La page où on dit ce qu’on ne dit pas ailleurs

Voilà c’est LA page.

Celle où vous pourrez laisser un commentaire joyeux joyeux que vous ne saviez pas où mettre ailleurs.

Celle où vous pourrez des questions sans rapport avec le reste ou ce qui vous vient dans la tête.

Celle qui peut ne servir à rien comme apporter de grandes réponses.

Celle où vous direz ce que jamais vous n’avez pu dire.

Bref, LA page essentielle.

A vos claviers !

2 387 réflexions sur “La page où on dit ce qu’on ne dit pas ailleurs

  1. Bonsoir 🙂
    En fait, je suis nouvelle ici mais j’ai déjà lu enormement d´articles tous tres passionnants. C’est un plaisir de les découvrir…
    Sinon, j’ai un petit problème. Je suis toujours sur tension et depuis toute petite. J’ai l’impression d’avoir une tornade en moi et j’ai l’impression qu’il y en a une aussi l’exterieur Qui rode un peu partout et qui peut faire des dégâts a non ńimporte quel moment. Je suis en permanence coincée même quand’ jy pense pas, le soir quand je rentre je suis juste épuisée été j’ai mal partout. En fait, j’ai l’habitude de cet état d´anxiete en moi. A l’extérieur, je parais calme…
    Je parle très vite, je ne peux rester assise bien longtemps, je calme mes tensions via la nourriture, j’ai tjrs besoin d’adrenaline. Le calme me fait peur, m’angoisse. J’ai souvent besoin d’etre Seule pour me calmer et m’evader. Je dors énormément. C’est mon répit….

    Je suis en thérapie depuis bientôt 3 ans. J’ai pu régler bcp de choses mais je ńarrive pas pour ce problème …même avec vous les médicaments. Même pour ma psy c’est fatigant ….est ce que Vergi vous auriez des pistes à me conseiller? Des idées du problème ou même pensez-vous que l´hypnose pourrait m’en permettre de remonter au traumatisme ?
    Merci beaucoup

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    1. Non pas vraiment, l hypnose ne sert pas à grand chose mais surtout pas à ça.
      Vous prenez des medocs ça c est plus intèressant. Vous prenez quoi ? Des anxiolytiques, des AD, des antipsychotiques ?
      Au premier abord ça fait penser a de l hyperactivitè réprimée mais ça pourrait être aussi le besoin d aller vite parce que sinon il y a la peur de ne pas avoir le temps de parler ou de faire… rien n est fatiguant pour la psy, si elle l a dit faut en changer si tu le penses t as encore du travail sur tes projections et ta peur de dèranger…

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      1. Merci pour votre réponse…Je prends des anxiolytiques et des antidépresseurs. Ca a pu m’aider au niveau de la déprime que je ressentais mais je suis toujours très tendue…Quand il arrive qqch de grave qui me touche (maladie, catastrophe…), je me dis que je fais bien de rester tendue..
        En fait pour ma psy, je le pense surtout mais parce que je le ressens vraiment (mais je reste d’accord avec vous sur ma peur de déranger…)

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        1. Bon quand on prend des AD et des anxio on n est pas en dèprime on est en dépression avec crises d angoisses. Et en fait tu anticipes la.venue de l angoisse alors tu restes angoissée. Bref c est la.peur de la crise qui declenchee la crise. Donc psychothèrapie cognitivo comportementale + versant analytique afin de comprendre pour tu as appris à nz pas déranger et du coup à tout dire vite afin de déranger par la parole le moins longtps possible. La question sous jacente va être de savoir si ça s appuie sur du reel ou si c est de l interprétation.

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  2. bonsoir,
    J’aimerais savoir pq j’ai tellement de mal à dire à ma maman pq je me sépare de l’homme que j’ai épousé … j’ai tellement de mal à lui en parler .. peur de la décevoir lui faire du mal car elle l’apprécie .. elle a 83 ans ! ou peur de lui avouer que je me suis trompée comme ns tous ! ou peur définitivement de faire u trait sur ce passé .. avec elle je crois que je le respecte .. une fois qu’elle saura cela sera sans doute définitivement fini ! je crois que je réponds à mes questions en t’écrivant .. comme souvent .. elle m’a éduqué dans le respect .. dans l’idée que la femme doit accepter ! je me suis tjs révoltée contre cela car le respect l ‘amour ce n’est pas cela !et aujourd’hui je me sens identique à elle ! il m’aurait trompé avec une femme .. mais non c’est bien plus compliqué !! à avouer même pour moi !! oui je suis blessée oui j’ai mal pour les garçons , oui j’ai mal pour mes enfants oui je suis en colère

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    1. je ne pense pas que la psy que je vois ne peut m’aider ..; elle me fait parler mais cela suffit-il ?? je sais ce n’est pas à elle c’esst moi qui doit .. m’aider ! je devrais faire un trait et dire bye bye mais je n’y arrive pas !! la suite de ce qu’il va lui arriver fera ou pas du mal à mes enfants … et j’espère énormément de bien à ses victimes !

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      1. Je ne sais pas si tu as raison ..
        Je ne vois pas quel intérêt j’ai … alors oui savoir les autresbien est ma préoccupation ne pas faire souffrir !
        Moi qui suis-je? que suis-je ? suis-je si transparente ?
        j’aurais tendance à dire que cela m’est égal même si au fond de moi ce n’est pas vrai !
        j’aimerais .. comprendre comment je dois fonctionner .. comment me voir intéressante ..
        j’ai l’impression de compter pour du beurre estime de soi ? comment la gagner ?
        ça fait mal .. parfois c’est plus facile d’aider les autres !
        Tu me renvoies certaines vérités , qui me font réfléchir j’ai l’impression de stagner en fait !
        et parfois souvent je me demande ce que je viens chercher ici .. je devrais arrrêter mais oui c’est vrai tu me relances dans ma réflexion .. même si parfois je suis en colère ..

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      2. Voilà je l’ai dit à ma maman ! cela l’a retourné . Moi je me sens plus légère !
        Pourquoi je prends sa honte sur mes épaules ? C’est lui … j’ai l’impression quand le « couvrant » je me protège .. alors que je n’y suis pour rien!

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  3. Bonsoir,

    Je voudrais savoir si vous avez entendu parlé du toc du couple / ROCD ?

    Est ce que c’est sérieux comme problème .

    Je compte aller voir un psychiatre car au dela de ce que je peux lire sur ce sujet (dans lequel je me retrouve : obsessionnelle ) je suis hyper angoissée quand je tombe malade. J’ai de vertiges de positionnement, le malaise c’est horrible pour moi. La dernière foi j’me suis rendue malade à angoisser de vomir etc.
    Bref je suis une angoissée et je pense qu’une thérapie me fera grand bien.

    En outre je voudrais en parler à mon futur psychiatre parce que je m’y retrouve beaucoup.
    J’ai rompu une relation après 1 mois d’angoisse à me dire que j’ai pu de sentiments . Aujourd’hui je pense que j’y ai cru au point de rompre.
    Il y a une semaine jai repris la même angoisse. Au cours de mes insomnies à chercher des points de comparaisons je suis tombée sur cette histoire de toc du couple.

    Je ne voudrais pas avoir l’air bête devant mon futur psy…

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    1. Allea je vais être gentille. Le « TOC du couple » n existe pas. C est une invention pure et dure de sites de rencontre amèricains repris par des sites français (d ailleurs on n en parle que sur des site « lovejenesaisquoi » ou des forums pseudos psy où n échangent que des femmes dèpressives). Parce que c est un effet de la dépression. Alors oui il f!ut voir un psyCHIATRE pour les antidèpresseurs et voir un PSYchologue psychothérapeute pour en sortir.

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  4. Bonjour, est-il vrai que dans le cas d’une personne souffrant d’un trouble multiple de la personnalité, il existe au moins une personnalité ayant conscience de l’existence de toutes les autres ? Merci.

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    1. Oui c est celle qui détient les « cles » de la réunification, elle est souvent totalement cachée et parfois n a mêmr pas accès à la parole. Bref c est l inconscient ds toute sa splendeur.

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  5. Bonjour,
    Je me demandais si il t était déjà arrivé de conclure avec un patient que celui-ci pourrait aller mieux en arrêtant sa thérapie?
    Personnellement, j’ai l impression que j arrives mieux a contrôler mes peurs quand je fais des pauses. Alors je suis bien obligée de trouver des solutions. Quand je vois la psy, c est pire que moi, je contrôle beaucoup moins. Je crois que quelque part je cherche une forme de protection. Et puis j’ai beaucoup plus de mal à stopper mes questionnements intérieurs qui me déstabilisent.

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    1. Michèle: aviez-vous moins peur avant la thérapie ? comptez-vous en parler à votre thérapeute? quel intérêt trouvez-vous à y retourner ? La réponse de Vergi m’intéresse ; )

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  6. Est-ce vous pensez qu’il est possible de réintégrer en une une personnalité dissociée sans l’appui d’un thérapeute ?
    Ou alors ce type de trouble demande absolument un travail psychothérapeutique …

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  7. Bonsoir Vergi, je me demande ce qui fait qu on arrive ou pas a intégrer psychologiquement, la volonté?l’intelligence? Ou a cause d un clivage, d une dissociation?
    Est ce possible d intégrer, de comprendre consciemment mais que l inconscient n intègre pas.
    Je ne sais pas si je suis très compréhensible 😜

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    1. Oui parce qu il faut que ce que l on sait consciemment vienne modifier l inconscient. Cena veut donc dire qu il faut cela « remonte » or l inconscient fonctionne par symboles et il tenf a rèsister puisqu il est contrôlè par la « censure » (et les conditionnements). Cela veut donc dire modifier les conditionnements et cette censure avant tout ! Pas facile, cela demande des efforts, une lutte avec ce qu on ns a mis ds le crâne et une modification des comportements. Ce n est donc pas une question d intelligence ni de volonté mais de persistance ds le temps et la remise en question des conditionnements passés, l acceptation aussi qu on peut changer. Après pouvoir est une chose, vouloir en est une autre. Car la « censure » trop forte peut vouloir que rien ne change. Or chea les victimes de traumas cette censure est devenue une dissociation qui tend à vouloir vivre sa vie.

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      1. Merci pour ta réponse Vergi, j’ai un peu de mal à comprendre la notion de censure et de symboles.. pourquoi pas un article dessus ?

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  8. Bonsoir Vergi !
    J’ai peur!
    Peur du jugement, peur de me tromper, peur.. tout simplement!
    Je fais quoi? Peur de ne pas avoir assez de force .. essayer d’accepter cette peur ! et après cela ne la fait pas disparaitre ! elle ample ! envie de fuir .. l’affronter? pour avancer ? mais en suis je capable ? là je suis plus adulte je cherche du courage les mots justes .. Abandonner ? ho oiui mais ce serait la facilité ce serait reculer .. j’en suis consciente la prendre avec moi et affronter ! mais en suis -je capable ? il n’y aucune raison d’avoir peur mais hélas elle m’habite et me fais trembler! il y a un an elle m’a fait abandonner ou « simplement » accepterque jedevais m’arrêter .. mais là aujourd’hui je ne peux pas je dois avancer sinon à quoi sert cette thérapie ?

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      1. La fameuse colère! Je n’ai aucune idée de comment l’exprimer, sachant que je ne la ressens même pas, pas encore… J’ai hâte!

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      2. merci de ta réponse … je ne me sens pas en colère …
        j’ai essayé d e me mettre en colère contre ma peur ou de la raisonner ..
        ce matin j’ai affronté avec la peur j’y suis arrivé … j’en suis fière j’aimerais comprendre travailler sur cette colère qui est certainement caché on fond de moi ! Parfois quand elle surgit je lui dit (merci maman merci papa ) on ne se met pas en colère on la cache la tait !
        j’essaye d’apprendre à comprendre mais avant tout à ressentir les émotions .. seulement je ne sais pas très bien qu’en faire … je vais relire certains de tes articles .. lol

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  9. Je voudrai te présenter mes excuses parce que tu sais en fait je suis naj. J’avais effacé mon compte mais je pensais que ct mon adresse ip qui était bloqué et non pas mon compte. Et je culpabilise bcp parce que je ne voulais pas poster en incognito.

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  10. Je prends de la place ici .. nul part ailleurs ! Mes douleurs physiques et du coup psychologiques !!
    pffff des regrets des et si j’avais su .. de la colère sur ce que je n’ai pas compris … sur moi !! c’est tellement difficile de se reconstruire ! si j’étais seule .. la solution serait si simple! mais .. je peux pas … et pourtant envie de craquer à jamais! et tout oublier !! Juste un échec ! pas possible de recommencer et puis j’ai fait du bien .. mais juste envie de me reposer !! ne plus réfléchir! et dire à plus ! Ailleur!

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    1. craquer .. oui une solution laisser aller mes émotions ..ma psy me le « demande » me le souhaite … et moi qui résiste …je suis pas loin de comprendre mais une part de moi résiste dit non avance ! Je ne peux pas ! J’entends une voix qui dirait « t’es fière de toi ?  » cette voix sacré!
      Alors pour lui , j’avancerai ou pas … c’est mon « tuteur » mon père !!! Sacré et détestable mais personne ne peut y toucher peut être juste moi …mais pas encore prête de recraquer et de tout abandonner.. le travail continue! demain j’en parlerai .. mais toi Vergi que dirais-tu ??

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      1. Je ne peux être à ta place et personne ne peut y être… la voix sacrée me fait penser à « voie sacrée » qui permet la fondation de la Cité… mais on avance pour soi et par soi. Les parents n ont qu un rôle passager…

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  11. Je suis dans une situation délicate concernant une suspicion de maltraitance d’une petite fille. Je ne sais pas quoi faire.
    Je travaille au bloc opératoire, la semaine passé, on a une petite gamine de 8 ans qui vient pour un examen anal et examen gynéco sous anesthésie générale.
    Je fais mon travail comme d’habitude, je l’accueil , je l’endort. Petite complétement refermée sur elle même. Ca arrive souvent, y’a des petits qui sont moins bien préparé au bloc que d’autre.
    LA gynéco arrive, je lui demande si il faut installé la petite sur les étrier, elle me dit oui. J’installe la petite, et faut dire qu’a ce moment je fais mon travail, ma routine je ne pense a rien de particulier. Aussitôt installé, je vois la partie intime de la petite toute dilatée. on voit le fond du vagin rien qu’a l’œil. Je trouva ca très bizarre. Moi au courant de rien, la gynéco regarde et dit  » bon , je crois que c’est clair » Je ne comprend pas trop, qu’est ce qui est clair? Elle me demande une sonde pour vérifier la présence de l’hymen. On ne s’amuse pas a rechercher les hymens des gamines pour rien. La petite se réveille, je dois m’occupé de son anesthésie. J’entend parlé de fissures anciennes, de muqueuse très fragile je ne suis plus trop dans le coup pour le reste de l’examen.
    C’est l’heure de ma pause, j’en ai profité pour filer, c’était trop perturbant pour moi.
    Ma pause se termine, je retrouve la petite pour la réveiller et on la ramène en salle de réveil. Je ne dis rien de particulier a mes collègues du réveil. Y’en a une qui vient me trouvé, elle me demande ce qu’elle a cette petite, elle est prostrée, pas connectée, ils n’ont jms réussi a avoir un contact avec elle. J’explique un peu les suspicions. Avec ma collègues, on va trouvé le médecin pour en savoir un peu plus. Elle nous explique que dans le dossier, il y a des doutes concernant son pére. LA petite se plaind de douleurs a la partie intimes et des saignements, c’est ce qui à fait qu’elle a consulter. Elle nous explique qu’a la consultation anesthésiste pré-opératoire, la petit etait très fermée, qu’il y avait sa grande sœur de 12 ans qui coupait tout le tps la parole de la petite. La petite ne pouvait rien dire. La grande prenait le dessus tout le tps. Le medecin nous dit que la mére à l’air complètement ailleurs, elle réalisa pas pourquoi sa fille est là et pourquoi elle passe cet examen le lendemain.
    Je demande au medecin ce qui va se passé maintenant, si il va y avoir enquête? Elle me dit que c’est des situations très délicate, il faut vraiment avoir des preuves en beton. La petite à vu une psychologue et nie tout. LA mére nie tout aussi. LA petite est en hospitalisation sociale. Ca date du 18 novembre.
    Je n’ai pas accés au dossier médicale, je ne connais pas les conclusions de l’examens.
    Evidement ca me perturbe. Je me projete ds cette petite. Des fois j’ai l’impression de perdre mon objectivité.
    Je fais ce que je ne peux pas normalement, mon mari étant inspecteur de police, je lui demande si il sait vérifier si y’a une procédure en cour. Il passe plusieurs coup de fils dans la zone de police de l’hôpital, et du lieux de résidence de la petite et du pére, il n’y a rien en cours. Le pére à des ATCD de coup et blessures, mais rien d ‘autre. Il me dit qu’il peut faire qqch pour qu’il y ai juste une enquête. je lui dis de ne rien faire, je ne veux pas court circuité une procédure des services sociaux de l’hôpital. Elle est prise en charge.
    Il parle de tout ca à ses collègues, il passe même un coup de fils a la cellule spécialisé. LA petite est rentrée à l’hôpital le 18 novembre, rien n’est fait. Il faut p-e encore laissé du tps pour les procédures, pour la laissé parlé a la psy? Ou l’examen médicale et psychologique à p-e démenti les suspicions? C’est possible aussi.
    Je me fais p-e des films a cause de mes projections? pourtant tout ce que je raconte est objectif. Les doutes sur le pére est écrit noir sur blanc ds le dossier ( c’est le medecin anesthesiste qui me l’a dit )
    Mon mari me sonne tantot, la cellules spécialisé lui a dit de prévenir le parquet, que je serais convoqué anonymement pour faire une déposition de ce dont j’ai été témoin à mon travail. Bizarrement, des qu’on parle de chose concrète, j’ai des doutes de ce que j ‘ai vu, entendu. ( grrrr) Et si je me fais des film?, si je me projette et j’exagère?? Et si une partie intime peut etre dillatée a ce point du a un problème de santé, une anomalie anatomique? JE ne connais pas les conclusions de l’examen.
    Logiquement elle est prise en charge par les service sociaux, j’ai pas a me préoccupé de ca. Ce n’est pas mon problème normalement.
    Mon mari me dit que ca commence à prendre du tps, il ne faut pas lancer les démarches 2 mois après. JE lui dit que je ne suis pas formé et habilité à confirmer les suspicions. Il me dit que de toute manière c’est pas à moi de le faire, c’est a l’enquête de le déterminer. Qd y’a suspicion, on fait une enquête et c’est les conclusions de l’enquête qui compte. C’est tout. Je ne sais pas quoi faire. Attendre ? Mon mari voulait sonné tantot au parquet, il dit qu’on ne laisse pas des suspicions comme ca sans procédure. L’hôpital ne fait pas son boulot. Mais elle est prise en charge, elle a vu une psychologue, elle a une prise en charge social. JE ne sais pas quoi faire. J’ai peur de passé pour la folle qui se projette et voit le mal partout, et qui croit sauver le monde. pffff Comment ca se passe ds les suivis psy qd y’a suspicion.? LA petite est p-e toujours en sécurité hospitalisée et ils attendent qu’elle parle avec le suivis psy? Ou c’était des suspicions non confirmée. Arffff c’est une prise de tête pour moi…

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    1. Pourquoi tu n appelles pas les services sociaux ? Tu pourrais à son AS et lui dire que tu t inquiètes parce que tout ne parait pas clair. Tu ne poses surtout pas de certitudes mais tu poses une hypothèse, un doute. Après c est a eux.de faire l enquête. De toute façon si la gamine eqt briefee elle ne parlera pas au psy ou alors il faudrait qu elle soit en confiance totale (pas de retour chez elle, pas de représailles, pas de conflit de loyauté…). T auras au moins fait quelque chose.
      Après tu ne peux pas faire grand chose de plus sans preuve et si elle n avoue pas.

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      1. Excuses moi Vergi mais je m’insurge😠. La petite peut dénoncer mais en aucun cas avouer! Avouer à pour moi une connotation de révéler une bêtise, quelque chose de mal. La définition larousse:
        Reconnaître qu’on a fait, pensé quelque chose de mal, de fâcheux, de regrettable.
        Je me bat pour que mon entourage arrête de dire que j’ai avoué! Non j’ai dénoncé! C’est pas du tout pareil!😜

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        1. Nous sommes d accord. Mais je ne.pensais pas a dènoncer (le père) mais avouer avoir subit., car avouer au sens figuré veut dire « reconnaîtte que qqchose est vrai ».

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  12. On ne peut rien faire si elle ne dénonce pas ? Je pense que si. Une enquête peut être effectuée ( discussion avec l’entourage, l’école, la mère, le père.. ) Tu as vu quelque chose ou en tout cas tu as des doutes. Tu peux (dois?) faire une déclaration de situation préoccupante ( ancien « signalement ») auprès du Conseil général de ton département. Tu trouveras un formulaire en ligne. Au pire ce que tu penses avoir se révèle faux RT tant mieux , ou alors ta déclaration fera doublon avec celle du médecin ou de la psy, au mieux tu auras aidé cette petite car tu auras appuyé les doutes d’autres acteurs, ou fait accélérer la procédure, ou aura été la seule à faire quelque chose. Tu vas perdre 30 petites minutes de ta vie et peut-être aider cette petite. Sache que tu peux simplement émettre des doutes dans ton signalement d’information préoccupante. Qu’en penses-tu?

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    1. Je peux t’aider à trouver la procédure sur le site de ton département et à rédiger aussi. Je peux te dire que certaines personnes dans certains services sociaux ne voient ou ne font rien dans certaines situations graves. Je peux te dire que si tu envoies une « information préoccupante » avec tes doutes tu seras sûrement convoquée au commissariat rapidement ou au moins appelée.

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    2. Si on ne trouve rien de probant les parents pourront se retourner contre Lysavie pour diffamation.
      Mais Lysavie a ecrit qu il y a déjà intervention des services sociaux et que la petite a dèja vu un psy. Le premier relai c est la hièrarchie et un certificat mèdical il me semble.

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      1. oh ca fait flipper évidement! MAis je n’ai pas à faire de démarches, mon mari lancera la procédure, et il dit que je serais covoqué pour une déposition en anonyme. Mais bon, pas si anonyme pcq c’est mon lieu de travail.
        La gamine est rentrée chez elle, le rapport médicale du gastro-entérologue dit que les douleurs viennent de lésions liées a de la constipation chronique. Je n’ai pas vu le rapport de la gynécologue.
        Mon mari dit que c’est bien le problème des hôpitaux, ils ont des doutes, ils restent entre eux, ne font que rarement intervenir la police sauf si il y a des preuves flagrantes avec certitude ou dénonciation. C’est dommage. Il faut attendre quoi?
        Mais j’ai vu sa partie intime, j’ai vu que la gynécologue trouvait ca étrange, ils ont eu la démarche de vérifier l’hymen, c’est que le doute est là. ( il me semble même qu’à cet âge, on peut se faire violé et garder un hymen intact)
        Donc cette petite s’est présenté à l’hôpital, les médecins ont des doutes, les examens ne sont pas assez flagrants , la prise en charge social et psychologique ne révèle rien, ou pas assez, donc ils ont arrêté les démarches. Mais qd on sait comme ce genre de choses est difficile à découvrir et que le secret est si bien gardé, je me demande pourquoi ils faut attendre autant de preuves pour faire intervenir la police. Maintenant j’imagine aussi, si j’ai une enquête de ce genre sur mon dos avec mon fils, j’irais clairement en diffamation aussi ! Ca peut gâcher des vies!
        Il faut que je fasse confiance à la prise en charge de l’hôpital. MAis je ne sais pas pourquoi, j’ai du mal….

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      2. Non ils ne peuvent pas car elle n’attaque personne. Elle ne fait que rapporter des éléments d’inquiétudes dont le procureur pourra se saisir pour agir où enquêter.

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        1. Si tu désignes l’enfant et sa famille de résidence, cela revient à désigner les parents. C’est bien pour cela que la plupart des professionnels répugnent à faire des situations préoccupantes car parfois cela se retourne contre eux.

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  13. Je crois que mon message n’est pas passé
    Tu peux te mettre en contact avec l AS de l’hôpital. Si c’est une hospi protection de l’enfance elle doit avoir les coordonnées des services sociaux.
    C’est à elle de le faire remonter et peut être en te demandant une petite note reprenant ce qui t’inquiète.
    Sinon ton supérieur hiérarchique doit se charger de faire remonter l’info. Et du coup en parler au medecin au passage.
    Sinon en individuel tu peux appeler le 119 ou saisir le procureur par une information préoccupante . Tu ne risques rien car tu ne informe de ce qui te paraît inquietant. Le procureur agira ou relancera une enquête … si tu es interrogee en anonyme idem tu es préservé

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  14. je ne sais pas comment cela se passe en France … Mais , hélas, j’ai déjà dénoncé (pas évident peur de se tromper ! ) , enquête il y a eu et je n’ai jamais eu de problèmes … le but n’est pas tjs de punir mais avant tout de prévenir et d’aider … la priorité est l’enfant ! Il vaut mieux prévenir émettre des doutes un questionnement que de fermer les yeux!

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    1. On est bien d accord. Mais je connais un psychiatre, les suspicions ayant ètè fausses ou en tout cas l enquête n ayant rine donné, qui a étè poursuivis. Après il y a l art et la manière de rèdiger…

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  15. Bonjour, je suis la « petite cannibale » qui avait posté cet été, si certains ont lu mon texte et s’en souviennent. Je souhaiterai en partager un nouveau avec vous, que j’ai intitulé « petite humaine ». Je m’ancre dans la vie, solidement et sûrement et voulais donc partager cet ancrage avec vous tous.

    En plein cœur de la nuit,
    Enveloppée par un voile parsemé de diamants,
    Une petite humaine renaît de ses cendres.
    Couchée sur le sable qui caresse sa peau d’enfant blessée,
    Elle se laisse approcher par l’écume innocente.
    Une paix immaculée lui murmure à l’oreille.
    Une flamme onirique ravive ses désirs.
    Un souffle de vie imprègne tout son être.
    Petite humaine est seule sur cette plage
    Où doit bientôt naître une source candide.
    Son nectar est si clair et si opalescent,
    Son parfum est unique.
    Petite humaine survole cette étrange accalmie,
    Derrière elle s’estompe les falaises échancrées.
    Qui l’ont un jour condamné à embrasser le vide.
    Les rochers menaçants, le temps les a polis.
    Petite humaine a pardonné, les démons sont partis.
    Désormais elle voyage, portée par le courant de ses pensées,
    En quête de la sérénité qu’elle a tant espérée.
    Son monde intérieur s’incarne en ce rivage,
    Le sable ondule et danse, effleure sa peau fragile.
    Le vent l’entraîne vers un Eden nouveau.
    La mer l’abreuve de ses charmes salés.
    Sous ce ciel voilé, sur cette rive silencieuse
    Ses yeux brillent comme une âme qu’on ravive.

    Bon courage à tous !

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  16. Suite à une belle insomnie, je surfe, puis je farfouille de lien en lien sur FB, j’ouvre les pages de personnes au profil qui m’interpelle et lis. Et là, Mince, je suis vraiment choquée de voir certain « lien d’amitié fb » de personnes « ami » avec toi. Vraiment très choquée également de lire un discours très orientée, sans nuance, et visiblement sans connaissance de certain sujet abordé. Vraiment surprise de trouver un certain nombre « d’ami » défendant des idées racistes, violentes, radicales, ou fichistes. Et parfois likée par ces « ami » avec qui tu échanges.

    Suffit il donc de se dire victime pour etre soutenue par ces personnes … brrr ça me glace le sang.

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    1. Il faut de tout pour faire un monde, les amis d amis sue FB ne sont pas ceux qu on aueait nécessairement dans la vie. Après en tant que victime vaut il mieux être pris au sérieux par une personne sexiste que ne pas être pris au sèrieux du tout ?

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  17. Vergi, une question: tu as dit quelque part qu’il fallait ne pas aller seule se confronter à son agresseur. Seulement, avec qui? Est ce sa psy peut être cette personne?

    Dans mon entourage, je n’ai personne sur qui je pense pouvoir m’appuyer. 
    Mon mari est trop impliqué et je ne me sens pas sécurisé avec lui. 
    Le mari de ma meilleure amie qui est gendarme aurait été plutôt idéal mais je sais qu’il m’a déjà dit qu’il ne souhaitait plus voir mon frère hormis dans une salle d’interrogatoire. Et puis parfois il est sanguin!

    Depuis quelques séances, on est revenu à nouveau sur ce sujet. Ma psy m’a dit que si je devais me confronter à mon agresseur, il est impératif de ne pas y aller seule; il faut que j’y alle avec un médiateur ayant suffisamment de recul sur la situation, ayant peu d’affect et étant capable de recadrer et de protéger.
    Au vu de son discours, je me suis demandée si ce genre de confrontation pouvait être faite avec ma Psy?
    Oui je sais j’ai qu’à lui poser la question! Mais j’aime bien avoir ton expérience.😉

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    1. De toute évidence la description qu’elle t’a fait de la personne idéale semblait vouloir dire « pensez à moi ! ».
      Mais…. Je ne suis pas d’accord. Tu passerais en audition je te dirais « vas y avec ta psy », tu passerais au tribunal je te dirais « vas y avec ta psy ou ton pote gendarme ». Là il n’en n’est rien, c’est entre toi et lui. Tu as juste besoin d’une personne que tu sentes prêt de toi, qui te donne du courage, que tu peux regarder pour te rassurer et avec laquelle tu peux partir si nécessaire. De toute façon si il veut nier, il niera quelque soit la personne présente. Si il veut te culpabiliser il le fera aussi…
      Mais si tu penses que ton agresseur peut être violent et dans ce cas, en effet, prend le gendarme ou la psy. Sinon, emmène ta meilleure amie.

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      1. Merci pour ta réponse Vergi. 
        La personne dont j’ai le plus peur, c’est moi. 
        Je ressens tellement de violence à l’intérieur quand je pense à lui que ça m’en fait peur. 
        C’est vrai que ce qui pourra dire je m’en fous, mais j’ai très peur de ne pas réussir à contenir ma colère. Je ressens une telle violence, c’est viscérale.
        Ma meilleure amie ne fera pas le poids si jamais ça déborde d’un côté ou de l’autre. Peut être que je n’ai pas encore assez travaillé sur ma colère vis à vis de lui. 
        Je me suis demandée ce que j’attendais de cette confrontation. J’ai même dit à ma Psy que je ne voyait pas l’intérêt pour vivre aujourd’hui; lui dire ma colère ne réparera pas ma sexualité, mon couple, mon estime de moi, ma confiance; ça ne fera pas disparaître ma honte et l’image si désastreuse que j’ai de moi . 
        Mais finalement ce que j’en attend c’est de me prouver que je n’ai plus peur de lui, que je ne suis plus sous son emprise. Le regarder dans les yeux et le lui dire(accessoirement lui péter les jambes, lui brouiller les c*****, lui casser les doigts un à un, lui coudre les lèvres avec du fil de fer, le brûler à l’acide😈😈😈😈 !!!non je deconne pas l’acide, ça salit!😜)
        Bref, je ne suis pas sûre de rester suffisamment calme.
        Peut être est ce pour ça qu’elle est si « insistante ». Je lui poserai la question à ma prochaine séance.

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        1. Moi j’y avais pensé à lui casser la gueule ou l’égorger, mais c’est salissant. Je n’aime pas faire le ménage… Peut-être que Pinckie a des pistes ? 😈

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        2. Bref Juste moi tu cherches quelqu un qui va border non pas ton psychisme (tu penses ce que tu veux) mais tes comportements. Besoin dun parent de substitution pour te dire ce qui est bien ou pas ? 😈

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        3. Vergi je ne le voyais pas dans ce sens. Mais je l’entend.
          Justement je dois travailler plus ma colère pour l’exprimer autrement pour que le jour de la confrontation( je n’aime pas ce mot décidément! Ça donne l’effet d’un duel pour éprouver la parole de l’un face à la parole de l’autre!)je puisse le regarder dans les yeux calmement sans ressentir cette violence, qui finalement n’est peut être même pas ma violence mais peut être celle qu’il m’a imposé; je veux qu’il voit qu’il ne m’atteint plus que se soit dans la peur ou la colère ou la culpabilité.
          Si j’ai peur de ma réaction, c’est que je ne suis pas prête. Je dois essayer de me libérer de cette violence avant, je ne veux plus qu’il m’atteigne sous aucune forme.
          Un parent de substitution pour savoir ce qui est bien ou pas, je n’en suis pas sûre. Je sais que je ne veux pas lui faire le plaisir de perdre mon sang froid. Je sais aussi que lui peut être très brutal s’il se sent en danger et remis en cause. Alors je dirais que c’est plus par protection. Mais du coup, besoin d’un parent de substitution pour me protéger? Pas simple, je vais prendre des cours de self défense!🤼‍♂️🤺🏏🥋🥊

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        4. J’aime bien l’idée de lui broyer les c…..s ! 😉😈😈😈 Mais l’idée des ukrainiens est assez séduisante. ça peut être dissuasif au cas où il aurait des vélléités de bouger . ça peut aussi faire effet « sérum de vérité » Lol. Pourquoi ne pas penser à toutes tes propositions face à lui ? Est ce que quelque part, ça ne pourrait pas canaliser la colère? Le penser mais rester calme extérieurement…😉🙂

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  18. C’est un tel bazar dans ma tête ce matin. Ce matin et hier. Le calme est revenu mais j’aurai pu tout démolir ce matin à commencer par moi.
    Ma psy qui me dit hier en séance qu’elle ne s’était pas énervée contre moi mais contre la partie qui sabote, c’est surréaliste et en partant ça m’a mise dans une colère qui aurait pu me faire tout détruire, j’ai eu peur de m’en prendre à mes enfants de ménerver sur eux. Ce matin idem, c’était la lutte totale pour ne pas déraper.
    J’avais l’impression que je la menais en bateau ou je sais pas quoi, et en l’appelant j’ai pu lui dire et je sais pas trop bien ce que je lui ai dit, et quelques min après le calme est revenu. ca fait des semaines que je vois plus d’espoir, et il revient un tout petit peu. Mais j’ai quand meme une trouille monstrueuse.
    Je le pose là si tu me l’autorises. parce que tout ceci me dépasse et que j’espère ne pas revenir en arrière.

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  19. Pas sûre d’avoir la parole mais besoin de poser ça. C’est le nouvel an et je suis au 10000ème dessous. En égoïste que je suis, je suis déchirée d’entendre mes enfants qui me racontent ce qu’ils font avec leur père. L’île où ils sont et où j’ai voulu tant de fois aller avec leur père, mais dont ils partagent la découverte avec la nouvelle copine de leur père. Les cadeaux qu’elle leur a offert et qui font briller la voix de ma.fille. j’ai honte mais ca me déchire. J’appréhende leur retour et les premiers récits partagés de leur vacances avec elle. Je pleure comme une idiote incapable de ne pas ressentir jalousie, peur, solitude, abandon, et inutilité. Je pleure d’avoir tout raté, de ne pas avoir su être ni faire. De toujours tout casser. Je pleure sur mon sort de calimero autant que je voudrai me donner des coups d’être aussi nulle.
    Le premier jour ne détermine pas l’année hein

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    1. Les enfants n ont qu une mère. Ne decrais tu pas te réjouir de savoir que tes enfants vont bien et que leur nouvelle belle mère les apprécie ? Mais aussi gentille soit elle une belle mèrr n est pas une mère.

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      1. Bien sur que si «je devrais». C’est bien en ca que je me déteste triplement.
        Je devrai être contente que mes enfants soient heureux et que tout se passe pour le mieux. Je devrai être contente qu’ils m’en parlent spontanément et que tout ceci se passe au mieux. Parce qu’il y a une partie de moi qui est contente et qui d’ailleurs ne leur montre pas ou le moins possible, que ca me fait mal. Mais l’autre partie…. elle me.devore de sentiments que je ne devrai pas ressentir

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  20. Pour ne pas rester sur cette touche négative, et pour tenter de dire aussi ce qui va : aujourd’hui, j’ai recommencé à parler à ma psy. Bravo naj c’est bien lol!

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  21. Bonsoir ! Une question me taraude et peut-etre pourriez-vous m’aider à y voir plus clair…? J’ai rencontré un homme récemment qui m’attire étrangement (et à qui je plais) mais je ne le trouve pas beau physiquement. Je m’interroge : est-ce qu’il me plaît car je lui plais ? Dans ce cas c’est une mauvaise raison pour envisager de se mettre en couple avec lui. Ou est-ce que je me mets des barrières (je ne le trouve pas beau) pour éviter de me mettre en couple car je sais qu’il y a moyen… Je ne sais pas si je dois persévérer (passer plus de temps avec lui pour apprendre à se connaître) ou alors lâcher tout de suite l’affaire pour éviter de, peut-être, faire souffrir l’un de nous….

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    1. Impossivle de savoir. Pour cela il faudrait entreprendre une psychothérapie en posant ton passé, tes questions, tes émotions. Après l amour ce n est pas que physique, il faut aussi s entendre, avoir des points communs, des choses a se dire. Le fond de tout cela est : y a til du dèsir ? Car dans une relation la sexualitè est une rèalité. Or si il ne te plaît pas peux tu néanmoins envisager le dèsirer ?

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      1. Je le connais à peine mais la parole est fluide entre nous. J’aime bien lui parler. On s’est embrassé à une soirée et ce n’était pas désagréable. Après physiquement je ne le trouve pas moche mais pas beau non plus. Oui je poserai la question à mon psy alors…

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  22. Parfois, t’as l’impression que t’as enfin monter une marche, posé une pierre, et bam, en fait, non; alors quoi, c’était un leurre ? de la féérie à but (raté) d’autoréalisation ?
    Je repense à l’article sur la dépression qui raconte la déception du dépressif, la princesse non satisfaite de ce qu’elle voit de la vie. Dit comme ça, on pourrait croire que c’est un simple choix. Or, si je conçois qu’il appartient à chacun de « choisir ses dysfonctionnements » , dans le réel, c’est pas si simple du tout. C’est même super difficile.
    Il paraitrait que cela ne dépende pas de capacité … il s’agit de quoi donc alors ? La volonté ? comment penser qu’on puisse avoir envie de refaire un bon en arrière, comme si on faisait ce choix incongru de repartir en arrière et d’effacer les petites avancés. comme si ce qui semblait avoir été compris/entendu/digéré … est à nouveau vomi …

    J’ai aperçu la légèreté. La vraie; Celle où on se force pas à sourire, mais qu’on sourit vraiment. Celle où tu peux rester en contact avec « les autres » sans avoir besoin de déconnecter pour te ressourcer durant toute une soirée, ou celle où tu passes une semaine sans avoir besoin d’aller te cacher au fond de ton lit pour souffler un peu juste un peu avant de …
    Donc, je sais que j’en suis capable, que c’est encore possible. Mais je me connais, et je sais aussi que je risque de ne pas croire en ce souvenir de légèreté;

    bref, c’est chiant la vie, jonché de déception et de difficulté. Etre adulte c’est mission impossible quand t’as pas les bases assez solide ou que tu te poses trop de questions sur tout…

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    1. Mais douter donne du sel à la vie… essayer de comprendre, chercher, trouver (ou pas), passer à autre chose… chacun en fait ce qu il veut. Certain(e)s deviennent chercheur/euses et leurs questionnement trouvent un sens dans leur travail, d autres dans leur hobbies et d autres…

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      1. Et d’autre, dans leur dépression 😀?
        Oui c’est vrai ca, c’est ce qui fait que je fais le travail que je fais sans doute. Ça m’est utile ds ce contexte mais pas dans ma vie.
        Clairement pas. Parce que le pendant du doute c’est d’être sans cesse ds la crainte.
        Â si seulement je pouvais tout comprendre, tout contrôler, tout anticiper (keskejemeferaichier) ce serait plus simple 😮😶 ou seulement si je pouvais juste me faire confiance aussi…

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        1. Souvent la plus grande difficulté est de trouver la motivation à débuter une activité. Mais le dépressif regarde le chemin à parcourir pas le but.

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  23. question psy : tu prends combien de patients max par jour ? pour ne pas saturer ?
    Dans les CMP par exemple, parfois les psy enchainent les rendez-vous toutes les 40 min. Je me demande si c’est encore constructif en fin de journée. surtout qu’à part le midi, il n’y a pas de pause entre deux.
    A tiens, tu fais des pauses de quelques min entre deux consultes ?

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    1. Ah oui je fais des pauses, sinon je n ecrirais pas ici Je prends peu de patients par jour c est épuisant psychiquement, je ne suis pas. »passive » en sèance, je cogite beaucoup.

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    2. Et je me demandais aussi, bon tu ne seras pas représentative à toi toute seule des psy de France lol, mais en proportion, y a t il autant d’homme que de femme qui font la démarche de consulter ?
      Je sais pas pourquoi mais j’ai l’idée que c’est majoritairement davantage de femmes.
      (Or ado)

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        1. Ah oui qd même. Dans mon.boulot, je constate que les.femmes acceptent davantage la proposition d’un suivi psy. Je me demandait si le fait que je sois une femme joue ou non, ou si la manière de le proposer aussi.
          Mais là du coup c’est étonnant cette différence que tu as connu ! Entre phénomène de mode comme avec les gens qui deviennent tous victimes de pervers narcissique, ou libération de la parole devant un tabou de société… ?? vraiment surprenant ce changement de proportion

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        2. Non pas vraiment, d abord parce que les hommes ont été conditionnés à ne pas se plaindre, pas se soigner, pas consulter. Pendant les environ 3 années où ont été abordées les violences faites aux hommes c était une façon de leur dire « vous avez le droit de dire que vous allez mal, que vous souffrez et que vous n êtes pas si fort », ils ont donc consulté et il s est avéré qu il y a beaucoup d’hommes en souffrance. Ces débats ce sont arrétés avec même une inversion ces 4 dernières années (les himmes sont dèsormais le genre à abattre, vils agresseurs nès qu ils sont n est-ce pas ?😨) du coup ils ne consultent plus, mais le nombre de femmes qui sont demandeuses augmente. Le jeu est donc faussé en fonction du positionnement politique et sociétal.

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  24. Je commente peu, mais je lis beaucoup.
    Je ne sais pas trop où poster ce message, je vais le faire ici.
    Il y a un an, la période des fêtes avait été particulièrement difficile pour moi (même franchement horrible). Je m’étais exprimée ici, j’avais reçu écoute, soutien, bienveillance de la part de commentatrice et de toi Vergi. Ça n’avait pas ôté ma douleur, mais ça a été important et un réel soutien. Je n’ai pas oublié. Un très grand merci.

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  25. Étant un train de rédiger un petit exercice de façon un peu déconcentrée je voulais écrire « j’ai besoin d’une relation avec quelqu’un dont je puisse avoir confiance » et j’ai écris  » j’ai besoin d’une relation avec quelqu’un dont je puisse avoir conscience » …
    La vache !

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  26. Bonjour Vergi 🙂
    Je ne sais plus dans quel poste j’avais expliqué être en réflexion sur une éventuelle reprise d’une thérapie… Alors je mets mon commentaire ici… Tu m’as amené qu’un suivi pouvait se discuter avec le pro sur la récurrence des rdv. Je te remercie d’avoir apporté ce point car j’y ai beaucoup réfléchi et j’ai pu voir ma démarche sous un autre aspect, beaucoup plus positif. Un nouveau bout de chemin va se faire car après une première consultation peu concluante pour ma part, j’ai aujourd’hui rencontré un autre psychologue et l’accroche donne de bonnes perspectives.
    J’ai un peu peur quand même et j’ai pu le verbaliser… A suivre!

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  27. Coucou à tous. Etant très mal en ce moment, j’ai eu l’idée de venir ici ce soir.
    J’ai 25 ans et j’ai connu ma toute première relation amoureuse il y a quelque mois. J’ai vraiment cru que c’était l’homme de ma vie. Je ne m’étais jamais sentie en confiance avant avec quelqu’un et les garçons ne devaient surtout pas s’approcher de moi. J’avais tellement peur d’eux que j’ai bien cru avoir subit des abus enfant. Puis, il y a eu lui il y a quelques mois. Je ne pensais pas que c’était possible de tomber amoureuse un jour.
    Mais faut croire que ce jeune homme, d’ailleurs bien plus âgé que moi est un grand menteur et qu’il me fait malheureusement souffrir depuis quelques semaines.

    Il était si parfait et semblait si amoureux. C’est d’ailleurs comme cela que je suis tombée amoureuse: en voyant qu’il semblait si amoureux. Mais les prises de conscience sont apparues et tt ca n’était qu’un leurre, aussi bien de mon côté que du sien. Je vais bientôt rompre, moi qui comptait vivre mon premier saint valentin cette année…

    Bref, voilà, je suis en pleine dépression. Je n’ai connu des déprimes à cause de mon enfance pas terrible, mais là : je n’ai pas les mots. J’ai la sensation d’un grand vide en moi extrêmement douloureux. Ca ressemble à des douleurs au ventre, un sachet dans mon estomac qui s’entend encore et encore et la sensation de perdre pied. J’ai pourtant travaillé cela en thérapie (j’ai souffert de boulimie) mais rien n’y fait : la douleur et la tristesse me tue à petit feu.

    Ensuite ce n’est pas tant le fait de le « perdre » qui me chagrine mais le fait de m’être trompée: je me suis ouverte à lui, j’ai fait confiance et j’ai l’impression d’avoir été manipulée comme un objet. Je m’étais faite la promesse depuis toute petite que je prendrais soin de moi et que je ne laisserai personne me faire du mal adulte. J’ai aussi attendu de travailler sur moi pour pouvoir offrir le meilleur de moi-même à celui que j’aurais choisi. Mais il a fallut d’un seul regard pour que je laisse tomber toutes mes barrières bêtement, que j’oublie d’être vigilante : je suis devenue le contraire de ce que je rêvais être : faible, fille facile et naïve. Je reprends le dessus aujourd’hui mais la douleur est bien présente et je n’arrive pas à me pardonner.
    Je ne cherchais pourtant pas le prince charmant ni la personne parfaite.

    Je sais que beaucoup de personnes passent par là et fallait peut-être bien que je le vive. Mais la déception est si grande que je songe parfois au suicide tellement je me sens tourmentée à l’idée d’être sortie avec qqn qui ne m’aimait pas vraiment. Mon estime de moi a chuté : je pensais l’avoir bien jugé. Je suis très en colère contre la vie : j’ai reçu un cadeau empoisonné. je n’ai jamais eu droit au bonheur et on m’a fait croire que là je serais bien avec quelqu’un. et puis finalement non…J’ai tellement de colère en moi.
    Que puis je faire face à cette douleur en moi qui grossit chaque jour? Comment pourrais je retomber amoureuse de qqn ? J’ai bien la sensation que mon « deuil » de cette relation durera de nombreuses années. Pour moi c’était lui l’homme de ma vie. Comment me retirer cette idée en tête?

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    1. Déjà en travaillant sur tes idèaux. Le prince charmant n existe pas, les couples qui durent plus de 10 ans sont en voie de disparition et même d extinction.
      Ensuite était im criament amoureux ou projetais tu l envie qu il soit amoureix de toi ? Le fait qu il soit bien plus ágé peut poser question.
      Bref une psychothérapie s impose avec un gros travail sur l Oedipe.

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      1. Ok…Non il ne l’était sûrement pas. C’est lui qui croyais être amoureux, et qui le crois encore mais je pense qu’il ne sait pas ce que c’est l’amour. C’est moi qui ai découvert qu’il se mentait à lui-même. Je ne lui ai jamais rien demandé, c’est lui qui est venu vers moi.
        Pour l’oedipe, je pense aussi malheureusement que ca se cache derrière. Car pour la seule fois où j’arrive à tomber amoureuse d’un garçon, il est plus âgé. Je me sens du coup très très en colère contre mon père qui ne m’a pas porté d’attention et qui n’a pas fait en sorte que je me sente comme une reine enfant. Peut-être aurais je eu suffisamment d’estime en soi pour supporter l’échec de cette histoire.
        Quant à ma mère, qui était toxique c’était des insultes à longueur de journée sur mon intelligence, j’étais une enfant « imbécile » : je pense que c’est ce qui fait que je m’en veux beaucoup d’avoir été « bête » sur ce coup.

        Ce que je ne comprends pas c’est que j’ai vraiment travaillé sur tout ça en thérapie. Ce qui veut peut-être dire que tant qu’on ne met pas en « pratique » les choses, en parler ne garantit pas d’efficacité ?
        J’ai été une petite amie équilibrée : à l’écoute, pas collante, qui laisse bcp de liberté à l’autre, douce et aimante. Par contre, je vis la rupture pas du tout comme une personne équilibrée comme si mes nombreuses années de psychothérapie ne m’avait pas aidé 😦 . Etre triste et déçue oui, mais anéantie et sans aucune envie, c’est difficile à le croire venant de moi.
        Bon oui…il n’ya plus qu’a reprendre le travail

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        1. Je me suis mal exprimée : Oui il y a sans doute eu de la projection de mon côté aussi bien malheureusement.. Merci Vergi 🙂

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        2. Mors d un stress les.anciens.conditionnents tendent à revenir plus facilement (des annees de pratique !) et mettre les nouvelles réacctions en marche demande un effort pendant un certain temps. Mais il faut retourner en therapie même avec des séances espacees afin d aller poser tout ça.

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  28. Je suis résistance, c’est un fait, les montagnes à côté de moi c’est de la rigolade. Ok, on va pas ce mentir … Mais au fond de moi je suis quand même un peu contente de voir que je n’ai plus d’envie de mort (même si bizarrement parfois ca me manque de plus avoir cette option!!!), que je n’ai presque plus besoin d’aller me réfugié ( d’épuisement ou de tristesse ou de lassitude) dans mon lit en journée si je suis chez moi. J’ai repris une vie avec mes enfants.
    Bon je sais que c’est pas folichon, que c’est loin d’être suffisant tout ça. Je sais que je bloque et stagne avec ma psy. Est ce bête d’être content de ca ? – (Mer de , ca me.fait chialer de me demander ca, je me sens tellement bête ! )- mais même si j’ai rien résolu… Des fois je me demande si ce n’est pas juste le fait que ma psy ne m’ai pas jeté qui fait peut être que c’est pour ca que je me sens capable de vivre un peu et de me sentir à nouveau un peu humaine. (Et c’est reparti pour le flot de larmes… )
    Du coup si c’est juste ca, est ce que je peux qd même être un peu fière ?

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    1. Un jour, alors que je lui disais que l’idée de mourir avait fait plus que m’effleurer, ma psy m’a dit : « sortez du cabinet, courez jusqu’au feu, et revenez ». Devant mon air d’incompréhension, elle rajoute « le suicide, c’est une fuite ; est-ce que les choses changent? Vous allez courir jusqu’au feu (c’est la fuite) ; vous allez revenir ; rien n’aura changé, je serai là ; par contre, ceux que vous laissez derrière vous quand vous mourrez, c’est eux qui doivent gérer, et ça, c’est un sacré poids à porter, qu’ils portent toute leur vie à eux ».
      Ça m’a fait l’effet d’une douche froide. Et après ça, je n’ai plus vu les choses de la même manière, et les idées morbides ne sont pas revenues.

      Alors si tu as réussi à passer ce cap, à ne plus trouver que la mort est un vrai échappatoire, alors que c’est plutôt un leurre, je dis « chapeau » et je pense que oui, tu peux vraiment être fière!

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    2. Et tout ceci est assez récent, même si progressivement les choses ont changé.
      J’ai honte, parce que je suis surement à côté de la plaque, mais j’ai l’impression que c’est depuis que j’ai pleuré et laché les vannes sur mon ex avec ma psy, et cette phrase qui m’a fait autant de mal que de bien, et qui pourtant m’a paru tellement bête à entendre tant ‘ »j’étais un peu au courant quand même !! nomého ». Ce : « mais vous êtes séparés ».
      Je sais absolument pas ce que ça a provoqué (ou tout mis sous le tapis) mais depuis je n’ai plus besoin d’aller me cacher dans mon lit…

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  29. Bonsoir Vergiberation,

    Je voudrais vous poser quelques questions. Je me suis inscrite à un centre médicopsycologique. Ça a été dur pour moi d’y aller j’ai eu peur ; J’y suis allée et j’ai eu mon premier rendez vous .

    La toute première foi où je m’y suis rendue j’ai rencontré une femme qui m’a expliqué comment ça allait se passer (évaluation des besoins puis voir psychiatre puis psycothérapeute etc)
    J’ai vu cette même femme à mon RDV. Je suis troublée car je ne sais pas si au final elle est infirmière ou psychologue = j’avais compris ça la 1 ere foi et puis je la revois à mon 1 er rdv .
    Nous avons pas mal parlé, elle a mit le doigt là où ça fait mal. J’ai pleuré quand on parlait de mon couple.

    Au cours de mon rdv avec elle, je me suis sentie vraiment pas prise au sérieux.
    Je pense que c’est moi aussi qui pense ça, mais tout de même , à plusieurs reprises j’ai eu la sensation soit de dire de grosses grosses imbécilités, mais aussi d’être vraiment vraiment compliquée, au point que je m’arrête dans mon expliquation à la voir les mains ouvertes sur le visage genre ( olalalala qu’est ce que tu racontes c’est compliqué ) .
    Cette femme avait aussi beaucoup beaucoup de gestes .tics du visage, vraiment très très marqués au point de me faire me demander ce que j’racontais alors que … bon c’était des choses auxquelles je tenais et auxquelles je croyais. Je me suis apperçue aussi que du coup j’avais ptete pas mal tendance à interprêter les réactions des autres…
    Elle en a eu quand je suis venue à parler de ma sexualité = on parlait de mes parents assez vieux jeux et peut compréhensif sur ma vision des choses, nous en sommes venus à parler de ma sexualité, je lui ai dis être bi elle m’a regardé en me demandant avec les sourcils et me demande  » qu’est ce qui fait que vous vous dites comme ça  » j’ai trouvé ça con , j’ai répondu = bah le fait que je peux tomber amoureuse d’une femme comme d’un homme .
    je lui ai parlé aussi de mon  » bullet journal  » = pour moi c’est une mode mais j’ai voulu essayer et ça a tendance à bien m’aider, elle a eu du mal de me croire et de pas comprendre quand je lui ai dit  » thérapeuthique  » (= j’ai décidé à un endroit du cahier de noter deux choses/jours qui m’ont plu, je m’insipire d’une youtubeuse qui expliquait ce qu’était le bullet journal, l’idée me plaît , et ça me fait du bien).
    Ce sont les exemples les plus marquants : mais ça façon de revenir et de poser des questions avec son ton genre ‘ je doute ‘ ‘ je suis pas du tout convaincue ‘ ça m’a mise mal à l’aise au point d’avoir la sensation de devoir argumenté………. j’étais pas sensé me laisser aller au lieu de me battre avec son ton douteux à la convaincre avec mon point de vue ?

    Elle est resté pour tout le reste neutre et m’a dit les choses telles quelles, m’a fait comprendre des choses, m’a fait voir comme je dois souffler et lâcher prise. Depuis je vois mon copain différemment, et j’essaie d’être vraiment plus réfléchie et plus calme.

    En voyant tout cela ;
    je me pose des questions. Je me demande si je suis pas en train de refuser cette personne? si ces réactions sont normales et que ce soit forcément bien pour moi ? si j’interprète tout à fond ? elle avait comme des tics un sourrire qui vient puis disparaît directement , très démonstrative de son point de vue ..

    En attendant, elle m’a quand même donné de bons trucs, j’suis sortie en craquant complet mais ça m’a fait du bien de craquer. à certains moments , certains sujets je pleurais direct et elle m’ a été de bon conseil. J’ai envie de la revoir mais j’ai peur de tout ce que je vous décris au dessus jme demande si c’est bien pour moi tout ça. Si ça va pas poser problème. Si c’est saint.

    Merci pour ta lecture !

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    1. Coucou.

      Est-ce que le 14 tu te sentirais de lui demander à nouveau si elle est infirmiere psy. , psychologue ou psychiatre? La prise en charge est très différente. Cela te permettrait d’être plus en confiance ou de demander à changer.

      Bon courage Madiemousse

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  30. J’aime bien cette nouvelle configuration du blog ! Mais sur le moment, je me suis demandée s’il n’y avait pas eut kidnapping virtuel du blog…😉🤣

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  31. Je n’arrive plus à penser mon cerveau est à saturation et me concentrer me demande un effort surhumain.
    J’ai tout le temps envie de pleurer dès que je frôle une conversation où je dois dire «je»
    Est ce que vouloir pleurer c’est forcément de la tristesse, je me sens triste mais j’ai pas de raison de l’être. Est ce que la fatigue ca peut donner envie de pleurer ?

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  32. Perturbée par ma séance de ce soir, je reviens sur ma tristesse, j’explique que le moindre grain de sable me fait perdre pieds dans l’équilibre que j’essaie de trouver, je me sens émotionnellement non structurée. Affirmation de ma psy qui effectivement ne me pense pas structurée.
    J’ai l’impression de porter le néant en moi que j’aurai beau me débattre, je me retrouverai inlassablement devant des moulins à vent. Je ne sais, c’est quelque chose de plus grand que moi, qui me dépasse. La thérapie peut t’elle me permettre de devenir mon propre tuteur ?

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        1. Je ne sais pas on rèpare, paece réparer vaudrair dire changer ce qui a ètè, changer le.passer. je pense qu on recycle. On prend ce qui existe et on le consolide quitte a ce que cela ai l air d autre chose ensuite.

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  33. Bonjour,
    Je ne sais pas vraiment où poser ma question donc va pour la case tout venant.

    On peut être amené à faire une psychothérapie parce que quelque chose ne va pas, et pour ma part qui empêche de fonctionner tout le reste.
    Alors comment peut on savoir quand on a atteint ce qui est faisable en thérapie. Est ce que c’est quand on arrive a ressentir des émotions positives de façon régulière ?
    C’est à dire que je peux à certain moment, et recensement pour une occasion particulière, passer un excellent moment, ressentir de l’enthousiasme, enfin j’ai vraiment ressentit des émotions positives.
    Alors, est ce que c’est réel de chercher à passer plus de moment comme ça, ou est ce en fait une illusion, et une vie normale est certes faite de moments heureux mais en globalité plutôt neutre ?
    En fait je n’ai pas de repère, j’ai passé la majorité de ma vie à serrer les dents pour supporter. Est ce que chercher ces moments de joie est ce complètement illusoire ?
    Je crois que tout ça n’est pas clair, alors si je choisis une métaphore : je découvre que j’aime faire du saut en parachute (merci la thérapie), c’est vraiment chouette. Du coup je voudrais en faire plus souvent, parce que j’ai ressenti des choses positives. Mais est ce bien réaliste, parce qu’on peut pas vraiment passer sa vie à sauter en parachute..
    Bref merci à ceux qui ont un avis 🙂

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    1. J’ai lu il y a peu un psy expliquant les dangers à confondre plaisir et bonheur. Que la recherche de plaisir était un facteur de risque à ne pas être heureux.
      La recherche de sensation, d’émotion, qui amènent le plaisir ne seraient que la recherche de dopamine. Un petit shoot de bonheur illusoire. Expliquant que le bonheur lui, secrète ds le cerveau de la sérotonine. Il expliquait que trop de dopamine vient justement réduire la production de sérotonine.

      Ton message m a fait pensé à cela, avec l’exemple du saut en parachute.

      Je crois que moi j’ai tendance à être anesthésiée émotionnellement, et en recherche de sensations positives ou surtout négatives d’ailleurs, qu’importe pourvu que je ressente qq chose, et même ds mon corps je pousse à l’extrême pour ressentir …

      Euh, ca répond en rien à ta question, mais ca m’a fait pensé à ca.
      Je me dis que si un jour j’arrive à stabiliser tout ça, a y mettre de l’ordre et du sens, j’aurai atteint les objectif de psychothérapie.

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      1. Si si ca répond à ma question !
        C’est vrai que ca fait un peu recherche de sensations, je ne l’avais pas vu comme ca merci 🙂 Effectivement les nouveautés me font un peu cette effet, avec un un peu d’adrénaline et tout et tout .. Ce m’a permis de réfléchir à tout ca
        Je cherchais avant à m’anesthésier parce que je ne voulais aucune émotion et maintenant que je voudrais les ressentir je n’en ai plus beaucoup non plus
        J’espère que tu trouves des émotions dans l « positif » en tout cas, enfin, des choses qui te font du bien quoi
        J propose que l’on invente une petite pilule par émotion, histoire de pouvoir les identifier, enfin que les emotions sympas bien sur, donc avec une petite notice quoi, de jolies couleurs, à prendre au nouvel an ! (oui ca s’appelle la drogue ok ^^

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    2. Je dirais simplement qu il faut arrêter de croire qu une psychothérapie va rendre la vie heureuse. La vie est faite de hauts et de bas, de plaisirs et de tristesses et on ne sait jamais dans quel ordre ça va tomber. Mais si il faut étre réaliste si tout etait rose on serait tellement habitué qu’on n’y ferait plus attention, pour apprécier les bons moment il en fzut des moins bons, juste pour pouvoir dire parfois « qu est ce que ça fait du bien quand ça s arréte ! ».

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      1. Sans croire que la psychothérapie rende la vie heureuse, donc qu’elle change le monde autour de nous pour qu’on soit toujours serein et heureux ^^, ne peut on pas espérer qu’elle permette de nous apprendre à être heureux ? Dans le sens, à ne plus souffrir continuellement, ou à ne plus être anesthésié ?
        Ne plus être enfermé ds la souffrance c’est un peu être heureux, non ?

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        1. D’abord tu fais un constat important. La psychothérapie change l’individu pas l’environnement : les problèmes extérieurs restent les mêmes, les enfants sont toujours là, le ou la partenaire n’a pas changé, la famille campe sur ses positions… C’est la façon de percevoir tout cela qui change. J’ai déjà abordé cette vision via un article sur les dépressifs, on ne change pas le monde, on peut avoir du poids sur certains aspects de nos vies mais pas sur tous, aussi il faut s’adapter et ne pas attendre que le monde change pour nous.
          Ensuite, tu poses indirectement une question importante : qu’attend-on d’une psychothérapie ? Les patients n’arrivent pas en se disant qu’ils ne veulent plus souffrir, ils arrivent pour une géne dans leur vie, un truc qu’ils aimeraient dire mais qu’ils n’arrivent pas à évacuer, des problèmes récurrents qui les interpellent… des minis ou grosses souffrances, mais qui ne sont pas verbalisées comme telles. Ceux qui souffrent deviennent factuels pour éviter de se dire qu’ils souffrent… C’est au fur et à mesure de la psychothérapie qu’ils vont devenir capables de dire que ça, ça les met en souffrance mais pour cela il faut se reconnecter à ses émotions ou arriver à les gérer.

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        2. Ou les.deux. se reconnecter ET arriver à les gérer quand elles reviennent.

          Mais du coup, je constate encore que les psy, et tu n’en fais pas exception, ne répondent jamais au question …

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        3. Bah, pour avoir une réponse, il faut juste poser les bonnes questions : combien je vous dois ? est-ce que je peux vous payer en espère ?

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      2. mais comment ça la psychothérapie rend pas heureuse ?! nannnnnnn ! ok alors la thérapie rend la vie juste…en vie quoi. merci pour ta réponse 🙂

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  34. Bonsoir,
    Je voudrai vous soumettre un rêve que j’ai fait un mois après que mon compagnon (33 ans) et moi (37 ans) ayons débuté notre relation amoureuse. Nous en étions encore à cette période exaltante où chacun est persuadé d’avoir rencontré « l’âme sœur ». Ce rêve me perturbe et me laisse mal à l’aise à chaque fois que je l’évoque. Je vous le soumets en vous précisant que dans la réalité mon père était un homme frustre, colérique et violent qui n’hésitait pas à porter la main sur moi quand j’étais enfant et adolescente. en conscience, l’idée d’avoir une relation incestueuse avec lui me révulse totalement.
    ——————————-
    Je suis dans un pré avec mon père et on fait l’amour.
    Et puis il me met un morceau de tissu sur le sexe et les fesses et il rejoint sa maîtresse qui attend un peu plus loin.
    Et je reste seule là.
    Je regarde les autres couples. Il y en a des tous nus, d’autres pas. C’est plutôt cool. C’est le pré derrière notre maison familiale (une ferme).
    Et puis le temps passe. Et c’est peut-être le soir et je me rhabille. Je réalise alors que mon père est allé rejoindre sa maîtresse et qu’ils sont partis tous les deux.
    Et tout d’un coup je réalise que j’ai couché avec mon père. Et ça ne me rend pas coupable ni honteuse, mais je pense que je pourrais l’être (fugitivement, par rapport à ma mère).
    Je mets le soutien-gorge par dessus un pull. J’enfile en dernier un pull à col roulé.
    Puis je me dirige vers la maison. Je suis à l’extérieur du portail d’entrée qui n’existe plus à ce moment là.
    Mon père arrive quand je mets mes bottes et je lui dis que je réalise maintenant ce qu’on a fait, comme si c’était moi qui portait la responsabilité première en l’ayant séduit. Et il me dit que c’est comme ça et puis qu’il n’y a pas à y revenir dessus…

    Et puis une histoire de clé. Et je dis qu’il y a des clés qui peuvent valoir des millions.

    Et une réflexion : ni le père ni la mère ni la grand-mère ne peuvent aider (pour mon père me semble-t-il).
    ———————————-
    Que faire d’un tel rêve ?
    Merci pour vos réponses car je me sens perdue avec ce « cadeau ».

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    1. On ne fait rien des rêves, ils ne sont que des mèlanges de souvenirs, des créations hallucinatoires et la mise en symbole de ce qui traverse l inconscient. Sans le contexte lié à votre histoire, comme on peut l avoir au cours d une psychothérapie, tout cela n informe sur rien. La seule chose qu il faut retenir c est le ressenti (joie, angoisse, peur…), seul ca est vraiment « parlant » sur ce que transmet le psychisme.
      Je ne retiendrai que l histoire de la clè qui tendrait à montrer qu il faut trouver le mode de décryptage. Je ne saurais vous conseiller, si ce n est pas encore le cas, que d entamer une psychothérapie vous finirez par trouver comment décoder.

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  35. Pour ma part, je dirai plutôt que ce que m’a apporté la thérapie, c’est de me rendre compte que je n’ai pas besoin de sauter en parachute tout le temps pour vivre quelque chose de chouette. J’ai appris à apprécier bien plus de choses, même des petites choses du quotidien.
    C’est un peu comme si tu avais joué à un jeu toute ta vie mais qu’on ne t’avait jamais expliqué les règles. Et un jour, tu vas en thérapie, et c’est comme si tu les découvrais. Et là, tu te sens flotter à 50 cm du sol, super légère, et tu reprends goût à tout un tas de choses parce que tu n’as plus à dépenser ton énergie dans des méconnaissances, des contraintes, des choses fausses.
    Pour moi, ça a fonctionné en étapes : différents voiles se sont déchirés les uns à la suite des autres, me faisant prendre conscience de tout ça par grands bonds (mais faire le bond, c’est dur! A chaque fois, j’ai pris une baffe avant d’aller mieux).

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  36. Merci pour vos commentaires.
    J’ai encore deux choses à vous demander :

    1. Je n’y connais pas grand chose au sujet de l’inconscient. Je « sens » qu’il faut que j’en sache un peu plus sur la résolution de « l’Oedipe féminin ». Je viens de relire « Les enfants de Jocaste » mais c’est un ouvrage qui date (1980). Des ouvrages plus récents à conseiller ?

    2 -Perdue dans la pléthore de ce qui est proposé (psychologue, psychiatre, psychanalyste, psychothérapeute… ; jungien, freudien, lacanien, comportementaliste, cognitiviste, art-thérapie… ; individuelle, en groupe…) et inquiète quant à me fourvoyer avec des charlatans ou des gourous, j’envisage néanmoins de tenter une thérapie où je ne sois pas seule à parler sur un divan et qui me permette de m’aider à décoder les rêves que je consigne scrupuleusement sur des cahiers (là aussi il y a pléthore !). Une idée pour mieux m’orienter ?

    Grand grand merci d’avance.

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    1. Sur les problématiques au féminin il n’y a pas tant de choses que cela dans la mesure où l’inconscient féminin est (serait ?) plus complexe que l’inconscient masculin. Je ne peux que conseiller F. Dolto « la sexualité féminine » qui reste peu facilement abordable si on connaît mal le vocabulaire psychanalytique. Mais la solution ne se trouve pas dans les livres, chaque personne trouve « sa » solution et elle est parfois surprenante ou apparaît au détour d’un tout autre sujet.
      Non on ne parle pas de « thérapie » mais bien de « psychothérapie » tout d’abord. N’importe qui peut réaliser une thérapie, même un voyant au fin fond du Gers. Pour une psychothérapie il faut avoir suivi une formation. Maintenant sur ce blog il y a plein d’articles sur le sujet..

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  37. Dans le cas d’un décès de bébé dans une famille, est il possible que « l’enfant de remplacement » ne soit pas celui qui suit ?

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      1. Ok. Et une autre question, si dans une fratrie le sexe de l’enfant décédé n’arrive pas, mais que la mère avait la conviction d’attendre un enfant de même sexe sur l’une de ses grossesses, peut elle être ds le rejet de cet enfant ou peut il être l’enfant de remplacement ou?

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        1. Bonjour,

          Plusieurs auteurs (Soubieux, Squire, de mémoire) disent ne pas retrouver dans leur expérience clinique cette problématique de statut d’enfant de remplacement. Shulz (Honte et culpabilité chez la femme enceinte suite à une interruption médicale de grossesse, la psychiatrie de l’enfant, PUF) écrit que «lorsque cette notion a été théorisée, la compréhension de l’impact d’un deuil prénatal n’en était qu’à ses prémices. Ce concept mérite aujourd’hui d’être remis en question à la lumière des nouvelles connaissances en périnatalité et de nos cliniques actuelles ».

          J’en ai compris que la notion d’enfant de remplacement est beaucoup plus complexe que simplement croire que l’enfant ou un des enfants suivant sera forcément « de remplacement ».

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        2. Huuum je ne sais quoi te rèpondre. Je ne théorise pas, je constate. On ne peut partir du principe qu à xhaque décès, un des enfants suivants sera de « remplacement », d’autant que cetre notion peut étre inconsciente ou conscientisée chea les parents. Il est èvident que cela apparait lorsque les parents n ont pas fait leur deuil. Dans tous les cas un décès d enfant laisse une trace traumatique que quelqu’un devra résoudre dans le futur…

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        3. Me revoila. Juste par rapport à l intitulè de l ouvrage, je pense que toutes les femmes ayant subies une IVG ne sont pas dans la.honte et la culpabilité. Il peut par contre y avoir des regrets avec une perturbation du dèsir d enfant. Il y en a aussi qui s en foute royalement…

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        4. « Il y en a aussi qui s en foute royalement… »
          ce n’est pas un moyen de se protéger? d’éviter de se sentir coupable justement?

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  38. Bonsoir,
    J’aimerais vous faire part de mes interrogations,
    Je consulte un psychologue pour des troubles anxieux/phobiques, je le vois une fois par mois,
    je trouve les consultations très espacées, vous allez sûrement penser ou bien me demander pourquoi n’ai-je pas fais part de cette interrogation à mon psy,
    et bien étant donné que je le vois une fois par mois, c’est comme si chaque minute était « précieuse », alors je ne veux pas gâcher ce temps avec ce genre de questions.
    (je n’ai pas non plus envie qu’il cherche à interpréter cette question)

    Enfin, le vrai souci est que plus les consultations passent, plus mes « problèmes » font surface et me coule littéralement, alors avec une fréquence de rendez-vous, (qui pour moi est bien espacé) est ce que je peux réellement m’en sortir sans finir par me noyer, lol ?

    Et puis sur quoi se base un psy pour la fréquence des rendez-vous de ses patients ?
    J’imagine que cela dépend de plusieurs facteurs, mais la sensibilité émotionnelle du patient est-elle prise en compte ?

    Merci pour votre réponse,

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    1. 3 choses principales interviennent : les capacités financières du patient, les disponibilités du psy puis l’état psychique du patient.
      Mais ce qui se joue la ressemble plus à un transfert négatif et penser que parler de tout est n importe quoi en séance est une perte de temps d abord est faux puisqu’ici par ex. c est une question essentuelle dans laquelle se joue la confiance au psy et que cela soulève la question d’une « rentabilité » avec manque de lacher prise er stade anal prédominant.
      On parle de tout a psy et surtout de n importe quoi c est là que se cache la réalité.

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      1. Merci pour votre réponse, mais est-il possible de faire un transfert ? (je ne suis pas en analyse) je fais une psychothérapie,
        Et effectivement j’ai conscience d’un manque de lâcher prise, d’ailleurs, déjà suggéré par mon psy, mais qui m’a assuré que cela viendrait avec le temps.

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  39. Bonsoir,
    Voir ma py pour faire le point est-ce normal ? Cela fait un mois et j’ai besoin d’elle ! que j’ai envie de lui parler de dire mes avancements mais surtout envie de savoir ce qu’elle pense de moi … qu’elle me conforte dans mes avancements ! Mais aussi de lui dire que malgré tout la vie n’est pas encore tjs rose! Pq ce besoin ? je ne l’avais pas avant ma psychothérapie ! Avant j’avançais ou pas sans me soucier!
    Je n’arrive pas à lui demander à elle ! Peur de montrer mon attachement … je lui en ai une fois parlé Elle m’a demandé si c’était à elle ou au RV au travail que j’étais attaché inquiète …? Je lui ai répondu au travail … je n’en sais rien en fait j’ai du mal à faire la distinction ! est-ce à elle ? et alors je fais quoi ??? J’arrête de la voir ?

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      1. Je m’en doutais … cela change quoi de lui en parler ? je m’en doutais depuis longtemps que c’était du transfert et cela me fait peur car cela mène à quoi ? Cela m’emmène où ? Cela va changer quoi ? ? Cela me fait peur!

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  40. Ps: chez moi, parfois je crée des situations ou je me « dispute » avec elle mais devant elle je perdstous mes moyens je me dis que’elle me veux du bien que je ne dois pas l’affronter !!! Aïe ! Affronter lui dire cela servira-t-il à quelque chose ? je saisque ce n’est pas un de mes parents ! J’ai parfois des doutes sur son travail et quand je suis chez elle tous mes doutent s’évaporent ! je suis bien !

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  41. j’ai mis fin à ma psychothérapie, j’ai trop d’angoisses bien plus fortes que je n’en ai eu par le passé. Chaque jour j’ai l’impression d’étouffer physiuement, ce que je n’avais jamais eu avant. Avant j’avais des boules dans le ventre, dans la gorge, mntnt en plus de ça, j’ai une sensation d’oppression dnas la poitrine, et par moment d’étouffer. Et cette sensation d’oppression peut durer toute la journée, ou pas, mais revient chaque jour. chaque matin.
    Je n’ai pas envie d’être cinglée, et pourtant je dois l’être, mais je n’ai pas envie. Je préfère m’avaler des produits toxiques plutot que de devoir vivre avec cette idée que je suis cinglée pour de bon, qu’il n’y a aucune porte de sortie.;
    Je comprends rien à ce que je suis, si ce n’est que je suis un problème

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  42. Bonsoir Vergibération ,

    Sur un commentaire d’article ( je ne me rapelle plus lequel ) tu avait brièvement mentionné la PNL et dit que tu trouvais que c’était une horreur … Je suis juste curieuse de savoir pourquoi tu penses ça , si tu veux bien . ( si jamais j’avais mal compris la phrase et que le « une horreur » ne faisait pas référence à la PNL , mes excuses , du coup ma demande tombe à l’eau ) .

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    1. Je ne sais pmus si j ai sir que c ètait une horreur, mais si la PNL tente d aider ce qui se cache derriére les comportements, elle pousse aussi à se « mettre en accord » avec l autre en adoptant sa posture, son verbal, faisant alors perdre toute spontanéité. Se mettre en miroir cela.peut aider dans un conflit (peut car pas tjrs cela peut même exacerber l agressivité), mais en genéral ça parasite la communication.

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  43. Bonsoir,

    La psychologie clinique est basé sur de l’observation me semble-t-il,
    Dès lors où un nouveau patient passe le pied dans votre cabinet, quels sont les premières choses que vous vous dites à son égard ?
    Que regardez-vous en premier ? qu’est-ce-qui vous fait « tilt » en premier ?

    Même si j’imagine que cela dépends de la personne en face vous (plutôt évident)

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    1. Jepense que ca dèpend du psy aussi. Perso j ai un regard global et je pense immédiatement « type de trauma ». C est pareil avec la voix lors de la prise de rdv. Comme je l ai ecrit ailleurs, il faut la.plupart du temps 1 seconde pour savoir quel est le type de personnalité et ce qu’il y a comme problématique.

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        1. Tour ce qu’on dit ou écrit est informatif… comme fans la vie !
          Mais ceci dit est ce que tu crois que je passe mon temps à « profiler » ?

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  44. lol Non, mais moi qd je vois les bras de qqu, je ne peux pas m’empêcher de regarder leurs veines et me dire est ce qu’ils sont facile a piquer ou pas! Comme d’autres choses lié a mon métier.
    Mais par contre, à mon avis, j’aime pas être « profiler » ou si j’aime bien peut être, je ne sais pas trop! lol

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  45. Une voix intérieure crie à l’aide depuis des jours….elle me terrifie…je ne veux plus l’entendre. J’ai du l’imaginer en séance…c’est trop dur. Maintenant j’ai l’image et le son. Je dois l’aimer et l’accepter mais pour l’instant je lui voue une haine incommensurable ..je suis coupé en 2. C’est insupportable. Je dois déposer les armes mais je sais pas faire. Je me fais peur.

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  46. Le but de ma question ? Ou bien de me donner une réponse ?
    Je pense que la connaissance n’à pas de limite, et j’étais un tantinet intéressé voir intrigué par cela,

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  47. Accepter le transfert pour avancer et se dire qu’un jour je n’aurai plus besoin de voir « la psy » ? Ne plus résister à la voir et accepter d’être encore « un enfant » pour apprendre à vivre avec ses émotions à savoir les exprimer ressentir pour pouvoir avancer ? Ma psy ne parle pas de transfert . Lors des RV, je continue à m’ouvrir .. en un an , je me rends compte qu’il y a s’ouvrir et s’ouvrir ! Qu’à chaque fois je m’ouvre plus et lève la tête et les yeux différemment ! Je n’aime pas l’idée du transfert (dépendance ou faiblesse) mais je me dis aussi que je dois peut être arrêter de réfléchir et de tout vouloir analyser . ne faut -il pas laisser le transfert agir le temps qu’il faut ? pq devrais-je lui en parler ?

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  48. Bonjour

    Est ce que le fait de se poser des questions sur tout, de ne pas savoir si on est amoureux ou pas, de se demander si oui ou non on fait bien les choses = ne pas savoir quand on doit lâcher prise ou quand on ne doit pas laisser passer les choses .. font de nous quelqu’un de malade ou déprimé ?

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    1. Non car toute façon ce n est pas l angoisse qui rend malade c est le trouble qui rend angoissé. L angoisse est un symptôme. Alors pourquoi ces angoisses ? Après il peut y avoir d autres choses derriere en effet, vécu traumatique, dépression, troubles autistiques, douance, schuzophrénie, troubles de la personnalité divers…

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  49. Premier rdv avec une nouvelle psy. Se presenter.. ce n est pas facile. Et entzndre. Votre histoire est monstrueuse et je ne suis pas sure que vous sachiez que vous n etes pas un monstre. Et bloquer sur cette phrase enco re et encore.
    Je ne comprends pas ce que j ai pu dire pour lui donner une telle perception. J ai passe tellement d energie a decider que mon histoire n etait pas si hors norme..entendre le contraire m atteint ..outre mesure

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      1. Ben , j’avais cru lire ça quelquepart dans le blog . En ce moment je m’interroge sur des trucs que j’ai lu ici lol ( après je dit pas que j’ai pas mal compris , d’autant que je n’ai pas posé la question tout de suite à la lecture et que je n’arrive pas à retrouver les articles et commentaires correspondants ). . En fait je me disais que le fait parfois de plus avoir un accès aux émotions brouille les choses . Ptet des problèmes d’estime de soi et d’insécurité qui rendent les relations bâtardes ; des difficultées avec la confiance . Des difficultées avec des des façons d’envisager la relations , des envies dissonantes , contradictoire . Le fait d’être coupé de son être entier . Ou que certains traumatismes non résolus empêchent tout bonnement de pouvoir se laisser aller et qu’on reste comme braqué dans des ressentis de méfiance …

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        1. ne plus avoir accès à ses émotions complique l’interrelationnel, il le complique d’autant plus qu’il devient difficile d’identifier si on se fait manipuler ou pas puisque les signaux internes ne sont plus entendus….

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  50. Est ce que tout les types de clivage sont travaillables et potentiellement réassociable ? Existe t il des types de personnalités clivées pour lequel le travail est impossible ?
    Chez les tpl est ce que ça peut se travailler ? J’ai beaucoup de mal à imaginer que j’arrive à ne plus tout voir en blanc ou noir, à accéder à une nuance par moi même.

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    1. Comme beaucoup de troubles le clivage tend a ne pas disparaître completement car on ne dèconditionne pas des années de fonctionnement en quelques mois. Ensuite le clivage c est le petit diable sur une épaule et l ange sur l autre. Chacun a son utilité et chacun peut avoir raison en même temps. Le tout c est de trouver l entente, le juste milieu, l adèquation du moment.

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      1. J’essaie de le faire assez souvent et quand je sais plus quoi penser je viens voir ce qu’en pense les autres, ou je laisse tomber.
        Mais tout ca demande une énorme énergie. J’espère que ca peut devenir plus facile, moins ds la lutte, moins «a travailler», plus spontané…
        Bref je rêve peut être tout éveillée encore.

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      2. Après j’ai du mal avec cette image d’ange et de diable. Car je vois pas en quoi le petit diable peut bien avoir raison 😈

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  51. J’ai lu votre article sur le passif – agressif.
    J’ai la gorge nouée de voir que vous avez écrit dessus, je crois en vous.
    C’est ce qui se passe avec le garçon que je fréquente depuis 1 an.

    Il me dit souvent qu’il y a ce  » baton derrière le dos « . Quand j’exprime mon mécontentement je ne lâche pas prise jusqu’à ce qu’il admette quelque chose.
    Je lui dis  » faut que tu passes à droite « , il me dit oui, il va tout droit.
    Je lui dis qu’il doit me dire  » non » au lieu de se forcer ou encore de continuer à faire alors qu’il ne veut pas.
    Je lui explique qu’il peut me parler. Depuis peu j’arrive à dire  » je  » et pas  » tu « . En lui exprimant ce que je ressens. J’admets que moi ça me calme et je vais droit au but comme ça et puis lui m’entends et prends conscience (normalement).
    La dernière foi que je lui ai demandé concrètement ce qu’il voulait c’était lors d’une discussion très pesante : la question du  » on arrête ou on continue  » était posée.
    Il s’est mis a pleuré, pas parce qu’il avait peur de parler mais parce qu’il était perdu et persuadé qu’il fallait rompre même si ça lui faisait du mal.
    Il fallait que nous établissons un réglement.

    Cela faisait 3 mois qu’on ne couchait plus. J’ai eu des problèmes comme des vertiges, des angoisses, des débuts de rdv avec une infirmière psy.

    Après une dispute où  » la liste de reproches  » est sortie, j’ai eu besoin de prendre quelques jours pour moi. Après avoir jouer au jeu du chat et de la souris sous les conseils de l’infirmière j’ai arrêté et je suis venue lui parler quand j en avais envie.

    Le lendemain il était chez moi nous avons couchés ensembles.

    Nous avons essayés de parler, 2 plus tard jours. La discussion a été coupée pour aller nous coucher. On devait reprendre la discussion mais, nous l’avons passer à chill devant Netflix sans questions.

    C’est 3 jours plus tard que nous avons remis cette fameuse questions.
    On devait parler mais .. on ne savait plus comment. J etais angoissée. Épuisée. Lui à bout. On ne voulait plus de discussions si éprouvante à chercher à mettre des solutions pour ne pas les respecter. On n’arrivait plus à se sortir de cette discussion mais on ne voulait pas forcément rompre. Moi je lui ai dit que je voulais continuer et lui à la condition qu’on n’ait plus ces discussions longues et éprouvantes pour trouver des solutions qui aboutissent à rien.

    On tournait en rond. On a décidé d arrêter de chercher et de se laisser aller. On a arrêté de se poser la question.

    J ai lu votre article sur la dispute saine : j ai employé ce que vous avez dit vendredi dernier > j’ai un peu réussi à comprendre son idée comment il voyait les choses dans la situation qui m’a énervée et lui a vu comment moi je réagissait.

    Je sais pas comment j’ai pondu tout ça. Je sais pas si tout est bien ou si on se leurre. On a passé un bon wk samedi dernier. Il a repris son boulot. Tout à l heure il y a eu accrochage car il a dit oui (non).
    Ca s est résolu par un câlin de sa part un pardon et un  » oui mais là c est toi qui a déconné . Tu devais me dire que tu voulais pas. « .

    Puis on a parlé de la pluie et il est parti ( on n’habite pas ensemble : on aimerait bien ) .

    Voilà. Oo mince je pensais pas taper tout ça.

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    1. Tu croies en moi ! Allelouya ! Sérieux, je ne suis pas Dieu ne croies pas en moi. Croies en toi, c’est essentiel.
      Que dire, tu ne poses pas de question, donc tu n’attends pas vraiment de réponse, tu avais juste besoin de poser tout cela quelque part et je te remercie de le faire ici.
      D’un côté comme de l’autre, vous avez tous les deux des choses à régler, tant que ça ne sera pas résolu, tout ira de travers parce qu’un couple n’est pas un lieu de thérapie. Vous vous posez, en tout cas toi, beaucoup de questions. Quand on s’aime on ne s’en pose pas, soit la personne on l’aime comme elle est soit… si on tente de la changer c’est qu’on tente de la faire coller à un idéal qu’il/qu’elle n’est pas. Et dans ce cas pourquoi un(e) partenaire à changer plutôt que de choisir quelqu’un qui sera d’office en accord avec soi ?

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      1. Et grand Merci de m’avoir répondu.

        Ça alors, le changer. En quoi avez-vous vu cela ?

        Le truc c’est qu’on ne sait pas ce qu’on a à régler. Depuis qu’on n’a plus la pression de l’éventuelle rupture (= ce moment où on vient et où on sait pas si à la fin on ne sera plus ensemble), j’ai réussi à lui dire des choses qui me tiennent à coeur et il a aussi répondu à mes questions. Je dis qu’on ne sait pas ce qu’il y a à régler parce que quand on se met face à face pour chercher à régler les choses : on patauge complet. On sait vraiment pas où sont nos problèmes on les cherches mais on n’est pas arrivés à mettre le doigt dessus. Je ne sais pas bien décrire ce qu’on a ressentis mais je parlais, je lui exposais mes problèmes ou mes questions, j’allais loin. Et au bout d’un moment il me disait  » on tourne en rond  » ,  » on n’avance pas « .

        Depuis qu’il n’y a plus cette pression, depuis qu’on a passé cette soirée, mercredi dernier, tous les jours jusque samedi des questions me venaient et je lui posais et j étais rassurée, j’avais mes réponses, je parlais librement.

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        1. C est bien mais ces questions là n ont pas à lui être envoyées. C est un bon début mais un compagnon n est ni un parent, ni un pote ni un psy. Il faudrait consulter.

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        2. Pour précision : ce sont des questionnements du genre  » est ce que ce qu’on s’est dit pendant cette discussion tu l’as rangé et oublié ? Parce que j’ai dis même si on a décidé de lâcher prise, c’était à prendre en compte. »
          Ou encore  » comment tu te sens par rapport à mes vertiges (vertiges vestibulaires qui me pourrissent la vie depuis un an ) comment tu le vis ?  »

          Et puis des discussions sur les accrochage genre  » je voudrais que
          ..parce que je pense que… et je ne comprends pas quand … » .

          Je vais vous dire ce que j’ai dis à l’infirmière : je ne veux pas jeter cette relation sans avoir chercher à bosser ou essayer tout ce que je peux. J’aimerai bosser sur moi et essayer. Il est formidable ! Je suis une gueularde. Mais j’apprends la CNV et je cherche vraiment à faire des efforts et réussir à ne plus trop me poser de questions en m’angoissant.

          Pour le reste oui il n’est pas mon psy, je vais voir une inf’ au centre médicopsychologique et je lui parle de ma relation. J’essaie de lui parler à elle et moins à lui sur mes questionnements. Je vois un psychiatre pour la premiere foi de ma vie le 30 mars.

          Je voudrais savoir en quoi vous avez vu que je cherche à le changer ?
          Et où vous voyez des questions.. c’est pas possible j’suis aveugle 😡

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        3. Parce que tu lui dis ce qu’il devrait dire/faire. Ok tu l’as dis une fois mais tu l’as choisi en sachant qu’il fonctionnait comme cela et maintenant cela ne te convient plus. Tu ne te demandes pas si lui ça ne lui convient pas. Et si ça ne lui convient pas, c’est à lui de décider de changer pas à toi de le lui dire. Tu n’es pas sa mère, ni sa psy. Sachant comment il était pourquoi l’avoir choisi, pourquoi être restée ? Pourquoi vouloir qu’il change ? Pourquoi ne pas se trouver directement un compagnon qui ne fonctionne pas comme cela ? Bref, beaucoup de questions à travailler avec un psy (et pas une infirmière qui ne fait qu’évaluer et qui n’est pas psy).
          Quand tu dis ‘je voudrais que », « je pense que… » ok mais quelque part tu lui dis que ce qu’il est, ce qu’il fait ne te convient pas.

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        4. Votre réponse m’a permis un rappel dans ma tête, du coup j’détaille ; oui l’inf est là pour évaluer -> je me suis rendue dans le centre médico psychologique pour voir un psy(chanalyste/chiatre/cothérapeute je n’en savais rien au départ) juste je suis venue et je dois passer par elle en premier et parler pour enfin voir un médecin. Elle m’a expliqué qu’elle est aussi psychiatre qu’elle a ça et qu’elle fait des thérapie de couples. Je crois que je serais amenée à la revoir, mais je vois surtout la psychiatre vendredi, je ne connais pas la suite de ce qui va arriver donc.

          Ce que vous dites là me perturbe beaucoup, ça me fait bien réfléchir et me rend assez triste. Voir désespérée de moi même. Je pensais que c’était ça la communication dans le couple. Je pensais pas aller jusqu’à ,ou tomber au fond, dire des choses pour le modifier  » je voudrais  » mais exprimer mes ressentis. Je lis tellement de chose pour savoir comment faire bien ce qu’il faut dans une relation = que j’entends encore que je fais des non dits, la communication, l’égo cest nul, les compromis sans se contredire, la CNV. Je pensais dire mes ressentis. Jme suis retrouvee a lui dire  » je suis pas ta mère »je m’en souviens.

          Que vouliez vous dire par  » ce n est pas un pote  » ? Je pensais qu’il fallait que nous soyons amis. Peut etre que j’en fais trop à vouloir bien faire.
          Je sais plus.

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        5. Je crois en effet que tu te prends trop la tête. Un compagnon n’est pas un ami. Un ami c’est de l’amitié, un compagnon de l’amour.
          Quand à l’infirmière psy, elle est infirmière pas psychiatre.

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        6. Donc au final je devrais lâcher prise et me laisser aller ?

          D’accord. Je me faisais vraiment l’idée qu’on devait être des amis avant tout. Il faut vraiment faire la part des choses.

          D’accord. Je lui avais posé la question et c’est ce qu’elle m’avait répondu. Parce que je ne savais plus son statut. Elle m’a même dit  » effectivement les infirmières on pense à l’hôpital mais il y a pas que ça , je fais aussi des thérapies pour couple  » et je me souviens du mot psychiatre.

          En attendant je l’ai vue plusieurs fois avant d avoir un rdv, et elle m’a dit que la psy me redirigerait vers elle.

          Je suis moi xD

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  52. La vie , la mort perpétuel combat! nostalgie émotions comment faire pour apprivoiser , intégrer ????? Tout recommence tjs et ns on est là tjs là ! Comment digérer ?? Sans souffrir ? ha oui la souffrance fait partie de la vie! Putain j’en ai marre de ces réponses! Crier , crier pour se soulager!

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  53. Bonjour, j’ai une petite question par rapport à un rêve, j’espère que vous pourrez m’en dire d’avantage,

    Je suis émétophobe depuis plusieurs années, et je me suis retrouvé dans un (mauvais) rêve où pleins de gens vomissaient de partout, et je fuyais, j’étais vraiment mal, j’étais dans le collège dans lequel j’étais plus jeune (des couloirs interminable, enfin dans mon rêve) puis lorsque je me suis retrouvé dehors j’ai voulu fuir, chose quasiment impossible, je me suis donc retrouvé dans une voiture voler plus ou moins inconsciemment par un ami

    Cela me perturbe beaucoup

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      1. je me suis retrouvé plusieurs fois confronté à des gens malade dans cette établissement,
        Mais que représente la voiture volé ?

        je suis totalement désespéré cette peur m’handicape, je ne sors plus, je me suis complètement renfermer sur moi même, je n’en dors plus du tout, et j’angoisse en permanence, pourquoi vivre si c’est pour vivre dans l’angoisse permanente, au point ou même dormir devient insupportable !

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  54. Ce serait comme si tout devait être remanié, refait, réorganiser; Une vie entière sur laquelle on met une croix.Tout les apprentissages fait par le prisme de notre regard, du regard qu’on s’est construit et qui nous a construit, avec lequel on a appris à utiliser des codes, des fonctionnements, des analyses, des habitudes, des relations, des certitudes, des remises en question, des choix, … tout tombait.
    Tout le mode d’emploi qu’on s’était fait et sur lequel on s’appuyait depuis tant d’année … était à revoir à la base.
    Comme si on devait lâcher ce mode d’emploi qu’on tient depuis tjs dans un petit coin de notre tête ou notre main, et on croire possible de regarder autrement sans savoir si on en est capable. comme si on lâchait une source d’énergie qui nous fournissait le minimum de vie ou survie.
    Ok, ce n’est pas « la pile » mais seulement le « programme ».
    Mais c’est là, en lien avec la pile, depuis si longtemps que ça a un peu fusionné, et perdre ce manuel d’instruction c’est se retrouver à plaie ouverte.
    Risquer de s’effondrer.

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    1. Non car tout ce qui a étè construit l a été par des conditionnements. Certains dèsormais inadaptés mais d autres aussi judicieux. Or ill s agit de faire disparaîtte ou remplacer progressivement les inadaptés par ceux qu on a envie de se créer.

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      1. On a les défauts de nos qualités et les qualités de nos défauts. Comment bouger certain conditionnement sans tout remanier de toute façon. Car ça me parfait tout enchevêtré.
        Qui vivra verra !

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      2. Nous sommes donc qu’une sorte de sommes de conditionnement. Notre histoire, nos expériences, (+notre tempérament) c’est la somme de ce que l’on est. Alors en changeant des conditionnements qui sont inadaptés c’est comme si on se changeait soi finalement, son histoire, ses expériences.
        Quand tu dis inadapté, tu parles vis à vis des habitudes sociales ou pour soi ?
        J’ai ds l’idée que ces questions doivent montrer à quel point je suis narcissique, peur de perdre mon identité qui ne m’a pas que desservie ds la vie puisqu’elle m’a aussi sauvée. Peur de perdre le peu auquel j’ai envie de m’accrocher.
        Or s’il ne me reste que le tempérament, vu que j’étais un bébé chiant ca fait pas rêver

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  55. Salle d’attente du psychologue. Deux garçons (autour de 6-8ans) attendent un peu bruyamment, je suppose que leur(s) parent(s) est (sont) à l’intérieur. Ils se cherchent l’un l’autre, se marrent, balancent un gros mot et rient dans leur barbe… Bref… 2 frères sans le regard de papa/maman.
    La salle d’attente est mitoyenne au cabinet avec juste une porte. Le plus âgé des garçons interpellent l’autre « psssst vient voir », tous deux s’approchent de la porte, nous n’entendons pas les propos qui se jouent de l’autre côté, mais ce ne sont pas leurs oreilles que les garçons vont coller à la porte… Ce sont leur yeux au niveau de la serrure ( XD)!!! Quand le plus jeune voit le grand faire « mais pousse toi, j’veux voir » « chhhhhht, y vont nous entendre » et ainsi de suite jusqu’à un bruit de chaise qui racle le sol, les deux enfants pouffent de rire, se recule d’un coup et vont se rasseoir…

    Moi j’ai bien ri ;p

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    1. Et bien je visualise très bien la scène, mais directement je me dis que jamais je n’ai envisagé de laisser mes enfants dans la salle d’attente lors de ma séance. Déjà si nous parlons pas de psy je ne le ferai pas par peur qu’ils retourne la salle d’attente lol. Mais là encore moins. je ne sais jamais comment je vais sortir et être directement maman me paraît impossible où en tout cas difficile à envisager. J’ai parfois quelques difficultés à revenir dans la vie du maintenant. J’ai déjà été directement travaillé rdv pris par défaut et heureusement le trajet m’a permis de me reconecter mais je n’ai pas du tout aimé l’expérience. Vergi tu as des patients qui viennent avec leurs enfants ?
      Pour le coup Lilou ça t’as occupé visiblement lol

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      1. Je n’avais même pas envisagé que la consult était pour l’un des parents lol j’en ai déduit que la consultation était pour l’un des enfants et qu’ils s’agissaient juste d’un debrief de fin de séance avec les parents et sans les enfants.
        Pour ma part, je te rejoins, c’est difficile de se replonger dans « la vie » après une séance. Perso j’ai pas le choix, il a fallu faire avec l’emploi du temps du psy et le mien et c’est entre midi deux que ça colle. Mais dur dur de bosser après…

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        1. J’ai laissé ma fille une fois dans la salle d’attente, j’ai absolument pas pu me poser deux secondes parce que j’étais en effet trop inquiète de pas réussir à revenir «mère» si je me mettais à parler. C’était du coup très bizarre. Comme si deux rôles différents ne pouvaient pas être en même temps au même endroit. Je suis pas prête de recommencer !

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  56. Bonsoir….j’avais besoin d’écrire ici avant le week-end de Pâques. À vrai dire, je vais passer trois jours avec ma famille proche et je déteste ça. Je les aime beaucoup mais je me sens terriblement envahie quand je ne peux pas être vraiment seule. C’est étrange comme sensation. J’ai toujours eu ce ressenti depuis petite. Sauf qu’avant je supportais. Plus maintenant. C’est triste car c’est ma famille’ mais je le vis très violemment, avec angoisse et desespoir. Les minutes me paraissent des jours. Sur le coup, j’arrive à paraitre bien et même à penser que je le suis, mais à là fin je suis complètement éreintée.
    Quand les autres arrivent chez moi, voici ce que je vois : « ils envahissent mon espace personnel, je ne pourrai plus être libre de mon temps, je ne pourrai pas dormir quand j’en ai besoin et me retirer dans mon monde… ». C’est aussi physique : mal de dos, sensation d’étouffement.
    Avec ma psy, nous avons évoqué le problème lié à ma place dans la famille…et ćest vrai qu’il y a des pbs mais je me sens aimée, voire valorisée par la plupart de mon entourage.
    Bref, je me sens complètement angoissée alors que je devrais avoir hâte de les retrouver et ćest vraiment dommage. Avez vous déjà rencontre ce type de’ problemes? Pensez vous que c’est lié à un trauma vécu enfant ?
    Un jour une professionnelle m’a dit qu’il fallait que j’ai En permanence ma bulle de protection autour de moi afin que je me sente bien en société et a l’exterieur. J’ai trouvé ça très beau. Mais j’ai beau tenté de la développer, cette bulle a des effets très limités : elle ne dure que très peu de temps avec les autres…. 😦 😦

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    1. C’est surtout que ce n’est pas parce qu’on est en famille qu’on ne peut pas faire ce qu’on veut, prendre du temps pour soir et aller dormir si on en a envie. Ne te créées tu pas des obligations que personne ne te pose ?

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      1. Oui c’est vrai…J’ai beaucoup de mal à m’imposer. Mais il faut dire que mes siestes durent très longtemps et que j’ai trop souvent envie de dormir et de me retrouver seule. Je n’arrive pas à faire les choses avec « modération » :-/

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  57. Bonjour, je ne sais pas réellement si vous aurez des réponses à mon problèmes, mais j’ai besoin de parler,

    C’était le week-end de pâques, j’ai vu ma famille, et comme à leurs grandes habitudes, ils sont obliger de me questionner sur ma vie sentimentale, ce qui m’énerve royalement puisque ils me demandent sa comme si j’étais une ado de 16ans, ( ces questions ne viennent pas de mes parents, mais du reste de ma famille)
    Sa me met mal à l’aise et j’y ai le droit à chaque fois, alors que mon frère aîné jamais.. J’ai comme l’impression que ils viennent se mêler de ce qui ne les regardes pas, personnellement je ne leurs demande pas ce qui se passe dans leurs lit. Ça m’énerve de plus en plus, et j’y ai vraiment le droit à chaque fois que je croise une personne de ma famille, j’en viens à vouloir les éviter..
    De plus je garde un très mauvais souvenirs de quand j’étais jeune, un de mes cousins avait dit que je fréquentais quelqu’un à notre famille, (c’était faux, c’étais un amis) et toute ma famille m’a regardé avec de grands sourire, comme si c’était l’événement du siècle, on m’as charrier dessus pendant quasiment 4ans !
    Et mon père est aussi un peu comme ça, (je lui en ai déjà toucher deux mots) mais il peut-être encore collant quand il s’y met.
    Donc par conséquent je n’ai jamais présenté aucun garçons à mes parents, comme à ma famille..
    Sa m’énerve car je suis toujours obliger d’écourter mes relations pour éviter ma famille à mon copain,
    Et puis je m’en veux d’avoir l’impression de m’interdir de vivre pour une chose si bête que sa ..

    Je m’excuse d’avoir écrit un roman, mais sa m’as fait du bien

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    1. Merci d’être venu poser ici ce qui te tracasse.
      Je vais juste te faire un commentaire. Comment veux tu qu’ils cessent de te traiter en ado si toi même tu ne te comportes pas en adulte, à savoir que tu n’arrives pas à leur dire ce que tu penses ?

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      1. C’est vrai, mais bien souvent je ne veux pas qu’ils le prennent mal, même si je prenais des pincettes je sais que je sentirais un changement, temps-pis après tout, j’ai l’impression de me prendre la tête pour rien,
        Merci d’avoir pris le temps de me répondre.

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  58. Bonsoir, cela me fait bizarre de venir raconter ce qui m’angoisse,
    Pour commencer je suis plutôt jeune, j’ai 16ans, et j’ai complètement l’impression de ne pas être fait pour se monde, je ne saurais comment expliquer cette sensation, mais je me demande toujours le pourquoi du comment, mais d’une façon à en devenir perdu, à finir par se demander si on existe bien, ou bien pourquoi être dans cette conscience et pas celle de quelqu’un d’autre, pourquoi ne suis-je pas un chat. Parfois si je viens à serrer la main à quelqu’un je vais me demander pourquoi je fais sa finalement, j’ai beaucoup de mal à vous exprimer clairement, je m’en excuse, je me pose aussi beaucoup de questions sur mon avenir, mais je pense que c’est du à l’âge, j’ai peur de ne pas réussir, de ne jamais réellement trouver ce qui me plait, j’ai l’impression que le temps avance trop vite et sa m’angoisse, l’impression que je ne pourrais jamais faire tout ce que j’ai envie en une vie par manque de temps, que rester sur les bancs de l’école à entendre des discours complètement cons sont une perte de temps, d’attendre d’avoir se foutue bac qui n’est ni plus ni moins qu’un bout de papier est inutile !
    Je n’attends pas spécialement la fac car je me suis toujours ennuyer en cours, et même si la fac ne ressemble pas au lycée, on est sur le même concept de rester assis à écouter quelqu’un de potentiellement chiant,
    Quel intérêt d’être sur terre partiellement ? dans quel but sommes-nous là ? si nous ne sauvons pas de vie ? À quoi servons-nous ?
    Quelle importance à une vie humaine au final puisque nous sommes presque 8milliards et des gens naissent et meurs chaque jour ?
    C’est comme si je ne comprenais rien à se monde, tout n’est qu’un énorme point d’interrogations, je me dis toujours que tout ce que l’on fait n’as finalement aucun intérêt car on finit un jour par décéder, c’est comme bâtir un château toute sa vie, et lorsqu’il est finit vous déménagiez, cela n’as aucun intérêt …
    Je suis complètement perdu dans ma vie, j’ai l’impression que rien n’as de sens dans se fichu monde ..

    finalement écrire ce que l’on pense est plus agréable que je ne le pensais

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    1. Le bac est essentiel dans notre Société, il sert a entrer a la fac mais aussi a trouver du travail. Le bac sert à montrer qu on a acquis des choses et qu on a tel niveau de savoir.
      Dans ce que tu écris je poses 3 visions : soit tu as peur de l èchec et tu trouves les.moyens possibles pour justifier ta fuite (tout ca ne.sert à rien), soit tu as u.e mauvais estime de toi (et tu te mets en èchec par peur d èchouer) soit tu es surdoué ou Asperger. Vois tu un psy ?
      Sinon oriente toi vers la philo… 😉
      .

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      1. Oui dans cette société ce morceau de papier est essentiel.. alors quelle société de merde, j’ai déjà été « diagnostiquer » enfant intellectuellement précoce, mais sa ne m’as pas grandement aider de savoir sa, et puis je n’aime pas se therme.. Et j’ai aussi peur de l’échec, en même temps qui n’en a pas peur .. Durant toute votre scolarité on vous rabâche que la seule méthode pour réussir c’est bac+5 mini

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        1. Plein de personnes n ont pas peur car èchouer c est apprendre qqchose. Etre précoce et être surdouée ce n est pas exactement la même chose. On peut très bien faire un métier sans diplôme mais encore faut il savoir ce qu on veut ou pourrait faire.
          Le bac n est essentiel que pour faire des études, il ne l es pas pour vivre et être heureux. Rèussir sa vie ne veut pas dire rèussir dans la vie. La nuance est importante car rèussir sa vie ne dépend que de nous et pas des autres.

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  59. Vous avez raison, mais comme vous dites encore faut-il savoir ce que l’on veut faire,
    Et puis après tout chaque personne à sa définition de la réussite, qu’elle soit professionnelle ou autre
    Quelle est la différence entre un surdoué et quelqu’un d’intellectuellement précoce ?

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  60. Je suis en panique. Mon fils me dit qu’il se sent triste et qu’il a envie de pleurer. Qu’il croit qu’il ne s’aime pas (et là sa bouche à plié comme s’il allait pleurer 😦 )
    Évidemment je peux pas m’empêcher d’imaginer qu’il ressente ce que je ressens et ça me terrifie. C’est la première fois qu’il parle comme ca. Je ne sais pas quoi faire, je ne sais pas si je dois l’aider à relativiser si je dois paniquer si je dois faire qq chose. Je me sens coupable, avec la mère qu’il a ça peut pas aider à traverser l’adolescence facilement. Je sais pas si je dois éviter de l’écouter et l’envoyer sur son père, mais il ne veut pas lui en parler. Mais moi je dramatise tout. J’ai pris sur moi pour l’écouter et entendre ce qu’il disait et non pas les propres peurs. Mais j’ai rien su lui dire d’autre que des banalités. Que je le trouvais super chouette en nommant ces qualités. Ma pire crainte. Je ne veux pas que mes enfants ressentent le quart de ce que je ressens

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    1. Tu n’y peux rien, les parents transmettent à leurs enfants. Mais ça arrive à tout le monde d’être triste de temps en temps, tout dépend aussi de ce qu’il a vécu ce jour là. Maintenant si cela perdure -tu peux lui reposer la question dans une semaine- proposes lui de l’emmener voir un pédopsychiatre ou un psychologue spécialisé dans le suivi des enfants/ados, personne à laquelle il pourra se confier, parler de ses problèmes…

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      1. Il m’a lui même dit assez vite, et avant que je dise quoique ce soit « je te le dis parce que je ne comprends pas pourquoi je suis comme ça, triste, mais me dit pas d’aller en parler à un psy si je veux, je veux pas ». (ben oui il me connait)
        Cela fait deux semaines qu’il se traine un peu … je lui ai même dit qu’on lui ferait faire une prise de sang.
        Et je pense que peut etre ça a un lien avec une histoire d’amour; ou pas.
        Il ne s’aime pas physiquement. Il n’a pas non plus confiance en lui. C’est ce qu’il m’a dit.

        c’est l’escalade dans ma tête, faut que je me raisonne. J’ai peur qu’il me dise ça alors que peut être cela ferait des années qu’il se sent mal et qu’il souffre sans qu’on ne l’ai vu. J’ai peur qu’il se fasse du mal. J’ai peur de banaliser pour relativiser, et qu’il le garde du coup à jamais pensant qu’il n’a pas été entendu. Peur de trop en faire et de provoquer ce qui n’était pas.

        Une semaine oui, c’est bien, ça évite de l’étouffer avec mes peurs à la con. Je lui redemanderai dans une semaine comment il se sent.

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        1. Si il t’en parle c’est qu’il attend une réponse adapté. Or tu es une mère pas wonderwoman. Tu peux le soutenir mais pas tout l’aider à résoudre, c’est pour cela qu’il y a des professionnels. Quand on a une angine on va chez le médecin, quand on est trop triste on va chez le psy.

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        2. Une suis tellement bête que j’avais pas pensé que je pouvais lui dire ca, ce que tu viens de dire. Pour qu’il comprenne, si besoin, qu’aller voir un psy quand on est triste c’est comme aller voir un médecin quand on est malade !

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  61. Et quand on se rend compte que son psy est un être humain comme les autres, enfin non même pas, en plus il est maladroit. On fait quoi. C ‘était juste pas le moment. Ou comment mon psy a été capable de foirer une séance importante, Qu est ce qu’on fait alors qu’il reste 15 jours avant qu’on lui dise que franchement qu’il a loosé. A part l’écrire partout en diagonale et en changeant de police de gribouillage sur le dossier a rendre au lieu de bosser que c est un gros nul. gros nul… M’énerve tiens. Je vais prendre une photo de mes milliers de gros nuls déclinés et lui envoyer le sms. Ou alors écrire l’inverse plein de couleurs et de compliments et me l’envoyer a moi. Pff. C est bien la peine de se prendre la tête pendant des années pour se rendre compte de ça. Juste un pauvre être humain à coté de la plaque. J’ai juste pas envie d’y retourner. Du tout.

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  62. Chepa si c est du transfert negatif, c’est pas mon métier a moi, mais je suis sure qu’il a fait une bourde. Je l’ai ressenti direct. Il a dit une belle connerie qui a pourri toute la séance, un truc venu de nulle part (ou plus probablement des infos) bref sans rapport avec le schmilblick, en tout cas aucun rapport avec mon schmilblick (peut etre que c est un truc a lui mais la franchement c etait pas le moment) et blessant pour moi. Cela aurait ete blessant pour n’importe qui d’ailleurs. Je retournerais sans doute lui dire qu’il est trop maladroit, que la confiance c est mort, que son exemple il aurait pu se le garder et que la c’etait pas cool du tout pour moi. Et basta.

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    1. Tob ressenti est essentiel. Et tu dis que c est la 1ere fois qu il fait cela mais que cela remet en question tout ton travail. Ta blessure doit être grande. Soigne toi bien.

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  63. Bonjour, suite à votre article………que penser des kinésiologues ? Charlatans ? Professionnels qui pensent bien faire mais se trompent ?

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    1. Les kinésiologues ne soignent pas, comme leur nom l indique, ils étudient. Le but est d étudier les mouvements afib de les optimiser rien d autre. La kinèsiologie au sens d une signification des geste n a jamais été démontré. Si certains gestes sont « parlant » ils sont souvent culturels et il est possible et facile d apprendre à contrôler et modifier ses gestes.

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  64. A la relecture d ancien articles que j’avais déjà lu, je me rends compte que d’une, il génère chez moi les mêmes, enfin je crois de souvenirs, réactions de malaises qu’à l’époque où je les avais découvert. Malaises car on se retrouve en parti, ça questionne un peu. Et de deux, je suis autant coincée entre le subjectif et LA vérité. Que c’est il VRAIMENT passé ? C’est quoi la vérité de mon histoire.

    Je les lis un peu différemment mais ca soulève toujours une espèce de lutte pénible. ds mon esprit qui m’embrouille.

    Je suis assez admirative de certains commentaires, notamment Chispa, de la position de ces personnes. Ça réchauffe de lire ca. Admirative de la petite fille qui a gardé la certitude de sa valeur et de la femme capable de savoir se situer face à ses parents (avoir le droit de ne pas les aimer et de les juger par exemple)

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  65. Helloooooo !!!
    ça fait tellement longtemps! presque 3 ans, je suis trop contente de te retrouver et retrouver ton blog, toujours une mine d’or !!! Bon, j’ai quelques 350 articles en retard à lire…. 🙂
    A plus tard!
    Chispa

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    1. Super ce retour ! 😊 Depuis votre témoignage, je me suis souvent demandé ce que vous étiez devenue… J’ai toujours énormément apprécié vos commentaires et j’avoue que certains m’ont parfois bien fait réfléchir. 😉😊

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  66. Bonsoir,
    J’ai pas mal hésité avant de laisser un commentaire (ce n’est trop mon truc) mais comme j’ai decidé de chambouler ma vie et que ma psy (oui, je vois même une psy… j’en reviens pas !!) me conseille d’écrire, je me dis « HopHopHop, boucsulons les habitudes ».
    J’ose donc poster quelques lignes inspirées par la lecture de « La vie, une maladie ? »
    Je ne sais même pas pourquoi je fais ça, mais aller, je me lance :

    « Que faire des jours où rien ne va
    Quand les fantômes guident nos pas
    Que pouvoir faire du temps qui passe
    Quand la noirceur emplit l’espace

    Quand nos demons tiennent éveillée
    Notre âme en peine, notre âme brisée
    Sombres chemins que l’on parcourt
    Juste un aller, aucun retour

    Triste noirceur qui nous rassure
    Qui nous protège, telle une armure
    Alors pourquoi vouloir changer
    Prendre le risque de l’ôter

    Pour toutes ces choses tant regrettées
    Moments où l’on n’a pas osé
    Et aujourd’hui se dire « que si… »
    Mais c’est trop tard, le temps a fui

    Pour pouvoir vivre chaque instant
    Sans cette armure nous retenant
    Il faut choisir de s’en défaire
    Aimer l’idée qu’on se libère

    Et pour un jour de décider
    Ou faire un pas ou regretter
    Mon choix est fait, c’est l’inconnu
    Pour pouvoir dire « J’aurai vécu »

    Merci pour ce blog dont certains articles ont vraiment été (et le sont toujours d’ailleurs) rassurants et/ou motivant durant ma « prise de conscience » dirons-nous.
    Peut-être à bientôt.
    Junhya

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    1. Wahou…j adore ton poème sincèrement…j aime ton style d écriture. J ai l impression que c’est mon parcours en thérapie qui est écrit. Bravo en tout cas !

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      1. Salut Pilouface. Je suis étonnée par ta réponse. Je n’aurais jamais cru que ça pourrait plaire (j’étais plutôt en mode « mais pourquoi j’ai fais ça, c’est ridicule… » Alors merci pour ton petit mot qui fait du bien au moral !!
        Junhya

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  67. J’avais oublié.
    J’avais oublié comme ça fait mal de sortir d’une séance la douleur au creux du bide, les émotions aux bords des yeux chaque seconde. J’ai parlé d’il y a 25 ans, mon esprit y est resté, mon corps est aujourd’hui, mon coeur est épuisé. J’ai envie de tout envoyé paître, de ne pas rentrer chez moi ce soir, de ne plus rentrer du tout. Pour la première fois depuis longtemps, j’ai peur. Peur de moi, peur, cette fois-ci de ne pas surmonter. Je cherche pourquoi l’idée a tant cheminé ces derniers mois, pourquoi j’ai repris rdv pour une thérapie, je cherchais quoi? Soulager ma dernière blessure, celle qui pique encore mais aujourd’hui j’ai tellement mal que je me demande si ça en valait vraiment la peine. Je tenais bon. Quelques cauchemars parfois, quelques difficultés à accepter d’être touchée mais je tenais. En 30 min, je viens de m’effondrer, d’effondrer mon monde. Mon obsession reste de contenir. A la limite de tout ravaler pour remettre mon masque de maman, d’épouse, de soeur, de femme active et sportive… Mais aussi à la limite d’aller prendre un verre, puis deux puis trois pour m’anesthésier … Moi que l’alcool révulse, terrifie, horrifie pour les douleurs qu’il a engendré, moi qui m’astreint de saines pratiques : sport alimentation sommeil… J’irai bien m’enivrer pour oublier, pour m’oublier, pour ne plus ressentir…
    J’avais oublié comme la solitude peut se manifester avec toute sa virulence et son désarroi et comme la honte d’être aussi faible m’empêche de demander de l’aide.

    Je n’ai pas la parole mais j’ai l’écrit… J’ose pas gêner mon entourage mais le premier lieu qui m’est venu c’est de déposer mes 3 mots de douleur ici, anonyme parmi les anonymes… Je sais que ça va passer, je sais que ce soir j’aurai finalement retrouvé mari et enfants, leurs visages et leurs sourires chaleureux, pressés de me raconter leur journée. Ils me feront revoir mes instants douloureux au placard… Mais tout au fond de mon coeur, aujourd’hui j’ai entrevu la noirceur que du petit chemin intérieur qui va être encore un peu tortueux.

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    1. L’alcool n’anesthésie rien si ce n’est la pensée mais pas l’inconscient. Lui continuera à travailler et à souffrir. Faut il contenir ? Que faut il contenir d’ailleurs ? La question est de savoir si c’est ta noirceur ou celle qu’on a mise en toi ?
      Accroche toi, fais un peu de sport ça donne des endorphines et écrit, ici ou dans un cahier, mais écrit.

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      1. Je te remercie :). Je retiens… mes larmes, ce fond de colère pas tout à fait dissout et qui remonte parce que j’ai l’impression que de pleurer ou extérioriser face à mes enfants serait me tromper de personnes.
        C’est la noirceur qui a été mise en moi, c’est vrai. Je ne suis pas responsable des événements du passé en tout cas pas coupable, j’ai du mal à cerner comment me tendre la main aujourd’hui, comment faire quelque chose pour moi, pour prendre soin de moi face à cette douleur.
        En voyant mes mots publiés et pouvoir lire ta réponse me montre qu’il est aussi important que je ne reste pas seule avec mon « état ». Demain matin, le sommeil m’aura peut-être permis d’envisager de pouvoir partager un moment (pas forcément mes douleurs mais un moment chaleureux) avec une douce amie.
        Je vais reprendre l’écriture, c’est un soulagement aussi.
        C’est peut-être insistant mais je le répète, merci vergi 🙂

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      1. Je te remercie pour cette marque de soutien Nanistef, c’est très gentil. Ce que je sais de moi, c’est que l’écriture cathartique a souvent été ma première « thérapie » mon premier moyen de rester debout mais parfois j’aimerais avoir plus d’aisance verbale, dès que je dois ouvrir la bouche pfiouuuu, ça me demande un courage intense.

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    2. Lilou, ton commentaire m’a énormément émue. Tes mots me parlent énormément, il y a peu, je suis rentrée d’une séance à peu près dans le même état d’esprit. J’ai mis plus longtemps que les autres fois à ce que ça passe mais c’est passé… J’espère de tout coeur que depuis tu te sens plus apaisée.
      Lilou, cette noirceur dont tu parles, j’ai enfin compris qu’on me l’avais mise. S’en débarrasser n’est certes pas facile et je n’ai pas encore trouvé le truc pour ça mais je suis sûr que tu vas y arriver. Cela fait longtemps que je te lis et tes commentaires m’ont toujours apportés quelque chose, je trouve qu’ils ont souvent énormément de justesse. 😊
      Cette impression d’avoir besoin de m’effondrer et de chercher à contenir, je connais également…
      J’ai beaucoup de difficulté verbalement même si cela s’améliore, l’écriture m’a souvent aidé mais je me rends compte depuis peu que je commence également à bloquer à ce niveau là mais je ne désespère pas.
      Merci de ce courage que tu transmets très souvent au travers de tes écrits ! 😊

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      1. (Zut, je ne peux pas cliquer sur « j’aime », il faudra que je me penche sur la question de la connexion à WordPress.)
        Je te remercie également de partager ton expérience souvent ici et pour ta réponse aujourd’hui, j’entrevois toujours toute ta volonté au travers de tes mots, c’est touchant et motivant de te lire et d’autant qu’aujourd’hui c’est à moi que tu les adresses 🙂

        « J’ai mis plus longtemps que les autres fois à ce que ça passe mais c’est passé », je me suis accrochée à ta phrase tout le week-end 😉 j’essaie de ne pas activer le p’tit vélo dans la tête qui me dit que je vais être un peu mieux dans quelques jours et qu’il faudra à nouveau me concentrer sur ma problématique. Là encore je sais qu’au fur et à mesure ce sera de moins en moins difficile pour être plus en paix mais là, c’est duuuuur!

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    3. Lilou, j’espère que tu as réussi à passer ce cap douloureux.
      Tes mots ont fait écho en moi. Ça m’est arrivé de retarder le retour à la maison après des séances, de garer la voiture sur une route peu fréquentée et d’attendre là que la douleur, le malaise, passe. Et puis, je finissais par rentrer. Mais en parler, comme toi, je n’arrivais pas. Et expliquer quoi? Cette sensation après les séances est tellement particulière que je ne savais pas trouver les mots.

      Par contre, la petite lueur que je voudrais t’apporter, c’est que l’écriture, ça peut être une vraie solution. J’ai aujourd’hui fini la thérapie et j’ai ressorti à la dernière séance tout ce que j’avais écrit. Il y en a bien une belle ramette de papier, des centaines de feuilles ! Tout cela m’a permis d’avancer, de m’exprimer à moi-même d’abord ce que je ne pouvais exprimer à l’extérieur. Et petit à petit, l’extériorisation est venue.

      Le chemin est difficile, mais il n’est pas impossible.
      Je souhaite tout le courage pour le parcourir!

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      1. Bonjour Malau,
        « Ça m’est arrivé de retarder le retour à la maison après des séances, de garer la voiture sur une route peu fréquentée et d’attendre là que la douleur, le malaise, passe. Et puis, je finissais par rentrer. Mais en parler, comme toi, je n’arrivais pas. Et expliquer quoi? Cette sensation après les séances est tellement particulière que je ne savais pas trouver les mots. »
        Tout pareil, pareil!! J’ai stoppé ma voiture vendredi, j’espérai changer d’état avant de revoir tout le monde mais point de miracle 😦 . J’habite dans une région montagneuse et je passe par une route de montagne pour arriver chez moi, très étroite. Parfois lorsque j’ai eu une journée difficile, je visualise que les difficultés pro restent avant ce passage délicat et qu’ensuite ils n’existent plus jusqu’au lendemain. Lorsque je ne peux pas écrire, la visualisation m’aide un peu.
        C’est intéressant l’expérience de fin de thérapie que tu apportes avec une sorte de « chapitre clôturé » par ces centaines de feuilles ressorties à la fin. c’est effectivement une petite lueur au bout.

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  68. bonjour Lilou, J’espère que tu te sens mieux aujourd’hui et que tu as pu partager un moment chaleureux et agréable avec ton amie. Ce sont des moments précieux qui nous aident à tenir et à avancer, comme nos enfants. Je t’envoie plein d’ondes positives. Courage et accroche-toi.

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    1. Merci Frankline, je reçois bien les ondes 😉 c’est réconfortant ces mots laissés ici à mon intention.
      Je m’accroche. avec le plaisir de continuer à te lire sur le blog.

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  69. Bonjour,
    Ca fait 15 ans que je travaille ds les hôpitaux et que je vois tout le tps des gens malades , accidentés. Même si j’ai eu des situations difficiles, et que j’ai pu être perturbée , j’ai toujours pu faire la part des choses en rentrant chez moi.
    Pour le moment , je ne sais pas ce qu’il m’arrive , mais à force de voire des enfants accidentés, dans des états critiques j’ai développé une peur importante pour mon fils. Je n’ose même plus le laisser jouer à la plaine de jeux de peur qu’il tombe, je m’imagine direct le pire comme ce que je vois au travail. Je suis devenue parano ds la rue, je le tiens de toutes mes force tellement j’ai peur qu’il se fasse écraser ( j’ai eu y’a pas longtps en garde un gamin écrasé par une voiture ds un état plus que critique et il ressemblait à mon fils )
    Ça m’arrive de rentrer du boulot et de sentir le soulagement de prendre mon fils ds mes bras et me rassurer qu’il soit entier. Mais mon travail me donne des angoisses ds ma vie privé, je ne comprend pas ce qu’il m’arrive. J’espère que c’est passager pcq c’est pas vivable. J’ai deja assez d’angoisses à la base. Pourquoi on ne peut plus gerer ce genre de situation alors qu’avant oui ?
    Ça fait déjà longtps que mon médecin me dit que je fais un brun out et que je dois m’arrêter une longue période, faire une therapie et prendre un petit médicament pour maider, mais j’y arrive pas. Impossible de lâcher mon boulot. Mon boulot cà à tjs été mon refuge. Ça me permet d’être adulte et normal. Je me demande si le fait que je ne sache plus gerer l’émotionnel avec les enfants n’est pas une étape qui montre que je m’enfonce ds le burn out ? C’est possible ?

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    1. Oui tout à fait. Ton psychismr fatigur et n artive plus à te protéger. Il semble essentiel aujourd hui que tu entames une psychothérapie pour toi mais aussi pour ton fils car tu risques de lui transmettre tes angoisses. Ce n est pas le travail qui devrait être un refuge mais la vie privée. Le travail surinvestit n est pas un refuge mais une fuite. Et à force de courir on fatigue…
      Je ne comprends tjrs pas comment ds des jobs comme le tien il n y a pas de supervision psychologique, c est aberrant. A la gin voir des traumas peut créer des traumas surtout si on a des facilités.
      Dis toi aussi une chose quand c est l heure de mourir c est l heure, toutes les précautions du monde n y changeront rien alors autant se detendre.

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      1. Je fais une thérapie avec mon mari. Nous allons chez 2 psychologues spécialisés pour les enfants ( elles travaillent à deux ) J’ai bien évidement des problèmes dans mon rôle de mère et de femme aussi d’ailleurs , je le sais, c’est pour ca que j’ai contacté ce centre. Elles n’ont pas jugé utile pour le moment de voir notre fils ( il à 4 ans) Je suis plutôt d’accord, le travail doit venir de nous, de moi surtout.
        Mais j’aimerais bien reprendre une psychothérapie pour moi, je n’attend que ca. j’y pense tout le tps. Mais je suis prise ds une lutte infernale concernant les thérapies et ca m’empêche de faire des choix. C’est moche. J’aimerais simplement pouvoir m’écouter et faire ce que j’ai envie, sans les avis des autres, même si ce n’est que essayer. Mais je ne suis pas sûr de savoir moi même ce qui est bon pour moi ou pas. ( psy homme?, psy femme? où le trouver ? recommencer avec les délais hyper long d’attente, retourner chez celui chez qui j’allais? changer de psychiatre? pleins de questions sans réponses pour moi, ) Je ne peux pas rester comme ca je crois. ca fait plus d’un an et demi que je fais du sur-place question thérapie. Avec la thérapie de couple, j’ai trouvé une alternative pour avancer qd meme.
        c’est pas si simple. les angoisses vont p-e me rattraper… surtout si je fais de mauvais choix et que j’en subis les conséquences; pfffffff

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        1. Alors un psychogue spècialisé enfants peut ne pas être adapté pour les adultes… ensuite une thèrapie de couple n aide en rien à avancer sur soi mais ds la rzmation de couple. Tu vois donc bien des psys mais jamais ppur travailler toi.
          Psy homme ou femme ? Si tu te poses la question c est que ce n est pas important sinon tu saurais. Ensuite psychiatre ? Pas pour une psychothérapie, c est psychologue clairement. Délai d attente, pas trop en liberal sauf si tu fixes des horaires inadaptés. Je crois surtout que tu te trouves des alibis pour ne pas y aller. Si tu fais un burn out, ce sera 2 ans pour t en remettre, une possible hospitalisation de 4 à 12 semaines… ca te tente ?

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  70. Oh non, ca fait peur. Je ne sais pas si je me cherche des alibis pour pas consulter, j’ai vraiment une grande peur, des angoisses dépassées. J’ai associé des choses de mon vécu avec le travail en thérapie, c’est vraiment pas facile de se sortir de ca. Je sais quoi, faudrait que je trouve le moyen d’en parler surement. J’espère que le tps calme les choses et que je vais récupérer mon courage pour l’affronter.
    J’ai un métier que me demande bcp de concentration et de réflexion, cela me permet de pas avoir de flash ou de mauvaises pensées, mon cerveau est ailleurs sur qqch de concret, dans un cadre clair. Je ne peut pas m’arrêter, et je ne le ferais pas, y’a trop de risques. Et je ne suis pas capable de faire autre chose.
    Des fois, on court très vite pour pas tomber, même si on sait qu’on va se prendre un mur. Alors choisir de tomber ou se prendre le mur, je ne sais pas ce qui est mieux, surement de pas arrêter de courir tps qu’on peut…

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    1. Mais quand on tombe on se relève toujours. Comme dit le proverbe chinois « 10 fois tombé, 11 fois relevé ».
      Le temps ne calme rien… Je ne sais pas ce que tu fuis, mais ta censure est très grande. On peut toujours s’arrêter, question de libre arbitre. Mais es tu libre ?

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      1. La seule chose qui m’empêche d’être libre c’est moi même je crois.
        Oui , je crois que j’ai peur de moi même. Des angoisses et mal être que je suis capable de ressentir. Et c’est l’horreur.
        Aller chez le psy c’est toucher à tout ça. C’est directement fort chez moi et je ne m’en rend pas compte au moment meme, je ne sais même pas me dire d’y aller doucement. Et ça fait peur.
        Je suis comme enfermée en cage avec la porte ouverte mais je ne bouge pas, paralysée par la peur. Alors je cours en rond. Je ne met pas mon courage où il faudrait je crois.
        On dirait que J’attends l’autorisation de ma psychiatre pour aler chez un psychologue.. Et j’arrive pas à lui en parler. Je risque d’attendre longtps.
        J’aimerais vraiment refaire une therapie. Les dernières seances ont ete une liberation, jaimerais m’autoriser à le vivre encore. Mais j’arrive pas à changer de psy, ni à retourner chez le même. Suis coincée. Alors je cours très vite.

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        1. Tu es enfermée ds une chambre, dans ton cerveau. Et tu as peur du monde extérieur.
          Il n y a pas vraiment de prise en charge psychologique des psychotiques par les psychologues car c est une maladie mentale dont on ne guèrit pas et qui relève de la psychiatrie, le psychotique fuit le monde qui ne lui convient pas. Par contre les borderlines voient des psys pour rester du « bon » côté et èviter la psychose. J ai des patientes auxquelles j explique que ce qu elles pensent c est du délire et non la réalité.
          Tu sais les fous, parce qu ils sont fous ne savent pas qu ils sont fous.

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        2. Je ne sais pas comment je dois le prendre. Ça veut dire quoi , que j’ai l’air comme ça d’être psychotique, sans soins possible?
          Bon c’est vrai que ma peur est irraisonnée. J’ai un suivis avec une psychiatre dp assez longtps, j’espère qu’elle l’a remarqué si c’est le cas et qu’elle ne me laisse pas comme ça ds la nature sans traitement. L’exemple de se sentir enfermé ds une cage vient de mon médecin traitant, je trouvais que ça reflétait bien min ressenti.
          J’ai i déjà demandé a ma psy si j’étais pas borderline, elle m’a dit que non. Et j’étais très bien ds la réalité. C’était y’a qqs années, on peut devenir borderline avec le tps ? Par contre, elle m’a déjà parlé de dépersonnalisation et déréalisation ds mon cas, c’est une forme de psychose, je pense d’où mes grosses angoisses. Mais elle a l’air de dire que c’est lié à mon niveau de stress et c’est traumatique . Et tps que ça ne m’empêche pas de vivre ma vie c’est le plus important.
          Comment vous faites la différence entre qqu qui est angoissé peut être à l’extrême et qui est ds la peur qui la paralyse dans l’action et la prise de décision et de dire que c’est une psychose? Oui je me sent bloquée par la peur et les angoisses pour certaine chose, mais pourquoi c’est psychotique ? Du coup je suis pas bien du tout, j’ai vachement peur d’être une folle psychotique et en plus ça se soigne pas. Ou j’ai plutôt intérêt à consulter et me secouer un coup pour pas passer vers la psychose?

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        3. Ce n est pas à ta psychologue de dite si tu es borderline, elle ne peut que te renvoyer vers ton psychiatre qui lui peut poser ce type de diagnostic.
          Je ne rèpondrais pas à tes questions car tu cherches toutes les infos possibles afin de passer ton temps à t analyser et voir si tu ne deviens pas « folle ». Qui était psychotique parmi tes proches ?
          Tu fais comme tu veux, tu es adulte. Comme tu attends que ton psychiatre te dise d aller voir un psy, tu attends ici que je te dis que faire. Tu vas devoir grandir et prendre tes dècisions en adulte.

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        4. Au dernier rdv avec ma psychiatre Je me suis autorisée à dite que jallais pas bien. C’est pas habituel pour moi. Ça m’a fait tout bizarre pcq j’ai été écoutée et comprise. Elle m’a mise un mois en incapacité de travail et ma rassurée sur toute mes craintes qui en découle. Elle ma dit que mon niveau de stress et dangoisses edt bcp trop élevé c’est inquiétant. On dirait que j’ai accepté ses conseils de me mettre en arrêt mais j’ai du mal à croire que je vais pouvoir me reposer et ré – investir ma vie privée. C’est trop beau pour être vraiment possible Y’a un truc qui va se passer.
          Mais tout ça c’est bien mais je suis encore plus mal. Et le fait de m être confiée à ma psy comme ça et d’avoir dit ce que je ressentais mais donne plus fi toit envie d’y retourner ? Une envie de fuir. Pourtant c’est positif. Il doit y avoir un truc qui cloche ds ma tête.

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        5. Désolé le message est parti mais je n’avais pas fini, je corrigeai les fautes de frappe à cause du correcteur
          J’espère que c’est compréhensible.

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  71. Qu’est ce qu’une phobie ? cela fait-il partie des maladies mentales ? guerrie-t-on complètement d’une phobie ?

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  72. Le film « les chatouilles » ovationné hier à Cannes. Je ne connais pas la qualité du film que j’irai voir le 26 septembre … Mais chaque petit pas fait pour interpeller l’opinion publique sur les viols sur enfant est à saluer….

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    1. Pour une raison inconnue Mme Bescond m’a blacklisté, je ne peux même plus commenter ni la féciliter. Je me demande si ça n’a pas un lien avec le Lucernaire… je m’interroge.

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    2. petit rappel néanmoins, ce ne sera pas le premier film sur le sujet des violences sur enfant, il y en a eu pas mal avant contre toute attente. Rien que ‘Beau-père », « festen », « cousin cousine », « la passion Béatrice » sur l’inceste.

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  73. Je ne comprend pas trop ce qui tourne sur internet et les réseaux sociaux pour le moment concernant les violence sexuelles envers les enfants en France. On m’explique qu’en France, la femme ( ou l’homme) qui porte plainte pour abus sexuels dans l’enfance,, elle doit prouver qu’elle n’était pas consentante. Même si elle était très jeune. pcq ce n’est plus un crime mais un délit. Je suppose qu’ils tiennent compte de l’emprise, l’intimidation, … que cela ne se résume pas comme ca? Je ne comprend pas, ce n’est pas de la fausse info qui circule ou des infos mal interprétées?

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  74. Bonjour

    Je suis un peu perdue en ce moment. Je suis en therapie depuis deux ans et demi pour divers sujets. Au départ l’un d’eux portait sur le fait que je n’avais jamais eu de petit copain, que j’avais des angoisses par rapport aux hommes etc. J’ai avancé jusqu’a me débloquer et réussir à m’ouvrir et a être en couple. Le soucis c’est que cela fait sept mois que je suis avec mon copain et niveau intimité c’est assez difficile pour moi pas du tout épanouissent. C’est un sujet qu’ j’aborde en séance mais qui reste extrement délicat pour moi, qui me remue beaucoup. Avec ma psy nous avons eu des questionnements depuis le début sur ses difficultés comme s’il mettrait arrivé quelque chose plus jeune ( ce qui n’est pas du tout le cas) chercher ce qui a pu me marquer pour qu’aujourd’hui j’ai autant de blocages et je vive ma vie intime si difficilement. Seulement c’est le néant j’ai beau essayer de chercher de réfléchir je n’arrive pas a comprendre pourquoi et d’où ca peut venir. Ma psy me parle de quelque chose de plus lointain voir ancestral/ générationnel mais je ne vois pas comment réussir à trouver une réponse dans un passé si lointain. J’ai déjà posé la question de secret de famille a ma mère mais rien n’est vraiment ressorti. Je ne sais plus où chercher et j’ai le sentiment que je n’arriverais jamais à mettre le doigts sur ce qui me pose tant d’angoisses et d’incompréhensions.

    Est ce que cela est possible d’avoir des difficultés et des angoisses par rapport a tout ce qui touche a l’intimité alors qu’on ne m’a jamais rien fait (j’en suis certaine) ?

    Désolée pour ce long message peut être un peu indigeste.

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    1. Non non tu n’es pas indigeste. En effet, il peut s’être passé quelque chose dans les générations précédentes qui bloquent ta possible sexualité. Mais tu avais déjà des difficultés relationnelles face aux hommes -que tu as travaillées- mais qui devaient bien reposer sur quelque chose de -si j’ose dire- profond. Qu’il te soit arrivée quelque chose dont tu ne te souviens pas (trop petite ?) ou qu’il se soit passé quelque chose dans le passé familial reste souvent une quête pour ceux et celles qui voudraient une réponse à leur mal être. Mais parfois il n’est pas possible de trouver de réponse, on ne peut que suspecter. Aussi, il faut lâcher cette quête qui te retient dans le passé, pour te tourner vers le présent et l’avenir. Je sais c’est facile à dire.
      Mais à la lecture de ton message et à ce qui me vient quand j’écris, il y a une certainement histoire d’abus quelque part. Tu l’écris tu as des angoisses à « tout ce qui touche l’intimité » donc le fait de toucher un sexe crée des angoisses. On ne t’a jamais rien fait, peut être qu’on t’a demandé de faire ? Tu ne pourras jamais mettre le doigt parce que rien n’est jamais ressorti… Tu as tout dit.

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      1. Merci. J’espère que je vais finir par réussir d’une manière ou d’une autre à trouver soit des réponses soit des solutions pour mieux vivre avec ça parce que pour l’instant j’ai juste le sentiment d’avoir un énorme problème d’être étrange puisque les réactions angoisses ressenties que je vis sont totalement en décalage avec les non expériences les non souvenirs. Il n’y a aucune logique dans tout ca. Et c’est sacrément angoissant et perturbant.
        J’ai peur qu’au final j’en arrive à imaginer des événements irreels. Vous avez dit que si j’étais trop petite il se pourrait que je ne me souvienne pas. Mais alors pourquoi ca aurait des conséquences sur ma vie actuelle ?

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  75. Bonsoir, je viens ici car je pense avoir d’abandon psychique (par ma mère). A partir de mes 5 ans j’en suis sûre. Avant je ne sais pas trop’ mais ma mère dit avoir été dépassée par ma naissance.
    Ce qui m’interroge c’est que j’ai été une enfant particulièrement inhibée : Je n’osais rien faire : pas rire trop fort, ne pas faire de bruit, ne pas danser. Puis à l’ecole, pareil et j’avais peur de jouer : peur qu’on ne me voit le faire, peur qu’on me voit tout court. Je me cachais aux toilettes durant la récré. Quand je marchais dans la rue, j’imaginais qu’on disait du mal de moi. Et surtout j’etais très mal à l’aise avec mon corps :je pensais être horrible. J’avais mal partout. Aujourd’hui, à 26 ans je passe mon temps à regarder les enfants dans la rue. Et je me dis waouh j’etais Si différente d’eux. C’est comme si je n’avais pas eu d’enfance. Ou de vie tout court : Je ne vivais pas. Je survivais. J’etais Comme figée extrêmement coincée. Les anniversaires, le sport : une torture.
    Aujourd’hui, je me demande’ si c’etait Juste de la timidité pour que ce soit aussi fort. J’en veux à la petite fille en moi qui n’a pas profité normalement’ de son enfance. Qui avais toujours mal au ventre et se sentait de trop. Qui se sentait persécutée pour rien. Comme si je me voulais de ne pas à voir été assez intelligente socialement 😦
    Le fait de penser que j´etais de trop pour les gens était ce uniquement un fort transfert ? Ou les enfants peuvent ils avoir des épisodes de paranoïa déjà ?
    Mercii

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    1. Non pas à 5 ans. La paranoïa est une psychose et les premiers signes silencieux apparaissent vers 10/11 ans et les signes visibles vers 16/17 ans. Ton histoire pose plus la notion d’existence, ne pas exister pour ne pas déranger.

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  76. Bonsoir Vergi. L’été est là…mieux que les mots fléchés sur la plage…un petit « c est toi le psy » ?? Je trouve ça plus stimulant 😊. Non sans rire j aimais bien l idée… S’il te plééé !!

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  77. Bonjour,
    Je cherche des informations sur les conséquences des résistances en thérapie et je trouve votre blog. Je ne sais pas si vous pouvez m’aider mais j’ose poser une question.

    Je fais une thérapie et depuis quelques mois, je suis passée en position allongée. J’ai mis 2 ans à accepter de m’allonger et d’avoir quelqu’un dans mon dos. Au début j’étais gênée puis ca allait, j’ai même avancé très vite.

    J’ai été violée par plusieurs membres de ma famille dans la maison familiale de vacances. Il y a peu, j’ai pu commencer à décrire ce qu’il s’était passé sur 2 séances. Ca a été très violent et très douloureux, je l’ai dit à mon psy qui m’a dit qu’il ne fallait pas que je m’oblige, que j’avais le temps. Il a été absent 2 semaines et depuis la reprise, je suis bloquée. Je parle du quotidien, de quelques difficultés secondaires, parfois je fais une allusion très rapide sur les viols et la dernière séance j’ai voulu essayer d’en reparler et le psy m’a arrêté en me disant qu’il ne comprenait pas les liens que je faisais et qu’il ne pouvait pas rebondir. Je le comprends tout à fait car même pour moi, mes propres phrases me surprenaient, je n’arrivais pas à être logique, j’ai demandé à arrêter la séance car je ne voyais pas de sens à poursuivre. Je me suis sentie très nulle aussi.

    J’ai l’impression que les séances m’échappent que je ne dis pas ce que je voudrais dire, que je ne le dis pas comme il faudrait pour que ce soit efficace mais surtout surtout depuis la reprise ça me dérange que le psy soit dans mon dos, ça me dérange d’être allongée. Je ne sais plus si j’ai vraiment besoin de parler de tout ça, si ça ne va pas me faire plus de mal encore. Il y a une partie de moi qui veut abandonner la thérapie et une autre qui veut s’accrocher. Je crains qu’en le verbalisant, le psy me dise « ok on arrête, je peux rien faire sans vous » alors que je vais m’effondrer toute seule.
    Je lui ai dit que je ne savais pas quoi dire, il m’a rassuré en me disant de dire ce qu’il me venait mais c’est pire, plus rien ne me vient, comme une émission de radio brouillée, j’ai la pensée saccadée 😦
    J’ai cette impression d’une lutte intérieure entre une partie « de façade » : tout va bien et une partie apeurée, craintive et abandonnée qui voudrait parler ou appeler à l’aide mais qui n’y arrive plus.

    Comment peut-on sortir des résistances qui bloquent les pensées et les paroles en thérapie?

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    1. Déjà ce n’est pas une thérapie mais une psychanalyse. En psychanalyse en effet le but n’est pas de « raconter » mais de dire ce qui vient et d’analyser et interpréter. Les victimes d’abus supportent souvent mal d’être allongées et sans contact visuel car cela les remet en insécurité. Maintenant il faut te demander pourquoi tu n’oses pas dire à ton que tu veux revenir en face à face. Ce que tu décris ressemble à une dissociation, une partie adulte adapté et qui avance et une partie « coincée » au moment des viols qui revit le passé. Or l’analyse n’est pas adaptée au cadre de la psychanalyse. Soit ton psy reprend une psychothérapie plus classique, soit il vaudrait sans doute mieux que tu passes d’abord par une psychothérapie avec une personne qui connaît bien les dissociations traumatiques.

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  78. Tout d’abord, merci beaucoup pour votre réponse qui me fait bien réfléchir!
    Alors, je ne sais pas, le psychologue parle de thérapie psychanalytique, c’est pour ça que j’employais le mot thérapie.

    Je ne suis pas sûre que je n’ose pas lui dire car je n’ai pas pensé à repasser en face à face et surtout parce que je le vivrais comme un échec. J’étais fière d’avoir surmonter mes craintes et de constater que j’avais effectivement avancée si rapidement au début.

    Je n’ai pas compris votre phrase : « Or l’analyse n’est pas adaptée au cadre de la psychanalyse. » ?

    Merci pour ces pistes de réflexion, bonne fin de journée.

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    1. Erreur de frappe, lire « les dissociations ne sont pas adaptées au cadre de la psychanalyse »… Mon lapsus est révélateur une psychothérapie analytique n’est pas encore le cadre psychanalytique. Je suis d’accord avec moi même.

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  79. Bonsoir Vergi 🙂
    Je vais bientôt avoir 25 ans et ça me déprime énormément. Pas le fait d’en vieillir (au contraire j’ai hâte de mener la vie d’Adulte). Mais le chiffre symbolise beaucoup de choses pour moi. En fait, je ńai rien fait de ma vie. J’ai toujours été déprimée depuis toute petite et mal dans ma peau. Bcp d’episodes dépressifs. L’autre chose c’est Que j’ai raté mes études en m’engageant dans une filière qui ne me correspond pas. Impossible de travailler la dedans. Je n’ai pas d’amis.
    Pour moi j’ai raté 25 ans de ma vie. Donc je ńai pas eu de « jeunesse ». Normalement ça aurait dû être’ les plus belles années de’ ma vie. Et là, je me dis que quand je serai sur mon lit de mort, quels souvenirs aurais je ? Rien à part la dépression.
    Aujourd’hui je m’en sors. J’ai compris d’ou Venait mes problèmes grâce à une belle’ psychotherapie. Mais voilà que vient une nouvelle déprime, la colère de ne pas avoir vécu. Surtout, ayant dû travailler sur bcp de choses, je ńai’ pas pu devenir celle que je voulais être à 25 ans (pb de timing). Plus cet âge approche, et plus j’ai honte de moi et je m´en veux. Peut être aurais je du vivre dans l’ignorance et faire ma crise à la cinquantaine car ma thérapie en me poussant à réfléchir tout le temps‘ sur moi à fait rejaillir toute la colère lié à mon enfance dysfonctionnelle en moi. En gros, j’ose enfin me rebeller comment une ado. Mais pour moi 25 ans c’est trop tard pour ça. Et ne pas être en adéquation avec l’image de la femme que je veux être et celle que je suis qui se réveille et commence à peine à s´affirmer comme une enfant me tué. J’ai beaucoup de mal. J’ai souvent l’envie de me suicider…tout ça pour ce fameux âge qui pour moi symbolisait une vie’ enfin heureuse 😦 comment faire pour faire le deuil de sa vie passée? Je devrais dire sa « non vie ».

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    1. Mais tu n as pas vécu. Tu as été enfant puis ado puis étudiante. Tu n étais pas indépendante, tu avais tout à apprendre. Tu n as en fait rien vécu par et pour toi même. C est maintenant que ta vie d adulte commence. Et je me demande si ce n est pas xela qui te fait peur et si tu n es pas en colère parce que tu découvres que ta vie en famille ne t a pas préparé à savoir être adulte. Il n y a aucun deuil à faire, des comptes à régler certainement, juste maintenant à construire ce que toi tu veux. Pourquoi veux tu tellement tout savoir, être adulte, être femme ? Il y a qq part une quête d un idéal, d une perfection et c est de cela dont tu vas devoir faire le deuil. Rien n est planifié dans la vie, c est ce qui est magique !

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  80. Envie de de partager quelque chose ce soir. Je profite de la page faite pour du joyeux joyeux^^ Bizarrement c’est la coupe du monde qui me donne le bourdon… D’entendre tout ces gens faire la fête, même crier de joie devant cette victoire.. et ben je comprends pas. Je ne sais pas comment on fait pour ressentir ça, je capte pas comment on fait. D’ailleurs je sais pas m’amuser. En fin pas de la même façon que d’autre. Je sais pas faire la fête, je sais pas m’extasier sur un truc ou crier de joie. Ce que je sais faire moi c’est survivre, serrez les dents quand ça fait mal, parce que c’est ce qu’il y avait de mieux à faire. Je me rend bien compte que ma façon de réagir enfant ne s’applique pas aujourd’hui, mais je ne sais pas par quoi la remplacer. Je vie en mode binaire vivre ou mourir. J’ai cru mourir plusieurs fois sous les coups de mon père. Et ben maintenant je sais que je suis en vie mais je sais pas vivre pour autant. Toute les petites choses sont prenante, à chaque fois que je dois m’assoir et que j’ai une porte dans le dos, a chaque fois que je suis dans un endroit ou il y a trop de monde et que je peux pas tout surveiller en même temps, à chaque fois qu’il y a trop de bruits m’empêchant d’entendre ce qu’il y autour de moi, à chaque fois que l’on effleure ma peau. J’ai pas acquis les principes de bases je crois. Moi ce que j’ai appris c’est de servir à quelque chose. De faire ce à quoi je servais pour être sure d’avoir à manger, un peu d’attention aussi, pour pas prendre de coup. Oh oui je sais répondre aux besoins de certaines personnes. Mais qu’est ce qu’on fait quand la personne en face de soi n’attend rien, ne veut rien de moi. J’ai plaisir à passer du temps avec d’autres personnes. Mais je ne sais pas ce qui est attendu. Je ne sais pas ce que je suis censé dire. Je ne sais pas ce qui se dit ou pas. Comment est ce qu’on fait quand on ne veut pas mentir ? Les discussions banales sont remplies de questions auxquelles je ne sais pas quoi répondre. Et tes parents tu les vois souvent ? ben non du tout. Ah bon mais.. Je réponds quoi moi. ce que j’ai à dire ne se dit pas. Oui c’est vrai j’aime pas m’assoir à table quand on est plusieurs. Pourquoi ? Ben a table j’attendais que les coups pleuvent, tous les trucs dégueulasses que j’ai du mettre dans ma bouche, et ben maintenant non je passe jamais un moment agréable à partir du moment ou il y aune assiette devant moi. Sortir dans un bar ? Ben non plus, avant j’y arrivais parce que j’étais saoule le plus vite possible. Maintenant je bois plus mais du coup j’arrive pas a gérer les bruits, les mouvements dans un bar. En plus une terrasse avec le trottoir et tout : nan impossible. T’es sortie ce weekend ? ben non des fois je reste tranquille a regarder des films parce que ma semaine m’épuise. Tout surveiller tout le temps c’est épuisant. Bref je sais pas. Comment est ce qu on fait pour éviter les questions ? Comment est ce qu’on fait pour savoir quoi faire dans ses relations. Je rencontre quelqu’un que je trouve sympathique . ben je me dis que je mérite pas sa sympathie. Que je vais faire quelque chose qu’il ne faut pas. Parce que j’ai aussi peur d’être aussi violente que lui. Parce que j’ai pu ressentir tellement de colère contre l’injustice des coups, que j’aurai pu le frapper mon père si j’avais oser. Si javais pas eu peur de mourir en échange. Mais j’ai aussi peur de trop aimer quelqu’un ou de pas aimer de la bonne façon. Enfin voila. Merci pour cet espace d’expression. Et surtout parce que c’est libre. Parce que l’on peut dire ce que l’on veut.

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    1. @Etpourquoipas , Hier, je n’arrivais pas à commenter, je vais essayer de le faire parce que ton message m’as beaucoup touchée. Merci de ton témoignage. Ce qu’il y a de super sur ce blog, c’est que tout peut être abordé et par tout le monde.

      En fait, ton questionnement me parle énormément. Et tes réactions me font beaucoup penser aux miennes. Alors, je vais essayer de parler un peu de moi. Pas de mon vécu, j’en ai beaucoup et assez mis sur le blog mais de moi, de mes réactions, de mes émotions ou non.

      Un peu comme toi, j’ai souvent vécue en mode binaire…

      Je n’ai jamais réussi à m’amuser comme les autres s’amusent. J’ai très souvent donné le change. En fait, on ne m’a jamais appris à m’amuser. En regardant les quelques photos que je possèdent de moi depuis peu, il semblerait que je savais rire sauf que ça me semble tellement pas être moi que je me demande encore comment je faisais.
      J’ai été longtemps trimbalée par une amie dans des fêtes, des discothèques, des soirées… J’ai d’ailleurs finie par travailler un temps dans une discothèque tellement je connaissais ce milieu.

      A part cette amie, j’étais rejetée de quasiment tout le monde. Bon , une tendance à l’agressivité n’y étais pas pour rien mais aussi parce que je ne possédais pas et ne possède toujours pas certains codes sociaux. J’ai fumé (beaucoup) à l’âge de 13 ans et demi parce que tout le monde fumait et que c’est la seule chose qui me permettait de me rapprocher du commun des mortels… Lol J’ai arrêté la cigarette à 21 ans…
      Quand les autres s’extasiaient, je les voyaient faire sans comprendre. Une plaisanterie faisait rire toute une assemblée sauf moi. Quand cette amie m’emmenait, je n’avais qu’une envie, c’était de restait chez moi toute seule mais je n’ai jamais osé lui dire, alors je suivais.

      J’ai un peu honte de l’avouer mais personne ne juge ici… Je n’étais pas une fée du logis, je ne le suis toujours pas et je dois souvent me faire violence pour m’obliger au moins à avoir un logement propre surtout quand on a un ou des enfants. Je pouvais rester des semaines sans faire le ménage, quelque part, je m’en rendais compte puisque je n’aimais pas que l’on rentre chez moi. Je ne suis pas sûr que cal soit de la feignantise, peut-être que si… Mais surtout, on ne m’a jamais appris à me responsabiliser donc j’ai du apprendre sur le tas.

      J’ai toujours des réactions parfois différentes, j’ai du mal à montrer celle que je suis réellement. Alors, j’ai appris à faire comme tout le monde. Certaines réactions correspondent à telles situations. Cela peut paraître indécent de ma part, mais c’est ma façon à moi d’arriver à être pas trop asociale. Il y a des choses que je n’ai pas apprises, alors j’ai appris en effet miroir.
      Quand aux contacts physique, il me semble que beaucoup de personnes ont ce soucis. J’en fait partie. Non seulement j’évite les effleurements mais dès qu’une personne s’approche de moi, je recule parce que j’ai du mal avec l’haleine des autres. Bien, que j’ai remarqué, dernièrement, que je supporte un peu plus mais c’est toujours là.
      Quant à mes parents, j’ai coupé tous contacts avec ma mère et je vois mon père une fois par an: à Noël. Non seulement, je n’éprouve pas le besoin de le voir plus mais perso, si je le pouvais réellement, je le verrai encore moins. Mes parents ne me manquent pas, en fait, ils n’ont le nom de « parents » que biologiquement. Je n’ai pas appris à être famille. J’ai d’ailleurs beaucoup de difficulté à voir souvent la famille de mon mari. Ils sont sympa mais je n’arrive pas avec les contacts très réguliers..
      La violence, a souvent été sous-jacente chez moi. Avec la psychothérapie, j’ai appris à la canaliser bien que j’ai tendance maintenant à la retourner contre moi. Mais bien moins qu’avant. J’ai mis longtemps avant d’avoir un enfant parce que j’avais peur d’avoir la violence que j’avais connu.

      Aujourd’hui, j’apprends à être moi, à montrer mon vrai visage, à montrer que je suis une personne à part entière. J’apprends aussi à essayer de m’entourer de personne qui accepte qui je suis et ce que je suis avec mes défauts et qualités, avec mes attitudes différentes des autres…

      J’espère n’avoir pas été maladroite…

      Je vois une note positive que je trouve super. Tu ne bois plus. Quel courage de pouvoir le dire et d’avoir réglé cette problématique !

      Comme l’a dit Lilou, accroches-toi ! Je suis sûr que ça en vaut le coup et tu un jour, tu rencontreras des personnes qui t’apprécieront pour ce que tu es toi.

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      1. Je suis très émue en lisant ton témoignage Vivi! Tes propos m’ont rappelé un détail ; j’ai commencé à fumer vers 13-14 ans et au départ c’était autant pour faire comme les autres que pour pouvoir me faire taxer des clopes par les autres histoire de me sentir appartenir à un groupe social ^^

        J’ai beaucoup appris par mimétisme également pour « me sentir comme les autres ». Tes mots font écho ce soir.

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        1. Merci Lilou.🙂
          Je retiens une de tes phrases qui fait écho avec une de mes problématiques » Aujourd’hui, dans mes relations, j’ai compris que personne n’allait me frapper et si je reçois une réaction virulente, je sais y faire face. » J’ai encore du mal à faire face et encore plus dans la sphère professionnelle où je n’arrive toujours pas à éviter de subir. J’ai encore pas mal de travail à faire dessus…

          Parfois, je me demande si ce comportement d’apprendre par mimétisme n’est pas plus répandu qu’on ne le pense. Il n’est pas facile de dire qu’il manque des choses que l’on aurait du apprendre enfant. Avec un peu de recul, j’en viens aussi à me demander si dans une assistance qui va s’écrouler de rire sous une plaisanterie, combien sont réellement sincère et combien rigole pour faire comme les autres. En fait, j’ai l’impression que l’on est tous plus ou moins enfermé dans des diktats sociaux. Très souvent, il faut faire une unité sociale pour être accepté par les autres et ce qui paraît sortir d’une « normalité établie » fait presque peur donc rejeté…
          Sauf que je souhaite être au plus près de ce que je suis moi donc pas toujours dans une normalité établie et ça, ce n’est pas toujours le plus facile. Mais avoir le libre arbitre, son libre arbitre, n’est ce pas en fait la porte ouverte vers la liberté… 😉

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        2. « j’en viens aussi à me demander si dans une assistance qui va s’écrouler de rire sous une plaisanterie, combien sont réellement sincère et combien rigole pour faire comme les autres. En fait, j’ai l’impression que l’on est tous plus ou moins enfermé dans des diktats sociaux »

          Je me pose la même question que toi et fait aussi ce constat là, Vivi! Le travers que j’ai un peu encore aujourd’hui c’est de souvent accoler un échec, une mauvaise expérience à mes traumas, genre « si ça c’est difficile pour moi c’est parce qu’il m’est arrivé ça » alors qu’il y a des émotions, des questionnements, des expériences communs à bon nombre d’individus sans qu’ils n’aient vécu le quart des violences que j’ai subies. C’est juste « normal » et j’ai du mal à me dire que je peux avoir des réactions « normalisées » ha ha ha. Ca fait un peu de bien, parfois de se dire que le ou la super collègue qui a toujours l’air ultra heureux/heureuse, qui concilie taf et famille avec une apparente facilité, fait du sport, lit 3 livres par semaine et trouve encore du temps pour accompagner ses enfants partout est aussi parfois rongé(e) par le fait d’avoir déposé son enfant à l’école avec un chtouille de fièvre, une dose de doliprane en ayant espérer fortement ne pas être appelé(e) avant midi ;p (c’est un exemple léger mais j’ai tellement l’impression de devoir être encore meilleure que les autres avec mes enfants que ça m’aide à relativiser).

          En pleine réunion, notre chef (une femme nouvellement arrivée) propose une nouvelle action et d’un coup, elle met sa main entre ses jambes et nous dit « va falloir montrer que vous avez des couilles » , puis elle lèche ses doigts et mime un pincement de tétons en ajoutant « hein les filles » (on est une équipe avec un seul mec). Plus de la moitié de l’équipe a ri. un rire un peu bizarre quand même… Clairement, c’était assez décalé et après coup, j’ai su que trèèès peu avait trouvé ça réellement drôle et certaine était choquée pourtant nous n’étions que 2 ou 3 à ne pas rire et à être passée pour des coincées. Alors que je n’étais pas perturbée plus que ça par les propos en eux-mêmes mais juste j’ai pas trouvé ça drôle et complètement « à côté ». Après quelques mois, je me rends compte que cette personne ne peut pas parler autrement que par « bite couille putain » … C’est clair qu’elle dénote comme représentation d’une chef dans le milieu social où tout est tellement plus orienté sur le « ça me questiooooooonne » qui m’agace tout autant d’ailleurs XD.

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  81. Bonjour « etpourquoipas »… Merci d’avoir oser témoigner et ce sont ces deux phrases qui me poussent à t’écrire quelques mots :
    – « J’ai cru mourir plusieurs fois sous les coups de mon père. Et ben maintenant je sais que je suis en vie mais je sais pas vivre pour autant. » —–> c’est long et pas simple, mais possible.
    – « Mais je ne sais pas ce qui est attendu. Je ne sais pas ce que je suis censé dire. » —-> Rien, vraiment rien d’autre que de montrer qui tu es, ta personnalité. A terme, plus tu es sincère, plus tu seras certaine que les autres apprécient ta personnalité propre.

    C’est très proche d’une problématique que j’ai connue et en les lisant je me suis dis que je ne voulais pas rester silencieuse, mais ouh lala, comment dire quelque chose d’intelligent, qui puisse « te servir » ??? Tu offres un moment difficile de ta vie ici et j’aimerais être à la hauteur de ça… Ta parole t’a engagé à une introspection, la mienne m’engage aussi, même sans que nous nous connaissions. Témoigner ce n’est pas simple, participer à une simple conversation quand il a fallu pendant des années se plier aux attentes de parents violents, d’avoir été sous leur emprise, d’avoir réfléchi à chaque mot pour ne pas recevoir un coup, pour ne pas être humiliée… Effectivement ça laisse des traces. Notamment celle de se sentir en danger quand on sollicite notre avis. il y a une petite lumière qui s’allume « attention, faut que je dise qq chose d’intéressant, d’adapter, de correct… ou je vais prendre un coup » . OU laors « mais pourquoi on me demande mon avis alors que ça n’est jamais arrivé?? » Toi tu sais l’effort que ça te demande mais pas ceux qui reçoivent tes mots et c’est pour ça qu’ils n’attendent rien en fait, rien d’autre que de recevoir ce que tu as à dire. Oui, il y aura des personnes agressives parfois, moqueuses, qui se détourneront… bref… on ne plaît pas à tout le monde.

    Ce qui est important c’est comment tu as envie d’être toi. Tu participes à une discussion sur un avis de film et tu es en désaccord avec la majorité? Ca montre ta valeur à pouvoir défendre un point de vue. L’idée n’est pas que les autres viennent te convaincre ou l’inverse. Tu as le droit autant que n’importe qui d’avoir aimé qq chose, de ne pas l’avoir aimer et de le dire. C’est trop difficile de se différencier? T’as le droit d’acquiescer en pensant le contraire si ça ne te blesse pas!
    En fait, je crois que tout ça, ça se travaille en thérapie, apprendre la valeur qu’on a en soi.

    Aujourd’hui, dans mes relations, j’ai compris que personne n’allait me frapper et si je reçois une réaction virulente, je sais y faire face. J’ai intégré surtout personne n’a d’attente lorsque j’exprime mon avis. Parfois je vais faire une blague qui tombe à l’eau, hum ça fait un petit moment de solitude mais finalement, ça ne reflète pas ma valeur entière, pas du tout. Parfois, y’a des réminiscences de doutes, de malaise mais heureusement, en thérapie j’ai appris à ne pas le transformer en violence contre moi (violence physique ou en termes dépréciatifs)

    « Je rencontre quelqu’un que je trouve sympathique . ben je me dis que je mérite pas sa sympathie. Que je vais faire quelque chose qu’il ne faut pas. Parce que j’ai aussi peur d’être aussi violente que lui. Parce que j’ai pu ressentir tellement de colère contre l’injustice des coups, que j’aurai pu le frapper mon père si j’avais oser. Si javais pas eu peur de mourir en échange.  » J’aurais pu écrire ces lignes mot pour mot il y a qq temps… Je ne sais pas ce que tu entends par « quelque chose qui ne faut pas » mais l’autre en face saura te le dire ou te le montrer. C’est pas insurmontable d’être maladroit et j’ai découvert que beaucoup beaucoup de personnes étaient quand même capable d’en discuter. D’ailleurs, je ne me sens pas hyper à l’aise de t’écrire en fait… J’essaie de transposer un peu de mon expérience mais pas du tout de te dire « comment faire » y’a que toi qui peut savoir.

    En gros « accroche-toi, c’est possible, à n’importe quel moment, c’est jamais foutu ». Bravo pour le pas accompli dans ta problématique d’alcool!!!

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  82. Je ne comprends pas ma psy…alors que pour moi je vois ça comme quelque chose de positif en fait…pour une fois je me suis écoutée…
    En psychothérapie depuis 3 ans, je n ai jamais été aussi « mal » depuis quelques mois…plus aucune projection dans l avenir, en cours de séparation,incapacité à prendre des décisions comme vente de la maison,…des envies suicidaires comme jamais…même si je sais que je peux être sujette à des émotions extrêmes étant plutôt hypersensible et hyper émotive…avec le recul, je peux dire que je me suis vraiment fait peur.
    Bref, j en viens à demander à ma psy si elle n aurait pas les coordonnées d 1 psychiatre à me donner sentant qu’il me fallait 1″bequille supplémentaire ». Elle me demande pourquoi je crois avoir besoin d1 psychiatre et me conseille d aller voir plutôt mon médecin traitant…ayant l impression que mon mal être n étant pas suffisamment profond et justifié, je suis donc allée voir mon médecin traitant. Mise sous AD et anxiolytiques et virage de l humeur dans la foulée (déjà eu par le passé des phases d hypomanies). Je finis par prendre rdv chez 1psychiatre…qui pense à une bipolarité et me mets sous thymoregulateur en me disant au passage que ma psy aurait dû me réorienter bien avant. J en reparle a ma psy qui me dit qu’elle est plutôt contre les médocs (moi je pense que ça peut être utile parfois mais je n en prenais pas à ce moment là)
    et qu elle ne me voit pas bipolaire, et que dans mon cas un diagnostic ne changera pas grand chose (sauf qu en terme de traitement ça change quand même je pense,le psychiatre m ayant expliqué qu il ne faut pas donner d AD seul à 1bipolaire)mais en me disant également que si elle était contre les médocs c est surtout parce qu’ une fois que les patients en prenaient ben ils flottaient sur un petit nuage et ne revenaient plus la voir…j avoue avoir été un peu choqué par sa réponse…je ne comptais pas arrêter ma thérapie mais passer un cap, aller mieux en utilisant ponctuellement une béquille supplémentaire.
    Actuellement ma psy est en congés et pour la 1ere fois, pas de manque.. j avoue, je revis…j ai toujours des émotions (positives comme négatives) mais elles ne m envahissent plus durant des jours et des jours…je relativise beaucoup plus vite…j ai l impression de sortir la tête de l eau enfin…j arrive a prendre des décisions pas faciles pour moi mais je suis beaucoup plus confiante et optimiste dans l avenir…je me suis remise en action (parce que bouger je savais faire mais rien de constructif au final).

    J ai l impression que ma psy a crû que seule la thérapie me sortirai la tête de l eau visiblement…que seules les séances avec elle comptaient (ce que j ai crû longtemps aussi). Aujourd’hui ce constat me pose problème…moi qui ne voulait/veut pas arrêter ma thérapie, j ai l impression que je ne lui fait plus confiance du coup…c est vraiment dommage.

    En tout cas je me suis écoutée…et je suis contente de l avoir fait.

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    1. En fait tu fais comme elle l a prévu, tu vas mieux avec les médocs et tu envisages de ne plus la consulter ! Si tu es bipolaires, une psychothérapie ne règlera rien mais te servira de soutien, c est ça qui va devenir ta « béquille ». Maintenant ton psychiatre est fort, en 1 sèance il saurait que tu es bipolaire… ce n est pas à ta psychologue de placer un diagnostic, elle peut suggérer et renvoyer vers un psychiatre renvoyer 1 médecin traitant pour une prescription d AD !!! Waooouuuh bravo 🙄 ce n est pas la spécialité des généralistes alors pour des AD on envoie d office vers 1 psychiatre. Un psychologue n est jamais contre des AD sur du couet terme (6 mois). Ensuite savoir si un patient est bipolaire prend du temps (au moins 6 mois avec établissement d un suivi de l humeur). Quant à toi, sache que les AD et les régulateurs de l humeur ne sont efficaces qu au bout de 15 jours, si tu as vu la différence bien avant c est un effet placébo et donc une cause psychique avec somatisation.
      Sur la forme tu as bien fait de t écouter, tu t es opposée à ta psy donc tu prends de la distance dans le transfert, quelque chose se résoud. Cela ne veut pas dire que tu n as plus besoin d une psychothérapie mais que sans doute il est temps de changer de psy tout simplement.

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      1. Désolé de m’incruster ici mais c’est pas la première fois que tu dis que les ad au bout d’un moment non plus de sens. perso j’ai dépassé depuis longtemps les 6 mois. A chaque fois que je parle d’arrêter a mon médecin elle me dit que je suis encore trop fragile et que c’est prendre un risque. J’ai pour le moment écouté ses conseils. Mais ça m’interpelle du coup ton point de vue.

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        1. Non c est le fait comme je l écrivais ailleurd que les patients répugnent à prendre des AD alord que ça les soutiendrait au quotidien et dans leur psychothérapie. C est comme un coup de pouce ,une éclaircie qui, je pense, ne doit pas faire fuir. 6 mois d AD ne produisent pas d accoutumance et ce n est pas un véritable traitement mais juste en ore une fois une façon de libérer la psychée de ses idées noires afin d être présent en soi pour avancer en psychothérapie. Une dépression peut par contre nécessiter une prise d AD sur du long terme. Le tout étant f avancer dans sa thérapie car les AD ne soigne rien, ne guétissent rien, c est juste un leurre chimique et à l arrêt si le patient n a pas avancé il est toujours à son point de départ.

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        2. Merci, ok je comprends mieux du coup. Pas évident de savoir si on a suffisamment avancé. J’imagine que dans mon cas mon doc imagine que non.

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  83. C est exactement ça…c est ce que je me suis dis, que du coup la « prophétie »de ma psy se réaliserait si j arrêtais…sauf que j ai l impression que ce n est pas pour les mêmes raisons que celles qu elle a évoqué. De toute façon, avant de prendre une décision de façon précipitée , je lui en reparlerai pour tenter de comprendre.
    Peut être pensait elle que mon médecin traitant ne me prescrirait pas de traitement mais un arrêt maladie…je n en sais rien. C est vrai que certains médecins traitants ont tendance à la « prescription facile »…je pense que certaines personnes sont traitées pour dépression alors qu elles ne le sont pas…d autres qui devraient et ne sont pas diagnostiquées…donc chacun son taf. Et puis peut être que les médecins traitants se sentent impuissants par ex face au désarroi/désespoir de certains je ne sais pas. Cela dit quand on a des soucis cardio, on va voir 1cardiologue…même chose pour le psychisme.
    C est d ailleurs cela que je ne comprends pas de ma psy…pourquoi ne m a telle pas dirigé vers un psychiatre mais vers le médecin traitant. Peut être ne me voyait pas en dépression ou bipolaire ou…que sais je encore…en souffrance c est sûr…et c est sûr que ce n est pas évident de faire la part des choses entre la situation actuelle du patient (ce qu’il traverse dans sa vie…etc..) le travail en psychothérapie (qui souvent « remue »,…) et une pathologie…
    Moi j ai vraiment eu le sentiment qu’il me fallait une béquille en plus (et je n avais jamais eu ce sentiment en 3 ans de suivi).
    Le psychiatre avait son idée dès la 1ere consult, j ai trouvé ça trop hâtif…il m a proposé le traitement au bout de 5 mois de suivi (soit 4 ou 5 consult) ce qui est bref j en conviens aussi. Du coup je me suis dis, je le prends, je verrai bien. Le thymo a mis 15 jours environ pour faire effet, j ai trouvé ça super rapide (du coup je me suis demandé aussi si ce n était pas l effet placebo) autant je savais pour les AD mais pas pour les thymo je pensais que c était plus long pour agir. Une amélioration clinique suffirait elle a poser un diagnostic par exemple…je ne sais pas…je lui poserai la question d ailleurs. Pour l’instant bipolaire ou en dépression ou…rien de tout ça…l important c est que j ai sorti la tête de l’eau…pourvu que ça dure !! Bonne soirée

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    1. C est super. Et tu es désormais en état de rzprendre une craie réflexion sur toi. Beaucoup de personnes refusent Ne serzit ce qur les AD mais ins peuvent vraiment aider à sortir la tête de l eau. C est comme un mal de tête pourquoi souffrir et espérer que ça passe tout seul alord que tu peux prendre un médoc pour que ça s améliore ? Les aspects dépressifs c est pareil. Il ne s agit pas d en prendre pendant lgts mais entre 1 et 6 mois c est raisonnable et une véritable aide quand ça ne va vraiment pas. Tu t es écoutée, tu as agut par toi même et par là tu as grandit, c est une belle avancée.

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      1. Merci Vergi.
        « Une véritable aide quand ça ne va vraiment pas »…
        Oui c’est vraiment ça, je me suis écoutée en me disant mais « zut après tout qui mieux que moi même peut savoir/ressentir que ça ne va vraiment pas »…(enfin si la personne n est pas dans le déni).
        Après tout, la souffrance psychique (mais ça vaut aussi pour les douleurs somatiques) est tellement individuelle et subjective forcément.
        D autres « à ma place » le vivraient peut être beaucoup mieux, d autres peut être auraient pris un traitement bien avant, d autres attendraient peut être encore « que ça passe »…et d autres se seraient peut être foutu en l’air…

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  84. Dans les pays du nord on attend que le mal de tête passe, que le rhume passe, que la fièvre même très haute, des bb et enfants passent. Qu’en est il de leur rapport aux AD… Ça je ne sais pas. Mais quand tu as pls enfants en bas âges, tu as intérêt à être patient en tant que parent car les microbes font le tour de la maison (et tu ne dort plus pdt des semaines) que et les médecins insistent sur l’importance de laisser le corps se soigner seul au maximum.

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    1. Les pays du nord n ont pas la sécurité sociale et le nombre de médecins est moins élevé. Après on peut attendre que tout passe mais le temps quz ça passe on souffre ou on est en mal être (sans compter qu on gonfle les autres). Pourquoi faire le choix de rester en mal être ? Et ici il ne s agit pas de se soigber maus bien d évacuer le mal être. Ptendre une aspirine ou un doliprane n a jamais guérit un rhume mais ça en limite les effets de souffrance ressentie. Il faudrait donc souffrir pour mériter d aller mieux ? Intéressant.

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      1. Je rebondis sur ta réponse à nanistef. Quand tu dis « il faudrait donc souffrir pour mériter d’aller mieux », que se joue t il? Pourquoi avoir besoin de souffrir pour se sentir mieux? D’où cela vient il? Pourquoi ce conditionnement?

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  85. Bonsoir tout le monde, bon la rentrée approche, les vacances ont déjà été bien assez longue… Surtout que bon je n ai pas fini l’année précédente… Les parents, la pression, le stress m’ont fait abandonner… Craquer… Quel échec… Heureusement on ne fait pas ce travail pour les parents (non non ce n’est pas non plus pour les vacances désolée 😏) . Sauf que voilà, la rentrée approche. C’est difficile de se dire qu’on va devoir y retourner alors qu’on a un peu peur de ce qui nous attend. Pas d’être dans une classe non ça c est parfait. Mais tout ce qu’il y a autour. Est ce qu on va m insulter dehors? Me menacer ? Me harceler ? Et au fond est ce que je suis certaine d’être compétente ? Les parents n auraient pas fait tous ça si j’avais été compétente… La fin d’année a été chaotique , est ce que je vais réussir à faire comme avant (pas que j étais compétente, mais au moins investie et motivée…) ? Est ce que je vais vomir avant d’y aller ? Paniquer si je croise des parents ? Je vais y aller par ce que j’ai envie d’y retourner. Mais j’ai peur. J’ai peur comme un gosse qui se fait emmerder au collège par des gosses plus forts que lui, plus sûrs d’eux, meilleurs… Ouai voilà cette fin d’année m’a faite me sentir minable, et là ça recommence. Je pensais vraiment que c’était loin derrière moi toutes ces angoisses… Bah non surprise de rentrée, c est la panique. Allez encore 13 jours de préparation mentale… et retour au front ! J’ai vraiment envie d’y aller mais en même temps j’ai vraiment pas envie non plus. Heureusement je vous jure j’aime mon métier 😆 je ne savais pas qu’on pouvait avoir une phobie scolaire en étant le prof 🤣🤣
    Excusez moi pour la longue complainte… Ça m’a fait du bien. Je suis désolée.
    Bonne soirée tt le monde

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    1. Tu t excuses de quoi en fait ?
      Tu t excuses de te sentir incompétente, d avoir peur, de te comporter en enfant face à des plus grands que toi et parce que tu te demandes si ce ne serait pas eux au fond qui ont raison ?
      Tu es dans une profonde dévalorisation. Mais tu oublies que ce sont 2 points de vue diffétents : toi tu enseignes à des enfants et eux sont parents de ces enfants. C est souvent compatible, des fois non.
      Tu me sembles aussi choquée par la violence de ce que tu as vécu. Violence qui a agrandie une faille qui existe depuis ton enfance et par laquelle ta confiance en toi s est en partie échappée. Et cette faille certains la « sentent » et s y engouffre. Il ne s agit pas de réagir avec agressivité que de combler la faille. Bon courage à toi. Tu vois un psy pendant ces 13 jours bien sûr !

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  86. Oui oui je vois un psy ! Mais paradoxalement j’évite de parler de rentrée 😆 enfin je reste sur le volet attractif : j’aime mon métier, j’y retourne je suis contente etc… J’ai honte d’avoir peur comme ça. Même si je sais qu’elle ne juge pas, c’est surtout moi qui ne suis pas capable de me l’entendre dire et de l’admettre… C’est mon objectif de pré rentrée pour la prochaine séance 💪 d’essayer d’aborder ce côté de la rentrée.
    Merci pour l article sur les profs, en effet on se sent moins seule.
    Pour la faille, l estime de soi, tu as vraiment raison, maintenant il faut que j apprenne à bien cacher la « faille » pour que les parents n aient plus envie de s’engouffrer dedans… En fait je pense que ce qui m’a le plus choqué c est que moi quand je vois une faille, je n ai pas du tt envie d aller dedans. J’ai pas compris comment on pouvait faire ça à quelqu’un… Et le fait que ce soit des parents… Des adultes… Ça n a pas aider. J ai vraiment eu l impression que pour qu’il fasse ça je devais être une grosse merde… ! Faut que j arrive à passer au dessus… J’ai 13 jours pour le faire 😎💪 en attendant je me dis allez ça va aller 💪. Merci Vergi

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  87. Bonjour, est ce que quelqu’un a déja vécu une confrontation?
    J’ai porté plainte pour viol, violence et séquestration et je dois être confronté a mon agresseur qui est aussi mon ex compagnon. Help! j’ai trop peur !!

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    1. Une confrontation se tient dans un bureau avec 1 ou 2 officiers de police judiciaire. Cela veut dire qu il n y a pas de preuve et que c est ta parole contre la sienne.
      Un officier vous met l’un à coté de l’autre (ou à distance ou dos à dos sans vous toucher, il suffit de le demander à l avance aux OPJ). La victime et son agresseur ne se parlent pas. C est l’OPJ qui est le seul à poser les questions .
      Chacun répond uniquement si il est interrogé.
      Si l agresseur s énerve il faut le laissez faire cela jouera contre lui et son comportement sera consigné sur le proces verbal.
      Quant à toi contente toi de regarder l OPJ et de répondre à ses questions. Essaie de ne pas regarder ton agresseur.
      A la fin l OPJ te demandera si tu confirmes ta plainte et il relira ce qui a été déclaré. Idem pour l agresseur.
      Apres, le PV est transmis au Procureur qui décide des suites.
      Tu peux te faire accompagner d un avocat si tu le souhaites. Saches que si tu n y va pas ta plainte sera classée sans suite. Si ce qu a écrit l OPJ ne correspond pas à ce que tu veux dire tu n as pas obligation de signer le PV.
      Si tu en as la possibilité va jusqu au commissariat avec quelqu un en qui tu as confiance et avec laquelle tu pourras te détendre ensuite.
      Accroche toi et donne nous des nouvelles. Bravo à toi !

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      1. Merci beaucoup ça me rassure, c’est tout bête mais ne serait ce que de ne pas être obligé de le regarder.
        J’ai tendance a faire des crises où je reste prostré, complètement tétaniser lorsque quelque chose me rappel ce qui s’est passé ça dur minimum 45min, j’ai peur de faire la meme chose pendant la confrontation…. vous conaissez ce genre de crises?

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        1. Et oui, c est une dissociation traumatique. Il n est pas rare que les victimes perdent leurs moyens durant la confrontation mais les OPJ en prennent note. Ne pas hésitez à prévenir les OPJ avant la confrontation parce eux ne sont pas psys….

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  88. Bonjour Hateya,
    J’espère que mon commentaire n’arrive pas trop tard.
    Une confrontation se passe comme l’a dit Vergi.
    J’ai vécu une confrontation dans les locaux de police avec mon ex compagnon suite à ma plainte pour violences conjugales aggravée. Je suis entrée la première dans le bureau, l’OPJ m’a expliqué le déroulement de la confrontation, tu pourras échanger avec lui et poser des questions. N’hésites surtout pas et dis-lui comment tu te sens. Il va te rassurer. Ensuite, un autre policier est allé le chercher, il est entré dans le bureau menotté. Nous étions assis l’un à côté de l’autre. L’OPJ donne la parole à chacun afin de confronter les versions. Il pose des questions pour préciser les réponses. Tu réponds seulement si tu es interrogé. Il retranscrit les questions et les réponses dans un nouveau procès verbal que tu signeras. Mon ex est resté menotté tout le temps de la confrontation et un policier était posté à côté de lui et un autre derrière moi. Ensuite, il a été reconduit en cellule. Tu peux te faire assister d’un avocat.
    Bravo à toi. Courage

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  89. Salut Vergi 🙂 J’avais une demande à vous faire…Enfin, j’aimerais vous poser une question.
    Mais faudrait que je m’explique un peu : Suite à des carences affectives, j’ai souffert d’une grande dépendance affective. Je m’attachais à toutes les personnes qui pouvaient m’accorder de l’attention à l’extérieur de mon cercle familial : des profs, des voisins…Ca tournait souvent à l’obsession et bien sûr ça a entraîné de très grandes souffrances. J’ai consulté une psy et le transfert a très bien marché. J’ai bcp souffert mais s’est passé. Puis j’ai eu l’occasion de mettre tout ça en pratique en ayant ma première relation amoureuse. Je suis tombée sur quelqu’un indisponible psychiquement (en dépression) et déjà en couple. Bref, il y a eu rupture et là j’ai tant souffert que je me suis rendue compte que yavait encore de la dépendance affective dans tout ça. J’ai cru mourir. Il a fallu que je me relève.
    Aujourd’hui, je pense m’en être sortie et être assez indépendante, bien avec moi même. J’ai fait un deuil à la relation et j’ai accepté que ma réaction n »était pas normale.

    Voilà où je veux en venir…Je suis restée amie avec cette personne. On se parle mais bien sûr je me rends compte de plus en plus que je ne compte pas plus que ça pour lui.
    Or on a un truc : on se donne des nouvelles parfois. Pour paraître normale, je lui écrivais comme une ex « normale » c’est à dire de façon distance tt en restant bienveillante. Mais ce n’est pas moi. Je me suis rendue compte que quand je dois être vraie, c’est à dire vraiment moi, je n’ai pas beaucoup de limites. J’ai besoin d’extérioriser beaucoup de choses.. Alors finalement, je lui raconte pas mal de choses quand on s’écrit. Lui non bien sûr.

    Pour moi, je n’attends rien en retour. Mais vraiment rien. Je suis juste effectivement un peu déçue quand il répond froidement mais un tout petit peu. C’est normal. Mais j’attends rien.
    La question est : est ce un comportement sain ? Finalement, est ce encore de la dépendance affective quand on sait très bien que l’autre s’en fiche un peu mais qu’en même temps, qu’on attend rien de lui ?
    Le fait de ne pas réussir à intérioriser certaines choses de sa vie signifie til qu’on souffre encore de la dépendance affective ?
    Je pense avoir trop intériorisée enfant. Mes parents ne s’intéressaient pas à ma vie, ne me demandaient comment s’était passée ma journée à l’école ect…donc je gardais tout. Finalement, aujourd’hui, en extériorisant des choses sans attendre qqch (car je sais que je n’obtiendrai rien de lui), n’est ce pas une façon de « guérir » un peu : en se rendant compte que je peux extérioriser des choses pour mon besoin, tout en comprenant que l’autre n’est pas là pour ça ?
    N’est ce pas une forme de liberté ou alors je me mens à moi même?

    C’est très difficile de vous expliquer ma demande mais j’espère avoir pu être un peu claire. Pour faire simple, je veux savoir si je suis encore malade ou pas ….
    Merci à vous

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    1. Ce n est pas tant que l autre n est pas là pour ça quel autre n en n a pas envie ni besoin, il ne s en fiche pas un peu mais beaucoup. C est ta vie. Il me semble qu il existe comme une volonté d effraction de l autre. Tu maintiens un lien avec ton ex alors que justement c est ton ex et qu il a une vie. Il y a 2 versants : à la fois se besoin de maintenir un lien pour ne pas cesser d exister mais surtout de déborder chez l autre. Tu l écris tu n as pas de limites, les autres en ont. Mais pourquoi n as tu pas de limites ni psychiques ni corporelles je pense ? Tu parles d extérioriser oui sans doute pour enfin exister auprès de toi et des autres, mais cela te transforme en intrusive, comme si il te fallait absolument te faire voir, entendre pour être. Or il faut être par toi même. Tu as encore pas mal de choses à travailler en psychothérapie que je te conseille à la fois comportementale mais aussi analytique.

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      1. Je comprends :-(….Merci beaucoup pour votre réponse. C’est un peu dur ! Je pensais avoir fait un grand chemin. Si ce n’est pas indiscret, vous avez souvent des patients comme moi ou c’est plutôt minoritaire?

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  90. Bonjour, j’avais envie de répondre à l’article sur le QI ici 🙂
    En fait, d’une manière générale, je trouve qu’il y a un plus grand manque d’attention et d’intérêt réel pour les enfants qu’avant (comme vous avez si bien dit, avec les enfants qui sont toute la journée à l’extérieur, les parents qui ne parviennent pas à lâcher whatsapp au parc lol bref et tant d’autres choses…). Et ca entraîne bien une inhibition intellectuelle les carences affectives ?….Je pense que ce serait bien si les chercheurs se penchaient vers là…

    Mais bon, je viens surtout écrire ici car ayant été une grande fan, de la série « Malcolm »,et je trouve que cette série, au delà d’être une comédie, nous explique bien des choses, si on garde que l’aspect psy des choses. Et notamment pour la question du QI…. :

    Il y a deux parents, dont on ne connait pas le QI, mais qui sont assez perturbés, beaucoup même, semblent inadaptés socialement et ne sont pas très futés du tout. Ils ont fait 5 garçons.

    Les deux premiers garçons sont nés dans des climats très insécures : Pour le premier, la mère est complètement perdue. Le petit grandit dans la sensation qu’il est un poids et est en colère contre sa mère continuellement. Il y a un épisode qui explique pourquoi il y a ce malaise mais je ne me souviens plus très bien. L’autre, lui a fortement épuisé ses parents depuis sa naissance et était considéré comme un « trouble » dans la famille. Les parents ont peur de lui alors qu’il a à peine 2 ans et finissent par rentrer dans son jeu en se montrant plus « fort » que lui (plus agressif disons). Et lui dans tout ça n’a t’il pas peur ? Bref, pour ces deux là : le premier a un QI disons normal mais n’est pas forcément très futé non plus donc plus bas que la moyenne sans doute. Le deuxième lui est exceptionnellement bête. Il garde son rôle de cancre, et est continuellement agité…certains épisodes, sont tristes à voir car on voit bien qu’il est en souffrance. Comme si un conflit interne avait bloqué ses capacités.

    Vient ensuite Malcolm, avec son QI exceptionnel. Quand on regarde la série au début, on ne comprend pas tout de suite quelle est la différence avec ses aînés en ce qui concerne son éducation et sa place au sein de la famille. Puis, si on regarde bien tout voire deux fois, et surtout quand il a grandi (et qu’il commence à régler ses différends avec sa mère), on comprend qu’il a toujours eu une place particulière pour ses parents. Il a toujours été le plus aimé depuis petit. Il a toujours eu une plus grande attention. On peut donc se douter que cela a démarrer au berceau…Puis il y tant d’autres indices tout au long de la série (des regards plus doux de la part de ses parents par exemple, des aveux aussi). En fait, la série nous fait au départ penser que c’est son QI qui le rend plus attachant vis à vis des autres mais, qd on regarde bien, on voit bien que dès le départ, il y a eu un traitement particulier et une attente spéciale…Qui lui ont peut-être permis de développer ses compétences intellectuelles sereinement ??

    Vient ensuite, Dewey, avec un QI, si je ne me trompe pas, encore plus exceptionnel que celui de Malcolm. Lui, c’est compliqué à dire. Mais on voit tout de suite qu’il n’a pas du tout reçu l’attention suffisante selon sa perception des choses. Il s’en plaint très souvent. il en veut à sa mère beaucoup, mais aussi à ses frères de l’avoir malmené depuis bébé. C’est un mélancolique. Et il a raison…Au fur et à mesure des épisodes, on constate du rejet de la part de toute la famille. Mais ça reste une famille aimante au fond : donc amour/rejet : Il y a un grand parallèle avec les troubles autistiques (asperger surtout) : Il est dans son monde à lui, fait des choses très bizarres, a du mal à s’intégrer. Finalement, il s’en sort plutôt bien grâce à une intelligence sociale qu’il développe en grandissant (et grâce à la rencontre de certaines personnes) ou peut-être parce-que un amour réel s’est développé entre lui et sa famille.

    Ensuite, le tout petit dernier….et là, je dois bien avouer que je n’ai pas vu ce qu’il se passe avec lui ! Je ne suis même pas sûre qu’on en parle. Je sais juste que lui est très aimés de tous. Donc, il semble bien grandir…

    Je suis assez hypersensible donc j’ai peut-être été trop loin…ou que je me trompe peut-être un peu!
    Ce que je veux dire au fond, c’est que les américains sont vraiment doués pour la psychologie des personnages dans leurs films et séries je trouve …. 🙂 Et malheureusement, souvent on va voir midi à 14h alors que la psychologie explique déjà tellement de choses! Elle a sûrement un plus grand impact sur nous que les facteurs environnementaux à mon avis….
    (En espérant que ca vous parle Malcolm, Vergi 🙂 sinon, je vous la conseille du coup :-). C’est une série de type comédie mais très très psy quand même ^^

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    1. Dabs Malcolm tous les enfznts sont surdoués. Le premier, a été livré à lui mème il n est pas intelligent de le sens de cultivé mais il est hypercréatif. Le second se fait passer pour un idiot. Ds un épisode il passe untest de QI et ses résultats sont meilleurs que ceux de Malcolm mais il préfère arrêter de penser car sinon il est submergé par trop de questions, Malcolm assumr sa douance mais ça se retourne contte lui. Dowey semble le plus normal, mais en fait il est peut être doué mais il est bloqué ds ses apprebtissages par toutes les violences et injustices qu il a subit, quant au petit dernier les épisodes ns montrent que c est un génie et qu il a des compétences intellectuelles qui dépassent tous ses frères. Si on regarde bien le père n est pas futé mais la mère est très intelligente, raisonnable, débrouillarde, cadrante et aimante même si elle est débordée. Or le QI se transmet par la mère…

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      1. Ah je n avais pas vu les choses comme ça…j ai dû manqué quelques épisodes. Pour le petit, c’est intéressant du coup ! Et c’est vrai que Lois est tres intelligente …..je vais my remettre à cette serie je pense 🙂

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  91. Envie de le poser même si c’est un risque…

    Aller mieux,
    Quitter l’hypervigilance
    Entrer dans d’autres émotions,
    Tristesse, souffrance
    apaisement et confiance,
    Stabilité dans mon instabilité

    Abandonner peu à peu la coupure
    Se risquer à regarder
    En sécurité

    Trouver ou retrouver
    L’expression de soi
    L’affirmation de ce qui traverse l’esprit.

    Accepter un tout petit peu de ne pas être et de ne jamais parvenir ni devenir,

    Éprouver
    Des petits souvenirs,
    Retrouver
    Un petit peu d’un passé oublié
    Dans des songes, ou détachée ou parfois flottante

    Attendre lorsque la peur prend le dessus, se mettre en boule dans un coin sans se haïr.

    Découvrir l’envie d’avancer sans ambition démesurée,
    Se raisonner sans se juger

    S’accepter un peu,

    Se risquer à se demander si la survie peut être quittée et quel sens pourrait prendre la vie

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  92. Bonjour,
    Quelle est la différence entre un test de QI chez une psychologue et chez une logopède?.
    Mon fils de 5 ans, à qqs difficultés d’élocution pour certaines syllabe, l’école nous a conseillé de consulter une logopède. La lagopède nous dit qu’il y a tout un bilan à faire au départ, il va même aller chez un ORL. Ce qui me perturbe plus, c’est qu’elle parle de test de QI . Mais il n’a que 5 ans! et je n’ai pas envie de lui mettre une étiquette.
    On avait consulté une psychologue qd il venait d’avoir 4 ans pour un problème de difficulté à être propre. Nous sommes aller à 5-6 séances son papa et moi et elle n’a pas estimé nécessaire de le voir. Pour elle, il fait sa vie de petit garçon, il a des parents attentif, et y’a pas à se tracasser.
    Alors la logopède qui veut lui passer un test de QI, je trouve ca bizarre, en plus j’ai toujours pensé que c’était les psychologues, voir neuropsychologues qui passaient ce genre de test.?
    Merci

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    1. Pour les non Belges, logopède = orthophoniste. En Francz seuls les psychologues et neuropsychologues ont l autorisation de faire passer des tests de Qi. Mais en Belgique ce n est pas le cas, les logopédes font passer des tests de QI qui servent surtout à obtenir une prise en charge des séances de logo car les enfznrs avec un QI inférieur à 86 n ont pas le droit au remboursement des séances. Donc le but n est pas le QI mais l obtention d un remboursement !

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        1. A rien. Je te l ai écrit le but rst juste de savoir si il a plus de 86, si oui les séances sont remboursées si non elles ne le sont pas…

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  93. J’ai vu le film « les chatouilles » d’Andrea bescond et Éric métayer. Il sortira le 16 Novembre. J’ai beaucoup aimé la mise en perspective de la psychothérapie qui change de la vision habituelle. Elle a su montrer à quel point, le « patient » ET le professionnel travaillent ensemble et comment ce sont bien plus que des mots qui sont échangés lors des séances. Et puis bien sûr, les violences sexuelles en trame de fond avec tout le contexte qui les permet. Le super gentil ami de la Famille , une mère maladroite qui a sûrement un vécu traumatique non réglé un père adorable mais qui passe à côté pour de multiples raisons…. Bref une Famille lambda qui montre que ça arrive dans tous les milieux…. Et beaucoup de moments très forts avec entre autre une phrase d’une victime pour qui il y a prescription au moment du procès « et pour mes terreurs, y’a pas prescription ». J’ai versé beaucoup de larmes mais le débat dans la salle ensuite m’a permis d’en tirer des réflexions positives.
    Je recommande chaudement, il y a plein de messages dans ce film dont un plein d’espoir pour les victimes à la fin.

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  94. Envie de dire
    Que lâcher le contrôle c’est très dur… C’est vraiment vraiment très dur.
    Repérer ses mécanismes où on cherche à prendre la place de l’autre, mon dieu c’est moche !! ou encore, lorsqu on repère son besoin de maîtriser avec toutes les bonnes intentions du monde mais qu’on voit qu’en fait en faisant cela on ne fait pas que se protéger, on oublie l’autre également… C’est moche !!!
    Que lorsqu’on se retrouve à nouveau dans l’impression de perdre le contrôle de sa tête-pensée et émotion- avec toute l’angoisse de perdre pied et bien c’est extrêmement angoissant.

    Se retrouver dans l’impression de devoir choisir entre subir et mourir ou imposer et se détester.

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      1. Oui voilà, intellectuellement c’est vraiment compréhensible et logique. Mais par moment j’ai envie de tout lâcher, d’exploser, fatiguée de prendre sur moi (contrôle…) , et j’ai du coup envie de me faire du mal pour que « ça s’arrête »… Comme si ça allait me permettre de re-trouver le curseur…

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  95. Bonjour tout le monde,
    J’ai toujours pas de nouvelles pour la confrontation…la police avait dit début septembre mais bon…en même temps je suis pas hyper pressée d’y être.
    Ce n’est pas le sujet qui me préocupe aujourd’hui.
    Je suis enceinte de 2mois, c’était pas du tout prévu!!! j’étais censée finir mes études d’infirmière cette année… je me débatais déja avec un syndrome de stress post traumatique…mon traitement m’aidait bien mais du coup j’ai plus rien. Les symptomes reviennent en force et quand s’est comme ça, on dirait un animal blessé, je deviens complètement sauvage; personne ne peut m’approcher, j’ai l’impression de devenir dingue.
    Sauf que moi qui fuyais les médecins(oui pour une infirmière c’est un comble) là j’ai le droit a la sage femme et au gynéco, au secours!!!!!!🤤
    J’ai songé a avorté mais je m’en voudrais toute ma vie… j’arrive meme pas a être contente tellement je suis bouffée par la peur….
    Je vous jure j’essaie de prendre sur moi…
    Il y a des survivantes???

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    1. La grossesse est un grand moment de remanient psychique. La femme passe de fille de ses parents à mère de son enfant. Sans compter toutes les craintes liés à la transmission et la peur de na pas savoir faire et d être une mauvaise mère. Il y a un papa en devenir dans ton histoire je pense, tu dois t appuyer sur lui et ne pas l exclure du processus.

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  96. Bizarrement c’est pas tant la peur d’être une mauvaise mère, c’est vraiment la grossesse en tant que telle. J’avais déja l’impression que mon corps ne m’appartenait pas….
    J’ai peur de voir mon ventre grossir, de le sentir bouger, je sais pas pourquoi ça me fait ça….. il y a que moi que ça fait flipper d’avoir un truc vivant dans le ventre?
    Je suis horrible!! Je peux pas en parler avec mon compagnon, comment il est censé comprendre ça?
    Ça va peut être changer… je panique complètement…

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    1. Ce n’est pas Alien, pas plus que c’est ton ventre qui va bouger. C’est quelque chose d’extraordinaire scientifiquement que de se dire qu’il y un être qui se fabrique là. Ce n’est pas un « truc », ce n’est pas un objet, mais un être humain. Tu ne l’as pas dans le ventre, mais dans l’utérus, dans une poche sous la peau à l’écart de tes organes mais suffisamment au chaud pour se développer normalement. Maintenant sache que les angoisses se transmettent. Pour pouvoir dépasser cela il faut ne pas penser à ta grossesse mais te projeter dans le futur avec un enfant, un petit être humain qui va dépendre de ses parents pendant quelques années.

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    2. J’ai juste une question ? Pourquoi envisager de faire une enfant si tu n’es pas prête ?
      Au fait tu peux parler de tout à ton compagnon, c’est bien pour cela qu’il est à tes côtés.

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  97. Ça peut se transmettre dès maintenant l’angoisse?
    Je savais bien que j’aurais pas du regarder Alien…
    C’était pas envisagé, on a eu un problème de contraception…
    Il faut que j’arrive a me projeter et a me calmer, je vais reprendre la sophrologie…
    J’ai pas réussi a diminuer les doses de mon traitement, je le vomissais a chaque fois donc j’ai eu un syndrome de sevrage un peu difficile, c’est peut être les conséquences aussi… ça fait pas longtemps.
    Je suis désolée de penser des trucs pareil. Je veux vraiment pas rester comme ça, je veux pas lui faire de mal, il a rien demandé, ça m’aide d’en parler…

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  98. Non tu n’es pas la seule, j’ai ressenti bcp de gêne également à ma première grossesse, des idées qui me faisaient honte, l’impression d’alien c’était exactement ça ! Une intrusion dans mon corps !!
    Je l’avais oublié…
    Je faisais des cauchemars horribles.
    Je me souviens lui avoir dit des choses affreuses. Je basculais entre l’instinct de protection et le dégoût de le savoir en moi.
    Les échographies m’ont aidé à sortir de cette peur « absurde ».
    J’étais dévorée par la honte de ressentir cela.
    Et alors les examens gyneco ont été un calvaires !! À la grossesse suivante j’ai été suivi par une sage femme libérale qui ne pratiquait de gestes intrusifs qu’en cas de besoin, soit littéralement 10 fois moins que le gyneco que j’avais eu.
    Courage pour le sevrage, jespere que tu as un psy sur lequel t’appuyer pour ce sevrage brutal, car cela doit être compliqué à gérer avec les hormones qui s’affolent en plus.

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    1. 1 2 3 merci pour ton message…
      Ma sage femme et ma gynéco m’ont été conseillé par une association pour les victimes de violences sexuelles, du coup elles sont au courant de tout et elles ont dit qu’elles allaient s’adapter.. ma sage femme est trop gentille, mon copain ne peut pas venir du coup elle m’a proposé de m’accompagner a mon premier rdv gynéco le 16 novembre…ça me rassure un peu.. .
      Bin pour le sevrage ça a été très dur pendant 9 jours, j’arrêtais pas de vomir. Maintenant c’est surtout psychologiquement.. j’ai du mal a gérer…
      J’ai eu la bonne idée d’arrêter mon suivi psy il y a 2mois, j’essaie de reprendre avec mon ancienne psy parce que celle qui la remplacait est psychanalyste, je me retrouve pas dans ses raisonnements..

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      1. Salut Hateya!
        je souhaite partager ma petite expérience avec toi…
        Si ma première grossesse était totalement désirée et prévue celà ne m’a pas empêché de ressentir des émotions totalement contradictoires. D’abord parce que je sortais à peine d’une phase d’anorexie (alors envisager de prendre au moins 10kg c’était l’angoisse!!!). J’ai été suivie par une psychologue toute ma grossesse c’était indispensable. C’est le fait de devenir mère qui était complexe. une fois enceinte, plus le choix, faut assumer! Ca a été très différent de parler de bébés avec mon conjoint et ensuite d’être enceinte réellement! un bébé allait vraiment arriver et la mère ça allait être moi! La psychothérapie a été un réel bénéfice. Ma gynéco connaissait toute mon histoire. je te souhaite ce même soutien complémentaire pour vivre le plus sereinement possible cette étape.

        Au niveau corporel, bizarrement, je n’ai finalement pas eu de problème à prendre mes 15 kilos et à me voir avec. J’étais par contre angoissée au moindre signe : le bébé bouge trop, pas assez, l’écho montre une mesure en dessous d’une courbe… bref, j’étais tout le temps en demande de réassurance. le futur papa a été très patient également, si j’avais besoin qu’il m’emmène pour vérifier que tout allait bien, il m’accompagnait sans jamais raler ou dénigrer mes peurs. Il avait les siennes d’ailleurs.
        LE point compliqué c’était de me dire que ce bébé allait sortir par l’endroit où j’avais été « détruite », un endroit que je détestais qui était comme « sali », j’ai eu peur que ça le salisse lui aussi (« symboliquement quoi »). J’avais aussi peur d’avoir à nouveau mal à cet endroit que je m’efforçais d’oublier. Je n’ai pas eu trop de 9 mois pour travailler là-dessus et j’ai eu une écoute formidable par la psy et ma gynéco. Finalement, le jour J, je n’y ai même pas pensé, pas une seule seconde.

        Je ne sais pas si tu as des amies/soeurs/cousines sans vécu traumatique ET maman autour de toi mais j’ai aussi trouvé intéressant d’entendre leur histoire, leurs propres peurs ou angoisses car finalement, j’ai pu constater que la plupart des futures mamans ont des craintes! C’est à dire que ce moment de vie est tellement particulier, tellement intense qu’il est plutôt normal d’avoir des inquiétudes. tu n’es pas un extra-terrestre. Ton agresseur t’a fait sentir différente des autres mais aujourd’hui, l’expérience que tu vas vivre, si elle est unique pour toi bien sûr, elle est aussi, d’un certain côté, commune à toutes les femmes devenues mères.

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        1. Merci lilou de partager ton vécu avec moi. Ça me déculpabilise beaucoup… et ça m’aide a mettre des mots sur ce que je ressens. Ce qui me perturbe aussi c’est la perte de controle sur mon corps, donc je comprends quand tu dis que tu avais peur de prendre du poids, ça me rassure le fait que ça se soit bien passé pour toi par la suite.
          L’accouchement je préfère meme pas y penser, j’ai les meme peur que toi mais si tu me dis que tu n’y a meme pas pensée, j’espère que se sera pareil pour moi. Comment t’as réussi a te laisser examiner par la gynéco? Juste parce que tu as réussi a avoir suffisament confiance en elle. Je sais qu’il va falloir que je surmonte ça, j’ai pas trop le choix…🤤

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        2. J ai eu une patiente qui faisait d horribles cauchemars pendant sa grossesse, on lui arrachait le ventre, elle avait un drzgon qui sortait par son nombril sanguinolent, il a fallut un peu de temps pour se rendre compte qu en fait ces « monstres » n étaient pas son bébé mais son passé traumatique qui resurgissait et des peurs non rationnelle du style « et si le bébé était dr son agresseur et pas de son compagnon ? » Alors que ses agressions remontaient à son enfance. Elle était très ambivalente, elle désirait cet enfant mais en même temps elle n en voulait pas, ce qui lui donnait des sacrées nausées Après le 3eme mois souvent pas mal de choses se tassent… je crois que c est très importants de dire, même si c est irrationnel, ne serait qu au médecin ou à la sage femme…

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        3. Coucou Hateya,
          Les examens gynéco c’était compliqué surtout que ça revient tous les mois ^^. ma gynéco a été extra, j’ai jamais trop aimé ça, c’est sûr mais petit à petit je me détendais. J’ai été suivi par ma gynéco habituelle les 7 premiers mois mais elle n’accouche pas, j’ai donc dû voir un gynéco à l’hôpital les deux derniers mois. Je vais être honnête, je l’ai mal vécu mais j’ai surmonté en me répétant que c’était pour mon bébé, que c’était important pour lui. Le jour de l’accouchement, les contractions prennent vite le dessus sur les examens, je n’y pensais plus. J’ai toutefois refusé à multiplier les touchés et j’ai refusé le double examen par les stagiaires. je sais qu’ils ont besoin de pratiquer pour apprendre mais pour le coup, pas cette fois.
          Je ne sais pas si ça peut être intéressant pour toi mais ma gynéco m’expliquait exactement ce qu’elle allait faire ce que j’allais sentir pour que je ne sois pas surprise. Elle avait un appareil pour écouter les battements de coeur et elle commençait toujours par ça, ça me détendait avant l’examen et ça permettait d’échanger quelques mots, de sortir du simple geste médical.
          La grossesse peut aussi être un période de réappropriation du corps. C’est nouveau, c’est la première, elle t’appartient. tu as le droit de décider si on te touche ou pas, et si l’examen est obligatoire de quelle façon les professionnels s’approchent de toi. n’hesite pas à poser des questions « est-ce que ce geste/test/question est obligatoire, à quoi celà sert pour le bébé, pour toi? Après l’accouchement une sage femme est venue en me disant je vais vous masser l’utérus OOh laaaaa…. je voyais un truc encore avec touché vaginal etc… J’ai exprimé ma très grande réticence et en fait, c’est un massage externe qui permet à l’utérus de reprendre sa taille initiale et qui soulage des douleurs. la sage-femme a pris en compte mon hésitation, elle a guidé ma main pour me montrer le geste en m’indiquant que c’était même mieux que je le fasse moi car je pourrai le faire si j’en ai envie et si je sentais des douleurs.
          je te fais une suggestion : si tu peux faire les cours de prépa à l’accouchement avec une sage-femme libérale c’est plus intimiste, c’est pris en charge de la même façon par la CPAM et pour ma part, elle avait accepté de les faire en individuel sans dépassement d’honoraires. j’avais aussi eu deux séances avec 2 autres futures mamans et ça fait du bien de partager en tout petit comité les questions liées à la grossesse. C’est ma gynéco qui m’avait donné ses coordonnées. Ca s’appelle « cours de préparation à l’accouchement » mais c’est très loin de bien porter son nom. c’est un vrai échange. Au 4ème mois tu peux avoir un entretien avec une sage femme libérale pris en charge par la CPAM aussi.

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        4. Salut Lilou,
          Ma sage femme qui est au courant de mon histoire, m’a orienté vers une gynéco qui faisait parti de l’umj de l’hopital, elle faisait les expertises auprès des victimes de viol donc j’imagine.. j’espère…qu’elle va comprendre… .
          Je me dis que c’est peut être la première fois qui est la plus difficile… J’ai jamais été suivi avant, j’avais pas de raison suffisante pour me motiver a y aller mais là, j’ai pas le choix.
          Je commence a prier pour qu’elle face les accouchements parce que j’ai aucune envie de devoir faire confiance a d’autre personne… .
          Pour les cours de préparations a l’accouchement, je sais pas si ma sage femme en fait, je verrais bien…
          Ça me parait tellement iréel comme conversation, dans quoi je me suis embarquée ^^
          Je me sens comme quand j’ai parcouru les 30 premier km du chemin de compostelle, j’arrêtais pas de me dire que j’étais complètement folle mais j’ai quand même parcouru les 770 autres km qui m’attendaient même blessé, j’ai rien laché. Finalement au bout il n’y avait rien de passionnant, là il y a un bébé a la clé quand meme, alors je devrais m’en sortir!

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        5. Oui c’est ce que je voulais dire vergi, c’est le chemin qui est important, il m’a rendu plus forte mais j’ai rencontré des gens qui s’attendaient a un truc de fou a l’arrivée sauf qu’il n’y a pas d’arrivée notre chemin ne s’arrête jamais…
          (Je suis pas très clair…)

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  99. En allant voir un psychologue. On ne sort jamais seule de ses problématiques.
    Je ne rrtiens qu une 0hrase dans tour cela c est « je savais que j allais devoir êgo à leur disposition et ne pas avoir mon espace »… on n est à la disposition de personne, même de ses proches. Et ce n est pas parce qu on partage l espace qu on n en n a plus.
    Et la conclusion est claire, s accorcher à sa famille et avoir toujours 8 ans… raté, tu n as plus 8 ans.
    Bref pas mal de choses à mettre à plat et à régler. N hésites pas à consulter. Tiens nous au courant.

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  100. Je fais aussi des cauchemars horribles mais c’est mes agressions que je revis. J’ai été violé et parfois séquestré par mon ex pendant 3ans et avant que je m’enfuie, il m’avait fait arrêter la pillule pour qu’on ai un enfant, quand je suis partie, j’en ai parlé a personne mais j’étais terrifiée d’être enceinte de lui, j’ai fait aucun test de grossesse mais quand les 9mois sont passés, j’ai été bien soulagé. Peut être bien que j’ai aussi cette peur absurde qu’il soit de lui enfaite.

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  101. Désolée si le message est inadaptée mais je trouve étrange que l’article sur l’inceste gp/fille soit sans cesse en haut des lectures 😫🤢

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    1. Ne soit pas étonnée, je l ai déjà écrit ici, il y a plein de lecteurs qii arrivent sur ce blog avec comme thème de recherche « video inceste gd père petite fille » ou « video inceste pére fille »… 😱☹ je peux juste espérer que de temps à autre ce soient aussi des victimes qui viennent chercher des infos.

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      1. Vergi, je trouve aussi que c’est étrange que cet article soit toujours dans les plus lus. Je vais être très vulgaire… Lol😉😂 Mais peux tu enlever mon dernier commentaire ( fait il y a plusieurs années ) sous ton article  » inceste petite fille/grd père »? Je n’ai aucune envie que des pervers se branlent en le lisant…
        Euh… à chaque fois que j’écris  » vergi », j’ai mon mobile qui change le mot en « vertu » avec l’écriture intuitive… 😂

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  102. Oh la la que c’est compliqué de rester sur le droit chemin ! Je me sens à nouveau sur une pente glissante qui m’emmène droit vers un état d’angoisse et qui va peu à peu laisser la porte ouverte à celle que je ne veux plus être. J’ai tout de même un peu chercher le truc cela fait 10 jours que j’ai mes parents chez moi, et malgré toutes mes avancés mon père a réussi à me faire peur une fraction de seconde, mais cela a suffit ! c’est dingue juste un regard et un ton de voix et je suis redevenue une enfant effrayée..et maintenant je rame pour rester du bon coté. J’ai beau essayé de me rassurer, car je sais qu’il ne me frappera plus (il est trop vieux 🙂 ). Mais cette foutue sécurité intérieure est en train de disparaitre…et je n’ai pas le mode d’emploi d’un certain GPS qui mène droit à la sécurité intérieure….rrrrrrr…Comment on peux se sécuriser soi même ????

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    1. En sécurisant la partie infantile qui a peur. En fait il faut que la partie en souffrance fasse da propore psychothérapie. Ds ta situation tu laisses une « enfant » te dicter ta conduite… que fait ton toi adulte ? Il rationnalise certes mais il ne canalise pas les émotions de « l’autre ».

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      1. rationnaliser normalement ça sert à canaliser les émotions non ?? c’est dingue, à chaque fois ça me surprend, je sais exactement ce qui se passe et ce qui m’attend si je n’arrive pas à me reprendre mais je n’arrive pas à modifier cette peur qui grandi en moi. Faut absolument que je me reprenne… merci pour ta réponse….

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  103. Je me questionnais sur les abus sexuel, après la lecture des actes des petits de 4 ans.
    Dans la prévention des abus, il est expliqué aux enfants que si un plus grand que lui, lui fait quelque chose qui le met mal à l’aise il doit s’écouter. (en parler etc).
    Jai travaillé avec des enfants, il est arrivé plusieurs fois que ce soit le plus jeune qui ouvre la dérive. Je pense à deux histoire, qui ont eu de fortes incidence niveau psy sur les enfants.
    une jeune de 12 ans se retrouvant dans les toilettes de l’établissement à faire une felation à garçon de 10 ans puis réciproquement. Une autre de 8 ans proposant une expérience sexuelle à une autre de 12 ans lors d’un séjour en groupe.
    Dans ces deux situations il s’agissait les deux fois des plus jeunes qui ont convaincue de ce passage à l’acte.
    Également ce sont les deux grandes après quelques jours à se sentir mal qui ont fini par en parler. (les deux plus jeunes en question ayant chacun une histoire d’abus et dattouchement)

    Mais du coup, est ce si rare pour que le terme « un plus grand/plus âgé » soit précisé dans les doc de prévention ? Ou est que l’on considère que le plus grand aurait du être en capacité de dire non ? En l’occurrence je me souviens dans le premier exemple, que la fille expliquait bien né pas avoir osé car ils parlaient de » sexe » et elle avait fini par accepter d’aller dans les toilettes car c’était son ami. Puis qu’elle n’a plus osé l’arrêter et c’est exécutée.
    Ou que l’on considère que les conséquences ne sont pas aussi importantes ?

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    1. Alors la limite d âge est floue puisque ppur un mêmr âge la maturité, le savoir et l adapyation spciale sont différentes. A un moment en effet on s attend qu on attend qu un grand soit capable de dire non, mais je pense qu en général le fait que le plus jeune soit initiateur est impensable, au sens de non pensable. L enfant -comme les femmes !- est par nature innocent. Après y a t il une culpabilitè ? Est on en présence de curiosité ? Y a t il un vécu ou un environneme t dysfonctionnel qui intervient ? Dans tous les cas ppur le jeune va se poser le doute que le grand ne l ai pas encouragè ou initié.

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  104. Bonsoir Vergi,

    As-tu lu le livre « Frangine » de Marion Brunet, édition Sarbacane ?

    Tout d’abord le titre m’a attiré « Frangine », ensuite sa couverture.
    La couverture ne fait pas le livre, certes ! Mais c’est une première invitation, une envie de saisir le livre pour le retourner et dévorer la 4ème couverture.
    Je trouve la couverture splendide. Ces tons presque sépia et cette ambiance chaude, ensoleillée, rieuse…Cette photo est sublime, un frère et une soeur.. Aussi bien pour la façon dont elle a été prise que par ce qu’elle dégage. Ca me parle.
    Ce livre traite de la famille, du harcèlement scolaire, des liens fraternels (relations frère et soeur) mais également de l’homoparentalité.
    J’ai la sensation que c’est un roman coup de poing ? ce sera le suivant !

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      1. Mais si pour certains réussir signifie gagner une certaine somme d’argent ? Et pour d’autres simplement être heureux, c’est alors juste une question de point de vu ?

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  105. Quelque chose me questionne, je ne cherche pas « la » réponse mais à essayer de comprendre un tout petit peu. Une piste, quelque chose…
    Lorsque je suis confrontée à une peur massive (rare et incontrôlable) souvent en lien à un abandon ou la peur de ne plus être aimée ou parfois la crainte pas tjs fondée d’un risque de rejet, il peut m’arriver de ressasser des rancœurs envers mes parents, comme si je revivais un peu mon enfance… Ou non, comme si je ressassais.
    Déjà ça m’agace parce que j’aimerai avoir dépasser ça, de plus certaines rancœurs ne sont pas forcément objectivement légitime à mon avis, je me demande si j’exagère pas mes souvenirs des coups reçu par exemple.. Si j’ai eu des claques oui, quelque fois, au moins une, plus, c’était pas si frequent et pas sûr que ça ai été traumatisant, plutôt vexant parce que je tenais tête avant que ça tombe. Alors pourquoi ça, ça me revient.
    Encore la peur de l’abandon… Bon… Mais ça c’est quoi le lien ?

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  106. Je lis sur un autre article, mais rebondis ici, qu’en psychothérapie il ne faut rien cacher.
    Ok
    Mais si on se sent pas prêt pas capable pas… De dire, montrer ou parler. Si l’ouverture sur soi n’est pas possible sur certaine chose, est ce mentir pour vous ?
    D’une certaine manière cela permet de garder le contrôle (et je sais que garder le contrôle n’est pas bien en psychothérapie) mais je me sais incapable de me confronter à certaines choses de moi. Je ne l’écarte pas du tout, mais il me faut du temps…
    Est ce être un  » mauvais » patient de faire cela ? Ou est ce une protection compréhension ?
    J’ai l’impression effectivement de cacher enfin d’éviter, mais pas pour ne pas avancer, car je tourne autour, je fais comme je peux en séance. Et j’avance, a pas de fourmis peut être, mais j’avance je crois . Je suis une patiente sûrement très pénible pour une psy car je repars vite en arrière…

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  107. Coucou, du coup je donne des nouvelles c’était aujourd’hui ma première échographie. Ça s’est très bien passé, je dirais même que c’était magique de voir mon bébé gigoter comme ça (c’est bon j’ai passé le cap de l’extraterrestre), tout va bien!

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  108. Je pensais pouvoir réussir à m’exprimer ici. Mais finalement j’ai l’impression de ne voir que mes contradictions et d’être incapable d’être réellement au clair avec moi-même. Alors je ne me sens plus forcément honteuse de ce que j’écris mais j’ai l’impression d’être complètement stupide et à côté de la plaque ! Et ça me m’angoisse… un peu pour le moment mais je sais que cela pourrait s’accentuer.
    J’ai l’impression qu’il y a tjrs une toile de fond, une petite voix qui m’empêche d’évoluer comme je le souhaiterais.
    Quand je vois comment les autres arrivent à se confier, à parler de leurs difficultés, je trouve cela magnifique. Et quand je suis vois la bienveillance et la façon dont elles le reçoivent encore plus. Moi, la bienveillance quand elle est dirigé vers moi je la bloque. Je sais pas quoi en faire, ni comment y répondre.
    Alors peut-être que j’essayerais de nouveau dans qqs mois de poster qqch ici, quand j’aurais réussi à dépasser mon propre jugement.

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    1. Moody je te comprends, mais vraiment tu sais !
      La honte, ce poison qui nous détruit ! Comme je ressens ce que tu essayes d’exprimer à travers les mots de ton commentaire… Pour ma part, je ressens aussi de la difficulté à m’exprimer… des fois, je regrette amèrement et je voudrai supprimer tous mes commentaires ici (ce que j’ai déjà demandé d’ailleurs) puis je suis revenue sur ma décision, Vergi m’ayant informé que je ne pourrais plus commenter si je prenais cette décision. Je me dis que ça m’aide tout de même de déposer, de dire ce qui me fait mal…
      Comme une sorte de passerelle qui me permet d’oser parler un peu en thérapie, alors que je n’aurais très certainement rien dit en séance, si je n’étais pas venue ici déposer un peu. Prendre est compliqué quand nous n’avons pas reçu ! Je ne sais pas si c’est ton cas ? La psychologue qui me suit me le reflète très très souvent, je ne prends pas, je n’ai pas confiance en elle, j’ai peur, j’ai honte, je me sens coupable, mais de quoi ? je ne sais pas réellement…
      Moddy, il n’y a pas d’obligation à répondre, si tu ne le ressens pas en toi. Je t’encourage, à ne pas t’en vouloir, de ne pas réagir comme tu le souhaiterais. Tu le dis si bien, tu en aurais envie et tu n’y arrives pas… Peut être qu’essayer de ne pas t’en vouloir, pour ne pas te rajouter de la souffrance. Tu fais comme tu peux et c’est déjà beaucoup. J’ai envie de te féliciter, car tu respectes ton rythme et tes besoins.
      Tu peux être fière de toi Moody.

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      1. Merci Anaïs pour ton soutien et ton partage.
        Je vais essayer de développer ma pensée et espérant qu’elle soit claire.
        Quand j’écris ici, c’est comme si je voyais les conflits qui m’animent au grand jour. Bien que je choisisse avec soin ce que je vais dire pour ne pas sentir cette honte s’installer. Par exemple parler de mon père semble être le sujet le plus simple pour moi et celui qui me fasse le moins ressentir de conflits internes (Bien que les choses ne soient pas toujours très claires) . Ne pas parler de mes événements de vie, car je pourrais dire tout et son contraire !
        Je sais qu’il m’est impossible pour le moment de parler d’autres choses parce que ça risquerait de créer un espèce de chaos interne.
        Avec mon psy aussi, il m’a fallu bcp de temps pour m’ouvrir à lui, je peux lui dire les choses tant que ça ne « secoue » pas trop émotionnellement parlant sinon je me ferme jusqu’à ce que les choses se calment. Et il n’y a que depuis peu que j’arrive à me dire que je peux avoir confiance en lui, grâce à ce fameux cadre et sa bienveillance, ça va s’en dire.
        J’apprends à donner du temps aux choses et j’essaye de ne pas me dire que je suis complètement nulle ou stupide. Même parfois je le pense fortement… Quand les choses se calmeent j’arrive à rationaliser et à me dire que finalement il n’y a pas mort d’ hommes. Et que je suis pas plus bête ou moins bien que n’importe qui. C’est dur mais c’est mon objectif et j’essaye de m’y tenir. Même si souvent je tombe.
        Chacun avance à son rythme et à sa façon. Quand je dépose qqch ici, je me demande « qu’est ce que j’attends en retour » parce qu’il y a forcément, dans mon cas, une attente. Et tant que je suis dans l’attente d’un retour positif ou non, je préfère ne rien faire. Parce que je sais ce que cela pourrait produire en moi.
        J’essaye d’apprendre à être focaliser sur moi et ce que je ressens, ce qui n’est pas simple. Donc j’avance petit à petit et je vois les améliorations, même si le chemin reste encore long.
        Je te souhaite de trouver les moyens d’être bienveillante avec toi et de ne plus ressentir cette colère ou tristesse intense. De réussir à avoir confiance en l’autre et saisir les mains qui se tendent à toi.

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  109. A nouveau, je profite de ce lieu pour poser ça sans chercher ni une vérité ni solution, peut être un partage d’expérience similaire

    Ça bloque, et ça me bouffe. A l’écrit les mots peuvent sortir, la situation serait racontable. Mais je suis incapable de parler d’évoquer les sujets les plus délicats et ce, malgré le temps depuis lequel je suis en psychothérapie. Pourtant, je suis sortie de dépression, j’ai beaucoup de bonheur, de chance et de nouveau, projet. Mais quand je suis en séance, bam, mntnt que ça va mieux, impossible d’aller plus loin. Ça me terrifie. La psy disait « pour l’instant », et là elle essaie de me « pousser » à avancer. Sauf que moi j’ai l’impression qu’elle me pousse dans un ravin sans fond. Pourtant elle me pousse pas vraiment bcp non plus, pas dans violemment du tout en tout cas, mais bref, je sais pas trop. Rien que de penser faire un pas ds cette direction j’ai peur mal au ventre et envie de me mettre en boule.
    Je ne sais même pas si ce que je dis a du sens.
    Désolée

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      1. C’est peut être juste une excuse,mais j’ai peur aussi de retomber en dépression. D’en mourir…

        Elle sait, j’en ai parlé un tout petit peu dans les toutes premières séances. Juste pour qu’elle sache. Mais ça a été de la torture et trois ou quatre mot… Dans un état que je ne veux pas, que je ne peux pas envisager de ressentir à nouveau. J’ai honte de pas réussir j’ai vraiment honte et je m’en veux, je me déteste… Mais je peux pas je peux pas c’est impossible c’est impensable inenvisageable. Je me sens bloquée coincée. je vais en crever !!!
        Désolée j’ai vraiment honte d’écrire ça, de le penser, de pas me sentir assez forte

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      2. Je me sens vraiment très gênée de prendre de la place ici pour cela alors que j’ai déjà la chance d’avoir une psy et que je vais mieux. Désolée pour mes élucubrations

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        1. Tu ne prends aucune place si ce n est la tienne, il y a de la place pout tous ceux et toutes celles qui ont envie de poser des questions ou poser leur vécu.

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        2. Salut 123, je vais essayer de te partager mon expérience si ça peut t’aider.
          Comme toi, j’avais progressé, mais il me restait des sujets délicats. Comme toi, il n’y a qu’à l’écrit que les choses pouvaient passer.
          Alors un jour, j’ai fait des fiches bristol où j’avais mis des éléments que je voulais qu’on aborde avec ma psy. Je mis les fiches à l’envers et elle pouvait choisir celle qu’elle voulait (comme dans un jeu de carte). Elle en a choisi une qui évoquait quelque chose de vraiment douloureux. Nous avons passer la séance à tourner autour du pot car ça ne sortait pas, je n’y arrivai pas et je ne savais même pas pourquoi je n’y arrivais pas. J’en suis sortie épuisée, et je m’en suis voulu à mort de ne pas réussir à dire. Et ça a continué à m’épuiser jusqu’à la séance suivante. Et là, à bout de force, j’ai lâché. Je ne sais pas ce que j’ai lâché et je n’aime pas cette expression parce que je me demande toujours ce que ça veut dire, qu’est-ce qu’on tient et qu’est-ce qu’on lâche au juste? Et je ne pourrai pas te donner de conseil miracle sur comment procéder, seulement que c’était devenu tellement épuisant que même la peur, la crainte étaient passées au second plan.
          Je suis arrivée donc à cette séance, et la première chose que j’ai dite c’est qu’elle n’avait pas compris la dernière fois, parce que je n’arrivais pas à lui dire. Et là, finalement avec des mots simples, j’ai réussi à m’exprimer. Et là, enfin, tout ce qui restait enfoui a pu petit à petit sortir. J’ai été soulagée et en même temps, ça a été difficile aussi car aller chercher tout ça, fait bouger des fondations. Mais je pense que cela a vraiment été un des points de bascule.
          Alors, je sais que c’est dur, qu’on est bloqué sans savoir par quoi, mais fais-toi confiance. Tu vas trouver TA solution pour réussir à lui parler puisque finalement à te lire, tu t’es déjà engagée sur cette voie.

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  110. Merci.
    Je suis véritablement très secouée depuis hier, j’ai fini par prendre un anxio. Je ne sais pas si j’ai le droit à tant de bienveillance en fait. Si je mérite ce mieux être. Et l’angoisse me donne le sentiment de replonger d’où je viens où je mérite de rester.
    C’est compliqué une psychothérapie, si j’écoutais cette voix en moi je laisserai tout tomber tout de suite !

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    1. « C’est compliqué une psychothérapie, si j’écoutais cette voix en moi je laisserai tout tomber tout de suite » C’est toute ma réalité de ces derniers mois… J’ai lu tes échanges et j’avais envie de répondre quelque chose mais aucun mot ne pouvait se formaliser par écrit… C’est toujours le cas. Actuellement, la psychothérapie me prend beaucoup d’énergie, mon psychisme ne fait pas de pause, je parle en séance et ensuite je cogite, je cogite jusqu’à la séance d’après amenant presque une confusion entre ce que j’ai réellement dit et ce que j’ai pensé ensuite sans le verbaliser. M’enfin si le psy est perdu il saura me le préciser! Je lis les articles ici, et ça me fait le même effet, j’ai envie de réagir puis je me dis que je n’ai rien à apporter de plus que ce qui est déjà si joliment dit par tout le monde.
      Savoir prendre sa place, c’est tout un cheminement ^^

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  111. Bonjour !
    Vergi, j’aimerais savoir si vous connaissez des lieux à Paris ou en banlieue où on peut faire des stages « therapeutiques », de « relaxation » « groupes de paroles »…Ect. Je viens d’arriver ici et j’ai vraiment du mal à en trouver. En fait, ma mère souffre d’une dépression et pour Noel, j’aimerais bien lui offrir en cadeau, un petit séjour ou même une journée atelier où elle pourrait lâcher prise et discuter, se reposer et tout et tout ^^ bref un séjour un peu « thérapeutique » avec des psychologues et surtout d’autres participants….Mais avec un petit budget (le problème!!) je désespère vraiment.
    Merci beaucoup…..

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    1. La vraie dépression ne relève pas d’un atelier mais d’un séjour de répit hospitalier avec prise en charge par des psychiatres, psychologues et autres intervenants. Un dépressif ne lâche pas prise, c’est bien pour cela qu’il l’est.
      Tout ce qui concerne la relaxation et autres ateliers sera en général réalisés par des « thérapeutes » divers et variés sans vraie formation et idéaux pour renforcer une dépression. Offre lui plutôt 2 jours dans un bel hôtel, pension complète…

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      1. Oui…En fait, elle a déjà été hospitalisée c’est pour ça que je voulais changer un peu mais vous avez raison pour le lâcher prise….

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  112. Je pensais enfin assembler le puzzle avec les pièces manquantes… Enfin approcher la fin pour apercevoir le tableau d’ensemble ou enfin avoir compris comment assembler ces morceaux dénués de sens au milieu d’autres et sur une simple phrase, un simple constat, je me retrouve avec des pièces qui ne vont pas avec ce qui a été assemblé. Une phrase prononcée a suffit pour me renvoyer loin des progrès accomplis sur une année. La souffrance est violente cette nuit. L’incompréhension totale.
    Je suis partagée entre trouver mon psy complètement à côté de la plaque ou constater que je suis juste stupide et pas très douée. Je suis sur une impression de n’avoir rien compris au sens à mettre dans ma thérapie et dans la thérapie en général.

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  113. Jusque là je me rend compte que je culpabilisais bcp que le psychiatre que je rencontre fasse lui aussi des séances thérapeutique à chaque fois que je le voyais, mais je me voyais pas y aller uniquement pour qu’il fournisse l’ordonnance et lui dire ‘tss ne me parlais pas s’il vous plaît ». Et là, je me rend compte que j’accepte d’apprécier ses questions, ses interventions sans culpabiliser par rapport à ma psy et au travail que je lui ai infligé vu l’état dans lequel elle m’avait récupérée/rencontrée
    Cela fait un peu peur de se prendre pour qqun qui s’autorise à être en lien parce qu’elle en a envie, qui apprécie cela,
    « mais pour qui je me prends » se dirait la voix qui était en moi, et qui me file un peu une boule au ventre.
    Je suis encore fragile et inquiète du rejet et de l’abandon. Mais je m’autorise une confiance et qq risque.
    Et pourtant cette semaine j’ai fait trois crises d’angoisse, mais je m’étonne de constater de ne pas reculer outre mesure, de ne pas repartir dans les profondeurs de la terreur tout au fond d’un vide sans fond.

    Alors oui, j’avance, j’avance, je suis super fière du chemin parcouru je ne pensais pas y arriver un jour ! Mais les angoisses sont encore là.
    La peur de l’abandon est là comme tapie et prête à sortir en surprise avec fracas et terreur. Du coup je continue à avancer, non plus en escargot, mais à petits pas de fourmis.
    Chaque étape je pense que j’ai fait le plus gros, et chaque fois je me rends compte que ça ne semble être que le début. C’est fou comme j’ai l’impression quil me manquait toutes les bases. Si je devais faire une analogie, j’ai l’impression de seulement entrer en maternelle de ma psychothérapie, un petit sac à la main, je commence tout juste à découvrir le monde…. A mon âge !

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  114. Qu’est ce qu’on fait qd on vit très mal une séance chez la psychologue ?
    C’est pas humain, je suis sortie de la un peu sous le choc, mais dp je m’enfonce. Je suis complètement déconnectée, j’ai plus l’impression de reconnaître ma maison, qd je me regarde j’ai pas l’impression que c’est mon corps, je m’entend parler comme si c’était pas ma voix. Je ne suis vraiment pas bien. Jai peur. J’ai repris les anxiolytiques pour pas devenir complètement cinglée.
    J’ai déjà eu ces phénomènes, ma psychiatre est au courant, ça allait mieux mais ça revient en force d’un coup dp la séance avec la psychologue, je crois qu’elle m’a fait peur.
    Si on avait été en semaine j’aurais sonner a ma psychiatre. Elle m’a deja dit de me raccrocher au présent et me changer les idées, mais je suis épuisée.
    C’est ça un transfert négatif ?? C’est un peu violent.

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    1. Je n’ai pas al réponse côté « psy » mais je partage mon expérience car c’est ce qui m’est arrivée la semaine dernière… J’ai fait un transfert négatif ultra violent que j’ai retourné contre moi. Impossible de téléphoner au psy il était plus de 19h alors je lui ai fait un mail. Ca m’a réinscrit dans la réalité, ça m’a permis de couper d’avec mes pensées négatives en boucle. Il m’a répondu le lendemain mais j’ai pas passé une bonne nuit 😦 Je suis complétement perdue avec l’idée de parler de ce foutu transfert négatif la prochaine séance ou de tout arrêter (mais du coup je sais que je me laisse tomber si je fais ça).

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      1. Lilou, je vis la même chose, j’aurais pu écrire tous ces mots. lol J’ai rdv demain matin, j’ai juste l’impression que je risque ma vie psychique à y retourner, et comme toi, si je n’y vais pas, c’est que j’abandonne. Mais par expériences passée, une fois sur place, les craintes et les peurs s’estompent. C’est d’ailleurs très étrange comme impression… Comme si y aller me remettait ds la « réalité »
        Par contre, des séances comme ca toutes les semaines et je deviens vraiment folle, un zombie complétement épuisée.

        Par contre qui dit transfert négatif, dit p-e contre-transfert négatif?, on n’en sait rien, faut espérer être tomber sur un psy qui gère…

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    2. Je rectifie un peu mon message c’est « je fais » un transfert négatif pas « j’ai fait » car ça ne s’arrête pas « comme ça » malheureusement. J’ai lu un article sur le transfert et en complément j’ai relu celui qui se trouve sur ce blog. Comprendre, ça m’aide à me dire que ce qui se joue est la répétition d’une situation déjà connue et non pas une réelle animosité contre mon psychologue (même si sa phrase me pourrie encore mes journées).

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      1. Vous avez eu l’occasion d’en reparler lilou ?
        Ce qui m’interpelle dans ton témoignage c’est que cela semble soudain, que tout d’un coup il y aurait un transfert négatif qui reflète une répétition. Et qu’en même temps, tu sembles te questionner sur la pertinence de ce qu’il t’a dit et qui t’a blessé.
        C’est assez flippant (dans ce que ça me renvoie) de se dire qu’on est en confiance totale envers le pro, parce qu’on attend de lui d’être capable de nous aider et qu’il a les connaissances pour le faire. Puis quand quelque chose nous fait mal, nous attaque, nous brutalise, nous juge, etc-liste non exhaustive- il est très difficile pour le patient de savoir si on doit se fier à cette impression que « ça va pas », se faire confiance et changer de psy, ou si il s’agit d’un transfert négatif et rester confiant… le travailler…
        Surtout après la lecture de l’article sur les contre transfert

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        1. Lilou répondra si elle le veut, mais je pense que si le patient ne « sent » plus son psy il y a rupture de l’alliance thérapeutique même si en fait c’est du transfert négatif. En psychanalyse on dirait au patient de continuer à tout prix afin qu’il dépasse son transfert. Mais une fois l’alliance rompue, en psychothérapie autant changer de psy et travailler avec le suivant ce qui s’est passé et prendre conscience que c’était du transfert. Perso j’ai été confrontée (ou je parle de confrontation) des transferts négatifs forts où les patient rejouaient des scènes familiales, mais arrivé à moment dace à mon analyse le patient était systématiquement dans l’opposition ou dans l’agressivité verbale et si je renvoyais comment je ressentais le patient (sa colère, sa victimisation) j’étais à la limite de l’agression physique (ce qu’aurait aimé faire le patient au parent concerné), le patient ne venant plus que pour m’agresser (agresser l’autre en fait) mais avec parfois une mise en danger pour moi. Malgré ce qui était une avancée, je préfère renvoyer ce type de patient vers quelqu’un d’autre. Je comprends le transfert négatif, mais il y a un moment le patient doit arrêter de s’en prendre au psy et s’en prendre à la personne concernée…
          Mais bon le contre transfert non géré renvoie à autre chose qu’une perte de confiance.

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        2. il y a rupture de l’alliance thérapeutique même si en fait c’est du transfert négatif

          Ce n’est pas, du coup, paradoxale ? Cela est peut être du coup pas nécessairement une rupture en fonction du choix/positionnement du psy ?
          Je me revoie dire à ma psy « je suis désolée je suis énervée contre vous même si je me doute que peut être c’est pas de vous qu’il s’agit, mais je suis quand même énervée »

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        3. Oui sauf quand le transfert negatif revient a remettre en cause les compétences du psy, ce qu il dit voire même ce qu il ne dit pas ou quand le transfert devient agressif. Psy ok mais pas punching ball.

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        4. « …Mais bon le contre transfert non géré renvoie à autre chose qu’une perte de confiance… » à quoi d’autres ?

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        5. Bonsoir 123, en effet, ça a été très soudain car ce n’étais pas du tout dans la continuité des séances précédentes. Oui j’en ai reparlé car j’ai compris ce qui m’a tant heurtée dans sa façon de formuler. D’abord je précise que dans sa réponse écrite il a rappelé qu’il formulait des hypothèses. Je suis quand même restée sur un « sentiment » désagréable car la formulation de sa phrase était à l’impératif et que dans mes représentations du français, les hypothèses se formulent au conditionnel. Ensuite, dans la première partie de sa phrase j’ai entendu du rejet, je me suis sentie rejetée. De là en a découlé un tourbillon de pensées où je repensais à toutes les formulations contradictoires qu’il avait pu émettre. Je me suis donc mise à penser à lui, aux séances d’une façon négative et à envisager l’arrêt des séances. SAUF qu’on fait du bon boulot quand même, que j’ai beaucoup avancé et je termine l’année bien différemment que je ne l’ai commencé et ça c’est bénéfique.
          J’ai aussi réfléchi au rejet le plus profond que j’ai ressenti, au moment où j’ai ressenti la blessure terrible de constater que … mes parents (et pan!) n’avaient pas (plus) eu d’intérêt pour moi.
          De là, je me suis demandée si ça ne m’arrangeait pas aussi de ne plus voir que le négatif dans les séances, je « quitte » mon psy avant qu’il ne se désintéresse de moi, et surtout la grande peur d’être à nouveau abandonnée après lui avoir révélé une très grande souffrance.
          Alors avant de continuer de me faire du mal avec tout ça, j’ai tout verbalisé dans le cabinet. Sur le coup sa réaction m’a rassurée. Après plusieurs jours, c’est redevenu plus flou. En fait je ne sais pas du tout où j’en suis.

          Vergi le résume très bien : « je pense que si le patient ne « sent » plus son psy il y a rupture de l’alliance thérapeutique même si en fait c’est du transfert négatif. »
          J’en suis peut-être pas à une rupture mais il y a comme une égratignure. Ce transfert qui tourne au négatif me laisse perplexe car il crée le doute. Je me demande s’il gère bien, je me demande s’il est capable d’entendre ce que j’ai à lui dire et si la phrase qu’il a prononcé ne vient pas signifier que ce rejet n’est pas anodin pour lui. Je sais qu’il fait une analyse et qu’il a un superviseur.
          En fait, c’est ça, je me demande quel sens ce qu’il a dit a pour lui. Or ça ne devrait pas être mon problème.
          Pour l’instant, je ne veux pas arrêter car je veux être sûre de mon besoin et de ne pas mettre en place un système de défense pour m’empêcher d’aller vers la résolution de mon problème.
          Je suis quelqu’un qui camoufle mes failles car enfant, les adultes se sont beaucoup servis de mes failles évidentes (être une enfant sans trop de défense, en est une malheureusement dans une famille où les adultes sont tous déconnants). Aujourd’hui, j’ai peur car il a accès à mes failles, forcément, or je l’ai toujours vu comme bienveillant. Je me demande donc si ce transfert négatif n’est pas la résurgence d’un truc inconscient inscrit en moi depuis l’enfance qui vient me dire « protège toi » t’as trop donné d’accès, t’es en danger.

          En fait c’est exactement ce que tu dis : « se dire qu’on est en confiance totale envers le pro, parce qu’on attend de lui d’être capable de nous aider » comme on était en totale confiance avec nos parents/oncles/tantes/frères/soeurs/instituteurs/-tutrices et PAF ils ont été défaillants/maltraitants/violeurs/cogneurs.

          On se dit qu’on a fait confiance à ces gens et qu’on s’est trompé alors est-ce qu’on est pas en train de se tromper aussi avec ce psy qui tout d’un coup vient nous amener un truc « négatif ».

          Bon pardon d’avoir étalé un peu tout ça…

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      2. Tes réflexions/questionnements me parlent bcp, merci pour ce partage.
        J’ai un type de questions un peu similaires régulièrements… et je bascule entre deux positions trop souvent…
        Avec des interrogations que je considère tantôt légitime tantôt infantiles :
        « peut on faire entièrement confiance à quelqu’un, ou bien tout le monde est il potentiellement menaçant à un moment ou un autre ? (et là j’ai beau savoir que dieu et le père Noël n’existent pas, qu’il y a une différence entre désaccord ou, être bousculé, et, violence ou être en danger… Mon cerveau ne connaît que la théorie, dès qu’il ressent il panique)

        C’est comment de faire confiance tout en gardant sa position, son avis, sa subjectivité ? ( être soi, quelqu’un… Indépendamment de l’autre…
        Dur dur quand les émotions prennent le dessus)

        Quand on attend du pro qu’il nous aide avec notre confiance en nous, on fait comment pour s’écouter sur le filling s’il est biaisé par nos réticences propres liées à notre problématique / histoire?

        J’ai bien souvent l’impression que la position adulte ne m’est accessible qu’en dehors des émotions…

        Désolée ça n’a plus trop à voir avec tes interrogations 🙄

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        1. Je pense que c’est tout à fait dans la continuité de nos échanges 😉 Je me dis aussi très souvent que si j’étais dépourvue d’affects dans mes relations avec les autres ça irait bien mieux, je me ferais bien moins de mal. c’est sûrement LA question, pourquoi ai-je autant besoin d’investissement dans mes relations avec les autres… ?

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  115. Pourquoi les psy déverrouillent ils ces portes que l’on avait pris soin de fermer pour se protéger ? Pourquoi faut il s’autoriser à ressentir les émotions telles qu’elles viennent avec toutes leur puissance et leur pureté. Pourquoi j’ai du mal à supporter ce voile qui s’en est allé et qui me remets à nue. Pourquoi je vis mal à priori un truc qui est bien .. pourquoi…..

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    1. Parce que cela reprojette dans le passé qui a été tu, caché, enfermé. Il faut alors (re)vivrr ce qu a l époque le corps et le psychisme avait refusé car ils craignient de n y pas survire. Mais aujourd hui corps et psychisme sont adultes et suffisamment forts, ils suvivront mais la peur apprise et enkystée refait surface.

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      1. Merci Vergi, en fait pour une fois cela n’a rien à voir avec quelque chose de traumatique…c’est juste que j’ai à priori longtemps bloqué mes ressentis, due à cette foutue hypersensibilité ..je ne sais pas comment l’expliquer, avant j’intellectualisais toutes les émotions, et là depuis peu je les sens dans mes tripes, sur la peau, dans mon corps. ça rajoute une intensité pour l’instant trop forte que je n’ai pas ou plus l’habitude de vivre. C’est comme si la psy avait enlevé un voile (qui avait un rôle de protection) j’ai cette impression d’être nue 🙂 sans filtre de protection…. je sais je suis tarée !!! Je précise que cela concernant les émotions positives comme négatives…J’espère que je vais réussir à maitriser tout ceci…car c’est trop intense…

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        1. C’est pour un mieux après, mais la transition je l’ai vécue très difficilement pour ma part. Je suis hypersensible, hypervigilante, hyper…tout lol, tes sensations actuelles, je l’ai est connue, je pensais devenir folle par tout ces ressenties, c’est un gros cap a passer, pense à l’après… et il faut tenir en attendant … courage !

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  116. Bonjour Vergi ,
    Je viens de prendre conscience d’un petit (ou grand) problème chez moi et j’avais besoin de partager un peu.
    Hier, j’ai eu la dernière séance de l’année avec ma psy et j’ai été très angoissée. Bref une séance un peu ratée pour moi….et ça m’a beaucoup stressée. Pk ? Pas pcq je n’ai pas avancé mais Pcq c’était la dernière séance de l’année et j’avais envie de la réussir..cetait symbolique. C’est tout con car je revois ma psy la semaine prochaine. Mais cette idée de ne pas faire ce qui était prévu m angoisse depuis hier.
    Pour tous les autres domaines de ma vie c’est comme ça aussi. Il faut que les choses se passent d’une certaine façon et pas autrement. Par exemple, si j’arrive en retard au boulot un jour ou que je constate un collègue de mauvais humeur, ça va me gâcher ma journée. Je reste aussi des heures dans les magasins car jai envie que les choses soient parfaites…. Ect
    Je me demandais si…c’était de la rigidité ? Ou si c’était le trait particulier d’une certaine pathologie (sans chercher à me définir).
    Ce qui me dérange c’est l’angoisse que génere les choses « non parfaites » et le temps que dure ces crises d’anxiété.
    Pardoxalement, je suis qqn de tres bordélique, procrastinatrice et je déteste lorganisation…dc je ne comprends rien 😦

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    1. J allais dire névrose obsessionnelle mais ton dernier paragraphe orienterait plutôt vers une phobie et de la fausse croyance par anticipation Comme si ce n étais pas parfait tu craignais qu il arrive qqchose de negatif (ce qui arrive puisque tu mets tout en place pour que cela arrive, du style ta journée est gâchée).

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  117. Vergi, j’ai lu dans un de tes articles (lequel ?) qu’une attitude de sauveur est le signe d’un manque de confiance en soi. Je pourrai m’expliquer ?
    J’ai toujours eu cette élan là, d’aller défendre le plus faible, de prendre sous mon aile une personne en difficulté, de motiver une personne qui renonce à se battre, de valoriser les personnes en retrait etc… avec la thérapie j’ai compris que ce n’était pas mon rôle, que je m’epuisais et me negligait au passage, certains profitait de la situation et se reposait complètement sur moi. Il fallait que je me deleste. J’ai compris ça. Maintenant il faut mettre en action, changer mes habitudes, je me contrôle en m’observant réagir et je rectifie le tir. Pas très spontané tout ça mais bon il faut en passer par là.
    Je pense que ça remonte à mon enfance, à vouloir défendre ma mère de son bourreau (mon père), je voulais la sauver. Je me suis leurrer sur mon combat.

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  118. Quand une partie de mon corps se fait douloureux, ce qui chez moi est rare en fait, je vais creuser par curiosité dans les significations soit dans la symbolique des rêves (sur internet on trouve des choses très drôle parfois) de la médecine chinoise, ou d’autre symbolique comme chez les mayas ou égyptien ou bref…
    Là il m’arrive qq chose d’assez peu habituel… Mes deux canines se mettent à bouger 😱😭
    Je suis tombée sur un forum où une personne reprend les différentes significations des dents. Il semblerait que dans la religion juive, notamment mais pas que, les dents ont une signification ancestrale. Soit.

    Alors je souris d’étonnement car il est dit que l’incisive centrale gauche soit en rapport avec la mère. Or, ce matin, je croise le filston d’une mère humainement que j’apprécie mais qui est psychotique et a eu des difficultés d’investissement envers ce fils. Et il se trouve que son incisive gauche repoussé complètement de travers et pas les autres dents.

    Et je lis concernant mes petites canines qu’un soucis à ces dents symbolises une perte de contrôle et de maîtrise de sa vie.
    Ah ben ça, c’est le moins qu’on puisse dire !!!

    Je n’en fais pas une généralité, ni une vérité, mais ça m’intrigue, je vais aller regarder ce qui existe sur le sujet ! Si ça pouvait ressouder mes dents lol ! Ah non, mince, ils expliquent plus ou moins que fait continuer sa thérapie quand même

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    1. J espère ne pas être maladroite 123 car je crois avoir lu dans un de tes com que ça n allait pas fort…j espère que depuis tu as retrouvé un peu d apaisement.
      Ton com m a fait sourire sur l interprétation des dents qui bougent…Je vais répondre très « terre à terre » sur ce coup là…des dents qui bougent ce sont des dents qui se déchaussent (maladie parodontale…etc..) une p’tite visite chez le dentiste ?? Car pas sûre que la thérapie te les ressoudent…😊

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      1. Oui mon intervention mystique manquait de pragmatisme. Merci pour ta préoccupation, et d’ajouter du terre à terre à ce com ! j’ai bien pris rdv chez le dentiste !

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  119. Bon je l’écris parce que je suis vraiment ennuyée avec cela. Je m’excuse fort auprès des personnes ayant été concerné par l’inceste pour ma réflexion.

    J’ai une connaissance. On se connaît depuis quelques mois mntnt. Elle m’a rapidement confié avoir été victime d’inceste. Puis m’en a reparlé à quelques occasions pour différentes raisons circonstancielles de sa vie. J’ai été touché par la confiance qu’elle maccordait.
    Mais voilà que l’autre jour, au détour d’une conversation et notamment sur un documentaire à venir, elle m’a précisé avec des détails qui, pour elle était son vécu on sentait bien que, ben, elle l’avait vécu et le disait, elle m’a raconté une scène.
    J’ai pris sur moi pour ne pas lui vomir dessus, je veux dire c’était insupportable d’entendre cela avec les images qui apparaissait dans ma tête. Avec les mots posé sur de l’innomable, avec le sentiment qu’elle aurait pu me raconter le jour où elle était tombée dans les escaliers enfant et où son genoux aurait saigné, que ça aurait été pareil pour elle : un souvenir d’enfance. Elle a travaillé dessus de longues années, elle a du recul.

    Jen suis complètement retournée. J’en fais des cauchemars concernant ma fille. C’est affreux. J’en suis désolée. Mais je ne m’attendais pas à cela, je ne m’attendais pas non plus à ce que cela me sidéré comme ça.

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    1. Elle t as passé la « patate chaide » sans chercher a savoir si tu etais prête ou capable de l entendre. Certes elle a initié plusieurs fois l envie de te raconter, et comme tu n as pas mis de limite (accepter de l accompagner mais pas de servir de deversoir) elle a continué. Ce qui est une forme d abus. Elle part sans doute du principe -et a raison- qu il n y a pas de raison que tu souffres puisque toi tu ne fzis qu entendre un recit alors qu elle a vecu ces faits. Mais en tant que victime on ne peut nier que le recit peut toucher (au sens émotionnel), faire mal , remuer des choses perso jamais dites ou renvoyer, comme tu le dis, à des craintes pour tes proches. Quel etait son but en fait ? Juste dire ? Non car elle doit dire en effet qu elle a été incesté, mais les details ne regardent qu elle, les medecins et son psy. Or tu n es qu une amie, même pas, une connaissance. Il y a qqchose de depmacer ds sa façon de faire. Elle t a « abusé » parce que toi aussi tu n as pas posé de limites. Maintenant tu as bien fait d en parler ici. Mais n hésite pas à en parler à un peofessionnel afin de désamorcer. Et puis lui expliquer que tu n as pas a entendre tout cela.

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      1. Vergi, j’ai beaucoup retenu ma parole par crainte justement de ce que ça pouvait générer chez l’autre. Je partage pleinement l’avis que les proches ne peuvent pas/ne sont pas là pour connaître les détails sordides.Cependant en psychothérapie pour moi c’est différent. C’est pas simple en ce moment en séance un peu à cause de ça. Je ne veux pas « prendre mon psy pour un déversoir » des viols que j’ai subis et en même temps depuis l’automne je suis pas loin d’être prête à aller plus loin dans mon récit. Et par qu’il n’y a pas de hasard c’est là qu’il y a eu une rupture dans la dynamique des séances, le psy a freiné des 4 fers. On parle actuellement de ce blocage mais c’est pas encore très clair. Il a reconnu avoir une part de rejet mais m’a assurée gérer.
        Est-ce que c’est pervers d’avoir envie/besoin de décrire certaines scènes dans le cabinet du psy?

        Et 123, c’est très violent ce que tu as reçu, je comprends que tu sois bouleversée. J’ai pu lire que les violences sexuelles subies pouvaient amener les victimes à ne pas avoir les mêmes repères quant aux limites corporelles d’autrui. Je crois que c’est pareil pour l’intimité psychique. Avoir subi des violences (psychologiques, physiques ou sexuelles) apporte une confusion sur les limites acceptables à avoir avec l’autre. Perso, c’est grâce à la première thérapie que j’ai faite que j’ai pu avancer. Moi qui faisais tout ce qu’on me demandait, qui ai été instrumentalisée, je ne me rendais pas compte que j’étais dans l’exigence avec les autres et que parfois je voulais imposer ma volonté propre avant de me soucier de l’intérêt/de l’avis de l’autre. C’est pas facile à regarder en face ça… Mais c’est tellement salvateur de le travailler et de voir les progrès. J’espère que tu apaiseras tes angoisses et que ta copine/connaissance pourra cheminer là-dessus.

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        1. Lilou, il y a 2 versants ds ton questionnements. Tu as raison il peut y avoir de m exhibitionnisme ou une volonté de faire « participer » le psy dans le récit de details. D ailleurs pourquoi raconter de façon detaillée ? Ensuite normalement le psy s en fout royalement du recit du patient. Cela ne l atteint pas. Il réagit certes en fobction de ses valeurs mais ce n est pas son vecu donc ça glisse. Et si ça ne glisse pas il est temps que le psy s interroge sur sa pratique et se fasse superviser sur ce cas.

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        2. « D ailleurs pourquoi raconter de façon detaillée ?  » je ne sais pas bien, c’est ma projection de ce que je m’imagine devoir faire. C’est tout mon problème actuel, être dans l’incertitude. J’ai des blocages dans mes relations physiques (en général pas que sexuelles) avec mon conjoint et ma démarche était de venir à bout de ces difficultés parce que j’en souffre. Il y a un lien évident avec l’inceste vécu mais je n’ai fait que l’effleurer il y a 15 ans sans le travailler réellement d’où la reprise d’un travail pour enfin dépasser et avancer plus sereinement. A l’heure actuelle je n’ai jamais décrit avec précision ce qu’il s’est passé mais je me demande si je dois en passer par là pour y faire face ou si en parlant « de choses et d’autres » je peux aussi atteindre mon objectif. Ca c’est à moi de voir, je le sais. Pour autant, je sens bien et il en a donc convenu qu’il y a qq chose qui se joue pour le psy aussi. Ca m’échappe et ça m’insécurise parce que ça laisse planer un doute sur la fiabilité de sa sincérité vis à vis de ses capacités à m’accompagner. Il est très compétent mais peut-être que même après un excellent début de travail, quelque chose fait que nous ne pouvons pas aller plus loin ensemble. Ce qui me retient c’est la trouille de stopper le travail commencé, je sais que je ne pourrai pas aller voir un autre psy actuellement, je ne peux pas m’exposer une nouvelle fois à ce genre d’échec.
          Bon voilà, j’ai ma réponse quelque part, je laisse quand même mon commentaire mais je crois qu’il est temps que je gère ma partie dans l’équation.
          Merci pour tes éléments de réponse, comme tu le vois, ça me fait cheminer. Ca va sûrement mûrir encore jusqu’à la prochaine séance ou je pourrai l’aborder directement avec l’intéressé.

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        3. Déjà merci pour ton partage. En fait, j’ai également des soucis avec les limites du coup cela a dû jouer sur mon absence de limite à lui poser face à son récit. Je n’ai rien pu en faire du retour de vergiberation, j’ai bien compris que je me suis laissée embarquer, mais je n’ai pas pu en reparler.
          Justement j’aurai l’impression d’être super méchante, de passer le message « tu l’a subi mais garde le pour toi » et de participer à l’interdit de parler… Après, je me dis aussi que c’est un peu absurde comme raisonnement car je n’aurai pas pu décrire de tel scène avec des détails tellement dur à entendre !!! Et ce décalage entre ce qu’elle appuyait et son regard… Bref je ne sais pas trop ce qui se passe dans sa tête…

          C’est intéressant ce que tu dis sur le fait d’imposer à l’autre sans prendre conscience qu’on ne respecte pas la limite de l’autre ! Et le lien avec l’abus subi. En tout cas, ça me parle ça…

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        4. Mais si ta psy a été elle même victime ce n’est pas ton problème et cela ne doit en rien freiner ton travail. Si c’est le cas c’est que le contre transfert est mal géré !

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  120. Bonjour,

    Je m’interroge pas mal sur le fait que ça soit tjrs un peu compliqué pour moi au niveau de mon intimité avec mon copain. J’ai fait bcp de progrès ça fait maintenant plus d’un an que nous sommes ensemble. Mais l’acte en lui même des relations intimes reste compliqué, ne me plait pas, je ne suis presque jamais à l’initiative de et l’après est tjrs un peu difficile voir se fini parfois en larmes. Mon copain est extrêment attentionné et me respecte. Je sais que le soucis vient vraiment de moi. Je me demandais si c’était possible d’être asexuelle sans avoir subi ou en tout cas sans n’avoir aucun souvenir d’avoir subi une quelconque agression ? Est ce que l’asexualité existe vraiment et peut expliquer des difficultés d’intimité ?
    J’avoue que je suis un peu perdue que je rame à comprendre, faire avec et je trouve difficile de ne pas réussir à trouver une explication à mon soucis à défaut de parvenir à le régler une bonne fois pour toute.

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  121. Bonsoir,
    Je me pose la question de comment font les phobiques scolaires ou ceux ayant une phobie ou un problème les empêchant de se rendre dans un établiseement pour passer des examens, comme le bac par exemple ? Y’a-t-il un moyen spécifique de les passer pour eux ?

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    1. Personne nr passe les examens a la place d une autre personne. Je ne sais pas exactement, mais je crois qu il eciste des moyens pour passer 1 distance. Voir avec l Education nationale pour plus de précision.

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  122. Bonjour,
    je ne sais pas si la question a déjà été posée parce que j’ai lu pas mal d’articles et de commentaires sur le sujet, mais je tente quand même : est-ce possible de faire un gros transfert sur son psy mais que l’alliance ne soit pas bonne ? C’est-à-dire qu’on ressent tout un tas d’émotions très fortes donc on sent bien que c’est du transfert, mais qu’on ose pas partager tout ça en séance parce que la confiance n’est pas bonne, qu’on se sent jugé, etc.
    Et à ce moment là, est-ce que c’est plus efficace de passer par dessus cette peur et de se confier quand même pour prendre confiance en soi, ou faudrait-il mieux changer de psy pour se sentir suffisamment à l’aise de tout poser, mais pour qui on ne ressentirait pas autant d’affects (et donc c’est sûrement beaucoup plus long de bien cerner ce qui se passe).. En fait je me réponds à moi-même parce que j’ai envie de croire que la résolution sera nettement plus efficace si elle est fait avec celui sur qui on transfert à mort.. Mais ça m’intéresse d’avoir des avis sur ça. Merci

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    1. Oui ça s’appelle du « transfert négatif ». Il est évident qu’il faut aborder les freins et la perte de confiance avec le psy, si cela peut se résoudre c’est en effet plus « efficace ». Mais si cela perdure, et bien que cela ne soit « que » du transfert, il vaut mieux changer de psy car si il y a rupture de l’alliance le patient de s’implique plus et n’avance plus. Par contre, si tu épuises 3 psys avec la même problématique, il faut remettre en question ta volonté d’avancer…

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      1. Haha non c’est le premier !! Et oui, ça perdure mais pourtant j’ai vraiment l’impression d’être hyper impliquée…. comme si je progresse uniquement entre les séances et que pendant les séances c’est complètement stérile, sauf quand j’ose parler (1 x sur 10) c’est hyper frustrant..

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  123. Bonjour
    Est ce qu’une psychologue a le droit de révéler plus ou moins le contenu du travail thérapeutique avec un patient si celui ci meurt et que la famille se pose des questions et viens trouver des réponses auprès d’elle ?

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    1. Bonjour MINIBN14, en fait au-delà même du décès, un psychologue clinicien libéral n’est pas soumis au secret professionnel dans le sens où il ne sera pas condamné au pénal en cas de divulgation d’éléments des séances. Si les professionnels garantissent fort heureusement la confidentialité des propos en séances, seule une procédure au civil peut-être intentée et encore à charge au patient de démontrer que les propos divulgués ont une incidence négative pour le patient concerné. Même la jurisprudence n’a pas tranché. La confidentialité en séance chez un psychologue libéral dépend donc de son sens éthique et de sa déontologie.
      La loi est différente pour les psychologues travaillant dans les services de l’aide sociale à l’enfance où là, c’est leurs missions qui les astreint au secret.
      il y a un site très bien documenté sur le secret professionnel : https://secretpro.fr/secret-professionnel/fiches-par-theme/secret-professionnel-psychologues
      C’est différent pour les psychiatres qui sont médecins.

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        1. Dans l’esprit oui car garantir le secret doit avoir du sens. Un professionnel qui y est soumis ne doit pas le faire juste par peur des sanctions, il doit le faire parce qu’il en a compris le sens et y voit l’intérêt du patient/personne accompagnée et son intérêt aussi. C’est quand même différent au niveau des sanctions. Le fait d’enfreindre le code pénal entraine des sanctions pénales (donc de la prison par exemple et/ou de fortes amendes) et la « victime » a des moyens d’action au niveau de la justice. Lorsque c’est un code de déontologie qui le mentionne, les moyens d’action sont plus fragiles et à part une mauvaise promo pour le pro, il ne risque pas grand chose (en dehors de vider son cabinet par l’effet bouche à oreille).
          Pour le professionnel c’est différent aussi car quand il y est soumis selon la définition du code pénal il peut garder le secret absolu même face à un juge (sauf en cas d’information sur un crime) et ne risque rien s’il ne dit rien. Lorsque le « secret » dépend d’un code de déontologie, il n’est pas opposable à la justice, si le professionnel ne répond pas au juge, il peut être condamné pour entrave.
          En fait, la distinction est importante dans le cadre de la protection de l’enfance pour les psycho. car un psychologue clinicien du service d’aide sociale à l’enfance pourra garantir le secret absolu (sauf crime) alors qu’un psychologue clinicien en libéral sans mission de protection de l’enfance devra répondre s’il est convoqué ou en tout cas il ne pourra pas se réfugier derrière le secret (ensuite, la liberté d’appréciation de dévoiler ou non des infos en disant « je sais pas »… c’est toujours possible mais risqué). La question du secret professionnel par mission, fonction ou profession est très complexe car dans un même service mais pour deux situations différentes, divulguer une info à caractère secret peut avoir de lourdes conséquences ou pas alors que l’action en elle-même est identique.

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  124. Recommencer à avancer c’est risquer à nouveau de sombrer, de s’enfoncer, la chute dans le vide devant toi… La vie semble parfois ressembler à un piège de sable mouvant. Si tu bouges tu t’enfonces, si tu ne bouges pas tu es seule, bloqué, et tu meurs quand même, en regardant les autres vivre leur vie.
    Recommencer sans fin, tu avances tu panique, tu as une impression de vertige, de nausée et d’impossible.
    Je ne sais pas si c’est lié au borderline ou à une histoire singulière… Il y a qq part là dedans un impossible à grandir, qq chose bloqué qq part, qui empêche. Ou une impossibilité parce qu’on est pas capable, tout simplement, on n’en est pas capable.
    Putain ça fait mal, bordel ça fait super mal !

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    1. Mais personne ne sait réellement ce qui doit être fait pour vivre bien ou bien vivre. Les parents donnent des codes, ils montrent des exemples et après chacun invente sa vie.

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      1. Je voyais pas le lien entre la réponse et mon message. En fait j’ai parlé de la vie, alors que je pensais à la psychothérapie. Chaque fois que je me remets à avancer, c’est horrible. Mais bref je crois que je suis foutue 😔
        Mais cette réponse résonne bcp dans le sens où inventer ma vie n’a pas de sens pour moi. Je n’arrive pas à penser, pour moi, vivre sans un sens, une utilité, un but, une place attitrée. Ça veut pas prendre sens même si je comprends

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  125. Bonjour…
    Que faire quand on arrive à exprimer sa colère ?
    Je n’ai jamais su le faire. Pas même enfant quand « tout » est censé être permis. Du moins dans son imaginaire. Je n’ai jamais crié dans ma vie je ne sais pas le faire. J’ai fait plusieurs grosses déprimes à l’adolescence puis au début de l age adulte et je pense que c’est en partie à cause de cette colère refoulée…
    J’ai aujourd’hui 26 ans et je n’ai rien fait de ma vie d’un point de vue social. Jai rencontré un homme ya 2 ans et je me rends compte seulement aujourd’hui qui j’ai toujours été traitée de comme de la merde. Mais c’est de ma faute…. Je lui ai fait croire que tout était permis avec moi. Il pouvait faire ce qu’il voulait de moi. Plus il se comporte mal, plus je me montre douce (et plus intérieuremment je souffre). J’ai décidé de laisser cet homme définitivement… Mais je m’en veux énormément de ne pas avoir poussé de petits coup de gueule parfois. Peut être que c’était ce dont il avait besoin. Jai toute cette colère en moi et je ne pourrai plus jamais le lui exprimer car les faits sont passés. Et c’est dur à vivre. J’ai comme une boule dans le ventre qui me rongé. C’est comme si je m’étais abandonnée toute ma vie et je m’en veux de ne pas m’être occupée mieux de moi. J’ai encore l’avenir devant moi mais je repense toujours à cette colère et à cette question : »pourquoi ne lui ai je pas dit que ce n’était pas convenable ou que ça ne me plaisait pas ? ». Mon excuse à toujours été : Les personnes qui me font du mal ne méritent pas ma colère. Mais je pense que j’aurais dû penser à moi en premier et à me défendre. Et c’est très dur d’accepter 26 annees passées à se marcher sur les pieds comme si on etait moins que rien… Je ne sais pas quoi faire de toute cette colère… 😥 et j’ai tellement de colère que je me inapte à rencontrer des gens bien aujourd’hui….

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    1. Ce n est pas de ta faute. Tu es responsable mais pas coupable. Il a profté de ta faille or ce n est pas parce qu elle était visible qu il devait en abuser. Ca c est son choix, donc sa culpabilité.
      Ta colère va devoir être exprimée en psychothérapie. En fait elle est là, elle doit créer des somatisations pu des cpts inadaptés. Mais la colène n est pas si importante, le but est de ne plus avoir cette faille.

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  126. Bonjour,

    J’aimerais savoir si il est possible de guérir d’une phobie qu’on a depuis bien plus de dix ans, dont on ne se souvient pas de l’élément déclencheur et qui est bien ancrée en soi, en clair une phobie qui nous empêches de vivre normalement ? Et si oui, Quelles sont les méthodes vraiment efficaces?

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    1. Ah oui et sans problème. Il y a 2 facons d aborder la phobie : soit d abord en cherchant à diminer les comportements d évitement par des techniques cognitivo comportementales (par ex. l »exposition) soit EN PLUS en cherchant la cause (qui na rien à voir avec l objet evité) au cours d une psychothérapie analytique. Perso je propose les 2 car une phobie traitée sans identifier la cause va se dépllacer puisque la problématique de fond ne sera pas reglée.

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  127. Comment faire la distinction entre ce qui serait lié à une dépression et ce qui le serait d’un refus de faire des efforts ?
    Et quand il s’agit d’un refus, comment alors reprogrammer son cerveau pour qu’il arrête de faire sa princesse…

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    1. La différence se fait sur les causes et sur les pensées. La limitevpeut être floue mais il s agit alors avec le psychologue d identifier les freins (fatigue, lassitude, pensée négative, peurs, conditionnements). Mais ce n est pas à toi de faire la distinction. Si le psychologue pense que tu esen depression il te renverra vers un psychiatre agin d avoir le traitement adapté afin qur tu sois en etat de poursuivre la psychotherapie.

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      1. Ma psy ne me dit rien de ce type, elle ne s’aventure jamais dans un qqconque diagnostic.
        mais mon psychiatre me remet de nouveau antidépresseur et on va augmenter les doses dans quelque temps.
        Mais moi j’aimerai bien réussir à repérer ce qui serait de la flemme et ce qui serait un peu « pas de ma faute ». Car je me sens vraiment tellement nulle. Comme je ne suis pas dans l’état daneantissement que j’ai connu, je me demande si je suis juste une grosse égocentrique antisociale à tendance princesse, mais tout me demande trop d’efforts, que je n’ai pas envie ni le courage de faire. Et certaine chose m’apparaissent pourtant importantes pour moi. Je rentre du travail je suis vidée et je n’ai plus de force pour la « deuxième journée ». On verra ce que donne ce traitement.

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        1. Non le psychologue ne fait pas de diagnostic mais il en fait un quand mème indirectement lorsqu il propose à son patient d aller voir un psychiatre !

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        2. Oui mais bon ça m’agace un peu parfois de me dire que même si c’est pas son boulot, elle sait reconnaître bcp de chose mais ne le transmet jamais. Et moi je suis là comme une galérienne… A rien comprendre de moi

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  128. Il y a peu j’ai effectué mon premier stage…et je voulais te remercier, toi et les commentatrices, vous m’avez vraiment beaucoup apporté.
    Venir lire les articles et les échanges qui s’en suivement m’ont étaient très bénéfiques alors merci à toi, et aux autres.

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      1. Psycho 😊.
        C’´etait mon premier stage. Et ma psychologue référente m’a félicité pour mon « style » et ma sensibilité clinique, déjà présents. Je pense que ma thérapie, ainsi que tes articles et les différents échanges ont été pour beaucoup.

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  129. Je pose ici ma marche de plus.
    Je sais que je ne suis qu’en bas de l’escalier, et peut être que c’est abusé de venir le déposer juste pour moi, ici, et que cela n’aurait pas sa place. Je le pose, on verra.

    Je suis contente, vraiment « on » me dirait que ça n’est pas grand chose sans doute.
    Mais je suis contente, je suis fière, je le sens à l’intérieur de moi ça sourit ! J’apprends à faire confiance, malgré tout ce qui a été fait auparavant dans cette psychothérapie et dont j’ai parlé sous un article (début de limite, lutte incessante envers ma psy, envers moi, défis du cadre,… Découverte de l’interiorisation d’une limite), j’ai encore posé une petite pierre pour continuer mon chemin sur l’escalier…
    Je lâche prise un peu… Je découvre sur la pointe des pieds ce qu’est de lâcher le contrôle.

    L’image qui me vient, ce serait celle d’une enfant sauvage qui aurait mordu et hurlé dans un premier temps, incapable de rester dans cette pièce enfermée avec qqun, qui accepte d’entrer dans le cabinet dans un second temps mais en restant très défensive et attaquante si besoin… Puis elle décide de s’asseoir sur le fauteuil, et maintenant elle commence à s’exprimer, j’en suis là !

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  130. Bonjour Vergi,

    Je me demandais s’il était possible d’avoir des idées suicidaires sans être en dépression ? Quand je dis idées suicidaires je pensais davantage à un contexte « spleen baudelairien », un peu existentiel. Une dépression peut-elle être diagnostiquée même si la personne ne dit pas éprouver d’anhédonie ?

    Bon dimanche ensoleillé !

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    1. Oui tout a fait la depression ne s affiche pas necessairement par un manque d envie de vivre (qui relève plus d aspects melancoliques) mais par un manque d énergie (pas envie, la flemme, pas la force…). Ceci dit les encies suicidaires s appuient sur une dépression mais qui peut être une réaction a une maladie par ex.

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  131. Oh la là ! Que de jugements dans ce commentaire !!! Cela fait aussi quelques années que je suis ce blog. Je l’ai aussi vu changer. Plusieurs fois, même! Mais perso, je ne m’en lasse pas. Je commente moins pour diverses raisons, peut-être aussi parce que perso, j’en ressens moins le besoin. Sur le fait que les lecteurs , (commentateurs), parlent entre eux, cela fait plusieurs années que je vois cela sur le blog, ce n’est absolument pas nouveau et j’ai perso, fais aussi partie de ses personnes.
    Ce que je trouve super sur ce blog, c’est justement de pouvoir échanger librement , sans jugements et avec bienveillance sur des préoccupations ; souffrances… bref ! Des trucs dont on ne peut parler à personnes. Une façon de commencer ou continuer à libérer la parole et parfois de trouver du soutien dans des moments difficile.
    Un blog, ça demande beaucoup de temps et je trouve super la disponibilité de Vergi qui prends le temps répondre. Peu de blogs fonctionnent de cette façon.
    Oui, le blog devient plus culturel, le mélange est intéressant et permet de voir autre chose. Et puis n’y a t- il pas du psycho quasiment dans tous les sujets, même les plus anodins ? Lol 😉😀
    @ Vergi, c’est amusant mais j’ai exactement pensé que cela pouvait être une personne vu en dehors du blog au moment où j’ai lu le commentaire…😉😀

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  132. bonjour à tous, en effet le ton de ce message titille un peu mon esprit…J’y vois le fait que l’ex commentatrice a le regret de ne plus y trouver son compte, ce qui est tout à fait possible, nous évoluons tous, et cela ne correspond certainement plus à ces aspirations, mais pourquoi faire un message à ce sujet aussi piquant que cela, généralement si la lecture d’un blog ne nous convient pas et bien on ne le lit plus tout simplement ! cela n’apporte rien de juger les personnes qui commentent ici. De mon coté cela fait un petit bout de temps que je prends plaisir à lire ce blog, il m’a été très utile dans la compréhension de certaines choses et j’ai pu faire la connaissance de personne que je n’aurai jamais pu croiser si je n’étais pas venu commenter ici, entre autre l’auteure et certaines commentatrices.

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  133. C’est très étrange, de pouvoir oublier à quel point on va mal…
    J’ai l’impression de repartir loin, loin en arrière, comme si il n’y a avait pas de sortie, comme si je m’étais encore une fois menti.

    J’aimerais ne plus ressentir, plus jamais. J’aimerais pouvoir vivre, profiter, que mon corps puisse comprendre que tout ceci est passé, qu’im n’y a plus de raisons de s’alarmer.

    C’est fatiguant d’osciller,
    de finalement jamais pouvoir être sûre que les choses sont réglés…
    J’ai juste l’impression de creuser encore plus un fossé entre moi et moi, ma tête et mon corps, de mentir encore un peu plus.

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  134. Bon ayant viré le commentaire de la commentatrice qui a déserté, et comme j’ai réussi à l’identifier, je confirme que c’est une personne qui j’ai bloquée parce qu’elle m’envoyait sans cesse des commentaires négatifs et agressifs sous couvert que je n’acceptais de lui donner tout l’espace. Donc j’ai effacé son commentaire, du coup ceux et celles qui avaient répondu voient leur commentaire disparaître. Merci Lilou de m’avoir ouvert l’esprit, dans l’indifférence que cela suscitait en moi, j’ai totalement zappé que je pouvais identifier les commentateurs et trices si je faisais l’effort de chercher.

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    1. Oh mon commentaire, je l’aimais bien.😥😂
      J’étais persuadé que tu savais depuis le départ.
      Finalement je trouve ça triste comme histoire (sans ironie de ma part)

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        1. Je crois que je comprendrais jamais ce que ça apporte à la personne de troller. Si l’idée est de faire chié, là ça n’avait aucun intérêt, c’était évident que tu allais bloquer et donc c’est un coup d’épée dans l’eau. Ça me dépasse, mais ça va pas m’empêcher de dormir lol

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        2. Grrr bon je suis tombé dedans alors ?
          L’objectif de troller c’est quoi exactement ?

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        3. Je ne suis pas une habituée des forums , blogs, FB et autres interfaces d’échanges de discussions car j’ai pu voir qu’il y a souvent bcp d’agressivité et derrière un écran ou comme sur la route derrière son volant, les derives sont tellement facile. ( Je ne connaissais pas la notion de troller…) D’ailleurs quand j’ai atterri sur ton blog, Vergi et que j’ai souhaité commenter, j’ai observé pendant une certaine période le type d’échanges qu’il y avait, et j’ai pu constater que c’était bien cadré de ta part et que , naturellement je pense le tri se fait et les commentateurs réguliers sont bienveillants.

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    2. [mode schtroumpf grognon ON] moi j’aime pas les trolls [mode schtroumpf grognon OFF]. Si la critique constructive et étayée s’entend, le trolling c’est abusif et malsain.

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      1. Je me suis amusée quelques minutes a chercher qui cela pouvait être, c’est le genre de jeu qui me plaît , j’ai une idée (peut-être complètement a l’ouest) mais dans le fond au delà du côté divertissant (on s’occupe comme on peut lol) ça ne m’intéresse pas.

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  135. Bonjour,

    J’avais juste envie de partager ma satisfaction d’avancer dans ma thérapie et donc dans ma vie. Je reviens de loin et je suis fière et émue du chemin parcouru. C’est une tâche ardue de se construire mais personnellement j’adore cette quête de moi-même. C’est merveilleux de savoir que l’on peut changer, qu’on a ce pouvoir-là.

    Je vous souhaite une bonne journée.

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  136. Bonjour, je me demandais si il peut arriver qu’une personne cherche à se mettre en stress, à avoir peur, à disjoncter, alors même que cela lui ferait du mal. , pas volontaire (ou qq part si) mais le fait serait qu’elle se confronte à des situations (type de relation, de lecture, de film, ou même choix de travail, ou des pensées…) qui la ferait disjoncter ? Est ce que des patients font ça ? Et pourquoi donc si cela arrive. On parle davantage de gens évitants, existerait il un phénomène inverse ?

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    1. Bonjour 123,
      Je n’ai pas la réponse à ta question. Mais il m’arrive aussi d’avoir besoin de me confronter à ce qui me fait souffrir. L’hypothese que j’ai émise c’est que la petite moi intérieur a besoin que j’entende sa souffrance. Je ne sais pas si c’est réellement ça ou pas. Mais il y a qqs années, je n’eprouvais pas ce besoin, au contraire tout se couper: mes émotions, ma réflexion, j’etais insensible et très robotisé. Et je ne chercher absolument pas de situation pouvant me rappeler ce que j’ subi. Depuis que je sais (bien que je l’ai tjrs su mais c’etait rangé dans une case banalité, il ne sait rien passé, il ne faut surtout pas y penser et j’y pensais pas), que j’ai pris conscience et bien je recherche un peu plus à m’y confronter.
      Je sais ce qui met arrivé mais ne veut toujours pas de cette souffrance bien que je sache qu’elle est légitime, une partie de moi se dit que c’est du passé qu’il n’y a pas de raison de s’y attarder. Alors faut bien qu’elle (la petite qui souffre) trouve un moyen de se faire entendre…

      Mais Peut-être que je trompe et qu’il s’agit de tout autre chose

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      1. Oui, je comprends ce processus, cette idée, de faire ressortir une douleur du passé. Un peu comme des symptômes physiques viendraient rappeler « hého, ça va pas là. Tu veux bien t’y attarder un peu plutôt que de regarder ailleurs. Occupe toi de moi ! »

        Je ne sais pas, je n’ai pas le sentiment que ce soit cela pour ce que j’évoquais. En fait, quand je vais pas bien, c’est la spirale de la douleur, j’ai l’impression que je cherche à me faire du mal mais sans le vouloir, comme si » il faut » alors ça se fait et c’est tout. Mais je suis pas sûre du tout. Mais ça me paraît super maso, c’est assez effrayant.

        Je me demandais si cela était comparable (ou si c’était complètement idiot de faire ce lien,) avec le fait de choisir un « mauvais partenaire » , ou de se mettre dans des situations de vie difficile…

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  137. Pourquoi la semaine où ma psy est-en vacances j’ai mes vieux souvenirs qui me rendent triste qui reviennent? m’enfin ils étaient pas partis bien loin mais j’y pensais beaucoup moins, ça allait mieux. La tristesse est revenue.. j’arrive pas à être en colère contre cet homme du coup j’arrive pas à passer à autre chose, je ne le veux pas, aussi. Mon autre ex, j’ai réussi, à brûler ou jeter les photos, supprimer les messages et autres souvenirs. J’ai réussi j’étais énervée contre lui, je lui en voulais. Là,non, j’arrive pas à être en colère. Alors c’est la tristesse qui tourne en rond et qui ressurgit, à la moindre évocation..et quand je relis ces mots j’ai de la peine. C’est si loin.. Je fais comment pour ne plus ressentir ça? Pour passer à autre chose, comprendre que je serais plus jamais dans sa vie, et ni lui dans la mienne..même pas de loin..j’pas envie 😦

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  138. Hello hello…
    Je viens ici car j’ai l’impression d’avoir fait la gaffe de ma vie. J’ai proposé a un homme que j’aime, qui est surrendente de l’aider financièrement. Et depuis, c’est comme si quelque chose s’était cassé entre nous. Je dirais presque comme s’il n’était plus amoureux…
    En fait, c’est un homme qui a une très faible estime de lui, qui a un lourd passé dépressif et qui a tjrs été « dépendant » des femmes.il est tombé sur des femmes violences et castratrices qui le rabaissaient à longueur de journée. Il vit mal ce passe où il n’avait pas l’impression dexisté. Il m’a rencontré à une période de transition de sa vie. Il va mieux et s’apprête à aujourd’hui une situation pro stable. Il se sent mieux avec moi car maintenant qu’il va mieux, c’est lui qui a le rôle de protecteur, et qui prend soin de moi. Surtout je l’aime vraiment, j’ai confiance en lui et il apprécié bcp. Mais le mois dernier ses pbs étaient encore là… Dc g propose de l’aider…(dettes cumulées depuis de nombreuses années).
    Il s’est senti un peu « humilié ». Je pense qu’il a eu la sensation de sortir à nouveau avec une castratrice qui ne lui fais pas confiance.
    C’est un homme assez fragile et je ne sais plus quoi faire poir qu’il ne ressente plus cette basse estime et donc quil oublie « cet épisode »….je m’en veux car il m’avait répète plusieurs fois qu’il ne supportait pas son passé où les femmes l entretenaient…
    Auj, il n osé même plus me regarder et me fuis complètement… Qu’est ce que je peux faire pour « réparer » cette petite erreur…?? 😦

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    1. Je n ai pas à te dire ce que tu dois faire, je ne suis pas un gourou ni un parent de substitution. Il faudrait plutôt qur tu t interroges sur ce que tu cherches à regler avec lui, de toute evidence tu es une « sauveuse ». Or il faut sortir de ce processus qui na rien de bienveillant.

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  139. J’ai mis fin à la thérapie depuis 4 à 5 semaines. J’ai des ressentis partagés. Avant tout, j’éprouve une libération. Je reste convaincue que l’alliance thérapeutique était rompue et que c’était la bonne décision. Pour autant, ça s’est arrêté en plein travail (j’allais écrire je suis comme « orpheline », c’est intéressant ça XD). Je reste dans un entre deux difficile à gérer (saute d’humeur, insomnie puis à l’inverse, apaisement, satisfaction et sérénité). Je suis partagée car j’ai des angoisses qui ont complètement disparues et en même temps un tristesse bien installée. Ca me laisse l’impression qu’en stoppant les séances je me suis sortie d’un lien qui devenait néfaste, qui m’étouffait quelque part. Les paroles du psy prenaient de plus en plus le pas sur mes propres paroles. Son avis devenait celui qui devait être pris en compte, il a insisté pour que j’évoque certaines choses et pas d’autres. En arrêtant, j’ai l’impression d’avoir réussi là où j’ai échoué en famille à l’adolescence où je me sentais étouffer mais d’où je n’ai réussi qu’à partir à 20 ans. D’un autre côté, avant que le psy ne montre des signes qui me perturbent, j’avais avancé comme jamais. En lisant ce blog, du coup, je me demande si je n’ai pas saisi cette opportunité pour fuir? Je n’ai pas encore la réponse. N’ayant pas réglé la méfiance que je me mets en place par défense, je ne parviens pas à envisager une nouvelle démarche thérapeutique, c’est sûrement que c’est trop tôt.

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    1. Lilou je me retrouve dans ce que tu décris, pour ma part il y a 6 mois, sensation de libération, un sentiment d’inachevé, de la revanche vis à vis de mon histoire famille etc… maintenant j’ai envie de retenter une autre thérapie, différemment, mais j’ai beaucoup d’appréhension tout de même, car j’ai peur du lien, d’en être prisonnière et en même temps faut bien que j’arrive à le travailler. Je suis donc tiraillée, c’est pesant ce sentiment.

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      1. Hé bien Flymoon ton expérience m’aide car je me sentais extra-terrestre et perdue! J’ai lu aussi ton commentaire sur la reprise de la thérapie dans le mois qui vient et je te souhaite de poursuivre maintenant ce travail mis en pause (bien que je pense qu’on réfléchie toujours continuellement)!

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        1. Oui je te rejoins « on reflechie toujours continuellement » en plus il m’a bien fallu 2 à 3 mois pour faire le point et le tri de la thérapie arrêté mais je sens que je dois passer la seconde parce que je tourne en boucle. Je n’ai pas pu attaquer la nouvelle thérapie avant car je vivais une situation instable et je ne me sentais pas de passer la phase de demarrage de therapie, recherche du psy, essayage (lol) changement si nécessaire etc..
          Bref je viens de prendre rdv ce soir pour semaine pro comme ça je ne me trouve pas de prétexte pour repousser l’échéance.
          Merci Lilou et je te souhaite d’y voir plus clair et d’évoluer sereinement

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  140. Flymoon, ton commentaire m’a fait sourire car tu dis « Je n’ai pas pu attaquer la nouvelle thérapie ». On sent l’énervement de l’ancienne thérapie qui est bien encore présente. Pourquoi tu veux attaquer la nouvelle personne ? Hum (à réfléchir)

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    1. Oui j’essayerai de penser à poser mes armes à l’entrée du cabinet avant d’entrer en séance lol
      C’est des « restes » d’un comportement de défense que j’ai opté vis à vis de mon père, être toujours prête à se défendre quitte à attaquer avant. C’est très long à s’en défaire

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        1. Tout à fait. Tout n’est pas réglé, loin de là mais je pense avoir évolué à ce niveau, d’ailleurs aujourd’hui en pensant à ma première séance, je me rend compte que je ne suis plus dans le même état d’esprit qu’il y a qq années pour la 1ere thérapie en mode « combat, instinct de survie « . J’ai même presque un certain enthousiasme à y aller, à reprendre un travail sur moi, à me prendre en charge, donc le travail thérapeutique devrait se passer différemment. Enfin là je me projette un trop peut-être , je verrais bien après tout, le jour J.

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