre mais au contraire vous facilite l’accès aux postes d’ouvriers ou de… militaires !
Le tatouage, tout comme le piercing, fermerait donc des portes et pourraient empêcher d’accéder à certains rêves….
Le pire dans toute cette histoire c’est que les tatoués eux mêmes ont recours à ces stéréotypes. Ainsi les hommes tatoués considèrent les femmes tatouées aussi jolies que les nons tatouées, mais ils pensent qu’une femme tatouée acceptera plus facilement de coucher avec eux le soir même car ils y voient une connotation sexuelle !
Comme j’en vois qui bouillonnent devant leur écran, je vous rassure, ce sont des moyennes, il y a donc forcément des tatoué(e)s qui sont hors de ces constats. Vous peut être ? lol
Tu sais ce qu’il te disent les tatoués ?

66 réflexions sur “Le tatouage, expression d’un trouble de la personnalité ?

  1. J'ai le projet de me faire faire un tatouage, depuis un bout de temps que j'y pense, prévu pour la rentrée septembre. Enfin premier mais pas le dernier, d'autres viendront s'ajouter. Et… personne de mon entourage proche n'a de tatouages, des connaissances oui, certainement, mais pas dans "le cercle d'amis". Et d'ailleurs personne n'est encore au courant de cette démarche, je trouve qu'un tatouage est personnel, on le fait pour soi avant toute chose puisque c'est la personne qui le porte et le portera toute sa vie.Et puis à mon sens il y a tatouage et tatouage. Dire que ça ferme la porte des postes de cadres je trouve ça excessif, le patron n'ira pas vous désapez pour constater que -oh mon dieu- vous avez un tatouage sur l'omoplate ou en bas de la cheville. Un tatouage n'est pas forcément inscrit sur le visage ou sur toute la surface du bras, de ce fait nombre sont les personnes qui ont un tatouage que nous ne pouvons pas forcément remarquer aux premiers abords.

    J’aime

  2. MMmh.. intéressant Perso je trouve le tatouage assez vulgaire; c'est sans aucun doute le poids de mon éducation Du coup je n'arrive pas à m'oter de la tête que ce sont les gens que tu décris dans ton article (la "misère sociale" comme on dit- peut-etre (voire sans doute) à tort -chez nous qui se font tatouer. En fait je ne vois pas bien l'intérêt. ils sont en général mal executés et au bout de quelques années la peau se relache. Et quid des erreurs de jeunesse à effacer (genre "jonny, j'tm" et deux mois après j'te kit)c'est sur qu'à 14 ans ça promet Mais bon après c'est une question de goutKirikou

    J’aime

  3. Comme à toute généralité il y a des exceptions, je viens mettre mon petit grain de sel…Je suis plutôt d'accord avec le contenu de cet article même si je le trouve à nouveau assez caricatural (mais bon, il parait qu'ils le sont tous). Et les statistiques te donneraient certainement raison. Maintenant le ton n'est pas vraiment sympa pour les tatoués, voir même plutôt dénigrant. Un psy n'a pas à faire preuve de tact, d'accord, mais quand même… il faut bien penser à tous les 'susceptibles' tatoués qui te lisent !! lolEt comme j'aime prendre la cause des laissés pour compte et des minorités…En complément de cet article, je souhaite rajouter (si je peux me permettre) qu'il est possible d'avoir un tatouage sans venir des basses classes de la société, être une star du showbiz (ou rêver de l'être) ou vouloir copier un groupe d'appartenance. On peut être issu d'un milieu favorisé et s'être fait faire un tatouage par contestation, vraiment par rébellion par rapport à ce milieu, son conformisme et son éventuel snobisme et également par provocation vis à vis des membres de ce milieu.Je suis par contre également d'accord pour dire et me demander où est le libre arbitre dans ce cas-là. Mais ce que je veux dire est que le tatouage ne 'classe' pas forcément. Il y a des tatoués intellectuels qui occupent des postes de cadre et qui sont même écolos, tolérants, sociables et ouverts aux autres ethnies.Tu dis : 'Le tatouage reste une pratique très marginale chez les intellectuels et les catégories supérieures (d'où la plage publique !)'. Justement, on ne voit pas les intellectuels et les catégories supérieures sur les plages publiques donc leurs éventuels tatouages non plus ! lolEt puis, c'est vraiment enfoncer le couteau dans la plaie de ceux qui ont un tatouage et regrettent de l'avoir fait ! lolMais bon, il existe le détatouage au laser pigmentaire maintenant.

    J’aime

    1. Oui il y a pas mal de lieu communs
      Perso je me suis fait tatouer Pas de réanimation Prélèvement d organes autorisé au dessus du sein gauche, 6 mois après une feuille interdite en bas du dos et récemment du ginkgo biloba entre les épaules Informatif et pour mon plaisir

      J’aime

      1. Une feuille « interdite » ???
        Oh tu veux dire une feuille de cannabinacée peut être ? Inidca ou sativa ? En quoi la feuille est elle interdite en tatouage ??
        Une feuille de cannabis sur le torse et une feuille de gingko dans le dos… une médaille et son revers. A moins que ce ne soit l inverse, la feuille de cannabis a peu d intérêt, c est plutôt un déchet alors que la feuille de gingko a plein de vertus… cachées.

        J’aime

  4. Lea : non cet article n'est pas caricatural puisqu'il ne fait que reprendre les résultats publiés et synthétisés de différentes études menées chez un grand nombre de tatoués en Angleterre, en Allemagne et surtout en France ! Mais la moyenne ne représente pas tout le monde, entre 60 et 80 % des sujets étudiés donc il y en aura toujours pour ne pas entrer dans les stats publiées.Tu écris "On peut être issu d'un milieu favorisé et s'être fait faire un tatouage par contestation, vraiment par rébellion par rapport à ce milieu, son conformisme et son éventuel snobisme et également par provocation". Si c'est une rebellion face à tout cela, à quel milieu ce tatoué cherche t il à ressembler si ce n'est à un milieu non favorisé, non conformiste et non élitiste ? Donc ça ramène au faut que le tatouage symbolise bien une certaine "classe sociale".Bien sur qu'il y a des cadres tatoués, j'en connais même ! Les intello et les catégories sup fréquentent les plages privées et si tu y vas, tu verras que très peu sont tatoués et si tatouage il y a cela reste très discret.Enlèver un tatouage coûte (très) cher et ça laisse une horrible cicatrice de brûlure… Mais normalement un tatouage ça se fait dans le but de la garder toute sa vie, car justement comme je l'écrivais il permet de "lire" certains moment importants dans la vie du tatoué.Jigsaw ; tu n'est pas encore tatouée, tu verras une fois cela fait ton cercle d'amis va changer. On aimerait croire que le tatouage est personnel, mais ce n'est pas le cas la plupart du temps. D'ailleurs les femmes mettent plutôt leurs tatouages dans des endroits qu'elles ne voient pas (elles oublient souvent qu'elles sont tatouées) et si on ne le voit pas soi quel intérêt sinon que ce soit les autres qui le voient ?Après il y a toute la démarche "douleur" dans la tatouage, comme dans le piercing d'ailleurs, avec un défi "je l'ai fais, j'ai subit, yoopi !".Non les recruteurs ne te désapent pas, ils se content de chercher sur les réseaux sociaux et trouvent de belles photos avec le tatouages… Et puis sur la cheville ça se voit lorsqu'on s'assoit. (et puis les tatoués aiment montrer leur tatouage justement par rebellion).il faudrait débattre des connotations sexuelles des emplacements des tatouages, y'aurait pas mal de choses à dire…. lolKirikou : oui il est très important de rappeler deux chose : 1. un tatouage doit être retracé tous les 10 ans car l'encre migre dans la peau et le dessin devient "flou" (c'est horrible), 2. l'encre change de couleur avec le temps (puisqu'elle migre) et ne supporte absolument pas les rayons solaires et 3. (ben oui en fait y a un 3.) selon l'emplacement la peau "bouge" beaucoup et on peut se retrouver avec un tatoo totalement déformé, baveux sur une peau trop tendue ou distendue (beurk…). Et rappelons juste en passant qu'il faut un sacré bon dessinateur, tous ses tracés ratés qu'on voit sur le net et que les personnes vont devoir se coltiner à vie ou faire retravailler pour tenter une amélioration…

    J’aime

  5. Quand on voit le tatouage sur la photo… J'arrive à peine à le croire. Comment peut-on se faire ça ? A soi-même ? Sur son propre corps ? Là, ça prouve un certain niveau intellectuel effectivement… Il se croit peut-être sexy comme ça… J'imagine sa copine en train de lui faire une fellation… sympa la vue ! D'abord est-ce qu'il peut avoir une copine ? Ah oui, j'oubliais celle qui a inséré son anus ou sa toison pubienne dans une magnifique composition ! lol (désolé)

    J’aime

  6. Cet article tombe à pic : je fréquente la piscine de ma ville et j'ai commencé une étude pirate, amateure et totalement dénuée de fondement scientifique sur les tatoués de mon entourage aquatique. Ça dépouille, comme dit mon fils. Je vois de plus en plus de gens tatoués, percés, décorés…Et je reviens de vacances : une semaine sur les "planches" payantes de la baie de Naples (car il n'y a quasiment pas de plages, et celles qui existent sont presque toutes privées). Ben des tatouages, je n'en ai pas vu…Quant à moi, l'idée de modifier (par tatouage ou piercing) volontairement et surtout irrémédiablement mon corps me révulse. La vie se charge suffisamment des marques et cicatrices qui, à mon sens, racontent une histoire bien plus touchante, intéressante et émouvante que celle qui préside au piercing et au tatouage.

    J’aime

  7. bonjour,j ai trouvé l article interessant et assez drole.on parle de libre arbitre de besoin de s identifier et de se differencier en meme temps, mais tatoue ou pas on en est tous la.arretons de jugez tous le monde pour ce qu il a ou n a pas,quant aux statistiques ont leurs fait dire ce qu on veut….de toute facon on ne peux pas plaire a tout le monde et y aura toujours des jaloux qui jugerons tous ceux qu ils leurs renvoient a leurs propres craintes.je finirai en felicitant tous ceux qui ont eu le courage de se marquer sur la peau quelque chose d eternelle sur le corps, qui ont su surpasser les cancan et les idees recus, et mon dieu que le monde serait triste si ces gens trop conformistes peuplaient notre monde…a bon antendeur…

    J’aime

  8. Larchotte : tss tss on attaque les stats lorsqu'on considère qu'elles sont génantes… Etudier les tatoués, comme toutes autres "tranches" de la population, n'est pas un jugement, juste un constat.Pourquoi croire que ceux qui les étudient sont "jaloux" ?! Bien au contraire semble t il. Se tatouer ne demande du courage que tant qu'on vit chez ses parents !!Ce que montre en tout cas ces études, c'est que justement les tatoués ne sont pas anti conformistes, ils croient l'être. Toute la nuance est là.

    J’aime

  9. Bonjour Vergibération.Je lis fréquemment votre blog et cet article a particulièrement retenu mon attention.Je voudrai vous demander votre avis sur le cas suivant :Quel est votre opinion sur un jeune homme se tatouant ses propres initials (en haut du dos et en grosses lettres)? Cette personnes a lui-même déssiné sur feuille le tatouage au départ.J'ai été assez surpris par un tel "dessin". En effet, je n'arrive pas à comprendre l'intérêt de se faire graver une partie de son identité (sur une partie du corps que l'on ne peut même pas voir soi-même). Narcissisme ? Problème d'affirmation de soi ? Trouble profond d'identité ?Je me posais déjà ces questions avant que votre article apparaisse, mais là, l'occasion était trop grande pour vous en parler :-)Je vous remercie d'avance et m'excuse de vous faire travailler hors de votre boulot.

    J’aime

  10. Lumino : eh bien ça ne m'inspire pas grand chose… à part le fait que ça à l'air de vous tracasser.En fait si ça m'inspire l'appartenance à un groupe voire un gang.Comme je l'écrivais, le tatouage est une carte d'identité, il s'agit pour lui que les autres sachent qui il est même lorsqu'il tourne le dos (il a peut être peur qu'on le confonde avec quelqu'un d'autre ?)Pourquoi vous ne lui demandez pas ?

    J’aime

  11. 😉 personnellement ça m'interpelle aussi de se faire tatouer son propre prénom comme je l'ai moi aussi vu faire: recherche d'un dessin dont on ne risque pas de se lasser?!?Pour ma part c'est le problème de la lassitude et de mon évolution future qui m’arrête dans tous projet de tatouage. Sans quoi j'aimerais bien porter sur moi quelque chose qui en dise plus sur moi que ce que je ne parviens à dire par moi-même 😉

    J’aime

  12. J'avais regarder il y a quelque temps sur gougueul les tatoo les plus moche et absurde qu'il pouvait y avoir… (mot clef Ugly tatto ds gooogle image)Et en en voyant (pour pas dire quasi tous) je me suis dit qu'il fallait avoir un QI vraiment bas pour se faire se genre de chose… Et pour d'autre qu'il fallait avoir un budget plus que faible pour voir la "qualité" du truc… Mauvais dessins, fautes d'orthographe, image débile…Pour les ado logiquement ils devraient pas avoir de tatoo… Les mineurs n'ont pas a se faire tatouer et meme avec accord le tatoueur qui accepte pense juste au fric, car généralement le corps de l'ado change et le tatouage va finir deformer et autre. En plus l'ado et pas du tout mure pour prendre ce genre de décision… Le tatoo qui ne se voit pas me fait penser aux dires d'une amie "si jle voit pas je m'en lasse pas donc je peu m'en faire un"Le laser… C'est utopique, le genre "cpo grave au pire je le fait enlever" sauf que ca marche pas comme ca. Les baguette magique ca existe pas. Comme pour enlever des cicatrices ou autre. Une fois que c'est la ca part pas, ou laisse encore plus de marque.Pour le prenom c'est marrant au moins si on est amnesique on sera toujours son prénom et encore on peu se demander si c'est pas celui d'un parent ou autre ^^A quand le tatoo qui dit le groupe sanguin? Si on est donneur d'organne? Ou le n° de la personne a prevenir. Ce serait fun aussi :pC'est marrant quand meme les gens qui pensent etre original en se faisant tatouer, au final c'est tous les meme, que ce soit les meme personnes et les meme tatoo. Tout le monde se retrouve avec un tribal, une fée ou elfe, des étoiles, des dragons… Ils pensent sortir du lot et se demarquer mais ils sortent de rien du tout…

    J’aime

  13. En tout cas, les tatoués ne sortent peut-être pas de l'originalité (est-ce vraiment leur but d'ailleurs ?) mais qu'est-ce qu'ils font parler d'eux !Je dirais : mais pourquoi tant de haine ? lol

    J’aime

  14. Je me rends compte que ma phrase n'est pas correcte en fait. J'aurais pu dire : les tatoués ne sortent peut-être pas de l'ordinaire… ou les tatoués ne font peut-être pas dans l'originalité… et j'ai fait un mix des deux : les tatoués ne sortent pas de l'originalité… Bizarre comme phrase… Lapsus ?

    J’aime

  15. Bonjour,je vous ai lu très attentivement (et même plusieurs fois) et il se trouve que de nombreux points m'ont interpellés dans votre article loin d'être neutre et de ce fait pas vraiment explicatif …Je commencerai par remercier l'esprit libre de Larchotte: « aux statistiques, on leur fait dire ce qu'on veut » ; je suis bien placée pour le savoir, en tant qu'ancienne étudiante en économie et sociologie…Pour clarifier la chose, je suis une jeune femme issue de la classe moyenne, future cadre d'entreprise, adepte des plages publiques, pas encore tatouée (ni percée), et qui n'y verrai de toute façon AUCUNE EXCEPTION dans ce monde où les peaux sont plus ou moins colorées, plus ou moins marquées, qu'il en relève du tatouage ou non.Je lis : « le tatouage ne touche qu'une tranche de la population associée à des idées négatives (ce « QU' » est étrange ; premier sursaut). (…) pas de surprise que les femmes tatouées sont perçues comme pas très jolies (2e sursaut!), aux moeurs légères et certainement consommatrices d'alcool (3e sursaut!). Et encore pire si la femme a plusieurs tatouages (4e sursaut, décidément!). / Les tatoués sont encore perçus comme étant peu compétents socialement, peu extravertis (encore un!). Ce qui quelque part est logique (alors là… attention au mot « logique »)  » . Je m'arrête là, parce que j'ai mal aux fesses (si je puis me permettre).Pour répondre à votre propos, je me baserai sur des faits réels, et surtout en toute neutralité :- sachez que le tatouage concerne (et non « touche », il ne s'agit pas d'un fléau pardi ! ) TOUTES les catégories sociales (« tranches » ferait plutôt allusion aux âges) pour des raisons variées, et le plus souvent indépendamment de leur conscience de classe (elle-même n'étant pas toujours si établie). Les « idées négatives » auxquelles vous faites allusion ressenties par une part de la population – pas vraiment tatouée je présume ? – ces idées, donc, d'une population qui juge ceux qui sont tatoués, n'ont aucune teneur pour fournir des explications psychologiques au tatouage ! Je dirai même qu'elles n'ont absolument aucun rapport. De quoi parlez-vous ? Que vous évoquiez un certain regard (restrictif et péjoratif par ailleurs) porté sur les personnes tatouées , ça je dirais que vous n'êtes pas le seul à le le faire (et à le penser ?) ; mais que vous utilisiez cette vision particulière, autrement dit, des idées répandues, des préjugés, pour parler des tatoués eux-même et de leur psychologie !? … Avec tout le respect que je vous dois, cher monsieur, cela n'a rien de très professionnel : faites attention à ce que vous dites et gardez votre appréhension des personnes tatouées pour vous.

    J’aime

  16. (suite..)- un autre fait : vous citez ces idées avec 40 décennies de retard ! Ce sont celles que l'on trouvait dans un dictionnaire courant de psychologie au mot « tatouage » (Larousse) en 1970 ! Le regard porté sur les personnes tatouées (puisque vous en parlez) a évolué, comme la signification elle-même du tatouage et son aspect revendicateur d'appartenance à un groupe (autrefois, les marins par exemple, … ). Et ce regard, avant tout particulier, qu'il vienne de personnes non tatouées comme tatouées, continue d'évoluer ! Et encore devrais-je plutôt parler « des » regards, qui varient non pas seulement d'une population ou d'une génération à une autre, mais même d'une civilisation, pour reprendre un terme ethnologique, à une autre (ce point est d'ailleurs particulièrement intéressant !) .Et c'est sans doute là, en partie, que la décision de se tatouer ou pas intervient. Alors, certes, le tatouage comme signe d'appartenance au groupe existe toujours (les membres du gang Las Maras au Salvador, pour ne citer qu'un exemple … ) ; mais le tatouage est aussi aujourd'hui une façon de se faire plaisir, il est personnel avant tout (n'oubliez pas la dimension esthétique, artistique et même philosophique ! ), pas forcément destiné à être montré, et comme une façon de signifier, ou compléter physiquement, un aspect de sa personnalité, troublée ou pas! A la limite, je vous répondrai qu'une personne capable d'un tel geste, le tatouage, qui nécessite réflexion sur soi et sur ses désirs, et donc connaissance et assurance de soi, témoigne d'un certain amour et d'une assurance rassurante éprouvées vis-à-vis d'elle-même, de son corps et de son esprit. Ne voyez-vous pas là une personnalité épanouie, parfaitement en accord avec son physique, et détachée de l'atroce pression qu'exerce le regard d'autrui ? Au fait, savez-vous qu'en Inde et au Tibet, les tatouages accompagnaient les grandes étapes de la vie? Savez-vous que le tatouage est une médecine, chez les Berbères ou aux îles Samoas contre les rhumatismes, ou en Afrique dans le traitement d'affection occulaires, de maux de tête ou contre les risques de noyade ? Contre cette dernière, les marins américains (tiens, revoilà nos marins…) se tatouaient un coq sur le pied et un cochon sur l'autre, un Christ dans le dos pour éviter la flagellation … rien à voir avec un problème d'ego « je me prends pour Dieu ». Croyez vraiment qu'ils cherchaient « cacher leur corps en l'améliorant » avec un cochon ?Je me permet donc de vous dire que votre illustration de tatouage maori est bien mal placée au milieu de vos propos (et je n'ai pas hurlé devant mon écran ! ).Vous savez, le meilleur moyen de connaître et de comprendre le tatouage, c'est d'abord d'en étudier l'histoire, et je vous y invite fortement ! Pas seulement pour que vous puissiez revenir en connaissance de cause sur votre article (en l'occurrence, la réponse au titre est « non, pas nécessairement ». Votre question est bien trop généraliste et aucun lien « logique », pour vous citer, n'est à établir si promptement ), mais surtout parce qu'il s'agit d'un sujet riche, complexe, sur lequels des ethnologues, sociologues, artistes, … et psychologues, se sont penchés ; bref, un sujet passionnant, qui mérite un angle d'attaque moins fermé que ne le suggère votre intitulé, mais surtout votre contenu.A bon entendeur, salut.(et désolée pour la longueur).

    J’aime

  17. Ah enfin une réaction ! Autant pour les automutilations j'en avais pris plein la tête, là je me disais décidemment les tatoués sont des gens plus intelligents que les autres et ils savent rester indifférents devant la critique ou plutôt les constats statistiques.C'est raté !Votre commentaire, je pense aura bien fait rire nombreuses personnes. Moi la première.Ensuite, vous avez peut être fait des stats, moi aussi. Beaucoup même. J'en fais encore. Les stats ont leur fait dire ce qu'on veut c'est vrai, mais les chiffres restent les chiffres. Si on se fit aux pourcentages 60 % est représentatif, 45 % l'est beaucoup moins. Maintenant je n'ai pas l'intention de me livrer à un Qi2 ou un R de bravais Pearson juste pour vérifier le niveau de représentativité des données des études.Etudes, qui datent de 2009 et 2010. Comme quoi, si je vous suis, 40 ans plus tôt la perception des tatoués était déjà la même. Et si vous aviez bien lu vous comprendriez que même des tatoués étaient sujets. Mais de toute évidence vous vous laissez emporter par vos émotions, car je parle des codes et des l'aspect artistique et chamanique.Comme quoi on peut avoir faire des études et ne pas avoir appris à lire…

    J’aime

  18. Moi, le commentaire de tekitoi? ne me pas fait rire… bien au contraire. Je lui dirait même bravo pour son intervention !Je suis d'accord sur certains points d'ailleurs.Dans ton article tu parles de statistiques, qui reflètent peut-être une certaine réalité, mais le ton employé n'est absolument pas neutre, comme je l'ai déjà dit, je te trouve trés dénigrante. Donc tu te laisses aussi peut-être emporter par tes émotions. Mais, bon, c'est tout à fait possible, un psy reste un être humain aprés tout…

    J’aime

  19. Lea : c'est ta vision je la respecte. Les résultats des études ne sont pas particulièrement "agréables" pour les tatoués. Mais je crois que tu confonds consultation et blog… Ce qui est plus grave.

    J’aime

  20. Ben ouais hein M'sieur vous balancer juste des stat qui veulent rien dire et en plus vous savez meme pas votre sujet de discussion. Avant de balancer ces stat fallait avant tout vous informer et parler du tatouage a l'origine, vous penchez sur la signification réel et tout et tout… Mais la non! Vous vous permettez de juger et vous rester coincé dans votre vision rétréci sur le sujet… Tssss… Pas professionnel du tout tout ça…:p;)

    J’aime

  21. C'est bien beau tout ça, mais les uns voient les tatoués comme de grands malades et les tatoués voient les non tatoués comme de grands malades. Puisque nous sommes chez un psy, je souhaiterai qu'il m'explique ce qu'est une personne normale de façon exhaustive.Je ne suis pas tatoué et à vrai dire je ne supporte rien sur ma peau (ni montre, ni bracelet, ni collier), ni piercé, ni body burné, ni scarifié, je n'ai pas de prince Albert caché dans mon boxer, ne pratique pas le "nullo", je n'étale pas non plus mes parties sur une planche à la quelle je cloue les dites parties, je ne me suspend pas non plus aux arbres par de gros crochets de boucher par la peau du dos en me balançant gaiement avec tous mes amis, mais en outre je m'interroge sur le concept de normalité.Actuellement la référence mondiale des sites de modifications corporelles étant [url=http://www.bme.com]BME Zine[/url], c'est à cet endroit où j'ai pris tant d'exemples… de normalité.Signature : L'hexakosioihexekontahexaphile

    J’aime

  22. J'adore BME. Bien que depuis la "séparation", ce ne soit plus vraiment la Bible des bodmods… En ce qui concerne les exemples vous auriez pu les prendre sur ce site si vous aviez lu les articles sur ces sujets.Quant à la notion de "normalité", elle n'est exprimée nulpart et j'ai du mal à voir ce qu'elle vient faire ici. A moins que vous ne considériez les troubles de la personnalité comme des anormalités, ce qui nécessiterait que vous vous plongiez un peu plus dans les manuels de psycho. La "normalité" n'est elle pas tout simplement la 'majorité'? Nous sommes de loin, ici, dans le fait que les tatoués seraient des "anormaux". Ce sont des déviants par contre. Nous ne naissons pas tatoués, ni piercés… toute modification est donc une déviance par rapport à l'état naturel. On parle de "bodmod" (body modification), on change donc bien d'état. Quant aux exemples de normalité dont vous parlez, si vous relisez bien les origines des tofs dans BME, elles viennent principalement des usa et du Brésil, pays où les modifications corporelles sont bien plus développées (en nombre et en taille !) qu'en Europe.

    J’aime

  23. Vous devriez cité les articles sur lesquels vous vous appuyez. En effet les conclusions tels que vous les retranscrivez paraissent très grossière. Aucune revue ne laisserait publier un article avec de tels conclusions. Aussi je pense qu'il serait intéressant pour les lecteurs (au moins ceux ayant accès aux dites revues)de pouvoir se faire leurs propres interprétations. La position adoptée dans cette article ne me pose pas de problème en elle-même. Ce qui me dérange est le fait de ne pas assumer que cette position est la votre, qu'elle est subjective. Je ne dis pas qu'elle est infondée, juste que les fondements vous appartiennent et n'apparaissent pas dans cet article. Les seuls arguments que j'ai relevé dans votre article sont d'ordre affectif : mentionner des "études" (encore une fois sans références), mentionner des mesures statistiques ou encore un titre (psychologue).

    J’aime

  24. Rémi : vous faites parti de ces personnes qui n'arrivent pas à faire la différence entre un site et un blog. Ici j'écris ce que je veux, comme je le veux. Si vous étiez un peu aguerri en internet, ces études vous les retrouveriez facilement. Je les trouve, elle sont donc trouvables par tous. Faites un effort.Vous viendrez m'expliquer ensuite en quoi mentionner les termes "études", "statistiques" et "psy" est émotionnel. Ca m'intéresse.

    J’aime

  25. La confusion qui semble être parfois faites sur ton blog entre justement blog, site et pour certains peut-être site médical ne viendrait-elle par du fait que tu es psychologue et que beaucoup s'attendent à tort sur ton blog à une vision professionnelle dénuée d'affects comme sur un site médical ?Mais ce n'est justement pas un site, c'est un blog !Perso, je commence juste à vraiment comprendre la différence… Il m'aura fallu du temps !

    J’aime

  26. Il faut lire ce qu'il y a d'écrit sous le titre !! Ici, je fais dans la vulgarisation. J'écris sur des sujets qui m'intéressent ou m'interpellent. Ce n'est pas toujours "émotionnel" ou subjectif, cela l'est même rarement. Mais c'est perçu comme tel par les lecteurs car cela résonne chez eux. Tant mieux ou tant pis. Les critiques ne me gènent pas lorsqu'elles sont constructives, non agressives et qu'elles ne servent pas le besoin de certains commentateurs de mettre leur "science" en avant. Mais, je suis consciente que plus mon lectorat augmente, plus je vais rencontrer ce type de "cas" !

    J’aime

  27. En fait, j'ai l'impression que ça vient aussi du ton que tu emploies et de certaines remarques 'cinglantes' ou traits d'humour présents dans tes articles.Comme on dit : le ton fait la musique… et dans cet article par moment, je trouve que tu peux donner l'impression de te foutre des tatoués (d'où dans un précédent com mon qualificatif de dénigrant). Ça doit être une interprétation erronée mais je ne pense pas être la seule à l'avoir faite.Dans tous les cas, j'aime bien ton blog et tes articles qui (miracle !) activent mes neurones et me font réfléchir ! lol

    J’aime

  28. ton article est top ringard chacun est comme il est cest pas parcequon a des tatous quon est des blaireaux quon est moche quon va aller coucher de droite a gauche quon deteste son corps et quon cherche a tout prix a le cacher dune autre maniere…faut avoir un niveau intellectuel et social bien bas pour oser publier se genre de choses.

    J’aime

  29. Ben vu la façon dont tu écris et comme de toutes évidence tu n'as pas compris d'où sortaient ces données, tu me permettra d'émettre quelques doutes sur ton propre niveau. A la revoyure !

    J’aime

  30. Je partage un peu l'avis "d'anonyme du 30 août". Et je précise que je porte 4 tatouages, que je fais partie de la classe "moyenne/haute" de la société, que mes tatoos ont tous été dessinés "pour moi", que j'ai suivi une psychothérapie pendant 8 ans, que j'ai un doctorat en Biologie Moléculaire, que je suis associée dans une société d'informatique à 50%. Et je plains de tout mon coeur les personnes tatouées qui passent le pas de votre porte.

    J’aime

  31. Et pourquoi donc, vous pensez donc que la première chose que font les gens c'est de se présenter en disant "je suis tatoué"… ? C'est marrant cette tendance à faire un amalgame entre les résultats d'études et ceux qui en font part. Ce n'est pas moi qui ai étudié les tatoués, vous avez tous tendance à un peu l'oublié.Quant à votre psychothérapeute c'était un sacré charlatan… 8 ans de thérapie !!! On aura tout vu.

    J’aime

  32. Je viens juste de finir de lire votre article et… j'en reste pantoise. La seule raison qui m'empêche à l'heure actuelle d'avoir un tatouage, c'est le désir que ce soit fait par un véritable artiste et en trouver un bon dont la liste d'attente n'est pas longue comme le bras. C'est difficile, ça peut même parfois se faire par co-optation uniquement. Le dessin, c'est le mien. Pour l'instant vu nul par ailleurs.J'ai certes un parcours atypique, mais je pense malgré tout faire partie de la classe supérieure. Études supérieures et tout le toutim.Un de mes meilleurs amis est ingénieur informaticien et il est tatoué.Une de mes connaissances est cadre commerciale pour un gros groupe international, elle est tatouée.Et la liste pourrait continuer comme ça longtemps.Ah oui, des "bad boys" tatoués façon "prison", j'en ai croisé aussi. Et pas forcément sur les plages publiques !Il faut de tout pour faire un monde et je ne pense pas que les tatouages marquent plus l'identité d'une personne que la façon dont elle va se vêtir ou parler (voir écrire).Et je ne me moque pas des gens pour "un rien". Ces "lol" à la fin de vos phrases sont agaçants, pas besoin de ce genre de ponctuation pour se faire comprendre. Puis tant qu'à parler français, au moins ayez l'obligeance d'utiliser "mdr".Cet article est émotionnel, basé certes sur des statistiques et des études, mais en twistant un peu les approches, on peut leur faire dire n'importe quoi, à ces stats et ces études. C'est votre approche subjective dont il est question ici.Et puis, sur quel panel a été réalisé l'étude ? Combien de cadres supérieurs ? Combien de chômeurs ? De prolétaires ? Puisque c'est bien de ceux-là dont il est question dans cet article non ?Combien de femmes ? D'hommes ? D'ados ? C'est peut-être juste un blog, mais l'amalgame avec votre rôle de psychologue dans l'en-tête, on pourrait croire que cela va être sérieux, et il n'en est rien. Otez-le ou citez vos sources !Pour le coup, je trouve cet article d'une "suprême superficialité".A bon entendeur…Anthéa

    J’aime

  33. Pour une psy censée aider des INDIVIDUS, vous êtes prompte aux généralisations et aux jugements vite faits. Mais c'est pas "vous", c'est "les résultats d'études". Alors vous n'assumez plus ce que vous avez écrit sur ces "résultats d'études" ? De la même façon que vous émettes des jugements à l'emporte pièce sur un sujet qui manifestement vous échappe complètement faute de réelle écoute des autres, vous vous permettez de juger de la durée de ma thérapie et de la qualité de ma thérapeute ? Que savez-vous de moi et d'elle pour le faire ? Elle au moins ne m'a pas jugée au premier regard sur mes tatouages… Vous êtes bien présomptueuse. Tout ça parce que vous nous regardez du haut de votre "statut" de psy ? Votre dédain transpire partout sur ce post et dans vos commentaires… Je crois qu'il serait temps pour vous de vous remettre un brin en question… Moi je m'en fous, hein, je suis pas psy… Dieu merci.

    J’aime

  34. Anthéa : non je n'ai pas à citer mes sources, c'est un blog ici, pas un site de santé. Maintenant comme je l'ai déjà dit ces études sont trouvables sur le net et de plus sont parus dans un magazine traitant de psycho…Si vous lisez bien l'article, non seulement on a interrogé des non tatoués mais aussi des tatoués qui eux mêmes transmettent des stéréotypes liés aux tatouages. Maintenant vous faites des amalgames, bien sur qu'il y a des cadres sup issus d'un milieu favorisés tatoués, mais ils représentent une minorité (courbe de Gauss).Vous avez raison les tatouage ne marquent pas plus que les vêtements, mais cela veut dire qu'ils marquent autant !! Donc comme votre look, les tatouages en indiquent autant sur la personnalité, le milieu dans lequel on évolue ou d'origine (en fonction de l'âge auquel on été fait les tatouages). Ce n'est rien d'autre que disent ces études.Pourquoi voudriez vous que cet article soit sérieux ? Depuis quand est-ce vous qui décidez ? Quel besoin de contrôler son environnement !!

    J’aime

  35. Freef : non vous n'êtes pas psy, heureusement… oui c'est moi qui écrit et alors ? Vous qui avez soi disant fait une thèse, c'est bien vous qui l'avez rédigée (normalement). Pourtant est-ce vous qui avait créé les résultats ? Je n'ai pas à assumer des résultats que d'autres ont trouvé. Ce sont justement ces résultats qui vous gènent.Vous avez donc montrez dès votre première consul vos tatouages à votre psy ? Donc vous ne vous définissez qu'à travers eux ?Je vais vous dire un truc, 8 ans de thérapie ça n'existe pas, c'est 2 ans maxi. Vous avez fait bio mol parce qu'il y a quelqu'un dans votre entourage proche qui a une maladie que personne n'a pu soigner. Du coup, inconsciemment vous avez choisi une voie qui vous aiderait à trouver la solution. Pourquoi 8 ans de thérapie ? Parce que vous avez honte de cette personne et vous culpabiliseiez et aussi parce que vous avez eu peur d'être atteinte vous même, d'où vos difficultés dans votre vie et votre peur d'avoir des enfants. Vous avez fait un doctorat pour prouver que malgré cette "tare" dans la famille, vous étiez aviez un cerveau qui fonctionne bien. Et si vous avez une fratrie, il y a un(e) qui est psy mais qui ne va pas bien parce qu'il/elle croyait que faire des études de psyarrangeraient sa propre problématique or ça, ça ne fonctionne jamais. Vos tatouages, je pourrai dire des choses aussi, tout dépend de l'âge auquel vous les avez fait. Et si vous lisiez ce blog depuis suffisamment longtemps, vous seriez que je suis une grande psychopathe très égocentrée et vous ne feriez pas l'effarouchée.

    J’aime

  36. Pour terminer cet apparté, face aux 2 commentaires reçus (mais non publiés car sans intérêt), sachez lecteurs qu'Anthéa a ressenti un grand besoin de défendre Freef. Sans doute considère t elle qu'elle n'en n'ai pas capable toute seule, elle est tellement supérieure à elle… Mais cela confirme plutôt ce besoin de contrôler les autres et d'avoir de l'emprise sur eux. A fuir.Quant à Freef, elle est restée plutôt sans voix devant mes conclusions. Tout juste se plaint elle mollement de mon manque de source alors qu'elle en met partout. Je n'ai personnellement pas besoin de me faire prendre au sérieux. En tout cas sa psy est plus maligne que moi. Elle aura réussi à la faire casquer 8 ans là où je n'aurai réussi qu'a lui faire 1 séance. Y a des gens sacrément doués quand même.

    J’aime

  37. Bonjour, Je viens de lire cet article, qui comme beaucoup m'a vraiment étonné. Les commentaires qui ont suivit également. Même si je suis tatoué (une petite fleur sur le dessus de la cheville fait a 21 ans il y a deux ans), je ne me suis pas vraiment sentie concernée par ce qui était mentionné. Mon tatouage représente pour moi une sorte de renaissance. J'ai perdu mon père à l'âge de 16 ans et s'en ai suivit une période de deuil avec des troubles alimentaires. Apres quelques années de psychothérapie, cette fleur qui s'ouvre est hautement symbolique pour moi. Je tenais a apporter mon petit témoignage, sur le sujet.

    J’aime

  38. Merci pour ce très joli témoignage. Il est évident, que comme pour toutes les études, tout le monde ne peut se sentir concerné. Il y a -heureusement- toujours des personnes qui ne "rentrent" pas dans le cadre des résultats. Le tatouage, tout comme le piercing, a souvent un côté symbolique ou initiatique au point qu'il faille l'inscrire sur/dans son corps. Le choix du dessin, comme vous le rappelez, est rarement inodin. Il y a encore 10 ans, le tatouage dit "tribal" était très mal perçu par les tatoueurs parce qu'il ne représentait rien. ils ont fini par comprendre que ce n'est pas parce qu'il ne représentait rien pour eux que le tatouage tribal ne symbolisait rien pour le tatoué.

    J’aime

  39. Référence intéressante datant de 2006. Les études sur lesquelles je m'appuient sont 2 études anglo-saxonnes et 1 étude française, elles sont toutes parues dans de grandes revues scientifiques (ce qui n'est pas un gage de véracité, mais simplement le fait qu'elles sont trouvables facilement. Il faut arrêter d'attendre que les autres fassent le boulot. Merci en tout cas pour ce mémoire qui, si on le lit bien, se rapproche des résultats précisés dans l'article.

    J’aime

  40. Article paru dans le Figaro du 17/04 :« Quand le tatouage est signe de mal-être »Le Figaro s’interroge : « D'où vient l'envie de tatouage? ». Le journal indique qu’« à l'adolescence, elle peut être le signe d'une souffrance psychique qui doit attirer l'attention des parents. Plusieurs études scientifiques ont montré que les jeunes gens qui ont eu recours à cette pratique sont également plus enclins à avoir des conduites à risque, comme une consommation de tabac et de cannabis, des relations sexuelles non protégées ou une tendance à la bagarre ».Le quotidien fait savoir que Nicolas Guéguen, « un chercheur en psychologie sociale de l'université de Bretagne-Sud, met à son tour en évidence un lien entre tatouage et alcoolisation », selon une étude à paraître dans Alcoholism: Clinical and Experimental Research.Le Figaro explique que « son travail été conduit le samedi soir à la sortie d'une vingtaine de bars de la côte bretonne. Près de 2 000 jeunes gens, âgés de 20 ans en moyenne, ont accepté de souffler dans un Alcotest ».Le chercheur remarque ainsi avoir « constaté que ceux qui portaient un piercing ou avaient un tatouage sur le corps avaient bu plus d'alcool que les autres ».Le journal ajoute que « des travaux américains ont montré que les étudiants tatoués se décrivent comme plus aventuriers, moins conformistes, plus créatifs que les étudiants non tatoués. Selon Nicolas Guéguen, ces personnalités seraient en tout cas plus vulnérables et enclines à adopter des comportements dangereux pour leur santé. D'où l'importance pour les parents et psychologues de considérer ces marques indélébiles comme symptômes d'un possible mal-être, afin d'engager un dialogue ».Marion Haza, psychologue et maître de conférences à l'université de Poitiers, remarque quant à elle que « pour les plus jeunes, le tatouage peut être une façon d'affirmer son identité en se démarquant de ses semblables ou en s'opposant à ses parents. Mais il est aussi souvent le reflet de l'appartenance à un groupe d'amis ».

    J’aime

  41. Je trouve que ton article est très incomplet (pas faux sur certains points mais assez insipide).Certes, l'aspect factuel (quoi que, les chiffres disent ce qu'on veut leur faire dire dans certains cas…) est important, cependant, je trouve que cette article n'est pas assez accès sur le ressentit des tatoué, il manque plusieurs question à savoir : pourquoi se faire tatoué? pourquoi tel motif? pourquoi sur tel ou tel partie du corps? pourquoi tel ou tel couleur? etc.Pour ma part, je suis tatoué (3 tatouage dont 2 assez imposant), j'ai 23 ans, diplômé d'un master en management (j'occupe actuellement un poste de responsable au sein de la direction de l'entreprise dans laquel je travail), je suis issu d'une famille d'ouvrier, je ne bois pas, ne fume pas, je ne me suis jamais drogué et je suis très sociable (mon métier l'exige). Tous ça pour dire qu'il y a des tatoué occupant de "hautes" fonctions. Je le précise car ton article aurait dû (pour ma part) être objectif. Or, ta subjectivité le rend peut crédible dans le sens où l'on se dis : "elle raconte ce qu'elle veut, ce n'est pas la réalité."Un truc qui m'a énervé dans cet article (rien contre toi je te rassure 🙂 c'est quand tu écrit que tout les motifs sont les mêmes. Certes, ils se ressemblent peut être (étoiles, dragons, etc.) mais chaque motif est unique et a une histoire! Demande à un tatoué ce que signifie ses tatouages et il t'en parlera pendant des heures. Il te racontera qu'un tel représente une partie de sa vie qu'il ne veut jamais oublier, qu'un autre l'a fait après un événement marquant, qu'il l'a fait à tel endroit pour tel raison, qu'il y a des motifs caché qui représentent quelque chose de très personnel pour lui …Là où l'on voit un simple dessin, il y a toute une histoire, toute une démarche, qui est tellement plus complexe qu'un simple dessin sur la peau.Ce que je te propose c'est de discuter ensemble sur ce sujet et que tu réécrive la "suite" de ton article en incluant ces choses, qu'en pense tu?

    J’aime

  42. Globalement, je suis assez d’accords avec le constat.
    Sauf, pour l’idée du tatoué forcément droitard (j’ai déjà vu des tatoués qui étaient des syndicalistes ou des cocos fanatiques).
    On peut résumer en disant simplement que les tatoués sont des personnes plus ou moins impulsives et irréfléchies (un tatouage est censé être irréversible mais il est souvent fait sur un coup de tête).
    Oui. Les hommes tatoués sont excessifs et enclin à la violence.
    Oui. Les femmes tatoués ont le coude et la cuisse légers (ça fait gagner du temps les soirs de solitude…).
    Les tatouages d’ex taulards sont leur CV (toujours bon à connaître quand on en rencontre un).

    J’étais tenté par un tatouage quand j’étais étudiant.
    Mais je n’avais pas l’argent. Et à cette époque, le tatouage commençait déjà à être associé aux émules de Bernard Lavilliers (ceux qui veulent se faire passer pour des baroudeurs).

    Pendant longtemps, les tatoués étaient soit des taulards, soit des marins, soit des militaires.
    Aujourd’hui, même les employers de banque et les femmes de ménage sont tatouées…
    Alors…

    J’aime

    1. Oui d ailleurs aujourd hui pour êtte un vrai marginal il vaut mieux ne pas être tatoue ni piercé. La tatouage est devenu d une banalité sans nom en qq années qui n exprime plus rien dune rebellion mais bien d une conformité sociale.

      J’aime

  43. Tout ça m’a bien amusé

    Je crois que je me suis trouvé une idole .

    Si un jour je ressens le besoin de voir un psy ( on sait jamais)

    J’aimerais que ça soit vous 😘

    J’aime

Laisser un commentaire