Le transfert… ou pour qui me prenez vous ?

Le transfert c’est un truc freudien avant tout.

C’est même la notion centrale de la psychanalyse freudienne.

Lacan par la suite a repris la notion de transfert en y ajoutant l’idée que le transfert bloque le patient et qu’il faut le dépasser.

Jung, s’il reconnaît le transfert, n’en fait pas la base de sa vision de psychanalyse, car il considérait que le transfert était normal et que nous transférions sans cesse avec n’importe qui.

Pour tout vous dire je suis d’accord avec les 3 visions qui ne s’opposent absolument pas.

1. le transfert est le fait que le patient projette envers son thérapeute une relation émotionnelle mise en place dans son enfance (en général envers les parents, mais aussi toute personne ou tout objet qui s’y substitue).

2. le transfert bloque le patient car tant qu’il transfère il rejoue des scènes infantiles et se positionne en tant qu’enfant face à l’adulte référent (le parent par exemple). Il ne grandit pas, il n’avance pas.

3. nous transférons sans cesse, surtout tant que nous n’avons pas pris conscience des mécanismes transférentiels qui existent en nous.

Certains patients transfèrent dès les premières minutes, car ils attribuent au psychothérapeute un rôle parental (savoir, référent, position sociale…). D’autres au contraire vont mettre plusieurs séances pour transférer et tant que le transfert n’est pas en place le patient ne peut résoudre ses problématiques. Certains ne transfèrent jamais. Trop résistants, verbalisant que leurs parents sont « parfaits », n’arrivant pas à envisager la neutralité du thérapeute et ne lâchant jamais prise, ces patients perdent leur temps en psychothérapie (et à ceux là on peut leur conseiller une psychanalyse).

Pour dépasser son transfert, le patient doit comprendre ce qui se joue dans sa relation à son psychothérapeute, comprendre qu’il est en situation infantile et quelle place il donne à son thérapeute. Ensuite, et bien ensuite, il va falloir grandir et accepter l’idée que certes nous transférons tous mais que ce n’est pas parce que le transfert se met parfois en place instantanément (il y a des personnes qui arrivent à vous sentir tout petit juste par leur ton de voix ou leur regard) qu’on ne peut pas s’y opposer. La « gestion » du transfert permet aussi de régler l’Oedipe car parfois les patients rejouent les scènes de séduction d’avec papa ou maman avec leur psychothérapeute, mettant en avant la non résolution qui explique le désir incestueux.

Bref vous l’aurez compris le thérapeute se substitue au parent aimé ou détesté (mais en fait aimé quand même). Au point que le psychothérapeute peut être autant aimé que le vrai parent voire même plus dans la mesure où il peut devenir le parent idéal.

Il m’est arrivé de m’engueuler avec un patient et lui de me dire en se marrant « mais vous vous rendez compte on s’engueule ! ». Et moi de lui répondre en me marrant tout autant « oui, le transfert marche super bien ! » (le contre transfert aussi d’ailleurs). De mon côté en analysant à voix haute pourquoi j’avais « craqué », il avait pu comprendre ce qu’il transférait (relation à la mère) et avait compris qu’il avait appris à ne jamais laisser sa mère s’exprimer car se sentant nié dans son existence par la mère, il fallait qu’il se mette toujours en avant quitte à crier pour exister. Mécanisme qu’il reproduisait partout…

Du coup le transfert, tant qu’il n’est pas cerné, détermine nos relations aux autres et donc nos choix et nos actes quotidiens.

La résolution du transfert se fera en passant de cette relation fantasmée au réel. Non l’autre n’est ni ma mère ni mon père.

Comme toujours, rien ne se fait sans la volonté du patient. Un patient qui ne veut pas régler son transfert, n’analyse pas, ne s’analyse pas, fait semblant d’entendre ce que dit le thérapeute et… n’en fait rien.

La prochaine fois je vous parlerai du contre-transfert.

transfert

Transfert…

194 réflexions sur “Le transfert… ou pour qui me prenez vous ?

  1. Question d’une patiente (en fait j’ai plutôt l’habitude de dire cliente parce que c’est comme ça dans mon pays, il n’y a que les psychiatres et les psychanalystes qui disent « patients ») de longue durée… J’ai fais plusieurs thérapies plus au moins longue, avant de trouver enfin ce qui me convient… Comme résultat – je suis très lucide, le plus souvent consciente des transfers que je fais, ainsi que de plein d’autre choses. D’ailleurs, mes psy le remarquent et le confirment toujours, ce n’est pas juste mon idée:-) Sauf que… sa ne change RIEN. Je suis consciente, et je continue d’agir de la même manière… Bien que, si vous me demandez, je donnerais une explication pratiquement professionnelle a tout.
    Visiblement, ce qui devrait marcher avec moi. c’est des méthodes qui passent par l’action, pas par la compréhension, comme, banalement, les thérapies comportementales… ou l’hypnose, mais j’ai trop peur de me confier et de m’abandonner.
    Ou il faut arrêter de vouloir changer, m’accepter, accepter la vie telle qu’elle est… Sauf que ça fait encore plus mal, de vivre avec toutes les difficultés que j’ai, en étant chyper onsciente de tout, en plus!!!
    Dans la psychothérapie, il n’y a pas de marche arrière, visiblement…
    Je suppose que je ne suis pas la seule, pour qui comprendre son fonctionnement ne suiffit pas pour changer. Qu’est ce qui aide dans ce cas?

    P.S. Je ne sais pas si je suis la seule, dans ce cas la, je me résignerai… mais j’avoue que j’ai vraiment du mal avec votre nouvelle page. c’est joli, mais ça donne la migraine!

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    1. Comment ça y a rien qui change ? Déjà il y a la prise de conscience. Ensuite, une fois que la conscience de la situation est là, on se dit qu’on n’est pas une petite fille et que l’autre n’est pas le parent. Ce qui permet de le et de se remettre aux juste niveaux : égalité. Ca ne s’apprend pas en 10 minutes, ca on ne défait pas des années de pratiques en quelques séances ni en quelques exercices. Enfin et surtout il faut avoir acquis suffisamment confiance en soi pour combler ce qu’on tend à projeter sur l’autre. Comprendre ne suffit en effet pas pour changer et c’est pour cela qu’il faut aussi faire du comportemental et pas que de l’analytique.

      PS : je sais c’est bien pour cela que je l’ai choisi car ce n’est qu’une illusion d’optique. Rien ne bouge, c’est juste notre cerveau qui est incapable de se fixer et créé une illusion de mouvement ! C’est top pour montrer à quel point nous nous faisons manipuler par notre cerveau. Et comme tous les fonds d’écran il ne restera pas des semaines… (je peux trouver pire)

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  2. Bonjour,
    Premiere réaction suite à l’exemple de l’article : Mais … vous informez donc les patients du concept du transfert ? Souvent, ils ne connaissent pas ce concept alors vous leur en parlez directement ou vous attendez leurs questions-réactions pour l’évoquer ?
    Bonne soirée/journée,
    La chouette

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    1. Ben euh oui, pourquoi je n’informerai pas mes patients ? Ce n’est pas un secret. Pour leur en parler tout dépend de la situation, en général c’est plutôt lorsque ça devient évident ou lorsque moi je contre-trasnfère. Mais encore une fois, et c’est aussi la raison d’être de ce blog, il n’y a pas de raison de ne pas faire part aux patients des processus psychiques à l’oeuvre ou même des théories, je le fais juste avec un vocabulaire facile à comprendre et pas dans un « patois » professionnel.

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  3. Personnellement, comme je le disais dans le commentaire que j’ai laissé sur la page ‘sondage’; j’ai compris mon transfert ou disons le mécanisme que je reproduis depuis si longtemps et qui me fait terriblement défaut mais je ne l’ai encore pas dépassé et actuellement je bloque et c’est dur dur car je n’avance pas… Comme d’autres visiblement, j’ai conscience de mes problématiques mais je continue à reproduire les mêmes schémas. Je lutte contre tout cela mais je rencontre de vraies difficultés… Lors de ma dernière séance, ma psy m’a laissé entendre qu’après trois ans de thérapie si je n’avance plus, il faudrait que j’envisage d’autres choses… moi ce que je comprends c’est que je devrais peut être arrêter la thérapie avec elle ou alors Il s’agit-il d’une de mes interprétations ? Ou alors, elle voulait peut être me dire de changer ma manière de penser, de me comporter… je me sens un peu largué…
    En tout cas merci pour tes articles, ils me permettent de mettre des mots sur ce que j’ai déjà ressenti et de confirmer ce que je comprends lors de mes nombreuses réflexions car il s’agit bien souvent de mes propres interprétations et je ne suis jamais vraiment sûr de rien.

    Jérôme

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    1. Au bout de 3 ans il est vrai qu’on est parfois tenté de dire au patient qu’il devrait aller voir ailleurs. Car ce qui se passe c’est que lorsque le patient bloque ou n’avance plus, c’est que le psy est arrivé au bout de ses compétences/connaissances et il faut parfois passer le flambeau à une autre approche. A moins que le contre transfert soit difficile à dépasser du coup, ça bloque des 2 côtés. J’ai rencontré ça, le psy se remet en question. Parfois c’est le patient qui permet de débloquer la situation en apportant lors d’une séance une vision différente, une info jamais dite… bref « le » truc qui débloque tout.
      Après tout dépend pourquoi tu as consulté… Si je suis la première à dire qu’au bout de 3 ans maxi on doit être arrivé au bout de sa thérapie, il n’empêche que pour certains patients, je devrais plutôt écrire pour certains traumas pour certains patients, cela peut prendre plus de temps.
      Ta question est intéressante, mais je me demande pourquoi tu ne lui poses pas la question directement. Ca laisse sous entendre qu’une partie du transfert n’est pas achevé…

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  4. Je ne sais pas si c’est normal, ou si je suis particulièrement lente à comprendre, mais je mets un temps fou à entendre ce que me dit ma psy sur comment je fonctionne. Elle doit répéter quelque chose plein de fois apparemment jusqu’à ce qu’un beau jour je lui disent « ah tiens je viens de comprendre ça », comme si c’était nouveau (ça l’ai pour moi a ce moment là) et il semblerai qu’elle me le disait depuis des mois :/ Et c’est arrivé plusieurs fois comme si une part de moi ne voulait pas savoir ou n’était pas prête au moment où elle m’en parle mais plus tard :/
    Sinon j’ai eu un peu peur que ton nouveau fond d’écran ne me déclenche une crise d’épilepsie, mais apparemment ça va 🙂

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    1. C’est exactement ça, tu n’es pas prête. Tu entends avec ta censure. En fait tout est entendu et ton inconscient incorpore doucement ce qui est dit, c’est pour cela qu’arrivé à un moment cela va surgir, cela a fait son effet. Ensuite, il faut aussi que cela s’organise. Notre pensée est très organisée, elle trie, classe, étiquette, change les étiquettes… sans cesse. Pour qu’une parole ai un effet, il faut qu’il s’imbrique dans quelque chose, sinon elle ne sert à rien. Or ton psychisme doit se demander avec quoi raccorder ce qui a été dit. Et puis hop c’est l’illumination ! Tout se raccorde brutalement car tu as trouvé comment placé la pièce.
      Ca te prend sans doute du temps, mais nous fonctionnons tous comme cela. Même les psys !

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  5. Et est-ce qu’on transfert selon le sexe du thérapeute ? Psy femme = je transfère maman, psy homme = je transfère papa ? Du coup est-ce qu’il faut voir un psy de chaque sexe ?

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    1. non pas du tout. D’ailleurs lors de la psychothérapie, le psy va devenir selon les moments l’un des deux parents… Le choix du sexe du psy repose souvent sur le besoin de séduction ou sur la problématique à régler.

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      1. Qu’est ce qui fait l’intensité du transfert? J’ai du mal a comprendre, je ne sais pas comment expliquer, pourquoi le transfert peut être vécu plus ou moins intensément?

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  6. Bonsoir,

    Est-ce que le transfert renvoie toujours à des figures parentales ou il est possible d’avoir un transfert fraternel avec une personne plus jeune?
    Question à priori bizarre, en fait je me suis rendu compte que je me comporte comme un grand frère avec un collègue plus jeune.
    Pourtant dans ma famille nous sommes deux enfants, moi et ma soeur, donc pas de « modèle » de frère.

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    1. Oui et non. Le transfert renvoie toujours à une figure parentale, mais figure parentale ne veut pas dire les parents. Ce peu être un frère, un oncle, une grand mère… toute personne qui a été perçue comme « parent » et sur laquelle a pu aussi se fixer l’Oedipe.
      En général dans les relations « fraternelles », le plus grand sert de parent de substitution, donc un grand frère c’est un père ou une mère.

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  7. L’année dernière ma psy m’avait déjà dit clairement que mon questionnement était trop profond et qu’il n’était plus dans son domaine de compétences mais j’ai insisté pour continuer ma thérapie avec elle. J’ignore ce que pense vraiment ma psy et si elle rencontre des difficultés à dépasser le contre transfert. Peut être qu’elle est lassé et déçu que je n’avance pas en ce moment. En fait j’ai commencé à consulter à cause d’une forte anxiété et de crises d’angoisses qui étaient devenu ingérables et insupportables. Concernant ma question, je pensais la lui poser lors de ma prochaine séance; ceci dit j’appréhende toujours un peu ces réactions donc effectivement le transfert n’est pas achevé…

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  8. Tu peux donner un exemple ou l’autre de résolution de transfert, à part le psy qui se met à gueuler sur son patient ;-), ça reste mystérieux pour moi.

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    1. Alors disons un jeune femme. Elle s’automutile. En thérapie, il y a beaucoup de choses qui vont être dites dont le fait qu’elle a été violée dans son adolescence dans des circonstances où je comprends qu’elle reproche à ses parents de l’avoir laissé sortir toute jeune le soir chez n’importe qui. Ce qu’elle n’avait jamais pu dire avant. Elle s’attend à une réaction parentale de prise en charge. Elle va me dire « vous trouvez normal de me laisser sortir toute la nuit à 13 ans sans savoir où je vais ? ». Elle s’adresse à sa mère en fait, pas à moi psy. Elle va me mettre en situation pour que je devienne « la bonne mère ».

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  9. Ok, et pour s’en sortir, elle doit réaliser que cette question est destinée à sa mère ? Et aller dire à sa mère que ce n’était pas normal ? Ou juste se rendre compte qu’elle aurait voulu que sa mère la laisse moins sortir ?

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    1. Les 3 !
      Ce qui ne résoud pas ce qui s’est passé, mais elle peut verbaliser les reproches qu’elle souhaitait faire à sa mère. Peut être qu’elle n’ira jamais lui dire en direct, mais on utilisera des techniques afin que ça s’y apparente. Cela lui permet aussi de libérer sa pensée de ces reproches qui tournent en tâche de fond. Cela va aussi faire sauter la censure (« non je n’ai pas le droit de penser des choses négatives contre ma mère »…). Il faut un cadre comportemental mais une liberté de penser.

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      1. Et c’est important de verbaliser les choses devant quelqu’un (le psy?), comme par exemple ici les reproches que cette jeune fille pourrait vouloir faire à sa mère ou bien comprendre qu’ils existent et y penser en les gardant pour soi suffit?

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        1. Déjà s’accorder le droit d’y penser c’est bien. Mais ça ne suffit pas. Pour bien débloquer il faut que ce soit verbalisé. Cela libère la pensée, mais pas totalement (pas de miracle), il faut continuer à travailler pour faire sauter la censure. Ce serait trop facile de se dire hop je vais le dire à ma copine et c’est fini ! On ne fait pas sauter des années de conditionnement en 1 séance.

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      2. Zut, on est mal foutu avec notre langage et notre besoin de parler ^^ Bon ben je vais avoir du travail alors 😀

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  10. Ah, cette histoire de transfert…

    Après ma première tentative de suicide suite à une déception amoureuse, j’ai été suivi par une psychologue. Elle était très belle, il convient quand même de le dire, mais surtout, très attentionnée. Par exemple, elle me préparait un thé parfois quand elle s’en faisait un aussi. Petit à petit, je me suis senti bien. J’étais content de venir la voir. Et puis un jour, je me suis rendu compte que j’en étais devenu amoureux. Le résultat, c’est que nos séances ont pris fin après que je le lui ai avoué, que je me suis retrouvé de nouveau dans le même désarroi que quand j’étais venu la première fois, et que je me suis envolé pour l’Inde pendant six mois pour être loin de tout ça (attention, je suis quand même parti travailler en ONG, n’allez pas croire que j’y sois allé m’enterrer dans un ashram).

    À mon retour, j’allais mieux. Et puis, les mois passant, et le printemps arrivant (on a beau dire, les beaux jours jouent quand même pas mal sur notre perception des choses), j’ai décidé de pouvoir retomber amoureux (oui, c’est pas banal, comme décision). J’entamai donc une nouvelle relation, avec quelques appréhensions. Le résultat fut une nouvelle catastrophe sans nom, avec des nouvelles envies suicidaires très présentes, d’autant plus fortes que j’avais l’impression d’être condamné à ce genre de cycle infernal.

    Il m’aura fallu finalement une seconde psychologue pour commencer à véritablement comprendre mon problème, même si j’en avais déjà une vague idée. Ce que j’avais appliqué à mes deux amantes, ainsi qu’à ma première psychologue, c’était toujours en quelque sorte le même cheminement: à chaque fois, l’impression de pouvoir être accepté dans mon intimité déclenchait en moi un sentiment amoureux très fort (oui, je n’étais pas trop compliqué, pourvu que l’on arrive à m’approcher, ce qui là était beaucoup plus difficile). Pire, je croyais qu’en étant exemplaire dans mon amour, je serais encore mieux accepté, même si je devais être rejeté (là, on sent quand même qu’il y a un petit souci de logique, ou qu’alors, l’acceptation dans le rejet est un sujet sacrément complexe). Simplement, à la moindre déception, au moindre accrochage, tout s’effondrait. Je me sentais de plus en plus mal, inutile, incapable, jusqu’au point de m’automutiler parfois, et de vouloir mourir souvent.

    Aujourd’hui, je réalise que ce transfert, je l’ai avec un peu tout le monde: je suis en perpétuelle recherche d’approbation, mais pas trop quand même parce que l’approbation peut parfois mener à la déception ensuite (on ne déçoit pas qui n’a jamais cru en nous). La moindre critique entraine une profonde remise en question de ma légitimité en tant qu’individu: je suis incapable de dire « Qu’importe, je suis comme je suis, et si ça ne te plait pas, va voir ailleurs ! ». Non, je change pour plaire, au risque de me perdre moi-même, mais jamais assez pour ne pas en souffrir. Ou alors, je reste le plus discret possible, de peur de déplaire.

    Avec le recul, je me dis maintenant qu’au fond, ma thérapie aurait dû commencer après mon échec avec ma première psychologue. Là, il y avait matière à travailler. La répétition avec ma précédente relation était flagrante. Je crois que ce transfert aurait pu être beaucoup plus utile, mais qu’il a été malheureusement destructeur. Et puis, je ne connaissais pas la notion de transfert. Si j’avais lu ton article, qui sait ? Quoiqu’il en soit, au moins, aujourd’hui, j’en suis conscient. Je regrette simplement que pour cela, d’autres aient eu à en souffrir.

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    1. Ah la montée de sève printanière qui fait voir sa psy comme une jeune fille en fleur…
      Ca sent les abus ou la violence infantile à plein nez ton histoire. En fait tu testes. J’en fais plein pour être aimé et j’en fait tellement que ça va prouver mon amour. Tout en sachant très bien que lorsqu’on en est fait trop on devient infernal et tyrannique car on nie les désirs de l’autres et du coup on se fait jeter. Quelle quête affective ! Ce n’est pas le printemps qui t’as fait retomber amoureux, tu as juste été eu besoin de « vampiriser » quelqu’un pour remplir ton vide affectif. C’est en effet cyclique. Tu as été rejeté par ta première psy comme tu as été rejeté par ton parent (mère ?), mais aujourd’hui tu peux toujours le travailler car tu comprends que ta première psy n’était pas ton parent et que ce n’est qu’une coïncidence et non une répétition.

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  11. Pourriez-vous m’expliquer : Lorsque je transferts chez mon psychiatre, je n’en ai aucun souvenir,?
    je sais que mon comportement à changé, je suis sans défense et laisse mes paroles s’envolées
    , je sais que je le regarde différemment.
    Il y a toujours un avant et après « transfert » mais pendant, je ne m’en souviens pas!!!j’ai comme souvenir des « flash », comme son changement de position, d’ailleurs, il y a une position qui me ramène dans la sphère consciente, c’est quand il est penché en avant vers moi, son bureau faisant barrière.quant je suis dans cet « état » je ne me rappelle jamais de ce qui s’est discuté. Et je sors de cette séance au début » bien » puis dans les heures qui suivent, je me sens moins bien, parce que j’essaye de refaire la séance et j’ai des  » blancs ».
    je n’ose lui en parler, et ne me demandez pas pourquoi, je ne le sais pas.
    merci

    Mary

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    1. Ce n est pas du transfert mais de la dissociation. Ton psy ne discute pas avec « toi » mais avec une autre facette de toi. Le tout est de savoir quelle facette est la « dominante » celle qui écrit ici ou celle qui parle lors des séances.

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  12. Je suis complètement paumée avec cette notion de transfert et je ne suis pas sûr de le faire, pourtant il me semble que parfois oui il y a contre-transfert. Si il s’agit souvent d’une figure parentale, j’imagine mal ma psy qui vient de s’installée et qui doit avoir facilement 15 ans de moins que moi représentée ma mère ( une partie de mes problématiques sont en rapport avec elle).
    Etre souvent dans l’incapacité de regarder dans les yeux (reflexe conditionner dans l’enfance qui perdure encore), mais avoir parfois l’impression furtive d’un certain agacement de ma psy (est ce du transfert?) pourtant si je regarde les yeux du coup, je sais plus.
    Entendre ce qu’elle dit mais ne pas toujours écouter, un mot souvent reste et celui-là va tourner dans ma tête pendant des jours.
    Certaines fois dans ce que je peux dire sa réaction est plutôt violente, ce qui du coup me surprend. Contre-transfert ou pas? Ok, c’est toujours agréable de se dire que sa psy est humaine et non pas un robot mais c’est parfois tellement démesuré que je me demande, si elle se moque de moi. Si, une fois dans son comportement, j’ai vue que je l’avais agacée. le problème, c’est que j’ai aucun souvenir de ce que j’ai pu dire pour l’énerver à part le fait qu’à la fin de la séance j’étais complètement lessivée et flippée.
    Là, ça va être hors sujet, mais j’ai une question : on dit souvent quand on repart après une séance, on doit être mieux. Pourtant, c’est pas souvent le cas. Je ressort souvent plus mal,sueurs, tremblements, mal de tête, parfois vertiges. S’en vouloir de réagir comme une enfant mais pas pouvoir contrôler. Et hop, appréhender avant la séance suivante avec tous les désordres intestinaux qui vont avec. Est ce normal?

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    1. L’âge du psy n’a rien à voir là dedans.
      Regard fuyant, sensation d’agression… hum… t’as quel âge ?
      Je ne sais pas où tu as lu su’on allait mieux après une séance. Ca arrive souvent heureusement, mais en général une séance c’est lourd et ça remue, c’est le but d’ailleurs. Ca devrait s’estomper avec la disparition des problématiques… beaucoup de patients flippent avant de venir en séance, ils font des cauchemars la nuit précédente, ils ont ses sueurs froides, ils n’arrivent pas à se lever ce jour là. Qu’y a t il donc de si difficile à dire au point d’essayer de se débrouiller pour ne pas venir ?

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  13. 43. Et je me suis mal exprimer, je ne dit pas me sentir agressée, simplement que j’étais surprise de la voir réagir de façon aussi expressive ce qui du coup me faisait doutée de la sincérité de sa réaction. Après son âge ma d’abord surprise au départ, mais je m’y suis habituée et le courant passe plutôt bien.
    C’est elle-même qui m’a dit et je la cite : « Se n’est pas le but que vous repartiez encore plus mal qu’à l’arrivée. »
    C’est donc la raison de mon questionnement, puisque effectivement la majorité des séances, je ne ressort pas très bien.
    Et non, je n’ai jamais ratée de séances, même si l’envie de craquée ne m’a pas manquée, je suis relativement tenace.
    Ecrire sur un blog, c’est une chose, étalée sa vie s’en est une autre. Je ne peux pas m’exprimer de toute façon. ça ne veux pas ou ne peux pas, je ne sais pas trop. Si je le pouvais, je ne pourrais pas m’exposée sur un blog. Désolée.

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    1. Tu as parlé de réactions violentes ce qui sous entend que pour toi ses réactions ne sont pas seulement expressives mais vécues comme excessives, dérangeantes et te mettant en mal être.
      Le but n’est pas en effet que tu ailles mal en sortant des séances mais ce serait tromper son patient que lui faire croire qu’il ira mieux après une séance. Même si c’est heureusement souvent le cas. D’autant qu’il faut du temps pour que le psychisme intègre ce qui a été dit et se modifie en conséquence. Maintenant dans ce que tu écris il y a plusieurs choses à travailler en séance.
      Je ne demandais pas que tu t’étales je voulais juste ton áge par curiosité et je cherchais à te faire réfléchir.

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  14. Merci de m’avoir répondue. Je suis consciente qu’il y a des choses à travailler même si je suis souvent perdue. Mais j’essaye de comprendre. Je me rend compte, que je ne pose pas spécialement les bonnes questions, donc pas de bonnes réponses. Encore faudrait il que j’arrive à me comprendre. Mais bon, il parait que le ridicule ne tue pas!!!

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  15. En relisant cet article, je me pose la question suivante :
    – l’attirance envers son psy serait donc la conséquence d’un œdipe non résolu ? Est-ce que ça s’analyse toujours comme ça ? Et quid du sexe du thérapeute ? Cela ne devrait-il pas fonctionner que par rapport à un psy de sexe différent ?

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    1. Ah non. Avec son thérapeute, le patient rejoue des scènes. La plupart du temps c’est une non résolution qui est en cause, mais pas toujours. Il peut y avoir des problématiques sexuelles par exemple ou un trouble de l’estime de soi ou une sexualisation des relations. Le choix du thérapeute n’est jamais totalement anodin. Je le disais ailleurs la distance à la maison intervient mais aussi le nom et le genre (et non le sexe !).
      Si je comprends ta question tu penses à un(e) d’un genre qui tomberait amoureux d’une personne du même genre, alors là oui on est en plein oedipe.

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  16. Quelle différence entre genre et sexe ?
    J’entendais sexe dans le sens ‘psy de sexe féminin’.
    En somme, est-ce que le fait, pour une femme, de ressentir une sorte d’ attirance physique pour sa psy (sans pour autant ressentir des sentiments amoureux) peut avoir un lien avec la résolution de l’oedipe ?

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    1. Le genre c’est le sexe social, celui acquis par l’éducation et divers facteurs environnants. Le sexe, c’est celui qui apparaît lorsquon est nu (mais quk n’est en rien une garantie du sexe « réel » car on peut avoir des organes génitaux et une imprégnation hormonale opposée ou avoir des organes apparents d’un sexe et être opposé intérieurement). La nature aime s’amuser.
      une attirance physique sans amour ? Ok donc elle te plaît et tu ressens un attirance sexuelle. Selon les principes psychanalytiques et psychologiques, l’ homosexuamité est due à une non résolution oedipienne.

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      1. Ok je comprends la nuance genre/sexe. Si la nature aime s’amuser, l’inconscient aussi ! Si je reprends le texte de l’article, je dois apprendre à gérer mon transfert pour résoudre mon oedipe et dépasser ce désir ‘incestueux’… CQFD Ya plus qu’à mais c’est dur dur pffff

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  17. Bonjour, en lisant votre article, je me suis faite la réflexion que j’avais vraiment envie d’avancer et de dépasser mon transfert, mais j’aimerais savoir comment un psy s’y prend ?
    Je demande ça parce que je suis en thérapie de couple et ça me gêne d’aborder la question devant mon mari. (vers mars 2014, j’avais fais part par téléphone du transfert au psy, j’étais extrêmement gênée et voulais mettre fin aux séances sur les conseils de ma généraliste. Il m’a dit que c’était fréquent, que le sujet revenait quand la thérapie était mûre, que ce n’était pas nécessaire d’arrêter et aussi qu’il ne devait pas y avoir de rapport privilégié entre nous car est l’un des principes de la thérapie de couple. J’ai donc fait part de mon transfert à mon mari sans entrer dans les détails.
    On a pas encore abordé le sujet en séance).

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    1. Il faut voir ce psy au moins 1fois seule afin d’en discuter sérieusement. L idéal est d arrêter pr l’instant la thérapie de couple et soit d entamer une psychothérapie avec elle (ds la mesure où elle ne suit pas ton compagnon) soit tu commences avec une autre psy une thérapie dans laquelle tu vas aborder ce transfert.

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      1. Bonjour, merci pour votre réponse.

        Ce n’est pas possible de voir le thérapeute de couple seule parce que je pense qu’il ne voudra pas.

        En revanche je n’avais pas pensé à votre deuxième suggestion. Je suis suivie depuis peu en parallèle, je peux donc y aborder le transfert, mais c’est un médecin psychiatre. Je ne suis pas certaine que les psychiatres s’y connaissent bien en transfert. Je verrai bien.

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  18. C’est du transfert de se sentir agacée de ne pas voir sa psy pendant 2 semaines? Son planning chargée et mes obligations familiales font que je ne peux avoir de rendez-vous plus tôt. Je dois aussi jongler avec mon mari qui lui n’accepte pas que je vois une psy. J’ai toujours eu un peu peur de devenir dépendante d’elle, et je m’aperçois que c’est le cas. Elle aussi trouve que cette fois-ci c’est trop long. Est ce que ça ramène toujours à un parent? Quand elle a pris des congés pour les fêtes, je lui en ai voulue, alors que j’étais moi-même en congé, du coup j’ai culpabiliser et je me suis sentie drôlement égoiste et j’ai essayée de ne plus y penser. Plusieurs fois, ces derniers jours, j’ai faillit lui téléphonée pour savoir si elle pouvait me donner un rendez-vous tout de suite et comme j’arrive à me raisonner au bout du compte, je ne l’ai pas fait.

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    1. j’aurais tendance à dire oui, mais tu devrais travailler sur ta colère (tu lui en veux). pourquoi n’acceptes tu pas d’elle ce que tu acceptes pour toi ? ne serais tu pas en colère contre toi ?

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  19. Après avoir passer une nuit blanche, (il paraît que la nuit porte conseil), oui je peux répondre à pourquoi j’en ai voulue à ma psy de prendre des congés alors que j’étais moi-même en vacances. Je crois que j’ai tout simplement peur qu’elle aussi me rejette et m’abandonne. Idiot comme réaction, mais là je ne contrôle pas. Et en fait, c’est la seule question, que je n’ai pas voulue répondre hier. Comment arrive -t-on à dépasser tout ça, hormis la thérapie? Peux tu enlever le commentaire d’hier soir? S’il te plait. Trop perso et quelque chose me met mal à l’aise dans ce que j’ai écrit. Merci
    Et là, ça a tellement fumer là-haut que ma tête est une vraie passoire ce matin! (lol)

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    1. Celui d hier soir ? Ok si je le trouve au milieu de vos échanges.
      Tu dépasseras tout ça le jour où tu apprendras à différencier les types d amour. Toi tu aimes tout le monde et tu veux que tout le mobde t aime. On se croierait chez les bisounours ! Lol mais les autres ne t aiment pas, certains t aiment oui mais d autres t apprécient, d autres t aiment bien et d autres encore ne t aiment pas. C est comme ça. Tu dois combler tes lacunes affectives pas via les autres mais toi toute seule.

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      1. Waouh! Je te trouve dur. Non, je n’aime pas tout le monde, se serais mentir. J’ai juste parler de ma peur d’être rejeter par ma psy, je n’ai en aucun cas marquer que j’aimais tout le monde ou que je voulais être aimée par tout le monde se qui serais de toute façon impossible puisque chaque personne à sa propre personnalité et que tout le monde n’est pas compatible. Et oui, je différencie très bien les différentes façons d’aimer. Je n’aime pas de la même façon mon mari, mon fils des amis,des collègues ou tout simplement des connaissances. Je ne vois pas ce qui peut te faire penser ça. Et si c’est par rapport à ma psy, pour moi rejeter ne veut pas dire aimer. Et les bisounours c’était mignon, si je devais dire ça d’une personne pas sûr que se soit appréciée! (lol)

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        1. La réalité est dure, c’est bien pour cela que beaucoup la fuit en utilisant leur problématique pour se cacher derrière.
          Si tu as peur d’être rejetée c’est que tu veux qu’elle t’aime sinon tu n’en n’aurais rien à faire. Si tu colles du transfert partout c’est que tu cherches partout une mère idéale qui saura t’aimer pour ce que tu es. Tu projettes donc le même type d’amour et la même demande sur pas mal de personnes. Oui tu n’aimes pas pareil ton compagnon, tes fils et tes amis parce que ce sont des garçons ! Tu transfères sur les femmes. Tu recherches une mère pas un père.

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  20. C’est vrai que c’est dur à entendre, je ne me cache pas derrière une problèmatique sinon je n’aurais pas tendu le baton pour me faire battre. Si, je ne cherchais pas à m’en sortir, je n’aurais pas poser la question de comment faire pour m’en sortir en sachant très bien que je risquer de m’en prendre plein la tête. Si j’ai mis « hormis ma thérapie », je cherchais juste à savoir si je pouvais faire autre chose en « plus » de ma thérapie pour que ça aille plus vite. Pour que je puisse aller mieux et surtout me sentir moins mal. Je n’avais aucune idée, que je transférer sur tout le monde.
    Si j’en avais rien à faire de ma psy( donc que je ne transférais pas), est ce que la thérapie fonctionnerait? Parce que j’ai crû comprendre que cette notion de transfert, c’est important pour arriver à avancer.

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    1. Non il faut transférer pour comprendre pourquoi.
      Maintenant je le répète ds 1 thérapie purement comportementale le pourquoi n a aucun intérêt donc le transfert qui existe ne sera jamais vu ni analysé.
      Tu as été conditionnée pendant des années il va donc falloir des mois voire quelques années pour dépasser tout ça. Normalement ton travail ne s arrête pas aux séances, tu as donc du travail à faire chez toi, dehors…
      Je te trouve bien sur la défensive…

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      1. Merci pour toutes ces explications. C’est un peu difficile à digérer, surtout que finalement tous ce que j’apprends sur moi, je l’apprend sur ce blog. Je regrette de n’avoir pas plus d’explications de la part de ma psy. Surtout que depuis le début, j’ai la sensation qu’elle fait attention à ces paroles. Après, je ne lui reproche rien parce que peut être que c’est moi qui ne voulait pas entendre ou n’était pas prête. Toi, c’est brutal mais ça à le mérite d’être clair. Je me doute bien, que j’ai du travail personnel à faire moi-même, mais comme elle est plutôt d’orientation analytique, il n’en est pas fait allusion pendant les séances. Et là, je commence à me rendre compte que cela peut être un problème.

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        1. En psychanalyse aucune explication. Le patient apprend 100 % de lui même et s il n apprend pas tant pis. En thérapie analytique c est moins le cas car le psychologue échange plus avec son patient. Mais ça dépznd aussi des psychologues, en général mes patients apprécient d être dans l échange et de m entendre réfléchir tout haut. Chacun sa technique et chacun son psy qui lui convient.

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  21. Il parait qu’il FAUT transférer pour « avancer » j’avoue j’ai peur de ne jamais transférer et surtout je ne sais pas comment je pourrais savoir si je transfère… Ma psy m’a demandé « si j’étais à l’aise dans la relation » du coup j’ai peur qu’elle croit que je transfère pas ou que ça va pas avec elle ou que ça n’aille pas pour elle et qu’elle veuille qu’on arrête… Sauf que j’ai peur de me retrouver « seule » car maintenant qu’elle m’a aidé à ouvrir les tiroirs et mettre le bazar je me vois pas ranger toute seule et encore moins refermer la porte sur tout ça comme si de rien n’était… Bref ya pas un manuel du transfert ????

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    1. oui, je confirme il faut transférer. Il faut arrêter de te demander si tu transfères ou pas, ce n’est que de l’angoisse, une de plus, qui ne sert à rien car tu ne peux pas te rendre compte du transfert. C’est au psy de l’utiliser ou de t’en parler le moment venu. Je te dirais « sois zen », mais c’est parce que tu ne l’es pas que tu vois un psy !

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      1. D’accord, merci pour l’éclairage, je vais essayer d’oublier tout ca un peu et de me laisser guider alors… Merci

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      2. Bsr Vergi,

        Est-ce qu’ un transfert amoureux peut être résolu lorsqu’on à parler de ses sentiments avec l’objet du transfert ou c’est plus difficile que ça? Autrement dit est-ce que le transfert peut être malin et resurgir au moment où on l’attend le moins?

        J’ai constaté une baisse considérable des émotions que j’éprouvais le jour même où je les envouées à l’objet de « mon transfert ». J’ai vu sur le net qu’il fallait tout dire sincèrement. C’était dur. Mais j’ai tout dit sincerement. Depuis, je suis moins dans le fantasme. J’utilise le superlatif car j’ai même dû me forcer pour vérifier… Rien. Pas de réaction de mes sens. Même mes pensées ne suivent plus. Alors, je veux comprendre. Est-ce que c’est possible que ces sentiments (faux mais sentiments quand même) partent comme ça sans prévenir?

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        1. Non il ne suffit pas de l’exprimer pour que cela disparaisse, ce serait trop simple et surtout c’est une façon de ne croire qu’en psycho il suffit de verbaliser pour que tout s’améliore. Et non ! Il faut aussi travailler sur soi. Comprendre pourquoi ce transfert, sur quoi il s’appuie et le dépasser. Mais par contre verbaliser permet en effet de diminuer les effets, mais la cause est toujours là.

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  22. S’il te plaît, peux tu expliquer ce qu’est un transfert négatif? Est ce une façon de se révolter contre quelqu’un (un parent) via le psy? Cela empêche t-il la poursuite d’une thérapie ou cela l’aide t-il? Peux tu donner un exemple? Merci.

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      1. Merci, j’ai effectivement trouvée 2 articles qui traitent du sujet. Ce qui me surprend, c’est que dans les articles tu mets que dans un transfert négatif, les patients remettent en cause la thérapie (ce que j’ai fait, je crois) et qu’il y a des sentiments projetés tels que la haine, l’agressivité…Bien que je sais être capable de pas mal d’agressivité, je ne me reconnais pas dedans. J’ai plus eu une sensation d’incompréhension, certainement mutuelle d’ailleurs, voir de colère.
        Quand j’ai commencé, j’ai été d’accord sur une façon de faire. Qui d’ailleurs m’a convenue au départ. A un moment donné, j’ai eue l’impression de ne plus avancer ou surtout, je crois que j’attendais plus. Quoi? En faite, je ne sais pas vraiment. Je me suis rendue compte que je bloquais de plus en plus, alors que j’avais envie de pouvoir parler. Que tout ça m’étouffe, mais ça ne sort pas. C’est là, je crois que j’ai commencé à lui en vouloir. Je lui est demandée un jour si je pouvais écrire, elle, en retour m’a demandée si je serais capable de verbaliser mes écrits. Comme , je ne pouvais l’assurer de ça, elle m’a fait comprendre qu’elle n’était donc pas pour l’écrit. Je me suis mise à avoir envie d’aller ailleurs.
        Même si effectivement, je lui en ai voulu, je n’assimile pas ça à de la haine, tout au plus à de la colère. La colère, ce n’est pas forcément de la haine?
        Récemment, elle a acceptée de changer ça façon de faire pour que je puisse arriver à m’exprimer. Je ne crois pas l’avoir engueuler, juste dit mon ressenti et mes doutes. J’étais d’ailleurs trop mal, pour être réellement en colère.
        Après si une personne est capable de se remettre en question, même un psy, peu importe les raisons profondes de ce changement d’attitudes, ne faut-il pas continuer avec cette personne? Puisque le fait de changer de psy ne fait pas avancer.

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        1. La colère c’est le niveau en-dessous de la haine. Dans la colère tu réfléchis encore, pas dans la haine. Mais tu es en colère contre qui en fait ? Parce que j’ai l’impression que tu n’es même pas en colère, juste frustrée… en même temps ce n’est pas toi qui doit décider de comment se passe la thérapie et de ce que tu dois y faire, mais de l’autre côté elle devrait te proposer tout ce qui est possible pour que tu arrives à t’exprimer.
          Tu etouffes parce que ça veut sortir et que cela n’y arrive pas. Quelle est ta censure ?

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      2. Oui, c’est vrai, ce n’est pas à moi de décider et ce n’est pas ce que je cherche. En fait, je finis par ne plus savoir ce que veux et ça deviens un peu prise de tête. Il y a juste ce truc en moi, qui prend un peu trop de place et qui ne me lâche plus que ce soit le jour ou la nuit. Comme un boulet.
        Je ne comprends pas ta question sur la censure. Je sais ce que veut dire le mot, mais je n’arrive pas à faire la relation avec le faite que ça m’étouffe.
        La seule chose qui me vient à l’esprit, c’est qu’au début de la thérapie, je n’avais pas ce poids qui m’envahie de plus en plus. J’avais l’habitude, quand quelque chose n’allait pas, de chasser ça de ma tête, de ne pas en parler et ça passait. Maintenant, je n’y arrive plus. Certains souvenirs sont revenus, mais je me méfie. J’ai lue quelque part, que les souvenirs qui reviennent au bout de plusieurs années ne sont pas forcément réels. Donc, est ce que j’invente? Petite, tout le monde me disait menteuse, pourquoi ça changerais? Même si c’est vrai, comment une personne ou un enfant peut se faire abuser 2 fois ou 3 fois à quelques années d’intervalle sans l’avoir chercher. Sans que ce soit de sa faute? Existe t-il une certaine perversion chez un enfant, un ado, quelque chose de honteux qui attire certains? Est ce que le faite qu’un enfant peu peut-être rechercher de l’affection; quelqu’un qui le regarde; lui parle, est ce que ça l’amène à avoir une attitude équivoque? Être passif, ne pas être capable de dire non font que certains disent qu’on l’a voulue.
        Désolé, ce que je mets est un peu ridicule et ne réponds pas au sujet de la censure. Mais quand je me dit que je vais parler tout s’efface et plus aucun son n’arrivent à sortir. Ben voilà, des fois, je me dis que je suis un peu folle! 😉 Je ferme les yeux en espérant qu’en les ouvrants rien de tout ça n’aura exister, malheureusement, je suis toujours là! C’est ballot, quand même! Lol

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      3. Vivi, tu t’autoflagelles !
        Dans le fond, est-ce si important de savoir si les souvenirs qui te reviennent sont réels ou pas ? Je crois que l’essentiel, c’est qu’il s’agit de TA vérité et c’est celle-là qui te fait souffrir. Donc tu es en droit de la dire.
        Est-ce que les victimes méritent d’être victimes ? Est-ce qu’elles sont à l’origine de ce qui leur arrive ? Vergi a écrit un article sur la ‘survictimation’ (https://vergiberation.wordpress.com/2015/06/01/la-survictimation/). Perso, cet article m’avait heurté. J’imagine parce qu’il me renvoie à mon environnement où j’entends très régulièrement dire que telle ou telle victime ‘se le cherche…’ Pour pouvoir dire non, il faut être en capacité de le dire et en tant qu’enfant (et parfois en tant qu’adulte) ce n’est pas toujours le cas. Je n’engage que moi en disant ça mais je pense qu’il faut que tu te dises que, définitivement, tu n’y étais pour rien et l’exprimer devant ta psy me semble un bon début.

        Je reviens sur ce que tu disais plus haut au sujet de tes séances et de ton incompréhension face aux méthodes de ta psy et à ton envie d’aller voir ailleurs. Est-ce que tu as déjà pensé que le blog pouvait interférer dans la confiance que tu portes à ta psy ? Je te pose la question parce que je me la suis posée il y a quelques temps déjà. J’étais dans l’incompréhension quand je lisais les articles de Vergi où elle parle de ‘donner du travail’ entre les séances, d’exercices d’écriture, etc… Je ne comprenais pas pourquoi ma psy ne procédait pas de la sorte. Et comme toi, je me sens plus à l’aise à l’écrit qu’à l’oral alors je lui demandais de pouvoir m’exprimer à l’écrit. Mais elle me faisait comprendre qu’elle y était clairement réticente. Au final, je finissais par douter de ses méthodes que je comparais systématiquement à ce que je lisais sur ce blog. Les choses ont évolué quand j’ai finalement accepté de lui faire entièrement confiance. Je lui livre tout ce que je peux lui livrer et je la laisse me mener là où elle veut me mener avec les méthodes qui sont les siennes (et qui vraisemblablement varient d’un psy à l’autre). Je me dis que c’est ça l’alliance thérapeutique Je n’hésite pas à lui parler du blog, de ce que j’y ai lu, de mes questionnements s’il le faut et souvent ça m’amène à parler de mes propres problématiques. C’est une bonne solution pour démarrer une séance et débloquer la parole…

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        1. Ce n’est pas ce que j’ai écrit. J’ai écrit que certaines victimes se complaisent dans leur statut de victime pas qu’elles ont cherché ce qui leur était arrivé. Sauf dans le cas de la survictimation où la victime ne cherche pas à être victimisée de nouveau mais elle se met inconsciemment dans des situations qui vont la mettre en danger. Lorsqu’on croit que tout est de sa faute, pourquoi se méfier des autres ? Du coup la victime ne va pas faire attention et va se faire survictimiser. L’a t elle cherché ? Question de point de vue. En ne faisant pas attention elle s’est mise elle même en danger, mais en fait on s’en fout, ce qui intéresse le psy et le patient c’est pourquoi elle ne fait pas attention, pourquoi fait elle confiance ou pourquoi se met elle dans des situations où elle va se faire victimiser ? La grande question en psychothérapie c’est pourquoi je fais (ou pas), pourquoi je dis (ou pas).
          maintenant je suis d’accord avec toi Annakate, ce qui est lu ici est mis en ligne pour faire réfléchir, chacun en fait ce qu’il veut.. Chaque psy sa pratique. Par contre il faut que la pratique du psy corresponde au patient. Je récupère des patients qui ne supportaient d’avoir un psy qui ne parlait jamais. Quant a la confiance elle doit être réciproque, dès qu’une des parties n’a plus confiance en l’autre l’alliance thérapeutique prend fin. Mais faire confiance ne veut pas dire obéir aveuglément. Le psy donne des orientations il ne domine pas.

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      4. Je me suis mal exprimée. Je sais que ce n’est pas ce qui était écrit. La lecture de l’article m’avait heurté dans un premier temps parce que je l’avais lu de travers à l’époque. On ne voit que ce qu’on veut voir (et on ne lit que ce qu’on veut bien lire 😉 ).

        Moi ce qui me bloquait par rapport à ma psy, c’était de ne pas retrouver en séance ce qui pouvait être décrit sur ce blog. Et je pense que du coup je ne lui donnais pas la possibilité de m’aider. J’avais l’impression de ne pas ‘travailler’. En réalité, le travail était là mais je ne le percevais pas.
        Aujourd’hui je ne lui obéis pas aveuglément (d’ailleurs elle ne me donne pas d’ordre) mais je ne me pose plus de question sur les techniques qu’elle utilise et je ne compare plus avec le blog (ou alors je lui en parle). Je me contente d’amener en séance ce dont j’ai besoin. Et de prendre ce qu’elle me donne comme pistes de réflexion.
        Après c’est certain que si ça ne passe pas du tout avec son psy, il faut sûrement aller voir ailleurs… Mais Vivi a l’air d’apprécier sa psy malgré tout. Elle décrit comme un blocage. Quelque chose qui l’empêche de s’exprimer.

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      5. Pour être honnête, oui d’une certaine façon j’apprécie ma psy. Seulement voilà, il y a eu quelque chose de casser. Pourquoi? Je croie que je préfère croire que c’est de ma faute. Ou que c’est dû à une certaine incompréhension? Si je regarde ça dans un autre sens, cela voudrait dire qu’il faut que j’arrête avec elle. Le problème, c’est que tout le monde autour de moi croit que ça va, ce n’est pas le cas. Bon j’arrête là les détails, je ne suis pas là pour faire pleurer dans les chaumières. Du coup en séance, c’est le seul moment où j’ai le droit de faire voir que ça ne va pas. Bon j’imagine, Vergi, que c’est un transfert.

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        1. Ben oui pour réussir à parler il faut se laisser aller, se détendre, ne plus avoir peur, accepter de pleurer… le cabinet du psy est parfois le seul lieu où le patient peut lâcher ses tensions.

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  23. Bonjour à tous, Bonjour Vivi. Ben si justement je trouve que ça répond bien au sujet de la censure….
    En te lisant j ai surtout l impression que tu essayes de te rassurer,de te convaincre que tout ça n est pas grave,ou que c est toi qui indirectement la « cherché » comme si tu essayais d excuser (ou du moins de minimiser) l impardonnable de l adulte. Du coup,tu te remets en question. Mais ton inconscient n est pas dupe, (tu peux pas lui faire gober n importe quoi)tu le dis toi même, ça te prend la tête. Je pense que tu sais au fond de toi que rien ne justifie de tels actes,qu un enfant en recherche d amour n est pas en recherche de « plus »,c est l adulte qui est responsable. Je n ai jamais subi d abus,néanmoins je pense que j ai le même mécanisme (es ce un mécanisme de défense Vergi?) qui me prend actuellement la tête avec grosse remise en question…bref je suis en colère contre une personne qui a sapé ma confiance en moi dirais je ,je n arrive pas à lui dire (j arrive déjà tout juste a le verbaliser en séance!lol et d ailleurs sitôt dit,je ressens comme une grosse culpabilité derrière de l avoir dit!) puis je finis par me dire que ce n est pas grave, que si cette personne ne se rend pas compte qu elle me souffrir,c est que c est peut être moi qui m en fais tout un fromage ,que c est mon problème de perception,que j amplifie des détails..bref je tente de me rassurer mais ça fait quelques jours que je ne suis plus dupe…quoique!!lol….parce que voir les choses en face,ca fait trop mal. En tout cas, j espère ne pas avoir été trop maladroite avec Vivi

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    1. @ Néo : non, tu n’as pas été trop maladroite. Au contraire, ton point de vue est intéressant. Oui, d’une certaine façon j’essaye de me rassurer et d’un autre côté, j’ai beaucoup de mal à envisager que je ne sois pas responsable. Qu’est ce qui fait qu’un adulte, encore plus qu’en il s’agit de quelqu’un de sa famille mais pas que, aille trop loin avec un enfant, franchi un certain pas? Toute mon enfance, j’ai entendue une phrase du style « qui ne dit mot, consent ». Donc, quelque part, ne suis-je pas fautive? Dans le besoin qu’un adulte s’occupe de moi, m’aime enfin, est ce que inconsciemment, je ne l’ai pas provoqué?
      Assez bizarrement, je n’arrive pas vraiment à éprouver de colère. J’en veut à certaines personnes, mais en dehors de moi, je n’ai pas franchement de colère. Pourquoi, je ne sais pas.
      – Je pense, quelque part, qu’il n’y a rien de pire qu’une personne qui s’acharne à vous enlever toute la confiance que l’on a en soi. Surtout, si en plus, c’est une des personnes en qui on fait le plus confiance. A mon avis, ça démoli pas mal l’estime de soi. Et, je comprends, regarder les choses en face, oui ça fait mal. J’ai l’impression que la culpabilité est derrière bien des maux? Je me trompes?

      @ Annakate : Oui, j’ai déjà envisagé le faite, que le blog pouvait interférer avec la thérapie et d’une certaine façon cela a certainement été le cas. Je l’ai d’ailleurs expliquée sous un autre sujet dans ce blog. Bien que ma psy parle un peu plus en ce moment, ça n’a pas toujours était le cas et beaucoup de mes réponses je les ai trouvées ici. Maintenant, je crois également, que ce que je souhaitais au début de la thérapie et ce que j’aimerais à l’heure actuelle à changer. Elle ne l’a pas vu d’une part parce que je n’ai rien (donc comment pouvait elle le deviner?) et d’autre part, parce qu’elle a ses convictions et comme le dit Vergi ce n’est pas au patient de décider de la thérapie.

      @ Vergi : Ta réponse à Annakate est intéressante. Donc si je comprends bien, inconsciemment une victime peut chercher la survictimisation en ne se méfiant pas des autres puisque finalement, elle se dit que c’est de sa faute? Cela voudrait il dire que ceux qui croit que c’est la faute de la victime ont raisons? Comme une sorte d’aimant pour celui qui commet une agression, un viol ou autre? En gros une victime s’offre elle-même comme une proie facile et idéale. Donc, en pensant que c’est de ma faute c’est devenue de ma faute que l’on soit enfant ou adulte.
      Avec tout ça, il ne me reste plus qu’une solution, c’est de jouer à la roulette russe pour m’en sortir. LOL

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      1. @Vivi, le LOL est en trop à la fin de ta phrase. La solution c’est peut-être d’accepter d’avoir été une victime un jour et d’oser exprimer sa souffrance mais de ne plus se considérer comme tel aujourd’hui. Tu partages bcp sur ce blog et tes mots me touchent à chaque fois. ❤
        @Vergi : je compte pas le nb de fois où j'ai démarré une séance en abordant un article ou un commentaire du blog…

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      2. Annakate, tu as certainement raison. Je crois que j’ai encore beaucoup de travail pour accepter certaines choses.

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        1. Je vais faire un article là dessus car tu oublies certains aspects. Cela pourra dans doute aider aussi d’autres victimes à mieux comprendre leur distortion de pensée.

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  24. A Vivi : comme dit Annakate, c est de l auto flagellation ce que tu t imposes….c est drôle quand j ai dis à ma psy,que peut être j avais imaginé tout ça,que si ça ne faisait pas souffrir l autre,c est que c était peut être de ma faute ou que je me focalisais trop dessus…elle m a répondu sur un ton ironique et moqueur gentiment : « ben voyons »! Elle a raison,je me voilais la face mais en fait je savais au fond de moi. Et franchement,quand on l accepte,ça enlève un poids (pour la première fois,je me suis sentie soulagée).
    Après il ne s agit pas de tout mélanger non plus,je ne connais pas ton histoire exacte mais en ce qui me concerne cette personne m aime encore aujourd’hui ce qui ne l empêche pas de continuer à me faire souffrir d une certaine manière. Pour moi,il ne s agit pas de tout remettre en question (et voir les défauts des autres,accepter qu ils on été défaillants, ce n est pas tout remettre en question) mais d accepter de voir que nulle personne n est parfaite. Souvent et comme disait Vergi,elles ont fait avec ce qu elles ont pu,en croyant que c était le mieux (et sûrement l était ce pour eux) ce qui n excuse en rien mais permet de comprendre….je m éloigne là!!
    Pour dire que je connais un gamin (devenu adulte) incesté par son père, mère alcoolique qui n en a rien foutre de son gosse…je peux te dire que cette personne aime ce parent incestueux (il avait au moins l attention et l amour de ce parent là même si évidemment ce n est pas de cette façon dont il aurait aimé mais c est toujours mieux que l indifférence,n est ce pas!?) et d une certaine façon,ce père l a aimé aussi je veux dire que peut être, d une certaine manière, cette personne abusive t as aimé à sa manière (encore une fois je ne connais pas ton histoire) mais cela n excuse en rien ses gestes.
    Je suis d accord avec Vergi, peut être que cette personne a vu en toi la parfaite victime…Celle qui était en recherche d amour et qui ne dirai rien : tu étais déjà vraisemblablement conditionnée (pour reprendre ta phrase qui ne dit mot,consent) et peut être n avais tu déjà pas confiance en toi avant ….ce qui faisait de toi une proie facile pour reprendre le com.

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    1. Néo, je lis et je comprends, ce que tu mets. Mais là, dans l’immédiat, ça ne veut pas. Depuis 1 an et demi, j’ai du accepter un passé de maltraitance, qu’apparemment ma mère m’a tellement détestée qu’elle a préférer m’abandonner bébé et pour 3 ans chez quelqu’un qui n’était pas capable de s’occupée correctement d’un enfant. Qu’après, j’ai vadrouillée de pensionnats religieux en pensionnats religieux, parce que j’étais devenue une enfant complètement ingérable. Et maintenant ça. Même si certains souvenirs me sont revenus, je ne suis pas sûr de ma mémoire. Depuis quelques temps, tout devient trop dur et j’ai beau me dire que je n’ai pas le droit de m’apitoyée, que tout ceci n’est pas si grave et que certains ont vécus des traumas plus durs et plus importants, j’ai de plus en plus de mal à faire face. J’imagine, Vergi, qu’il doit être normal de passer par des moments où on a l’impression que tout s’effondre? Mais bon, comme m’a dit un jour quelqu’un « tu avance et tu sourie »! C’est ce que j’essaye de faire. De plus, quand il m’arrive de ne plus avoir envie de me battre, dans c’est cas-là, je regarde mon fils, et ça rebooste! -:)
      En me relisant, je viens de comprendre, que je cherche à minimiser. Il faut certainement que j’arriver à accepter et à dépasser tout ça, mais alors pourquoi, je n’y arrive pas? Ok, tu vas dire que c’est moi qui doit trouver les réponses. 😉

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  25. Au fait Vergi en relisant ton article,je me demandais….comment fais tu pour reconnaître un transfert positif d un patient (qui tente de séduire le thérapeute en souriant pour reprendre ton exemple ) de celui qui sourit parce que ce n est qu une façade,un mécanisme pour éviter de lâcher prise et contrôler ses émotions?

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  26. Comme dirai ma psy,y a toujours pire….et c est vrai. Mais partant de ce principe la,tu ne vas pas même plus en resto en pensant aux enfants affamés dans le monde!!! Ce que je veux dire c est que ça n aide en rien. Maintenant je pense que passer par des phases où on s apitoye sur son sort est tout à fait normal et même bienvenu je crois. Ton message me parle beaucoup Vivi car je fonctionne de la même façon et effectivement difficile pour moi de savoir pourquoi…. je me dis souvent: allez souris la vie est belle,y a pire que toi,ou alors allez bouge toi et ça ira mieux…tout ça est vrai en soi mais cela ne m aide pas vraiment en fait. Comme tu dis je crois qu il faut accepter de passer par des périodes difficiles mais qu est ce qui nous empêche de les accepter…pour ma part,sûrement un manque de lâcher prise,de vouloir me contrôler (pourquoi?je n ai pas encore la réponse)avec la sensation que si je lâche prise,je m écroule…peut être y a t il encore autre chose….j espère que mon témoignage t aura aidé un peu (peut être pas à trouver des réponses mais bon)à voir que nous sommes plusieurs à avoir les mêmes réactions…ce qui est rassurant je trouve pour ma part mais ne m avance pas davantage ☺

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    1. Je comprends complètement ce que tu mets. Je ressens la même chose, si j’arrête de tout vouloir contrôler, l’impression que tout va s’écrouler. J’ai bien compris qu’il faudrait que j’accepte de lâcher- prise. Tout ça me fait un peu peur, surtout que j’ai la sensation d’arriver de moins en moins à contrôler, comme un miroir qui se fissure de toute part et qui menace de se briser.

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  27. Bonjour Vergi . J ai une petite question,je ne sais pas si tu vas y répondre (peut être trop personnel mais certains lecteurs s y retrouveront peut être…ou pas!). Comment faire la différence entre une réaction « normale » post séance et le fait que cela puisse devenir obsessionnel? Je m explique, je suis souvent très remuée après chaque séance (j ai lu ton article sur le fait que justement on puisse ressortir plus mal après, ce n est pas ça qui m inquiète) mais j ai l impression que mes réactions sont un peu extrêmes et me pose la question de savoir si cela est normal ou si cela vire à l obsession…je pense psychothérapie 24h/24h…je m endors (enfin j essaye!)en pensant à ce qui a été dit en séance,ce que j aurai dû lui dire (je fini par parler peu,j ai toujours l impression de me plaindre,je voulais d ailleurs lui faire part de ça la prochaine fois),ce que je lui dirai la prochaine fois…pareil au réveil!! Tout cela m angoisse. Ou es ce une façon de ne plus penser aux vrais problèmes? Merci d avance

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  28. Merci Vergi. Je vais lui parler plus clairement de tout ça … tu as raison, je n arrive pas a évacuer et pour l instant,elle ne m a pas donné d autre « technique » que verbaliser en séance. Le hic c est que justement je ne lâche pas prise (toutes mes émotions sont comme bloquées,j essaye déjà d être à l écoute quand une « remonte »mais je n y arrive souvent qu à distance,peur aussi de m effondrer). Elle a tenté (eh oui ça n a pas vraiment fonctionné même si la confiance est là) de me rassurer en me disant : les émotions ne sont pas dangereuses,j ai confiance,vous suivez une psychothérapie,… en fait, ça m a plutôt mis la pression…en me disant: oh là là,il faut que je lâche prise comme si elle attendais ça rapidement,dans l immédiat..du coup,comme ça ne venait pas,j ai eu l impression de l avoir agacé (comme j ai l impression de tourner en rond). Je n avais qu une envie en sortant de la séance : ne plus revenir!lol! Avec l impression de mettre fait violence, d avoir été malmené durant la séance, un sentiment de tristesse aussi. Je suppose que c est un joli transfert!?

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    1. C’est ton impression. Pourquoi ne pas lui avoir dit « j’ai l’impression de vous agacer » ? Puisque c’est justement ce ressenti de gèner les autres qui est au centre de ta problématique.
      Encore une fois ce qui t’empêches et qui empêche aussi les autres de parler ce n’est que votre problématique. Or c’est cela même que vous venez régler !

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      1. Oui donc si j’ai bien compris, tout ça n’est pas très simple, on a une, voir des, problématiques qui sont cachées donc on sait sans savoir mais c’est à nous-mêmes de les résoudre ??? Lol 😁

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      2. Hum hum… Merci pour l’image ça parait plus compréhensible même si c’est pas pour ça que ça devient plus simple lol 😊 !!!

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  29. Bonsoir Vergi. J ai une question concernant les patients (trop) résistants qui du coup ne transfèrent pas…(je me demande si je n en fais pas partie!lol).
    Comment vois tu la différence entre un patient résistant et celui qui a pris conscience du transfert et qui du coup,refuse de s y abandonner?
    Je m explique (en espérant que mon exemple ne tombe pas à côté de la plaque): quand ma psy me tient des propos rassurants, je ne sais jamais comment je le dois le prendre…Je me dis alors « elle est psy,c est son job de rassurer ses patients » ou alors je me dis, »c est qu inconsciemment (par mes propos,mes ressentis) je cherche à être rassurée et du coup,par contre transfert elle me rassure et tient le rôle de « bonne mère » (dans mon cas). Sauf que ça ne marche pas puisque je n arrive pas à accepter cette réassurance (même si j en ai conscience… pas sûre d être claire). D où ma question de départ. .. Serais ce parce que les patients sont trop « fidèles » à leurs parents?

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    1. Il y a deux questions en fait dans ta question.
      Pour commencer par la fin, je dirais que la censure éducative a un poids réel. Si on t’apprends à trop respecter tes parents (mais en fait l’autorité) tu as du mal à les remettre en question. Et puis il y a d’autres éléments par exemple, « si je remets en cause mes parents c’est mal » ou « si je remets en question telle personne elle ne va plus m’aimer »… Et d’autres variantes possibles. Il s’agit donc de trouver sur quoi ça bloque.
      Ce qui ramène au début de ta question, tu l’as écrit ce n’est pas que tu ne transfères pas c’est que lorsqu’on te rassure (ici ta psy) tu ne sais pas comment le prendre. Tu as donc un doute sur la véracité de ce qui est dit ou tu t’attends à une vacherie après… Bref, c’est censé cacher quelque chose.
      Et cela te ramène au transfert, qui -si cette personne te disais quelque chose de gentil ou de rassurant- te trahirait après ?

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  30. En te lisant je me dis Wouahou trop forte Vergi, c’est exactement ça!! Du coup, je suis rassurée par tes propos (ouf je transfère bien avec ma psy!lol) mais du coup,tu comptes me faire une vacherie/me trahir/m’humilier après!? ☺. Que je sois prévenue avant pour préparer ma défense! Lol.
    En tout cas je suis toujours épatée du point de vue des psychologues : vous visez juste (c est sûrement pas le cas de tous… je parle pour toi,ma psy et ceux que je croise à mon boulot)…ce qui fait qu on a l impression que vous en savez plus sur nous que nous même…se dire qu on ne sait pas nous même pourquoi on fait telle chose et que la personne en face vous donne la réponse. Ça ne m étonne pas qu il y ait des patients qui te prennent pour Dieu!!
    Par contre, j ai l impression que ma psy se moque un peu du transfert/contre transfert…je lui ai parlé la dernière fois du sentiment d agacement que j avais ressenti de sa part…elle m a dit que c était très bien de faire part de la relation qui lie le patient à son thérapeute…mais c est tout. Elle n a pas analysé ou expliqué son contre transfert…(sans être du pur analytique je pense,ce n est pourtant pas une TCC) du coup,j ai plusieurs questions :
    Sans vouloir (trop) généraliser, fais tu part à tes patients rapidement du transfert/contre transfert? Tu mets que « oui » dans les articles mais c est à dire…dès la 5ème séance? 10, 20?!
    Dans ta pratique, que constates tu chez tes confrères qui font les mêmes thérapies que toi (es ce courant d évoquer le transfert/contre transfert)? Parce que y a aussi le fait que le temps qu on passe à parler du transfert (même si aparament il faut le dépasser pour avancer…j avoue ne pas avoir très bien compris comment on pouvait le dépasser à part prendre conscience qu il existe,ok et après,je fais quoi??)…ben on ne parle pas des autres problèmes (jsuis trop logique là!lol).

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    1. Chacun sa pratique. Je ne crois pas parler souvent du transfert et du contre transfert, c’est la situation qui s’y prête. On n’en parle pas tant que ça (et pourtant je parle !)
      Tout le secret est en toi. Le psy n’est qu un guide. Ok tu sais, qu’en fais tu ? Mais surtout as tu envie d’en faire quelque chose et quoi ? Ta réaction démontre que tu n’as pas encore conscience de l’expression de ton transfert dans tes relations, tu le vois avec ta psy, tu ne le vois pas ailleurs.

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  31. Merci Vergi pour ta réponse.
    A la lecture, tes articles laissaient à penser que du coup,tu en parlais souvent avec tes patients.
    Je pense,depuis ma psychothérapie, avoir pris conscience de quelques autres transferts sur certaines personnes, autre que ma psy (mais qui ne s expriment pas de la même façon selon si la personne se montre agressive à mon égard,rapport avec l autorité…etc). Ce que je lis dans ta réponse,c est que j ai délégué ma capacité de décision en te demandant : j en fais quoi? Et tu as raison (marrant je ne demande pas ça à ma psy!). Maintenant faut il tout analysé puisque tout n est que transfert!!
    Quant à ta question…j avoue que c est bien tentant de garder l effet « bonne mère »,lol! Mais bon si je veux avancer, je dois le dépasser, c est bien çà! ? Donc cela revient à dire tout ça à ma psy mais après j ai un peu peur de sa réaction (il faudra donc qu elle arrête de me rassurer,de me soutenir pour que je règle mon transfert?), j ai aussi peur de perdre tout ça (justement).
    Donc,cela veut dire aussi, arrêter inconsciemment de rechercher la réassurance, la reconnaissance, le soutien de certaines personnes? Pas facile…Qui voudrait?
    Ou alors peut on garder l effet bénéfique du contre transfert (quand tu disais que lorsque nous avions pris conscience du transfert,l on pouvait décider de s y abandonner ou pas,es ce que tu parlais de ça!?)mais dans ce cas,en allant « régler ses comptes » avec la vraie personne concernée?
    Je viens de me rendre compte que, encore une fois,cela fait pas mal de questions et que j en demande peut être un peu trop (lol) étant donné que c est à moi de trouver « la clé « !!

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  32. Bonjour!
    J’aurai une question … J’ai lu pas mal d’articles sur le transfert, contre transfert et dans la plupart on parle de relation entre l’analyste et le patient. Alors le transfert concernerait-il seulement ceux en psychanalyse ? J’ai lu qu’il y avait une différence entre le transfert qu’on pouvait effectuer envers son psychothérapeute ou son psychanalyste .
    J’ai l’impression d’être en plein transfert mais je me demande si je suis pas folle aussi , je régresse dans mes comportements, j’adopte parfois des comportements infantiles et je m’en rend compte est ce du transfert ?
    Merci d’avance pour votre réponse !

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    1. le transfert a lieu partout même dans la vie de tous les jours avec la boulangère, les collègues de travail… mais ça fonctionne (et se voit) encore plus avec le psy. Pas de différence entre l’analyste et le psychologue. Mais là où je perçois la nuance, c’est entre psychanalyste et psychothérapeute. En effet, le psychothérapeute seulement thérapeute et non psychologue, ne gère pas le transfert, il n’est pas formé à cette gestion (et il ne le voit pas, d’où certaines dérives que tu as pu lire sur ce site). De même en thérapie cognitivo-comportementale le transfert n’est pas traité, même par un psychologue, mais il est vu.
      Bref, tout dépend à qui tu t’adresses.
      impossible de dire si c’est du transfert, je n’ai pas assez d’infos. Ca peut tout aussi bien être une dissociation qu’un transfert…

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      1. Je suis suivie par une psychologue, psychothérapeute et j’ai parfois envie d’arrêter car je me sens déjà dépendante et j’ai peur de ne pas réussir a surmonter ça. Mais on dit que c’est lorsqu’il y a transfert que la thérapie débute vraiment.. Je ne connais pas bien ce qu’est la dissociation mais je peux vous expliquer un peu plus profondément ce que je ressens. Je vois en elle comme la mère idéale ALORS QUE je l’a connais pas mais elle m’écoute et me conseille et parfois j’ai le sentiment de vouloir redevenir une enfant pour qu’on s’occupe de moi. J’essaie de surmonter ça mais c’est vraiment le mot: je régresse. Je devrais peut être lui dire ça, il y a d’autres choses qui me pèsent mais j’ai peur de ce qu’elle pourrait penser. Je voulais savoir si vous les psychologues vous ne portiez vraiment pas de jugement? Enfin au fond vous êtes obligés d’avoir un avis ?

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        1. Qu’elle écoute oui, qu’elle conseille non car elle entretient alors le lien de dépendance enfant/mère. Le contre transfert n’est pas géré parfois semble t il.
          Il ne faut pas surmonter, il faut prendre conscience de ce qui se joue et le verbaliser.
          Non un psychologue ne juge pas. Tant que tu crois cela tu n’oses pas lui parler, mais tu le crois parce que tu veux être la « bonne fille ». Elle a sans doute un avis personnel mais elle l’autoanalyse pour comprendre sur quoi se base cet avis (contre transfert).

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  33. Bonjour !
    Est ce normal de vouloir connaître la vie de son psy ? Scruter sur internet par exemple ? Cela relève t il du transfert ou de la folie lol

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      1. Ca conduit directement à la névrose obsessionnelle? Il faut en parler ? C’est assez gênant .. En parlant simplement du transfert ça peut résoudre le problème ?

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      2. Il m’arrive souvent de taper le nom de ma psy sur le net. J’essaie de limiter mais je le fais quand même. J’ai pris le parti de lui dire car je ne veux pas avoir à lui mentir. Je le fais parce que ça me rassure, j’imagine. Est-ce qu’il s’agit aussi d’une névrose obsessionnelle ?

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        1. Pas réglé c’est certain. Pas géré je n’en ai aucune idée. Et à mon niveau, est-ce que j’ai moyen de le savoir ? Je vis tellement mal ma thérapie quil m’arrive de me poser la question. Malgré tt, je sais qu’elle cherche à m’aider du mieux qu’elle peut. Le problème vient de moi.

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        2. Non elle ne cherche pas à t’aider. Si c’est le cas c’est que le contre transfert n’est pas géré. Elle doit interprêter, orienter, pousser à bout mais pas aider.

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        3. Je suis de tte façon incapable de remettre ses pratiques en question. Moi je le vis comme une aide. J’ai peut-être tort d’interpréter ça de cette manière. Et comme je n’ai pas l’habitude qu’on cherche à ‘m’aider’… Ça ne m’est quasiment jamais arrivé alors pour moi c’est trop précieux. J’ai d’autant plus de mal à me détacher d’elle.

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      3. Bonjour,
        Elle fait super peur cette réponse! Surtout de la part d’une psy qui donc n’utilise pas un mot pour un autre. Pourquoi tu dis que c’est difficilement soignable? D’ailleur « soignable »
        donc la tu fais référence qu’il y a entré dans une pathologie?

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        1. Euuuh si tu vois un psy c’est bien que quelque chose ne va pas non ?
          Un trouble de la personnalité est une pathologie non médicale. Et j’ai écrit soignable et pas guérissable.
          Alors tous les troubles de la personnalité se soignent et beaucoup peuvent d’ailleurs se « guérir », mais pour la névrose obsessionnelle c’est compliqué et très long pour la soigner.
          Je ne vois pas pourquoi cette réponse te fait peur. Une névrose est après tout un symptôme d’une problématique, elle sert de « défense » face à quelque chose d’ingérable ou de non abordable psychiquement. Si j’étais une adepte d’un certain type d’humour (ce qui n’est pas mon cas), je dirais « fallait pas choisir cette voie là ». Si elle a été choisie c’est qu’elle répond à quelque chose.

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        2. Avec la définition que tu viens de me donner cela est effectivement moins effrayant. Ah le choix des voie! En gros faut chercher à quoi elle répond alors

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  34. Bonjour, je viens de decouvrir ce blog. Merci beaucoup pour celui ci : on y apprend beaucoup de choses et c’est très agréable de lire ces articles dans des moments de souffrance.

    Bref, j’ai un peu de mal à poser des questions ici (peur débile de « trahir » mon psy) mais je vais quand même oser une, assez importante pour mon travail therapeutique. Cela concerne le fait de « scruter » la vie de son psy sur le net. Il a été très facile pour moi de tout découvrir sur celle ci, vraiment tout et je continue encore. Tout d’abord j’ai été en colère, jalouse de ses enfants, puis déçue voire triste que le psy n’ait pas vécu la même chose que moi plus jeune : la phobie sociale…

    Aujourd’hui je pense gerer cela bien après un travail sur moi même « solitaire », je n’y pense plus même si tous les jours je regarde rapidement s’il y a des MAJ sur le net (c’est devenu un foutu reflexe). En séance je n’y pense pas, je suis dans la « bulle therapeutique » mais j’ai bien peur d’avoir « cassé » quelque chose. Ma question est donc: Une fois le mal fait, est ce reellement possible de depasser cela pour faire un travail efficace? Autrement dit, est ce si important la « neutralité » de la vie du psy lors d’un travail analytique?

    Bonne journée.

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      1. D’accord. Même si je me doute que la reponse doit être objective, je me permets de t’interesser à ton cas : si un patient connaissait beaucoup de choses sur ta vie privée, prefererais tu qu’il arrête et recommence avec quelqu’un d’autre?

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  35. Je réagis à vos commentaires car j’ai un peu le même ressenti qu Annakate…
    Vergi, es ce que apporter du soutien c est déjà sortir du rôle du psy ?
    Peux tu développer le fait « de pousser à bout »? C est pousser dans ses retranchements le patient ?
    Parce que ma psy (au vu de mes réactions post séance)m a suggéré d augmenter les séances car « j ai besoin de soutien » dit elle, du coup, es ce son rôle? Justement je n ai pas l impression qu elle me pousse à bout mais qu elle prend mon parti,me défend si je puis dire (ce qui me fait bizarre), pareil pour le fait de rassurer…cela signifie t il que le contre transfert est mal géré du coup?

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    1. Son rôle à l’air clair. Le psy soutient, il pousse en effet dans les retranchements le patient. Le psy est toujours du côté de son patient puisquil le croir. Te défendre ? Ca dépend ce que tu mets sous cette expression. Il est normal de poser le patient en victime si c’est le cas, de même qu’il faut parfois prendre parti pour, par exemple, l’enfant abusé que le patient devenu adulte rejette et traite de lâche. Quant à augmenter le nombre de séances… mmmouais le patient doit apprendre à attendre entre 2 séances. Mais bon après tu vois en fonction de ton budget… et de ton transfert (c’est là toute la question, veut elle te voir plus car tu en as besoin ou parce que tu as mis en route un transfert qui génère un contre transfert mal géré ? Je n’ai pas la réponse)

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  36. Merci pour ta réponse. Tu décris très bien ce que je ressens… effectivement le psy est du côté du patient parce qu il le croit,et c est ça qui me fait bizarre! En tout cas, je vais méditer sur ta question mais sa proposition d augmenter les séances fait suite à un entretien où vraiment ça n allait pas fort du tout et où j ai pu le verbaliser(et comme j ai un peu (beaucoup!) de mal à accepter (et dire) que je ne vais pas bien) mais ce qu elle a mis en avant c est le besoin de soutien d autant plus vu mes réactions post séances.

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  37. Bonjour,
    Est-ce possible de faire un transfert de peur vers son psy ? Je suis en train de réellement avoir peur de mon psy et de maniére complétement injustifiée évidement ! Au point ou je suis en train de me dire que je ne vais pas savoir aller au prochain rdv 😦 Je ne vais jms oser lui parler de cette peur injustifiée, je ne veux pas le faire passer pr ce qu’il n’est pas. J’ai un très bon psy, compétent et empathique comme il le faut. Je ne comprend pas ce qu’il m’arrive, rien qu’imaginer le voir c’est déjà de trop 😦
    En faite, je suis suivie depuis 10 ans par une psychiatre pr SSPT très important a cause d’abus sexuel très jeune. Depuis Aout, j’ai décider d’aller voir un psychologue spécialisé pour travailler sur ces abus sexuel que j’ai vecu enfant ( par mon pére pd des années, et assez grave)
    J’ai tjs qqs appréhentions à aller en consultation, mais c’était gérable. Là, J’en fait des cauchemards du genre je monte les escalier chez mon psy et j’arrive chez mon pére et ca me fait peur!!
    Est-ce une réaction normal?, ou la thérapie vire du mauvais coté? Je suis pourtant trs motivé ds cette thérapie et malgré le faite que je ne vais jms chez un médecin ou soignant homme, j’ai accepter d’aller chez lui en me disant qu’il allait pouvoir me faire changer ma vision des hommes.
    C’est vraiment étrange d’avoir si peur de son psy, je me sent complétement nul, je ne sais pas quoi faire…

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  38. Bonjour,
    Est-ce possible de faire un transfert de peur vers son psy ? Je suis en train de réellement avoir peur de mon psy et de maniére complétement injustifiée évidement ! Au point ou je suis en train de me dire que je ne vais pas savoir aller au prochain rdv 😦 Je ne vais jms oser lui parler de cette peur injustifiée, je ne veux pas le faire passer pr ce qu’il n’est pas. J’ai un très bon psy, compétent et empathique comme il le faut. Je ne comprend pas ce qu’il m’arrive, rien qu’imaginer le voir c’est déjà de trop 😦
    En faite, je suis suivie depuis 10 ans par une psychiatre pr SSPT très important a cause d’abus sexuel très jeune. Depuis Aout, j’ai décider d’aller voir un psychologue spécialisé pour travailler sur ces abus sexuel que j’ai vecu enfant ( par mon pére pd des années, et assez grave)
    J’ai tjs qqs appréhentions à aller en consultation, mais c’était gérable. Là, J’en fait des cauchemards du genre je monte les escalier chez mon psy et j’arrive chez mon pére et ca me fait peur!!
    Est-ce une réaction normal?, ou la thérapie vire du mauvais coté? Je suis pourtant trs motivé ds cette thérapie et malgré le faite que je ne vais jms chez un médecin ou soignant homme, j’ai accepter d’aller chez lui en me disant qu’il allait pouvoir me faire changer ma vision des hommes.
    C’est vraiment étrange d’avoir si peur de son psy, je me sent complétement nul, je ne sais pas quoi faire…

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    1. Ce n’est pas un transfert de peur, c’est un transfert négatif. Totalement légitime ici dans la mesure où comme il te demande de travailler sur tes abus, cela les fait remonter et ton psy est vécu comme un second « bourreau », à l’image même de ton père.
      Il faut ABSOLUMENT lui en parler.
      D’une façon générale, que ce soit toi ou les autres, il est incompréhensible que vous vous refusiez à aborder certains sujets avec votre psy. Pourquoi faire une psychothérapie alors ? Si vous vous censurez vous vous privez d’un travail bénéfique et vous privez votre psy d’un matériel qui l’aiderait à mieux orienter son travail et du coup le vôtre.

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      1. En faites, je pense qu’une fois que je suis devant lui et que je l’ecoute, je me rend compte que ce n’est pas justifié, je ne ressent pas la peur que je ressent qd je suis chez moi, donc jai tendance à pas vouloir lui en parler.

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        1. En effet car la réalité (c’est le psy) prend le pas sur le fantasme (c’edt mon père). Mais néanmoins qut devrais aborder cette vision qui fait partie du transfert mais qui te met mal à l’aise. Peut être aussi crains tu sa réaction…

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  39. Oui je dois surement craindre sa réaction. Comme je craint les réactions de mon pére actuellement. Je suis en train de couper tout contact avec mon pére, car j’ai continué à la voir toutes ces années. Bien qu’il ne se passe plus rien maintenant que je suis adulte. Et je ressent éffectivement une peur de lui, peur qu’il vienne se vanger sur moi ou mon fils pcq je ne veux plus le voir. ( je viens de me permettre de mettre un mot sur ce sentiment que je ressent envers lui dp tjs, c’était de la peur, tout simplement! )
    Qd j’y réfléchis, j’ai l’impression que mon psy l’a remarqué. Il pourrait l’avoir ressenti dans un contre-transfert négatif aussi?

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    1. D’abord joli lapsus, tu parles de ton père en disant « la »…
      Ton pys l’a peut être remarqué… ou pas. Ca ne coûte rien de le dire. Quand au contre transfert négatif il a certainement lieu, mais si tu as un bon psy il s’en aperçoit.

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  40. Bonjour,
    Comment savoir si son psychologue fait un contre transfert positif envers nous. J’ai toujours besoin d’être appréciée et je ne pourrais pas travailler sur moi sans que la personne en face de moi m’apprécie. Je fais un transfert positif envers elle et je pense à ma thérapie jour et nuit. Faut- il en parler ou est ce juste normal et ça va passer ? Je suis en thérapie depuis 3 ans et ce sentiment ne disparaît pas.
    Merci pour votre réponse.

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    1. Tu n’as pas à savoir. C’est elle qui doit analyser son contre transfert pas toi.
      Ensuite si tu penses tout le temps à ta thérapie il faut en effet en parler avec ta psy. C’est essentiel.

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  41. Bonjour,

    Dès que j ai senti de l attachement pour mon psy, j ai pensé à un transfert.
    Ma peur à été d être envahie de manière trop importante…
    Je lui ai envoyé un message pour me libérer de  » cette affreuse chose » qui m’arrivait ! Je dis ça parce qu en ressentant certaines émotions pour lui, je me suis rendue compte que j’avais déjà fais des transferts sur d autres personnes… et au bout du compte ce qui m en restait n était pas positif.
    La séance d apres je m attendais à ce qu il m en parle de manière détaillée mais non..
    Je devais lui dire tout ce qui me venait pas l esprit, et y avait  » du monde » ! Hyperactivite cerebrale ! bref j essayais de rationaliser tout ça en lui disant que je ne voulais pas que ça m envahisse car après ç est trop dur à gérer… que c’était pas à lui que je m attachais et patati et patata mais grosse modo d apres ce que j ai compris il faut que je me laisse envahir ! Rhaaaaaaaaa
    Le soir le cerveau en ébullition et le lendemain le vide émotionnel.
    Pas facile tout ça.

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      1. Merci pour votre réponse. Ce n est pas simple…
        Je ne comprends pas pourquoi en quelques jours je suis passée d un état de  » sensation amoureuse » ou je commençais à  » ressentir  » à nouveau à plus rien…

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  42. Bonsoir Vergi, merci beaucoup pour tous vos articles!
    J’aimerais vous poser une question, un transfert peut-il commencer après plusieurs mois de thérapie? Ou il y a toujours eu un « transfert » qui ne s »exprimait pas vraiment?
    J’ai commencé une thérapie il y a donc maintenant deux ans. Tout au long, je me sentais fière car j’arrivais à maintenir une bonne distance entre le psy et moi, c’est à dire que j’analysais ou anticipais les choses que je pouvais ressentir envers ma psy et je les réglais tout de suite en séance. Je pensais être « protégée » par ce genre de choses mais depuis quelques semaines je ressens un violent et très douloureux manque après mes séances…peut-être est ce de la dépendance mais dépendance = transfert non?
    Merci et bonne soirée!

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  43. Bonsoir Vergi,

    Lors de séance avec mon psychiatre, et cela arrive plus souvent que fréquemment.
    Lorsque je raconte un épisode de mon histoire, le thérapeute à les larmes aux yeux, il semble plus affecté que moi, à ce que je lui raconte.
    Lorsque je lui en ai fait la remarque, il m’ a répondu que là était la démarche thérapeutique. Je me pose la question pour qui?
    Il m’a répondu qu’il avait renoncé à cacher ses émotions, et que cela arriverait encore et qu’il laisserait exprimer ses émotions!
    Qu’en penses-tu?
    je suis toujours mal à l’aise lorsque cela arrive, et il le voit et le comprend mais pour moi, cela me bloque, j’ai l’impression de lui faire mal.

    Merci pour votre réponse

    Mary

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    1. C’est du contre transfert, ok. Il doit l’analyser avec toi ou sans toi. Sans doute n’a t il pas l’habitude non plus d’entendre une histoire si lourde (j’avoue que la première fois le psy est confronté à des émotions personnelles auxquelles il ne s’attend pas et qu’il n’a pas réglé. Après analyse et peut prendre de la distance). Maintenant à toi d’analyser ton transfert. Pourquoi penses tu que tu lui fait du mal ? Pourquoi ne l’acceptes tu pas ?

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      1. Bonjour Vergi,

        Je reviens sur ta réponse à mon post.
        Pourquoi penses tu lui faire du mal?

        Parce qu’il a les larmes aux jeux, pas simplement une émotion minime, mais véritablement des larmes qui coulent et cela m’est difficile à voir.
        Je lui en ai parlé, que lorsque cela lui arrivait, j’avais envie de le prendre dans mes bras pour le consoler. » Mais cela ne ce peut » m’a t’il répondu, je suis tout à fait en accord avec cela.

        Pourquoi ne l’acceptes-tu pas?

        Parce que je ne supporte pas de voir les gens souffrir, en plus à cause de moi, cela ne peut être!

        Pourquoi me demanderas tu? Ben en voilà une bonne question!

        Parce que j’ai le sens du sacrifice,je préfère souffrir parce que j’ai l’impression de pouvoir gérer cela, mais je ne gère pas du tout, le fait que je puisse provoquer une sensation ou une émotion négative chez quelqu’un.
        En écrivant ces lignes, je prends conscience que j’ai vécu des moments difficiles pour une enfant, et me suis jurée de ne jamais provoquer de douleur chez l’autre.
        Parce que  » faire mal » ce n’est pas bien!
        Je suis sur le cul de ce que je viens d’écrire.
        Et donc, ne pas pouvoir  » le consoler » est perturbateur pour moi, pas de compensation à une parole qui a suscité un émoi négatif chez l’autre. Le sentiment de « réparation » n’a pas eu lieu là encore!
        Je ressens une énorme tristesse en relisant ce texte, et j’hésite à le publier mais sans ce blog, je n’aurais pas trouvé de réponse.
        Alors, merci

        Mary

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  44. Bonjour,
    un psychologue peut-il provoquer un transfert négatif pour faire avancer le patient ou Est-ce un « hasard »?
    merci de votre réponse 🙂

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  45. Je n’y comprends rien à cette histoire de transfert … c’est bon … mauvais ??? Je fais un transfert ?? J’ai confiance en ma psy mais c’est vrai que je me sens toute petite devant elle ! Avant j’avais un tempérament rebelle, sur la défensive … et depuis le décès de mon père (presque 3 ans déjà ) , tout a changé… j’ai perdu confiance en moi …(si confiance en moi,il y avait…) Mais si je ne suis pas d’accord avec elle , je le dis … c’est vrai que la dernière fois je lui ai dit que je devenais accroc à elle que j’en avais besoin …. elle m’a assuré que c’était comme les anti dépresseurs on s’en « détachait » à un moment donné .. que je ne devais pas m’inquiéter ! Alors c’est vrai que pour l’instant elle est ma bouée plutôt ma perche pour remonter à la surface pour essayer de comprendre, et surtout pour m’aider à trouver en moi la force d’avancer … dépression réactionnelle… peur du regard des autres, mauvaise estime de soi …anxiété … trop sévère avec moi-même … Tout est juste ! parfois (souvent) je râle d’avoir craqué c’était plus simple avant …il suffisait de dire « pas grave, je m’en fou » Aujourd’hui je ne sors presque plus de chez moi c’est le seul endroit où je me sens à l’abris!!!

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  46. LOL un moi plus tard …
    Je sens que j’évolue … j’ai encore peur de son regard et pourtant j’ai confiance en elle …
    j’ai haussé le ton pour la première fois… je me suis excusée direct elle a souri … je prends ou reprends mon indépendance …elle me sent plus sûr de moi … j’ai envie d’avancer plus vite … je sens que je vais mieux … et pourtant l’avenir s’annonce dur … très dur !!! je ne veux pas la lâcher car avec elle je peux parler (presque) librement (hé oui je mets encore des barrières! ) on discute, je donne mon avis ; elle le sien sans m’imposer quoique ce soit … elle me reprend, redit ce que je pense … mais au fond de moi je me demande toujours ce qu’elle pense vraiment … pfffffff tjs peur de ce foutu jugement, peur de ne pas plaire … ho oui je comprends bcp de chose, lâcher prise … c’est pas gagner !

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  47. Bonjour,

    Moi qui suis asperger et transgenre ai du mal à parler avec des psys. J’ai envie de suivre un traitement hormonal. Ce qui m’est pénible, c’est d’aller m’ennuyer à chacune de ces consultations. En plus, je crois qu’on ne me prend pas au sérieux. Je supporte aussi mal mes parents dont la compagnie m’ennuie, et qui m’infantilisent. Les psys que j’ai consulté n’ont pas l’air de connaitre le syndrôme d’asperger. Ca fait que je me sens isolé, et me sens mal dans ma peau.

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    1. Par nature l aspie se sent mal dans sa peau car il se sent inadapté dans ses relations aux autres et face aux multiples codes de notre Société.
      Tous les psys ne sont pas en effet dans la connaissance de tous les troubles, il y en ad es bons et des moins bons. Ceci dit la.psychothèrapie d’un aspie s appuie sur un versant analytique mais surtout sur un travail de dèpassement des craintes de nr.pas être bien adapté. L aspie cherche un ‘mode d emploi » qu il va devoir inventer avec l accompagnement du psy.
      Mais.le syndrome d asperger relève aussi d’une prise en charge psychiatrique conjointe a celle.pour les troubles identitaires.
      Tu as été diagnostiqué aspie ? Tes parents t’ infantilisent mais te sens tu capable d’avancer dans le monde sans eux aujourd’hui ? Je ne sais quel âge tu as, mais les parents ont les quitte un jour alors l’infantilisation ne durera pas.

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  48. Bonjour Vergi 🙂
    La question du transfert et du contre-transfert m’intéresse beaucoup donc je lis souvent cet article et vos commentaires. J’ai quelques interrogations et aimerais savoir s’il serait possible de m’éclairer un peu :
    Je suis une femme, et je me suis toujours crue homosexuelle. J’ai décidé de consulter une psy pas pour régler ce problème mais à cause des transferts excessifs que j’avais envers les femmes et qui me faisaient souffrir (j’attends une attitude maternelle).
    J’ai découvert votre article il y a assez longtemps et lu donc cette phrase « l’homosexualité est due à une non résolution oedipienne ». Cela m’a fait me sentir assez mal sur le coup mais j’étais quand même attirée vers les femmes.

    Depuis peu, je suis tombée follement amoureuse d’un homme. C’est la première fois et s’est arrivé d’un coup. On ne sort pas ensemble. Je ne pensais plus à ma psy (ma psy c’était ma vie), ni aux séances mais qu’à lui. Je me voyais finir ma thérapie sereinement et n’être plus dans la dépendance. Mes rapports avec mon père sont bons. Mais Je l’ai revu il y a peu de temps et … me revoilà accrochée à ma psy et ne ressentant strictement rien pour ce garçon. Rien, il m’est indifférent. C’est dommage car maintenant il me drague.
    Comment est ce possible? On peut avoir une résolution oedipienne puis retournée en arrière? est ce quelque chose à entretenir ou m’étais je fais des illusions?

    Puis si c’est possible, cela n’a rien à voir par contre, pouvez-vous me donner des exemples de sexualisation des relations svp(enfin comment ça se manifeste et qu’est ce qui peut se cacher derrière)? j’ai lu dans un commentaire plus haut que cela pouvait jouer sur le transfert et donc là c’est par curiosité 🙂

    Bon bin merci et bon week end 🙂

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    1. J’ai du mal à suivre la relation entre la question entre le transfert/contre transfert et la transformation sur la question oedipienne… Donc si je résume, dans votre tentation homosexuelle en fait vous cherchez une mère. Et votre père en vous rejetant faisait que vous avez pu vous intéresser à un homme. Mais votre père en revenant vers vous, fait que vous laissez tomber cet homme, et que vous cherchez à devenir la « femme » du père, c’est à dire votre mère. Donc en conclusion, la résolution oedipienne n’a absolument pas eu lieu et vous cherchez toujours à devenir la compagne de votre père. Et comme ça va bien entre vous, du coup vous pensez qu’il y a de l’espoir. Donc pour conclure, il va vous falloir accepter de renoncer au père et renoncer à faire mieux que votre mère. Y a du boulot 😜

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  49. Bonjour Vergi,
    La question du transfert et du contre-transfert m’intéresse beaucoup donc je lis souvent cet article et vos commentaires. J’ai quelques interrogations et aimerais savoir s’il serait possible de m’éclairer un peu :
    Je suis une femme, et je me suis toujours crue homosexuelle. J’ai décidé de consulter une psy pas pour régler ce problème mais à cause des transferts excessifs que j’avais envers les femmes et qui me faisaient souffrir (j’attends une attitude maternelle).
    J’ai découvert votre article il y a assez longtemps et lu donc cette phrase « l’homosexualité est due à une non résolution oedipienne ». Cela m’a fait me sentir assez mal sur le coup mais j’étais quand même attirée vers les femmes.

    Depuis peu, je suis tombée follement amoureuse d’un homme. C’est la première fois et s’est arrivé d’un coup. On ne sort pas ensemble. Je ne pensais plus à ma psy (ma psy c’était ma vie), ni aux séances mais qu’à lui. Je me voyais finir ma thérapie sereinement et n’être plus dans la dépendance. Mes rapports avec mon père sont bons. Mais Je l’ai revu il y a peu de temps et … me revoilà accrochée à ma psy et ne ressentant strictement rien pour ce garçon. Rien, il m’est indifférent. C’est dommage car maintenant il me drague.
    Comment est ce possible? On peut avoir une résolution oedipienne puis retournée en arrière? est ce quelque chose à entretenir ou m’étais je fais des illusions?

    Puis si c’est possible, cela n’a rien à voir par contre, pouvez-vous me donner des exemples de sexualisation des relations svp(enfin comment ça se manifeste et qu’est ce qui peut se cacher derrière)? j’ai lu dans un commentaire plus haut que cela pouvait jouer sur le transfert et donc là c’est par curiosité.

    Bon bin merci et bon week end

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  50. Le transfert est il obligatoire? Pour ma part je vais chez psy pour régler un transfert que j’ai fait sur mon curé….. je ne pense pas faire un transfert sur mon psy…..

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  51. Bonsoir,
    Ce qui m’a étonné c’est qu’un jour, je me suis rendue compte que m’a psy était toute petite!
    Je ne m’en étais jamais rendue compte! J’allais mieux …
    et puis pff trop de souffrance trop de vide
    Hier, je l’ai retrouvée grande et cela m’a fait du bien !
    Une séance épuisante, belle , .. j’ai presque tout à fait lâché prise ..
    Je lui fais confiance et j’étais heureuse de la retrouver …
    accepter ce que je vis comme une souffrance et arrêter avec « mes je devrais .. »
    on a ri , j’ai pleuré …
    je dois encore accepter mes émotions les laisser me submerger ..
    mais je garde en mémoire : le but c’est que vs puissiez avancer seule…
    juste être patiente !
    Vergi, je ne lui parle pas de toi .. j’ai voulu .. mais j’ai pas su .. pas vouloir la décevoir .. pas bon!
    mais j’aime te lire , j’aime ta franchise car cela me fais tjs réfléchir ! car je ne lâcherai pas je veux me reconstruire!
    Parfois je me demande si cela interfère ??

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    1. Oui bien sûr comme tout ve qu on lit ou voit dans la vie. Tu reflèchis ici, tu poses aussi des questions auxquelles je rèponds alors qu en thèrapie ta psy que c est à toi de trouver. Je sais que certaines ont arrêté de lire le blog parce qu elles trouvaient que ça interférait trop, d autres y trouvent un complément, d autres utimisent ce que j écris pour poser des questions ou introduire ce qu elles vont dire à leur psy, chacun(e) sa façon de vivre sa relation à ce blog.
      Ta psy me lit peut être, elle ne serait pas la première psy à le faire !

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      1. merci de ta réponses de tes réponses ! je crois que vs vs complétez ! en tous les cas je garde ! vs m’apportez une reflexion qui me secoue à chaque fois donc c’estpositif!

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      1. Bonjour Vergi tout d abord merci de votre réponse d hier , Voilà depuis 1 ans je suis en thérapie Et depuis quelques mois je fais un transfert amoureux sur ma psy il y’a 1 mois je voulais mettre terme à cette thérapie car j’en souffre trop à ce moment là je lui avait pas encore parler du transfert. Elle s’en douter puisse qu elle ma répondu « d’accord on se revoit une dernière fois et après je vais vous autorisé à partir je comprend que voulez arrêter à cette période précis du suivi » . sur le coup j’ai insisté à partir sans rien lui expliquer, et finalement après j’ai garder mon rdv je suis parti la voir je lui tout dis. elle ma dis qu’elle s’en douter mais qu’on aller travailler ça ensemble et ca passera elle ma laissée librement de choisir de rester ou de partir  après elle voit bien que je suis folle d elle je lui rien cacher. Et depuis 4 jours  jai décidé d arreter la thérapie définitif, j’avance plus je suis folle d elle. quand je l ai eu en tél elle a pas voulais entendre ce que je lui disais  elle ma dis qu’elle m attendrai pour le prochain rdv elle a insisté pour qu’on se revoi et continu le travaille commencer. Du coup je suis perdu pour quoi elle insiste alors que la 1er fois elle ma dis qu’elle me laisserai volontairement partir? C’est pour cela que je vous y demandez  comment savoir si le psy fait un contre transfert.

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        1. Comme je l écrivais il y a toujours contre transfert, le rôle du psy est d écouter cette réaction poue comprendre ce que cherche le patient. C est super de lui avoir parlé ! Le problème du transfert amoureux c est qu il relève plus de l obsession que du transfert et il parfois difficile d en sortir si ce n est en se rendant compte que le psy n est pas la « mère idéale » et que le sentiment n est en rien réciproque.

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        2. Je comprend, mais mon problème c’est que j’ai du mal à poursuivre cette thérapie. Je pense à elle tout le temps du coup je voulais changer de psy. Que me conseillez vous ?

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        3. Je ne conseille rien. Je ne suis ni ta condcience, ni ta mère, ni ta copine, ni ta psy (qui n a rien à te conseiller). Tu pre.s tes decisions en adulte, toute seule et tu en assumeras les consequences en adulte.

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  52. bonjour Vergi,
    3 ans de thérapie ! 1 an au rythme de 1séance tous les 15 jours, puis 1 an 1 séance par mois et la dernière année sur demande lorsque j’en ressens le besoin..(l’année ou normalement je suis devenu adulte pour ne pas la voir sur un rythme régulier !). Ça a toujours été un grand combat contre moi même pour tenir le plus longtemps possible entre les séances…donc sur cette année j’ai du la voir 4 fois. Mais je n’arrive pas à m’arrêter, je n’arrive toujours pas à me dire stop c’est fini tu vas mieux, tu ne peux pas tout résoudre, il faut arrêter la thérapie et ne plus penser à la psy. Elle reste dans ma tête, je l’appelle à l’aide dans mes pensées quasiment tous les jours mais je ne sais pas pourquoi (ça fait un peu psychopathe d’écrire ça !!!), j’ai une envie irrépressible de reprendre un RDV mais en fait si j’y vais…je n’aurais pas grand chose à dire….tu penses que c’est encore ce foutu transfert que je n’ai pas résolu ????

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    1. Oui mais aussi le faire que quand tu vas chez ta psy tu poses des problématiques, tu discutes de tes difficultés, alors ça reste un soutien. La psy ici prend le rôle d une mère qu on appelle de temps en temps pour lui raconter ses malheurs.
      Après penser à ce qu a dit ta psy est normal (« ah oui je me souviens face à tel truc il faudrait penser comme ça ») ,ça c est Ok, mais y penser tous les jours, y a un côté « fixette ». On voit le côté magique, infantile, tu l appelles à l aide par la pensée.comme si ça pouvait faire qqchose… faut lui en parler afin de démonter cette distortion de la rèalité.

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      1. waoohhh ton écriture intuitive !! 🙂
        Je suis pleine de pensées magiques (c’est mon coté psychotique !), ce sont elles qui me mettent en péril de temps en temps. Je sais que ces pensées n’ont aucun effet sur la réalité de la situation mais ce sont des pensées automatiques et envahissantes qui me laisse du coup dans l’immobilisme. Il faut que j’arrive à me désintoxiquer des séances psy, comme je l’ai fait avec les AD et autres médicaments. faut juste trouver un moyen de le faire et pas sure que d’y retourner et la voir m’aidera, cela fera taire un moment ces pensées mais après elles reviendront surement. Je suis vraiment qu’une enfant….je me demande encore comment je fais pour avoir mon boulot et être intérieurement cette gamine avec autant de défauts.

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  53. Bonjour
    En thérapie depuis 3ans 1/2, je pense à ma psy souvent et à d’autres personnes qui sont pour moi des figures maternelles. Dans mes pensées elles me câlinent, me soutiennent… j’ai toujours fonctionné de cette manière et j’ai du mal à m’en passer. Je sais que ça ne change rien mais ça me réconforte tellement quand je m’imagine dans ses bras. J’en ai déjà parlé à ma psy mais ça reste un sujet difficile à aborder surtout la concernant : les mots ne sortent pas, l’impression d’être une enfant… Au bout de 3ans 1/2 c’est normal d’en être toujours à ce stade?

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  54. Voilà encore un échec à mon actif…j’ai repris RDV….ça été plus fort que moi, si seulement cet enfant intérieur pouvait se taire et me laisser vivre normalement, ce serait bien. Y a en a marre d’être dépendant de quelqu’un ou de quelque chose. Reste à trouver pourquoi je ressens ce besoin d’aller la voir.. Le pire c’est qu’il y a 3 ans lorsque j’ai pris la décision de voir un psy je savais que cela finirai comme ça, « la dépendance » et ne pas savoir mettre fin à une relation. je n’ai jamais su mettre le mot fin à une histoire….et ça continue, toutes mes histoires d’amour, d’amitié, de famille, travail, finissent mal et dans la douleur, c’est à croire que c’est le seul moyen pour moi pour finir quelque chose. M’ouvrir aux autres est trop dangereux pour moi, il faut que je reste sur du superficiel que je sais gérer. je suis déçue de ne pas avoir progresser la dessus, c’est nul !

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    1. Reprendre rdv avec son psy n a rien d un échec, au contraire cela.démontre que tu veux continuer à avancer. Si ton enfant intèrieur te guide encore c est que rien n est réglè pour lui. C est SA psychothérapie pour l.instant.

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      1. pas sure que ce soit l’envie continuer à avancer, j’ai juste répondu à une force intérieure qui m’a poussé à reprendre RDV. Et je haie ce type de situation que je ne maitrise pas, je ne sais pas pourquoi je vais la voir : je ne sais pas ce qui cloche et je vais me retrouver la bas et dire : « ben en fait je ne sais pas pourquoi je suis là !!! ». Génial…

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        1. ça me fait flipper ce type de réponse ! 🙂 🙂 et parler d’enfant intérieur me renvoi obligatoirement vers une mémoire floue. ça me fait peur de me replonger vers cet enfant intérieur. Lorsqu’on a parlé de mes rares souvenirs cela m’avais mis à mal. Je ne suis pas sure de vouloir recommencer. Merci pour ton temps et tes réponses.

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  55. Bonjour Vergi,
    Je reviens sur un ciel article pour te poser une question sur le transfert. Est ce qu’il est possible de passser d’un transfert très négatif à un transfert très positif ou le transfert reste plus ou moins le même.
    J’ai l’impression d’etre passé d’un extrême à l’autre… pauvre psy 😉
    Merci beaucoup !

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  56. Bonjour Vergi

    Depuis 1 an et demi je vois un psychiatre avec qui j’ai tout de suite su que j’étais entre de bonnes mains.

    Suite à une séance éprouvante à ma demande il m’a une fois prise dans ses bras au moment de me dire au revoir et c’était juste magique, j’étais aux anges.
    Depuis il ne l’a plus refait, j’imagine que c’est pour respecter un certain cadre.
    J’aimerai bien qu’il me prenne à nouveau dans ses bras à chaque fin de séances mais n’ose bien évidemment pas lui demander

    Je me rends compte que je suis extrêmement attachée à mon psychiatre qui est pourtant professionnel, bienveillant et empathique tout en gardant une certaine distance
    Je vais entre autre le voir pour une problématique d’attachements et de séparations Depuis mes 3 ans ma vie a été rythmée par des séparations à répétition (mes parents mes grands-parents paternels et maternels, dire au revoir à certains amis, puis profs)
    Je vis donc très mal les séparations, y compris celles avec mon psychiatre lorsqu’il prend à juste titre des vacances. Je suis borderline donc je vis toutes les émotions de façon décuplée

    Puis-je parler de tout ceci à mon psychiatre ? J’ai peur de le mettre mal à l’aise ?
    Et t’est-il arrivé de prêter des livres à des patients pendant les vacances d’été pour mieux les aider à gérer cette période de séparation ? J’envisage de demander ça à mon psy
    Je m’excuse pour ce long message

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    1. Non il peut m’arriver de prêter des livres à mes patients mais pour les éclairer sur une problématique précise. Mais jamais pendant les vacances, le livre n’est pas être un lien, un fil qui relie le professionnel à son patient.
      Tu devrais en effet parler de tout ceci à ton psychiatre mais mieux encore entamer une psychothérapie avec un psychologue afin de mettre en place un mode d’emploi qui te maintienne dans la réalité car tu penses qu’il existe un lien entre toi et lui or il n’en n’est rien.

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  57. « mettre en place un mode d’emploi qui te maintienne dans la réalité car tu penses qu’il existe un lien entre toi et lui or il n’en n’est rien. »
    Je me permets de réagir à vos échanges car je butte là dessus mais depuis le début de ma thérapie en fait…n investissant pas le lien thérapeutique car toujours à anticiper la rupture,la fin de ce « lien »…puis finalement l investir quand même voire trop, être dépendante et pourtant régulièrement l attaquer pour voir si « ça tient »…
    Longtemps je me suis dit, le lien c est du transfert (et le but c est d en être détachée à la fin 😢) c est donc « faux », il n y a rien… aujourd’hui ma psy me parle de lien (thérapeutique) et lorsque je doute, elle me répond qu il est solide… et là en te lisant Vergi, j ai de nouveau un doute, je ne sais plus… je veux dire pour le patient il existe ce lien, c est ce qui lui permet de rester dans sa thérapie non ? Et c est quand même une relation thérapeutique construite à 2 ? Car pour ma part, je crois que si ma psy me disait qu’il n y avait rien, pas de lien… je pense que j y mettrai fin.

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  58. Merci pour votre réponse Vergi
    ‘avoue que je n’ai pas très bien pris la partie de votre réponse « mettre en place un mode d’emploi qui te maintienne dans la réalité car tu penses qu’il existe un lien entre toi et lui or il n’en n’est rien. »
    Je comprends que pour mon psychiatre je suis une patiente parmi tant d’autres. Mais mon attachement pour lui il est réel.

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    1. Lorsque la patient n’attend plus rien de son psy. Il n’en n’est plus dépendant, ne le considère comme plus le « bon/mauvais parent », arrive à le contrarier et se fout de l’image qu’il a auprès de son psy.

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  59. « Et se fout de l’image qu’il a auprès de son psy »…ben c’est pas encore ça 😑😣
    Peut être qu au plus profond de moi, j’aimerai m’en faire une amie (au début c’était une mère…j’ai évolué là je le sens ! 😂)
    Est ce que cela signifie que dans l’idéal…on devrait pouvoir se détacher complètement du regard des autres ?
    Le regard des autres n’est il pas important pour se remettre en question pourtant ? Via l’image que les autres nous renvoie… ouh la j’ai l’impression de tout mélanger…c’est pas clair…même ds mon esprit…

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  60. C’est aussi la question que je me suis posée…
    Euh…Les 2 je dirai…
    Parce qu’il y a certaines personnes qui génèrent d’emblée certaines réactions partagées par plusieurs personnes quand même… et qu on a envie de (au choix)
    1/baffer
    2/secouer
    3/faire à leur place
    Liste non exhaustive 😂
    (Bon là j’ai des exemples de personnes au boulot…non aucun agacement de ma part 😂)
    Bon je suppose que le meilleur miroir est celui d1 psy justement…parce que pour ma part, un collègue narcissique qui aura tendance à vouloir prendre toute la place, où tout lui ait dû…etc…va forcément me « titiller » et génèrer un contre transfert plus négatif (parce que chez moi, ça va venir appuyer sur ma faible estime de moi par ex) alors qu’une personne qui aura une meilleure estime ben ça lui renverra sûrement moins ça…

    Après ça dépend aussi de si la personne tente de contrôler son image…de donner une « bonne » (d’après sa perception)image de lui même en apparence…dans ce cas, l’image que lui renverra les autres sera faussée…mais ça pourrait aussi sonner comme inauthentique pour les autres.

    Bon et si je suis la seule à penser que je suis saine d’esprit, les autres sont ils fous ou est-ce moi ?? (C’est une non question celle là).
    Punaise je suis en forme ce soir 😂

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  61. Quelques temps plus tard…le transfert , un sujet qui revient tjs..
    Si j’ai bien suivi, le transfert est dépassé quand on ne tient plus comte de ce que le psu dit ? Lorsque le détachement avec le psy, n’est pas une façon de se protéger et de prendre de la distance mais une réelle maturité émotionnelle ?

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  62. Est ce du transfert mal géré d’avoir besoin de plus de soutien? Je comprends la posture du thérapeute , mais un peu trop neutre alors que c’est la seule personne qui sait ce que l’on traverse…même si ça laisse la place pour être autonome ( gestion des émotions..), et avec cette difficulté à parler, je suis pas sûre d’avoir été claire..

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      1. Mais le soutien psy est bien nécessaire en thérapie et le transfert aussi pour avancer? Même si cela signifie qu l’on n’est pas prêt de finir la thérapie..

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